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30 oct 2021 - 20 h 90 minutes sans entracte.
Œuvre sensible et réellement originelle, Primal Message, de Nokuthula Ngwenyama, s’intéresse à la transmission des choses qu’on se révèle les uns aux autres, comme notre intelligence, nos émotions et notre bonté. Cette œuvre puissante entremêle plusieurs voix en une mélodie pour créer une sublime méditation sur la communication.
Florence Price (1887-1953) est une compositrice afro-américaine. Ses œuvres, largement jouées durant sa vie, ont par la suite été oubliées avant d’être redécouvertes et mises en valeur par des musiciens du monde entier. Ses compositions sont imprégnées de son expérience en tant que femme noire dans le Sud des États-Unis durant la période qui suit la guerre civile. Peu après la première de son Concerto en 1934, le Pittsburgh Sun-Telegraph déclare qu’il s’agit « de musique américaine authentique… Mme Price parle la langue qu’elle connaît le mieux ». Ce concerto chaleureux et nostalgique prend vie sous les doigts de la pianiste américaine Michelle Cann, une adepte de l’œuvre de Price qui fait ici ses premiers pas avec le CNA.
Malgré les problèmes personnels auxquels Mozart fait face au moment où il compose sa Symphonie no 39 – indigence, popularité en chute libre et décès de son unique fille – cette majestueuse et dynamique symphonie, la première de trois œuvres (ses dernières) composées une à la suite de l’autre, représente le meilleur de Mozart.
Canada’s National Arts Centre (NAC) Orchestra is praised for the passion and clarity of its performances, its visionary learning and engagement programs, and its unwavering support of Canadian creativity. The NAC Orchestra is based in Ottawa, Canada’s national capital, and has grown into one of the country’s most acclaimed and dynamic ensembles since its founding in 1969. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the NAC Orchestra reflects the fabric and values of Canada, engaging communities from coast to coast to coast through inclusive programming, compelling storytelling, and innovative partnerships.
Since taking the helm in 2015, Shelley has shaped the Orchestra’s artistic vision, building on the legacy of his predecessor, Pinchas Zukerman, who led the ensemble for 16 seasons. Shelley’s influence extends beyond the NAC. He serves as Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra in the U.K. and Artistic and Music Director of Artis—Naples and the Naples Philharmonic in the U.S. Shelley’s leadership is complemented by Principal Guest Conductor John Storgårds and Principal Youth Conductor Daniel Bartholomew-Poyser. In 2024, the Orchestra marked a new chapter with the appointment of Henry Kennedy as its first-ever Resident Conductor.
The Orchestra has a rich history of partnerships with renowned artists such as James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen, and Yeol Eum Son, underscoring its reputation as a destination for world-class talent. As one of the most accessible, inclusive and collaborative orchestras in the world, the NAC Orchestra uses music as a universal language to communicate the deepest of human emotions and connect people through shared experiences.
A hallmark of the NAC Orchestra is its national and international tours. The Orchestra has performed concerts in every Canadian province and territory and earned frequent invitations to perform abroad. These tours spotlight Canadian composers and artists, bringing their voices to stages across North America, the United Kingdom, Europe, and Asia.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Xian Zhang is currently in her sixth season as Music Director of the New Jersey Symphony Orchestra. Since taking up this position, she has commissioned works from such composers as Thomas Adès, Daniel Bernard Roumain, Qigang Chen, Christopher Rouse, Vivian Li, Gary Morgan, Christian McBride, and Paquito D’Rivera. She is responsible for introducing an annual Lunar New Year Celebration concert to the orchestra and will remain at the helm of the orchestra through and beyond their 100th anniversary in 2022.
The acclaim she has been receiving for her work in New Jersey has resulted in a strong North American career, with upcoming engagements which include returns to San Francisco Symphony, Los Angeles Philharmonic, Philadelphia, Detroit New World, Minnesota, Montreal, NAC Ottawa, and Toronto Symphony orchestras. Lauded by Steven Smith in The New York Times as a “virtual-concert jet-setter”, she has been championing works by Nokuthula Ngwenyama, Tyshawn Sorey, and William Grant Still.
