#ReconcileThis est une initiative qui vise à susciter une émulation et à amplifier les voix autochtones en mettant en lumière la diversité des récits, langues, cultures et perspectives grâce à des échanges et événements en ligne qui bousculent les codes, soulignant l'importance de la réconciliation et de la guérison au sein des communautés.
Écoutez le nouvel hymne du projet #ReconcileThis composé par l’artiste autochtone de hip-hop MC RedCloud!
Sous la houlette de Josh Languedoc, la deuxième année du projet #ReconcileThis a réuni artistes autochtones établis – les passeurs et passeuses de flambeau – et jeunes talents pour raconter des histoires puissantes de toute l’île de la Tortue. De la poésie mise en musique de Timmins au collage vidéo d’Edmonton imaginant le futur des peuples autochtones, en passant par les récits sincères de North Bay, Regina et Vancouver, ces collaborations sont un pas de plus vers la vérité et la réconciliation. Regardez le travail des artistes et écoutez ces voix qui façonnent un avenir meilleur.
Josh Languedoc is a proud member of Saugeen First Nation and lives as a guest in Treaty 6 Territory as an Anishinaabe playwright, producer, storyteller, and teacher. Since 2018, Josh has been touring his solo performance Rocko and Nakota: Tales From the Land to theatres and festivals all across Turtle Island. Some of Josh’s other plays include Feast (Gwaandak Theatre 2023, NewWorks and Fringe 2022), CIVIL BLOOD: A Treaty Story (Thou Art Here Theatre), The Eyes Of Spirits (Native Earth Performing Arts), and IN-COR-RI-GI-BLE: The Legend of Thundervoice (Blyth Festival).
Josh also teaches around the Edmonton area with the Citadel’s Foote Theatre School, Edmonton Public Schools, Artstrek, and Northern Alberta YMCA, and runs the teen playwriting program #WritesOfPassage at Workshop West Playwrights’ Theatre. As a producer, Josh has curated the pêhonân Series (Fringe Theatre), the Indigenous Pavilion (Silver Skate Festival), Connections//Collisions (Mile Zero Dance), and #ReconcileThis (National Arts Centre Indigenous Theatre). You may have also seen Josh don a leather jacket as Sonny Boy in the Indigenous hit Bear Grease (LightningCloud Productions).
Josh recently finished his MFA Theatre Practice with a focus on Indigenous Playwriting, where he is officially the third Indigenous person to ever finish this program.
Josh Languedoc est un dramaturge, producteur, conteur et enseignant anishinabe qui vit actuellement comme invité sur le territoire du Traité no 6. Fier membre de la Première Nation de Saugeen, il sillonne depuis 2018 les routes de l’île de la Tortue avec son spectacle solo, Rocko and Nakota: Tales From the Land. Il est également l’auteur de Feast (Gwaandak Theatre 2023, NewWorks et Fringe 2022), CIVIL BLOOD: A Treaty Story (Thou Art Here Theatre), The Eyes Of Spirits (Native Earth Performing Arts) et IN-COR-RI-GI-BLE: The Legend of Thundervoice (Festival de Blyth).
Impliqué dans le milieu éducatif de la région d’Edmonton, Josh Languedoc partage son savoir à la Foote Theatre School du Citadel Theatre, dans le réseau scolaire public d’Edmonton, à l’école Artstrek du Theatre Alberta et dans les YMCA du nord de l’Alberta. Il anime également un programme d’écriture dramatique pour les jeunes, #WritesOfPassage, au Workshop West Playwrights’ Theatre. En tant que producteur, il a assuré la programmation de la série pêhonân du Fringe Theatre, du Pavillon autochtone du Festival Silver Skate et du Cabaret Connections//Collisions de Mile Zero Dance. Il pilote actuellement le projet #ReconcileThis au Centre national des Arts. On a également pu le voir dans le rôle de Sonny Boy dans la production autochtone à succès, Bear Grease (LightningCloud Productions).
Josh Languedoc vient de terminer sa maîtrise en pratique théâtrale portant sur la dramaturgie autochtone, devenant ainsi la troisième personne autochtone diplômée du programme.
Sky is a proud nêhiyaw from Treaty 4 and father of three boys who he dedicates all of his work to. He is also the founder and Artistic Director of mêtawê Theatre, a new Indigenous theatre company based out of Treaty 4. Holding a degree in Theatre (Acting) from the First Nations University of Canada and two decades of experience working as a professional artist, Sky is setting his sights on passing down knowledge to emerging Indigenous actors.
Sky est un fier artiste nêhiyaw et un père attentionné et investi auprès de ses trois garçons. Il est le fondateur et le directeur artistique du mêtawê Theatre, jeune compagnie de théâtre autochtone (territoire du Traité no 4). Diplômé en interprétation théâtrale de l’Université des Premières Nations du Canada, Sky est un artiste professionnel qui, depuis plus de 20 ans, est animé par un désir de transmettre ses connaissances aux jeunes interprètes autochtones.
Barry Bilinsky (he/him) is a multidisciplinary Indigenous artist originating from Amiskwaciywaskahikan - Edmonton, Alberta. Primarily focused on the support, proliferation, and creation of Indigenous stories, he has worked in clown, theatre, film and animation. Often overlapping, these art forms explore the various interactions story have with the audience, be it interactive through clown, communal through theatre and immersive experience, or deeply intimate as with film. Studying Drama and English at the University of Alberta, Barry found that simplicity and honesty are the most vital components of his work.
Collaborative, cultural exchange is a major focus for Barry, who is of Métis, Cree, and Ukrainian descent. In 2015, Barry lead the conceptual development while co-writing/directing Shumka’s Ancestors and Elders, a dance piece combining traditional and contemporary dance with physical theatre to express the complex relationship between Ukrainian settlers in the West with the original inhabitants of the territory (Nehiyaw). He was co-creator of Fool Spectrum Theatre, a company mixing stage and roving performance, and led the Rubaboo festival for several years directing “fusion” experiences that combined traditional music and dance with live fine art performance.
