Yosuke Kawasaki ©Remi Thériault
OCNA à domicile

Sibelius et Alexina Louie

Cette semaine, L’OCNA à domicile revisite le Festival Visions boréales (2017), lequel rendait hommage au Canada et à la Finlande ainsi qu’aux liens qui unissent ces deux pays nordiques dont les vastes paysages et l’identité culturelle s’inscrivent au cœur même de leur musique.

Le légendaire compositeur finlandais Jean Sibelius servait de point d’ancrage au festival. Pour cette édition de L’OCNA à domicile, vous entendrez donc deux de ses œuvres — sa Symphonie n° 7 et Tapiola. Vous entendrez aussi le Triple concerto de la compositrice canadienne Alexina Louie, écrit pour les violons solos de l’Orchestre du CNA, de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) et de l’Orchestre symphonique de Toronto (TSO).

Dans la mythologie finlandaise, Tapio est le nom du dieu de la forêt et Tapiola, celui de son royaume. Le poème symphonique Tapiola évoque ainsi de mystérieux paysages sylvestres. Comme le dit Sibelius lui-même, cette œuvre rappelle de « sombres et denses forêts faisant des rêves échevelés […] peuplées de lutins coquins et de voix du crépuscule ». Il s’agit de la dernière œuvre symphonique d’importance du compositeur (qui a vécu 30 ans de plus). Créé à New York en 1926 et se rapprochant sur le plan musical de sa Symphonie n° 7, Tapiola figure aujourd’hui parmi ses plus grandes œuvres.

En 2017, nous avons collaboré avec les orchestres symphoniques de Montréal et Toronto pour commander à la grande compositrice canadienne Alexina Louie une œuvre pour nos trois violons solos — Yosuke Kawasaki, Jonathan Crow (TSO) et Andrew Wan (OSM) — dans le cadre de la série de commandes du TSO pour le 150e anniversaire de la Confédération canadienne. Il en résulte un concerto rapide et captivant pour trois violons dont l’exécution dure 15 minutes. Partenaires à parts égales, les trois solistes jouent presque continuellement dans un esprit de camaraderie et de virtuosité musicales.

Sibelius a composé sa Symphonie n° 7 deux ans avant Tapiola et en a dirigé la création. Alors nommée Fantaisie symphonique, cette œuvre ambitieuse ne fut que plus tard considérée par son auteur comme une symphonie. La Septième demeure caractéristique du style de Sibelius. Par exemple, elle est énigmatique et ambiguë, et elle concentre ses idées musicales en un seul mouvement. De plus, elle joue avec notre perception du rythme et du mouvement en assemblant des fragments musicaux. En outre, elle est tour à tour dramatique, noble, évocatrice et angoissante, puis elle se termine dans la sérénité.

Nous espérons que la superbe musique de Sibelius et le Triple concerto de Louie porté, entre autres, par notre violon solo Yosuke Kawasaki vous plairont.

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