Xian Zhang holds the positions of Principal Guest Conductor of Melbourne Symphony Orchestra and Conductor Emeritus of Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi, following a hugely successful period from 2009–2016 as Music Director. She has previously served as Principal Guest Conductor of the BBC National Orchestra & Chorus of Wales and was the first female conductor to hold a titled role with a BBC orchestra. In 2002, she won first prize in the Maazel-Vilar Conductor's Competition. She was appointed New York Philharmonic’s Assistant Conductor in 2002, subsequently becoming their Associate Conductor and the first holder of the Arturo Toscanini Chair.
Xian Zhang en est à sa sixième saison en tant que directrice musicale de l’Orchestre symphonique du New Jersey. Depuis son entrée en piste, elle a commandé des pièces de compositeurs comme Thomas Adès, Daniel Bernard Roumain, Qigang Chen, Christopher Rouse, Vivian Li, Gary Morgan, Christian McBride et Paquito D’Rivera. On lui doit d’ailleurs la création d’un concert annuel de célébration du Nouvel An lunaire pour cet orchestre. Elle sera toujours à la tête de l’orchestre lorsque celui-ci fêtera son 100e anniversaire en 2022, et par la suite.
La réputation que lui a value son travail au New Jersey lui a permis de bâtir une grande carrière en Amérique du Nord. Elle fera d’ailleurs un retour au sein de l’Orchestre symphonique de San Francisco, de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, de l’Orchestre de Philadelphie, de Detroit New World, de l’Orchestre du Minnesota, de l’Orchestre symphonique de Montréal, de l’Orchestre du CNA à Ottawa et de l’Orchestre symphonique de Toronto. Couverte d’éloges par Steven Smith dans le New York Times, qui la décrit comme étant une « jet-setter des concerts virtuels », elle met de l’avant les œuvres de Nokuthula Ngwenyama, Tyshawn Sorey et William Grant Still.
Xian Zhang occupe les postes de première chef invitée de l’Orchestre symphonique de Melbourne et de chef émérite de l’Orchestra Sinfonica di Milano Giuseppe Verdi, après un mandat couronné de succès en tant que directrice musicale de 2009 à 2016. Elle a également été première chef invitée de l’Orchestre national de la BBC et du Chœur du pays de Galles, et la première femme chef d’orchestre à détenir un titre dans un orchestre de la BBC. En 2002, elle a remporté le premier prix au Concours de chefs d’orchestre Maazel-Vilar. Elle est devenue chef adjointe de l’Orchestre philharmonique de New York la même année, avant d’être nommée chef associée et de devenir la première titulaire de la Chaire Arturo Toscanini.
Michelle Cann, piano
Pianist Michelle Cann made her orchestral debut at age 14 and has since performed as a soloist with numerous ensembles including The Philadelphia Orchestra, The Florida Orchestra, North Carolina Symphony, and New Jersey Symphony Orchestra.
A champion of the music of Florence Price, Ms. Cann performed the New York City premiere of the composer’s Concerto in One Movement with The Dream Unfinished Orchestra in July 2016 and the Philadelphia premiere with The Philadelphia Orchestra in February 2021, which the Philadelphia Inquirer called “exquisite.” She has also performed Price’s works for solo piano and chamber ensemble for the Cincinnati Symphony Orchestra, Chamber Music Society of Detroit, and the New World Symphony, among other presenters.
Ms. Cann regularly appears in solo and chamber recitals throughout the U.S., China, and South Korea. Notable venues include the National Centre for the Performing Arts (Beijing), John F. Kennedy Center for the Performing Arts (Washington, D.C.), Walt Disney Concert Hall (Los Angeles), and the Barbican (London).
Ms. Cann has appeared as cohost and collaborative pianist with NPR’s From The Top and has been featured on WRTI-FM and WHYY-TV in Philadelphia. Her summer festival appearances have included the Taos Chamber Music Festival, Yellow Barn, Perlman Music Program, Music Academy of the West, Geneva Music Festival, and Pianofest in the Hamptons, where she serves as artist in residence.
An award winner at top international competitions, in 2019 she served as the Cincinnati Symphony Orchestra’s MAC Music Innovator in recognition of her role as an African-American classical musician who embodies artistry, innovation, and a commitment to education and community engagement.
Ms. Cann studied at the Cleveland Institute of Music and the Curtis Institute of Music, where she holds the inaugural Eleanor Sokoloff Chair in Piano Studies.