Other immersive theatre credits include: Assistant Director for Catch the Keys Dead Centre of Town IX, Woven Waters at Edmonton’s Found Theatre Festival, and The Lobbyists interactive dance and clown pieces at Expanse Festival. Barry’s largest immersive project to date is as the Creative Director of Content and Media for the world renowned “Indigenous Peoples’ Experience” immersive attraction in Edmonton, Alberta. This piece required nuance and awareness of several shifts in perspective when dealing with the complicated and erased history of Indigenous People in Canada as well as the practicalities of movement through a large exhibit.
Recently settled in Montreal, Quebec, Barry refined his storytelling skills as Indigenous Artist in Residence at the National Theatre School of Canada. He hopes to continue collaborating with excellent visual, technical, and diverse artists and hone his ability to blend the immediacy of theatre with the profundity of film.
Kinanâskomitin
Barry Bilinsky est un artiste multidisciplinaire autochtone originaire d’Amiskwaciywaskahikan (Edmonton), en Alberta. Ayant pour mission de soutenir la création et la diffusion des histoires autochtones, il évolue dans plusieurs registres : art clownesque, théâtre, cinéma et animation. Ces formes d’art, qui souvent s’entrecroisent, sont un moyen d’aller à la rencontre du public en proposant des expériences interactives (art clownesque), communautaires et immersives (théâtre) et intimes (cinéma). Après des études en art dramatique et en anglais à l’Université de l’Alberta, il fait de la simplicité et de l’honnêteté ses mots d’ordre.
Dans sa pratique artistique, il mise sur la collaboration et les échanges culturels. En 2015, ce métis et cri d’origine ukrainienne supervise le développement conceptuel de la pièce Ancestors and Elders qu’il a également coécrit et co-mis en scène. Cette chorégraphie de la compagnie Shumka mêle danse traditionnelle et contemporaine et théâtre physique pour relater les relations complexes qu’entretiennent les colons ukrainiens installés dans l’Ouest et les premiers habitants du territoire (nêhiyaw). Il est le cofondateur de Fool Spectrum Theatre, une compagnie qui propose des spectacles en salle et en itinérance. Durant son passage à la tête du Festival Rubaboo, il a mis à l’affiche plusieurs expériences fusionnant danse et musique traditionnelles et performances artistiques en direct.
Il a également été assistant à la mise en scène pour Dead Centre of Town IX (Catch the Keys Productions), Woven Water (Festival de théâtre Found, Edmonton) et The Lobbyists, un spectacle interactif qui mêle danse et pitrerie (Festival Expanse). Son plus grand projet immersif à date est la célèbre attraction immersive Indigenous Peoples Experience (Edmonton, Alberta) pour laquelle il a assuré la direction artistique du contenu et des médias. Tout en nuances, cette production jette un éclairage nouveau sur le traitement qui a été fait de l’histoire des peuples autochtones au Canada. Elle a nécessité la prise en compte des changements de perspectives et des modalités pratiques des déplacements au sein de cette grande exposition.
Installé maintenant à Montréal (Québec), Barry Bilinsky parfait ses talents de conteur dans le cadre d’une résidence artistique à l'École nationale de théâtre du Canada. Il espère continuer de collaborer avec la fine fleur de la communauté artistique et poursuivre son travail autour de la spontanéité du théâtre et de la profondeur du cinéma.
Kinanâskomitin
Todd Houseman, also known as Kaskitew Asiniy, is a Nêhiyaw (Cree) actor, writer, and improviser from Amiskwaciy (Edmonton). He received the 2024 RBC Emerging Artist Award for his significant contributions to theatre and his community. His work focuses on decolonization by prioritizing Indigenous narratives through satire, political commentary, and traditional/contemporary storytelling.
A player and instructor with Edmonton’s Rapid Fire Theatre improv company for over a decade, Todd has already been honoured with a “Rosie” at the Alberta Film and Television Awards and named as one of the Alberta Council for Global Cooperation’s Top 30 Under 30.
Todd Houseman, alias Kaskitew Asiniy, est un acteur, auteur et improvisateur nêhiyaw (cri) d’Amiskwaciy (Edmonton). Il a reçu le prix Artiste émergent RBC 2024 pour ses importantes contributions au théâtre et à sa communauté. Marqué par la décolonisation, son travail fait la part belle aux récits autochtones maniant satire, analyse politique et techniques narratives traditionnelles et contemporaines.
Membre actif de la troupe d’improvisation d’Edmonton Rapid Fire Theatre depuis plus de 10 ans, il a été sacré aux prix Rosie, qui récompensent le meilleur du cinéma et de la télévision en Alberta, et a été nommé sur la liste des 30 personnalités de moins de 30 ans de l’Alberta Council for Global Cooperation.
I was born and raised in the First Nation community of Fort Albany located in northern Ontario along the shores of western James Bay. I was acclaimed as Deputy Grand Chief for Nishnawbe Aski Nation in August 2024. I have also been Chairman of the Nishnawbe Aski Police Services board of directors for almost 20 years. I served four terms as Chief in my home community of Fort Albany, where I was born and raised. I am a father and a grandfather, my biggest and best accomplishment that I take seriously. I am fluent in my language, I am a residential school survivor and I am committed to working for and with my people in the Treaty 9 territory.
Membre de la Première Nation de Fort Albany dans le nord de l’Ontario, Mike Metatawabin a grandi sur la côte ouest de la baie James. Il vient d’être élu grand chef adjoint de la Nation nishnawbe-aski en août 2024. Auparavant, il a présidé le comité d’administration du Service de police de la Nation nishnawbe-aski pendant près de 20 ans. Il a également été pendant quatre mandats chef de Fort Albany, sa communauté natale. Ses enfants et ses petits-enfants sont sa plus grande fierté et sa plus belle réussite, et il prend ce rôle très au sérieux. Survivant des pensionnats autochtones, il maîtrise sa langue maternelle et il est déterminé à œuvrer pour et avec les gens de sa communauté sur le territoire du Traité nº 9.
Michaela Washburn hails from the prairies and is now based in North Bay, Ontario. A proud Métis artist of Cree, French, Irish, and English ancestry, Michaela’s pronouns are she/her/they/them, and he/him when they’re in drag. Washburn’s practice spans theatre, television, film, audiobooks, spoken word, writing, hosting, clown, improvisation, stand-up and workshop facilitation.
Select theatre credits include: This Is How We Got Here (Native Earth), Almighty Voice and His Wife (Soulpepper), Guarded Girls (Tarragon/Green Light Arts), Grace (Nightwood). Having won a Dora Mavor Moore award for her multifaceted performance as Métis leader Louis Riel in Confederation & Riel (VideoCabaret/Soulpepper), Michaela has also garnered multiple nominations including the 2023 Johanna Metcalf Performing Arts Prize, the 2021 and 2018 Ontario Arts Council Indigenous Arts Award and the 2011 K.M. Hunter Artist Award for Theatre.
A published author, her performance and written work has been shared internationally; including festivals and stages in Wales, Aruba and across Canada and the United States. Select film and television credits include: Skymed, Pretty Hard Cases, Burden of Truth, Just One Word, The River You Step In.
After winning the The 2021 Sharon Enkin Plays for Young People Award for the play she co wrote with Carrie Costello and Joelle Peters titled Frozen River (nîkwatin sîpiy), Washburn is proud to say it is now available through Playwrights Canada Press. Currently, this collective is working on their next collaboration, Going Under, a play about teen suicide.
Originaire des Prairies, Michaela Washburn réside actuellement à North Bay, en Ontario. Cette fière artiste métisse d’ascendance crie, française, irlandaise et anglaise utilise les pronoms elle et iel, ainsi que le pronom il dans sa vie de drag. Véritable touche-à-tout, l’artiste excelle dans bien des domaines : théâtre, cinéma, télévision, livres audio, création parlée, écriture, animation d’événements et d’ateliers, humour, improvisation ou encore stand up.
Au théâtre, ses collaborations comprennent This Is How We Got Here (Native Earth Performing Arts), Almighty Voice and His Wife (Soulpepper), Guarded Girls (Tarragon Theatre, Green Light Arts), et Grace (Nightwood Theatre). Récompensée aux prix Dora Mavor Moore pour son rôle complexe du chef métis Louis Riel dans Confederation & Riel (VideoCabaret, Soulpepper), Michaela Washburn a été nommée pour plusieurs prix, dont le Prix Johanna-Metcalf des arts de la scène 2023, le Prix du Conseil des arts de l’Ontario pour les arts autochtones 2018 et 2021 et le prix K.M. Hunter 2011.
Auteure publiée, elle se produit et présente ses œuvres dans le monde entier, notamment dans le cadre de festivals au Pays de Galles et à Aruba, ainsi qu’au Canada et aux États-Unis. Au cinéma et à la télévision, on a pu la voir dans SkyMed, Pretty Hard Cases, Burden of Truth (Seule contre tous, en VF), Just One Word et The River You Step In.
Sa pièce, Frozen River (nîkwatin sîpiy) coécrite avec Carrie Costello et Joelle Peters, a remporté en 2021 le prix Sharon Enkin Plays for Young People et a été publiée chez Playwrights Canada Press. Le trio réitère l’expérience cette année avec Going Under, une pièce sur le suicide chez les jeunes.
Kelsey Kanatan Wavey (they/them) is a nonbinary multidisciplinary artist currently based in so-called Vancouver. Kelsey was born and raised in Treaty 1, Winnipeg, and is a proud member of Tataskweyak Cree Nation. Kelsey attended Studio 58 to study acting, and has been working as an actor, writer, director, and curator since graduating in 2019.
Kelsey is a singer and is working on self-releasing their work with their Indigenous indie pop duo EVERB0DY, as well as sings with an all femme drumming group M’girl. Some of their recent theatre acting work includes The Rez Sisters, Women of the Fur Trade (MTC) and Break Horizons: a Concert Documentary (Urban Ink and The Cultch). You may have seen their recent directing work in Cerulean Blue (Studio 58) and Gather: Stories in Nature (Neworld and Pacific Theatre).
Membre de la Nation crie de Tataskweyak, Kelsey Kanatan Wavey (iel) a grandi sur le territoire du Traité no 1, à Winnipeg, avant de s’installer dans la ville qu’on appelle Vancouver. Depuis l’obtention de son diplôme en art dramatique du Studio 58 en 2019, l’artiste multidisciplinaire non binaire partage son temps entre l’écriture, l’interprétation, la mise en scène et la programmation.
Aussi à l’aise au chant, la moitié du duo autochtone de pop alternative, EVERB0DY, prépare actuellement un nouvel album autoproduit, en plus de chanter avec le groupe de percussions 100 % féminin, M’girl. Au théâtre, on a pu l’applaudir dans The Rez Sisters, Women of the Fur Trade (Royal Manitoba Theatre Center) et Break Horizons: a Concert Documentary (Urban Ink et The Cultch). Kelsey Kanatan Wavey a également mis en scène les pièces Cerulean Blue (Studio 58) et Gather: Stories in Nature (Neworld Theatre et Pacific Theatre).
Colin Wolf is a Métis performer, theatre maker, and activist from the North-East of Moh’kins’tsis (Calgary, Alberta) on Treaty 7 Territory.
Wolf graduated with a BFA in Dramatic Arts from the University of Lethbridge in 2014, and then spent five years making theatre all over the prairies with dear friends, trusted colleagues, and complicated colonial institutions. Wolf co-founded Thumbs Up Good Work Theatre Collective with his sister Caleigh Crow in 2013. After cutting his teeth in TYA, on regional stages, and in Indie theatre in the prairies, Wolf felt the call of the North and moved to Whitehorse in October 2019 to serve as the Artistic Director at Gwaandak Theatre Society on the Territory of the Kwanlin Dün First Nation and Ta’an Kwäch’än Council.
In the spring of 2024, Wolf began working as the Managing Director at Screen Production Yukon Association. Wolf has sat on selection committees, working groups, and strategy circles for numerous arts organizations and funders across Canada.
Membre de la nation métisse de l’Alberta, Colin Wolf est un interprète, un artiste de théâtre et un activiste du nord-ouest de Moh’kins’tsis (Calgary), sur le territoire du Traité n˚ 7.