Michelle Cann appears by arrangement with the Curtis Institute of Music.
Michelle Cann, piano
La pianiste Michelle Cann a fait ses débuts dans un orchestre à l’âge de 14 ans. Depuis, elle a joué en tant que soliste pour de nombreux ensembles, dont l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre de Floride, l’Orchestre symphonique de la Caroline du Nord et l’Orchestre symphonique du New Jersey.
Inégalable dans le répertoire de Florence Price, Mme Cann a interprété le Concerto in One Movement de la compositrice lors de la première à New York en juillet 2016, accompagnée de l’Orchestre The Dream Unfinished, et lors de la première à Philadelphie en février 2021, accompagnée de l’Orchestre de Philadelphie. Cette dernière prestation a d’ailleurs été qualifiée d’« exquise » par le Philadelphia Inquirer. La musicienne a également joué des œuvres de Florence Price pour piano solo et pour ensemble de chambre avec l’Orchestre symphonique de Cincinnati, la Société de musique de chambre de Detroit et l’Orchestre symphonique New World, parmi d’autres diffuseurs.
Mme Cann se produit régulièrement en tant que soliste ou chambriste dans tous les États-Unis, en Chine et en Corée du Sud. Elle a joué dans des lieux d’exceptions : le Centre national des arts du spectacle (Beijing), le Centre John F. Kennedy Center pour les arts du spectacle (Washington D.C.), la Salle de concert Walt Disney (Los Angeles) et le Barbican (Londres).
Mme Cann a participé à l’émission From The Top à NPR en tant que cookdianimatrice et pianiste accompagnatrice, et a été mise en vedette à WRTI-FM et à WHYY-TV, à Philadelphie. Elle a aussi pris part à plusieurs festivals d’été : le Festival de musique de chambre de Taos, ceux de Yellow Barn et de la Music Academy of the West, le Programme de musique Perlman, la, le Festival de musique de Genève et le Pianofest dans les Hamptons, où elle est artiste résidente.
Primée lors de prestigieuses compétitions internationales, la pianiste a été nommée MAC Music Innovator de l’Orchestre symphonique de Cincinnati en 2019 pour son travail en tant que musicienne classique afro-américaine et pour la façon dont elle incarne le talent artistique, l’innovation et l’engagement envers l’éducation et la communauté.
Mme Cann a étudié à l’Institut de musique de Cleveland et à l’Institut de musique Curtis, où elle est titulaire de la première Chaire Eleanor Sokoloff en piano.
Michelle Cann se produit sur scène en vertu d’une entente avec l’Institut de musique Curtis.
Nokuthula Ngwenyama
(Born in 1976)
“Mother of Peace and “Lion” in Zulu, Nokuthula Ngwenyama garners great attention for her performances as orchestral soloist, recitalist, and chamber musician. Gramophone magazine proclaims her as “providing solidly shaped music of bold mesmerizing character.” As a composer, Uptown magazine featured her “A Poet of Sound”.
Ms. Ngwenyama gained international prominence winning the Primrose International Viola Competition at 16. A recipient of the prestigious Avery Fisher Career Grant, she has performed with orchestras and as recitalist the world over.
Recent highlights include the premieres of her works Rising for solo multitrack violin and pedals, and Primal Message for viola quintet, performed with the Dover Quartet. Her first viola concerto, commissioned by Christopher Biggs and Irene Marquez Biggs and recorded with the Janáček Philharmonic, is to be released on Peace Mama Productions (PMP) in fall 2021.
Her work Finding the Dream, commissioned by John Clements and written in response to the murder of George Floyd and Martin Luther King’s iconic I Have a Dream speech, received its world premiere with the Phoenix Boys Choir through joint digital emission with ASU/Kerr Cultural Center and the Colburn School. Primal Message for percussion, harp, and strings, an homage to the Arecibo message, received an orchestral world premiere with the Detroit Symphony Orchestra on their digital DSO series. Bella Hristova premiered her work Miasma for solo violin—largely based on Covid-19 proteins—on the International Violin Competition of Indianapolis Laureate Series in March 2021.
Born in Los Angeles, California of Zimbabwean-Japanese parentage, Nokuthula Ngwenyama (No-koo-TOO-lah En-gwen-YAH-mah) is the first composer in residence of the Phoenix Chamber Music Society and plays on an Antonius and Hieronymus Amati viola from 1597, on permanent loan from the Biggs Collection.