Après l’obtention d’un baccalauréat en beaux-arts, concentration en arts dramatiques, de l’Université de Lethbridge en 2014, il œuvre pendant cinq ans dans le milieu théâtral des Prairies aux côtés de proches, de collègues de confiance et des institutions coloniales complexes. Avec sa sœur Caleigh Crow, il cofonde le Thumbs Up Good Work Theatre en 2013. Après avoir fait ses classes dans les théâtres pour la jeunesse et les théâtres régionaux et indépendants des Praires, il répond en octobre 2019 à l’appel du Nord et s’envole pour Whitehorse où il devient le directeur artistique du Gwaandak Theatre situé sur le territoire de la Première Nation des Kwanlin Dün et le Conseil des Ta’an Kwäch’än.
Au printemps 2024, il se voit confier le poste de directeur administratif de la Screen Productions Yukon Association. Il a également siégé au sein de différents comités de sélection, groupes de travail et cercles stratégiques pour plusieurs organisations artistiques et bailleurs de fonds du Canada.
Edmonton/Traité no 6
My name is Joshua Carter-Kilback, I'm 16 years old and I live in Edmonton, Alberta. I have acted in shows many times, whether it be proper productions or school plays. I like to hang out with my friends and I'm an easy going guy.
Âgé de 16 ans, Joshua Carter-Kilback vit à Edmonton, en Alberta. Il s’est produit dans de nombreux spectacles, notamment dans des productions professionnelles et des pièces de théâtre de son école. Il aime passer du temps avec ses amis et prend la vie comme elle vient.
Edmonton/Traité no 6
Kingston Ward, Enoch Cree Nation from Edmonton, Alberta. Currently in Grade 12, he loves video games, listening to music, dramatic arts, and science, wants to become an actor when he is an adult.
Originaire de la Nation crie d’Enoch, en Alberta, Kingston Ward est actuellement en 12e année. Il aime les jeux vidéo, la musique, l’art dramatique et les sciences. Plus tard, il aimerait devenir acteur.
Edmonton/Traité no 6
My name is Eden. I'm in grade 11 and have been involved in all sorts of fine arts and film since grade 8, and since then have been a part of many projects. I'm very excited to be a part of this.
Eden Mayes est en onzième année et se passionne pour les arts plastiques et le cinéma depuis maintenant quatre ans. Elle a pris part à de nombreux projets et se réjouit de ce nouveau défi artistique.
Regina/Traité no 4
Kiana Toto – Calm After the Storm – 19 years old from Piapot First Nation. Kiana is a Jingle Dress Dancer and has taught powwow dancing at the Mamaweyatitan Centre in Regina, Saskatchewan. Kiana has modeled across Turtle Island and is now training in acting through mêtawê Theatre. She recently traveled to Long Beach, California to compete for the World Championships of Performing Arts.
Kiana Toto (Calm After the Storm) est âgée de 19 ans et membre de la Première Nation de Piapot. Spécialiste de la danse de la robe à franges, elle a enseigné la danse pow-wow au Centre Mamaweyatitan de Regina, en Saskatchewan. En parallèle de sa carrière de mannequin, elle suit une formation en interprétation au mêtawê Theatre. Elle s’est récemment rendue à Long Beach, en Californie, pour participer aux championnats mondiaux des arts de la scène.
Regina/Traité no 4
Jaycee Anderson is a nêhiyaw from the Peepeekisis Cree Nation. He is 14 years old and will be entering grade 9. Jaycee has a passion for sports. He grew up around theatre and art through his dad, who he loves to watch and recently ran the lighting board for one of his dad’s shows. Currently, he is focusing his skills on basketball where he has already received recruitment offers from colleges in the USA.
Jaycee Anderson est un artiste nêhiyaw de la Nation crie de Peepeekisis. Il est âgé de 14 ans et est en neuvième année. Passionné de sports, il est initié au théâtre et aux arts par son père qu’il adore regarder. Il a même tout récemment été derrière la console d'éclairage pour un spectacle de son père. Actuellement, il se concentre sur sa future carrière de basketteur, ayant déjà été repéré par plusieurs universités américaines.
Suisse
The artist Simon Ambühl, who resides in Switzerland, composes, writes lyrics, and is a passionate guitarist, singer, and a self-taught musician who has grown out of alternative and experimental rock music. He has played countless concerts both domestically and abroad in various formations. His field of activity now extends from songwriting, to theater music, audio performances, art exhibitions, writing columns, readings, and improvised instrumental music. His musical work has been recognized by the Federal Office of Culture in 1998 during the 150th anniversary celebration of the Swiss Confederation, and in 2016 as a member of the ensemble of Junges Theater Graubünden with the Swiss Theater Award. Simon Ambühl has been studying cultural sciences at the University of Lucerne since 2015.
Installé en Suisse, Simon Ambühl est un compositeur, parolier, guitariste, chanteur et musicien autodidacte qui a grandi aux sons du rock expérimental et alternatif. Il s’est produit devant les publics du monde entier au sein de diverses formations. Il a aussi d'autres cordes à son arc, comme l’écriture de chansons et de chroniques, la musique de théâtre, les prestations audio, les expositions d’art, les lectures et la musique instrumentale improvisée. Son travail de musicien a été récompensé en 1998 par l’Office fédéral de la culture à l’occasion des festivités du 150e anniversaire de la Confédération suisse. En 2016, il a remporté un Prix suisse des arts de la scène aux côtés de l’équipe du Junges Theater Graubünden. Simon Ambühl étudie les sciences culturelles à l’Université de Lucerne depuis 2015.
Suisse
The historian and cultural manager has been researching the Indigenous history of North America for over a decade. In his publication Mission Sitting Bull (2016), he describes how missionaries from Switzerland attempted to convert the Sioux in the United States in the 19th century and committed cultural genocide. In his latest book, Under the Northern Lights (2020), he gives representatives of the Cree and Ojibwe from northern Ontario a chance to speak at length.
From 2009 to 2022, he worked as a lecturer and researcher at the University of Lucerne. Since 2020, he has managed the cultural Museum Haus zum Dolder in Switzerland, where he produced the exhibition ASKI / LAND – Indigenous Voices from Canada in 2023, in collaboration with Indigenous people who were invited to Switzerland. Since October 2022, he has been employed as a lecturer and project manager at the Lucerne University of Teacher Education. He has organized numerous cultural events (exhibitions, concerts, readings) and worked on film, music and theatre productions.
Historien et gestionnaire culturel, Manuel Menrath s’intéresse à l’histoire des Autochtones d’Amérique du Nord depuis plus d’une dizaine d’années. Son ouvrage Mission Sitting Bull (2016) porte sur la tentative de génocide culturel commis par les missionnaires suisses envoyés aux États-Unis au XIXe siècle pour évangéliser les Sioux. Dans sa dernière publication Under the Northern Lights (2020), il donne la parole aux représentants et représentantes des communautés cries et ojibwées du nord de l’Ontario.
De 2009 à 2022, il a travaillé comme chercheur et conférencier à l’Université de Lucerne. Depuis 2020, il est à la tête du Musée Haus zum Dolder en Suisse, où il a monté en 2023 l’exposition ASKI / LAND – Voix autochtones du Canada, en collaboration des Autochtones qui ont fait le voyage jusqu’en Suisse. Depuis octobre 2022, il est conférencier et gestionnaire de projets à l’Université de Lucerne de formation en enseignement. Il a organisé de nombreux événements culturels (expositions, concerts, lectures) et a participé à des productions théâtrales, musicales et cinématographiques.
North Bay
Niganii Dokis is a proud Nishnaabe youth residing in North Bay Ontario. A member of Dokis First Nation, Niganii is a voracious music lover and spends most of his time in the water as a member of his local swim team.
Niganii Dokis est un fier jeune anishinabe installé à North Bay, en Ontario. Membre de la Première Nation de Dokis, ce grand mélomane passe le plus clair de son temps dans l’eau avec l’équipe locale de natation.
Isabelle James-Walker (she/her) was born and raised in Whitehorse, Yukon. She is Tlingit, Carcross Tagish First Nation. Isabelle found her passion for theatre when she joined the Music Arts and Drama Program at the Wood Street Centre (Whitehorse) in 2016 and completely fell in love with acting and the arts. She is starting to dive into a directing role and has been writing a play, which she’s always wanted to do. She can’t wait to learn more about theatre, and to start working more behind the scenes.
A few productions she's been in:
Isabelle James-Walker est née et a grandi à Whitehorse, au Yukon. Tlingit de la Première Nation de Carcross-Tagish, elle se découvre une passion pour le théâtre en intégrant le programme en musique, arts et théâtre du Centre Wood Street (Whitehorse) en 2016. Depuis, son amour pour le jeu et les arts n’a jamais faibli. Elle s’est également essayée à la mise en scène et à l’écriture, deux autres univers qui l’ont toujours fait rêver. Elle a hâte de multiplier les expériences théâtrales tant sur scène que dans les coulisses.
On a notamment pu la voir dans les pièces du programme en musique, arts et théâtre (2016–2019), dans Newsies (Theatre for Young People, 2019), dans Dreary and Izzy (The Guild Hall, 2021), dans Women of the Fur Trade (Gwaandak Theatre, 2021), à l’édition 2022 des Indigenous Summer Play Readings (Gwaandak Theatre) et dans WRYD (Larrikin Entertainment, 2023). Comme metteuse en scène, on lui doit Justice (Gwaandak Theatre, Summer Play Readings, 2024).
Tyra Ashauntie is an Indigenous artist from Pelly Crossing, Selkirk First Nation, Huchá Hudän. Tyra’s artistic career started at the Music, Arts, and Drama Program at the Wood Street Centre (Whitehorse), spending two semesters there participating in a number of plays. In the beginning of 2022 Tyra acted in Gwaandak Theatre’s production of The Crows by Frances Koncan as the character Rual. Tyra has acted for Gwaandak Theatre Indigenous Summer Play Readings (ISPR) in the summer of 2022 and 2023, as well as a director for one of the 2023 scripts.
Tyra was also the assistant manager for Thumbs Up Good Work Theatre and the Guild Hall co-production of Coywolf by Colin Wolf. Tyra was one of five who were selected for Canada’s first national Queer & Trans playwright unit where they got to work closely with each other and dramaturges and develop their scripts. For ISPR 2024, one of the scripts was Constellation written by Tyra.
Tyra Ashauntie est une artiste autochtone de Pelly Crossings (Huchá Hudän), qui se trouve sur le territoire de la Première Nation de Selkirk. Elle fait ses premiers pas au théâtre dans le cadre du programme en musique, arts et théâtre du Centre Wood Street (Whitehorse). En 2022, elle interprète le rôle de Rual dans la pièce The Crows de Frances Koncan (Gwaandak Theatre). Elle s’est produite lors des éditions 2022 et 2023 des Indigenous Summer Play Readings (ISPR) avec le Gwaandak Theatre et s’est également essayée à la mise en scène en 2023.
Elle a été assistante à la direction pour la pièce Coywolf de Colin Wolf, une coproduction du Thumbs Up Good Work Theatre et de Guild Hall. Tyra Ashauntie a fait partie de la première cohorte canadienne de cinq dramaturges queer et trans qui ont travaillé ensemble à l’écriture de scénarios. Son scénario, Constellation, a d’ailleurs été à l’affiche de la programmation 2024 des ISPR.
Au cours de la première année de #ReconcileThis, dirigée par Paula Chinkiwsky, les artistes phares ont été les premiers à répondre à l’appel et à livrer en ligne leur vision de la réconciliation en réponse au mot-clic #ReconcileThis. Leur créativité collective a été le moteur de cette première année qui s’est conclue en beauté par un concert au Centre national des Arts, Papakanje, au cours duquel ces voix ont résonné avec ferveur.
Sarain is Anishinaabe from Batchawana First Nation. She is passionate about empowering Indigenous communities and amplifying their voices, especially those of the youth. She is a multifaceted artist and activist who comes from a long line of storytellers. Her family have passed down ancient teachings from generations of knowledge-keepers and have raised her to be proud of her Indigenous roots. As a result, Sarain has become a powerful and vibrant voice for the Indigenous community. She is a dancer, choreographer, stylist, activist, brand ambassador, television host and content producer. A storyteller at heart, Sarain has combined these various mediums to create a compelling social platform for amplifying the voices of her people.
Sarain est une Anishinaabe de la Première Nation Batchawana. Elle est passionnée par l'autonomisation des communautés autochtones et par l'amplification de leurs voix, en particulier celles des jeunes. Artiste et militante aux multiples facettes, elle est issue d'une longue lignée de conteurs. Sa famille lui a transmis les enseignements anciens de générations de gardiens du savoir et l'a élevée dans la fierté de ses racines autochtones. En conséquence, Sarain est devenue une voix puissante et vibrante pour la communauté autochtone. Elle est danseuse, chorégraphe, styliste, militante, ambassadrice de marque, animatrice de télévision et productrice de contenu. Conteuse dans l'âme, Sarain a combiné ces différents moyens d'expression pour créer une plateforme sociale convaincante qui amplifie la voix de son peuple.
Cheyanna Kootenhayoo AKA Kookum is a DJ and multi media maker from the Alexis Nakota Sioux Nation, and Cold Lake First Nations, their maternal Denesuline traditional territory. Based out of Vancouver, BC, Kookum has been making a name for their self across the country and is no stranger in the community.
Kookum is an open format DJ inspired by EDM and Hip Hop music. This diverse-mix-diva is a force on the decks and always keeps the party hype, fresh, and unpredictable.
Kookum tours nationally and internationally with the Snotty Nose Rez Kids. Holds down weekly DJ residencies. Facilitates videography and DJ workshops, operates sound and lighting for community dance parties, and works with youth as a DJ mentor. You can also catch DJ Kookum performing virtually for online festivals, curating online events, hosting online workshops, making beats in the studio, and selling merchandise on their online store.
Kookum has been a video editor for just over 10 years editing television, documentaries and promotional videos. Kookum is also the music supervisor for the children’s television series called Coyote Science and hosts the Immersive Knowledge Transfer Podcast produced by the Indigenous Matriarchs 4 Media Lab.
DJ et artiste pluridisciplinaire, Cheyanna Kootenhayoo, alias Kookum, est originaire de la Nation sioux des Nakota d’Alexis et des Premières Nations de Cold Lake, territoire traditionnel des Dénésulines. Depuis son arrivée à Vancouver (Colombie-Britannique), Kookum jouit d’une petite notoriété au Canada et dans la communauté.
Dans ses prestations, Kookum s’amuse à mélanger les genres musicaux, avec une prédilection pour la musique de danse électronique et le hip-hop. Aux platines, l'artiste se montre redoutable et complètement imprévisible, pour le plus grand plaisir du public.
En plus de tourner avec Snotty Nose Rez Kids sur la scène nationale et mondiale, Kookum tient des résidences hebdomadaires de DJ, anime des ateliers vidéo et de mix, s’occupe du son et de l’éclairage de soirées dansantes communautaires et encadre de jeunes aspirants DJ. En dehors du studio, Kookum bénéficie d’une forte présence en ligne lors de festivals, événements et ateliers virtuels, ou encore sur son site Web.
Depuis un peu plus de dix ans, Kookum réalise des montages pour la télévision, des documentaires et des vidéos promotionnelles. Autres cordes à son arc, la direction musicale pour l’émission jeunesse Coyote Science et l’animation du balado Immersive Knowledge Transfer produit par Indigenous Matriarchs 4 Media Lab.
Bomgiizhik (Isaac Murdoch) is from Nimkii Aazhibikong First Nation. He is of the Fish Clan and is Ojibwe. He has four beautiful children. He currently lives in the forest at Nimkii Aazhibikong, an Indigenous community that focuses on Indigenous language, art, and land based activities.
Being blessed with the opportunity, Bomgiizhik grew up in the traditional setting of hunting and gathering on the land. Having spent many years learning from Elders, he spends a lot of his time as a Story Teller. Many of these stories become his visual art pieces which have become recognized world wide.
Bomgiizhik is also a Singer-Songwriter who loves to make music when ever he gets a chance. You will often find him on the land looking at his favorite plants or gazing into the beautiful night sky.
Bomgiizhik (Isaac Murdoch) est membre de la Première Nation Nimkii Aazhibikong et du clan du Poisson. Père ojibwé de quatre merveilleux enfants, il vit dans la forêt au sein de la communauté autochtone Nimkii Aazhibikong qui accorde une grande place aux arts et langues autochtones, ainsi qu’aux activités liées à l’exploitation de la terre. Se sentant privilégié, Bomgiizhik a grandi selon des modes de vie traditionnels, c’est-à-dire de la chasse et de la cueillette. C’est aux côtés des Aîné·e·s qu’il a développé son talent de conteur. D’ailleurs, bon nombre de ces histoires sont devenues de véritables œuvres visuelles reconnues dans le monde entier. Grand amateur de musique, il est lui-même auteur-compositeur-interprète à ses heures. Il aime arpenter la nature à la recherche de ses plantes préférées, ou tout simplement contempler la beauté d’un ciel étoilé.
Sarah Podemski is an Anishinaabe/Ashkenazi multidisciplinary artist from Toronto. From her first role in the German TV series Blue Hawk at the age of 11, to her award-winning performance in the TIFF selection Mekko (directed by Sterlin Harjo), Sarah has been passionate about recreating the Indigenous narrative that has been misrepresented since the beginning of cinema. Sarah’s many credits include CBC’s The Coroner, Syfy’s Resident Alien and, most recently, the Peabody and Independent Spirit Award-winning series, Reservation Dogs created by Sterlin Harjo and Taika Waititi.
Sarah is also the owner of Totem Designs where she creates one-of-a-kind dreamcatchers with a modern twist. She was proud to represent this traditional artform as one of five Indigenous artists out of 800 artisans at the 2019 One of a Kind Show in Toronto and was featured in the 2019 Christmas Gift Guide on HGTV.com.
Sarah Podemski est une artiste pluridisciplinaire anishinaabe et ashkénaze. Depuis ses débuts à 11 ans dans la série télévisée allemande Blue Hawk jusqu’à son rôle primé dans Mekko, film de Sterlin Harjo sélectionné au TIFF, la Torontoise cherche à se réapproprier les récits autochtones, le 7e art ayant toujours présenté un portait déformé des Autochtones. À la télévision, on a pu la voir dans les séries The Coroner (CBC) et Resident Alien (Syfy), et plus récemment dans Reservation Dogs, série créée par Sterlin Harjo et Taika Waititi et primée aux Peabody Awards et Independent Spirit Awards.
Sarah Podemski est également propriétaire de Totem Designs, une entreprise spécialisée dans la création de capteurs de rêves originaux, avec un petit côté moderne. En 2019, elle fait partie des cinq artistes autochtones à s’illustrer au salon One of a Kind de Toronto aux côtés de 800 autres artisans et artisanes. Cette même année, ses créations se sont retrouvées dans la sélection des cadeaux de Noël du site Web HGTV.com.
Tamara Podemski is an Anishnaabe/Ashkenazi multi-disciplinary artist born and raised in Toronto. For the past 30 years she has made a name for herself on stage and screen, amplifying under-represented and marginalized voices. She is passionate about telling authentic stories about Indigenous women, while fighting to correct the colonial narrative pervasive in the film and television industry. Having grandparents who are both Holocaust survivors and residential school survivors, Tamara speaks openly about issues of intergenerational trauma, reconciliation and inherited legacies of oppressed people.
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#ReconcileThis artist statementI am the granddaughter of two residential school survivors – Tom Anaquod and Sophie McDonald. They met at LeBret Indian Residential School in the Qu’Appelle Valley, Saskatchewan. I wrote a song in honour of them called “Brand New Day,” which I performed at the inaugural event of the Truth and Reconciliation Commission in Winnipeg back in 2010. Over a decade later, I’m still singing the song and yet, these past couple years, it seems to resonate now more than ever. Sharing this song with my family and singing it with my son, in particular, inspired me to explore how lyrics – heard or sung through music – can allow people to access complex emotions and ideas and maybe even experience them in a more supported and compassionate way. How can we carry the painful truths of our stories, while also celebrating our own existences in spite of everything? #ReconcileThis
Tamara Podemski est une artiste multidisciplinaire anishinaabe et ashkénaze. Depuis plus de 30 ans, la Torontoise est présente sur la scène comme à l’écran pour faire entendre les voix marginalisées et sous-représentées. Elle a à cœur de raconter avec authenticité le parcours des femmes autochtones et de déconstruire les stéréotypes coloniaux encore présents dans l’industrie du cinéma et de la télévision. Petite-fille de survivants de l’Holocauste et des pensionnats autochtones, Tamara Podemski parle ouvertement des traumatismes intergénérationnels, de la réconciliation et de l’héritage des peuples opprimés.
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#ReconcileThisJe suis la petite-fille de deux survivants des pensionnats autochtones, Tom Anaquod et Sophie McDonald. Ils se sont rencontrés au pensionnat de LeBret, dans la vallée Qu’Appelle en Saskatchewan. J’ai écrit une chanson en leur honneur, Brand New Day, que j’ai chanté lors de la cérémonie d’ouverture de la Commission de vérité et réconciliation à Winnipeg en 2010. Dix ans plus tard, cette chanson fait toujours partie de mon répertoire, et elle rencontre aujourd’hui bien plus d’écho que par le passé. Chanter cette chanson en famille, en particulier avec mon fils, m’a fait réaliser à quel point les paroles – qu’on les chante ou qu’on les écoute – peuvent aider les gens à mieux maîtriser les émotions et idées complexes et, qui sait, à les vivre ensemble de façon plus apaisée. Comment porter le fardeau de la révélation de vérités douloureuses de notre histoire et célébrer, malgré tout, nos propres existences? #ReconcileThis
Saskatoon Saskatchewan Canada
“My art is my rage that waits to be safely bestowed on a stage."
Artist. Activist. Educator. Zoey Roy is a force. Her performances weave storytelling, rap, theatre and rhythm and blues together to confront colonialism, explore how it impacts Indigenous people, and find pathways of healing: “What I love most about spoken word is that I can synthesize deep and complex narratives in a way that they become socially acceptable and palatable for a wider audience. I feel a sense of empathy and understanding can be gained by the collective in these moments.”
Zoey is a hip hop inspired spoken word poet who uses her connection to words to bridge understanding of Indigenous ways of knowing amongst Canadians and the world. She’s also a facilitator and a creative producer, designing creative opportunities from Coast to Coast to Coast to amplify Indigenous voices, within context, as much as she can.
Zoey is dedicated to working with young people and brings her messages of anti-racism and healing into classrooms around the country. She has earned a Bachelor of Education, a Master of Public Policy, and is pursuing a PhD in Education. Through her doctoral studies, she is working toward building schools that are not dependent on the colonial system. She calls it “the HYPE Institute: Helping Young People Engage”.
She has written two books: the memoir Homecoming (2016), and The Voyageurs: Forefathers of the Métis Nation (2019). Memorable performances include the Regina and Calgary Folk Festivals, Canada 150 on Parliament Hill, BIGSOUND in Australia, and the Dubai Expo 2021. Zoey has been awarded many honours, including the Queen Elizabeth II Diamond Jubilee Medal (2012), Congress of Aboriginal Peoples National Youth Leadership Award (2013), Indspire Award (2016), and the Saskatchewan Arts Award for Arts and Learning (2019).
Zoey is Nehithaw-Dené Métis, a member of Peter Ballantyne Cree Nation with roots also from the Black Lake Denesuline Nation, and Green Lake, Saskatchewan. She is now based in Ottawa, Ontario, but calls Saskatoon home.
“I want people to know that I am actively working on healing, and that I have tools I’ve picked up along the way that I am open to sharing with them, if they’re willing to listen.”
« Dans mon art, il y a ma rage qui attend d’être sur scène pour s’exprimer sans danger. »
Artiste. Activiste. Éducatrice. Zoey Roy est une force de la nature. Ses spectacles entremêlent récits, rap, théâtre et rhythm and blues pour confronter le colonialisme, en explorer l'impact sur les peuples autochtones et trouver des chemins propices à la guérison. « Ce que j’aime le plus dans le récit, c’est qu’il me permet de résumer des histoires vastes et complexes, et de les rendre socialement acceptables pour un plus large public. Je crois que ces moments nous permettent de développer notre empathie et notre compréhension collectives. »
Zoey est une poète de création orale d’inspiration hip-hop qui utilise les mots pour faire connaître les savoirs autochtones aux gens d’ici et d’ailleurs. Animatrice et productrice de contenu créatif, elle offre des activités artistiques d’un océan à l’autre pour faire entendre les voix des Autochtones, toujours en contexte.
Zoey a à cœur de travailler avec les jeunes et de leur transmettre des messages antiracistes et de guérison en allant à leur rencontre dans les écoles du pays. Elle détient un baccalauréat en éducation et une maîtrise en politique publique, et est actuellement étudiante au doctorat en éducation. Dans le cadre de ses études doctorales, elle travaille à créer des écoles qui ne dépendent pas du système colonial; des écoles qui soutiendraient l’engagement des jeunes, et auxquelles elle donne le nom d’instituts HYPE, pour Helping Young People Engage.
Elle a publié deux livres : ses mémoires, Homecoming (2016), et The Voyageurs: Forefathers of the Métis Nation (2019). Elle a offert des performances mémorables, notamment aux festivals folk de Regina et Calgary, sur la Colline du Parlement à l’occasion du 150e anniversaire du Canada, au festival australien Bigsound et à l’Expo 2021 de Dubaï. Zoey a reçu de nombreux prix, dont la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2012), le Prix national du leadership chez les jeunes du Congrès des peuples autochtones (2013), le prix Indspire (2016) et le Prix Conseil des arts de la Saskatchewan dans la catégorie Arts et apprentissage (2019).
Zoey est une Métisse Nehithaw-Denée, membre de la Nation des Cris de Peter Ballantyne, et est également originaire de la Nation Black Lake Denesuline et de Green Lake, en Saskatchewan. Elle habite maintenant à Ottawa, en Ontario, mais a grandi à Saskatoon et reste très attachée à cette ville.
« Je veux que les gens sachent que je travaille activement sur la guérison et que je suis prête à partager avec eux les outils que j’ai trouvés au fil du temps, s’ils sont prêts à écouter. »
#ReconcileThis est une initiative qui vise à faire résonner les voix autochtones grâce à des échanges et événements en ligne qui bousculent les codes – Partager nos vérités, nos histoires, à notre façon.
En réaction à la découverte de tombes anonymes d’enfants sur le site de l’ancien pensionnat de Kamloops à Tk’emlúps te Secwepemc, #ReconcileThis se fait le relais de la frustration que ressentent de nombreux peuples autochtones et pose la question suivante : qu’est-ce que la réconciliation signifie vraiment?
« #ReconcileThis est une déclaration qui, à mon avis, traduit bien ce que ressentent aujourd’hui bon nombre d’Autochtones. Nous sommes attristés et animés par une colère légitime depuis la confirmation du décès de nos proches portés disparus. Mais nous sommes aussi motivés, engagés et fiers. Cette initiative est l’occasion de canaliser toute cette énergie dans la création artistique, qui a le pouvoir d’activer, de sensibiliser et de captiver, afin de mettre en lumière les difficultés, les expériences et les réalités des peuples autochtones, et de célébrer la force et la beauté de nos cultures d’un océan à l’autre, à l’autre. »
Kevin Loring, directeur artistique du Théâtre autochtone
Dans le cadre de cette initiative échelonnée sur quatre ans et soutenue par Meta, le Théâtre autochtone du CNA offrira financement et équipement de production aux voix autochtones génératrices de changement afin qu’elles puissent faire connaître leurs récits, langues, histoires, cultures et perspectives.
En encourageant le dialogue et les réponses artistiques, nous souhaitons donner à tout le monde l’occasion de s’informer et de prendre part à des discussions à la fois franches, douloureuses et fructueuses sur la réconciliation.
« Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons façonner l’avenir. Et c’est ce que nous comptons faire avec ce projet. »
Lori Marchand, directrice administrative du Théâtre autochtone
#ReconcileThis est une initiative qui vise à faire résonner les voix autochtones grâce à des échanges et événements en ligne qui bousculent les codes – Partager nos vérités, nos histoires, à notre façon.
En réaction à la découverte de tombes anonymes d’enfants sur le site de l’ancien pensionnat de Kamloops à Tk’emlúps te Secwepemc, #ReconcileThis se fait le relais de la frustration que ressentent de nombreux peuples autochtones et pose la question suivante : qu’est-ce que la réconciliation signifie vraiment?
« #ReconcileThis est une déclaration qui, à mon avis, traduit bien ce que ressentent aujourd’hui bon nombre d’Autochtones. Nous sommes attristés et animés par une colère légitime depuis la confirmation du décès de nos proches portés disparus. Mais nous sommes aussi motivés, engagés et fiers. Cette initiative est l’occasion de canaliser toute cette énergie dans la création artistique, qui a le pouvoir d’activer, de sensibiliser et de captiver, afin de mettre en lumière les difficultés, les expériences et les réalités des peuples autochtones, et de célébrer la force et la beauté de nos cultures d’un océan à l’autre, à l’autre. »
Kevin Loring, directeur artistique du Théâtre autochtone
Dans le cadre de cette initiative échelonnée sur quatre ans et soutenue par Meta, le Théâtre autochtone du CNA offrira financement et équipement de production aux voix autochtones génératrices de changement afin qu’elles puissent faire connaître leurs récits, langues, histoires, cultures et perspectives.
En encourageant le dialogue et les réponses artistiques, nous souhaitons donner à tout le monde l’occasion de s’informer et de prendre part à des discussions à la fois franches, douloureuses et fructueuses sur la réconciliation.
« Nous ne pouvons pas changer le passé, mais nous pouvons façonner l’avenir. Et c’est ce que nous comptons faire avec ce projet. »
Lori Marchand, directrice administrative du Théâtre autochtone
Il est impératif de protéger votre santé mentale. Nous avons réuni une collection de ressources de santé mentale afin de vous aider à maintenir et améliorer votre santé mentale et votre bien-être. Les ressources énumérées ci-dessous peuvent être utiles si vous ou votre entourage vivez des moments difficiles.