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Nokuthula Ngwenyama
(Née en 1976)
Nokuthula Ngwenyama, dont le nom signifie « mère de la paix » et « lion » en Zulu, capte l’attention avec ses prestations en tant que soliste d’orchestre, récitaliste et musicienne de chambre. Le magazine Gramophone affirme qu’elle « produit une musique solide au caractère audacieux et envoûtant ». Elle est aussi compositrice; le magazine Uptown la qualifie de « poète du son ».
Mme Ngwenyama se fait un nom sur la scène internationale en remportant le Concours international d’alto Primrose à l’âge de 16 ans. Également lauréate de la prestigieuse Bourse de carrière Avery Fisher, elle s’est produite avec des orchestres et en tant que récitaliste partout dans le monde.
Plus récemment ont eu lieu les premières de ses œuvres Rising, pour plusieurs pistes de violon solo avec pédales, et Primal Message, pour quintette d’altos, joué par le Quatuor Dover. Son premier concerto pour alto, commandé par Christopher Biggs et Irene Marquez Biggs et enregistré avec l’Orchestre philharmonique Janáček, paraîtra sous l’étiquette Peace Mama Productions (PMP) à l’automne 2021.
Son œuvre Finding the Dream, commandée par John Clements et composée en réaction au meurtre de George Floyd et au célèbre discours « I Have a Dream » de Martin Luther King, a été présentée pour la première fois par le Chœur de garçons de Phoenix, lors d’une prestation virtuelle du Centre culturel ASU Kerr et de l’École Colburn. Primal Message pour percussions, harpe et cordes, un hommage au message d’Arecibo, a été joué en première mondiale dans le cadre de la série de concerts virtuels de l’Orchestre symphonique de Detroit. Son œuvre Miasma pour violon solo – largement inspirée des protéines de la COVID‑19 – a été jouée pour la première fois par Bella Hristova lors de la série de concerts des lauréats du Concours international de violon d’Indianapolis, en mars 2021.
Née à Los Angeles, en Californie, de parents originaires du Zimbabwe et du Japon, Nokuthula Ngwenyama (No-kou-TOU-la En-gwen-YA-ma) est la première compositrice en résidence de la Société de musique de chambre de Phoenix. Elle joue sur un alto d’Antonius et Hieronymus Amati datant de 1597, un prêt permanent de la collection Biggs.
thulamusic.com
Florence B. Price (1887–1953)
Florence Price was an American composer, pianist, organist, and teacher. She created over 300 works, including for orchestra, various combinations of chamber ensemble, choir, voice and piano, organ, and solo piano. Her compositions often blend Euro-American art music forms with elements from her African American heritage, such as melodies that reference those of spirituals.
During her life, Price was the first African American woman to earn major recognition as a symphonic composer. However, despite her successes, she struggled to have her works widely performed, and openly acknowledged that her being a woman and a person of colour were barriers. Much of her catalogue was neglected after her death, but in recent years, new research about her life and work and the revival of her compositions in performance have begun to more fully illuminate her contributions to American music.
Price (née Smith) was born in Little Rock, Arkansas, on April 9, 1887, during a period when white supremacy was being restored in the South. Her mother was her first music teacher, who carefully nurtured her talent. Price went on to study composition at Boston’s New England Conservatory, one of the few institutions that admitted African Americans at the time. After earning diplomas in organ and piano, she returned to the South to teach and compose. In 1928, to escape growing racial oppression in Little Rock, Price and her family moved to Chicago. There, she flourished creatively; she won prizes and publication contracts for her piano pieces, penned popular songs for radio commercials, and arranged spirituals for performance. In 1931, she began writing symphonies. Her Symphony in E Minor won the Wanamaker Prize in 1932, which led to its performance by the Chicago Symphony Orchestra conducted by Frederick Stock—the first work by a Black woman composer to be performed by a major American orchestra.
The success of her E Minor symphony cemented Price’s reputation and her orchestral works were subsequently performed by ensembles such as the Chicago Symphony Orchestra, Detroit Symphony Orchestra, American Symphony Orchestra, and Pittsburgh Symphony Orchestra. Celebrated singers such as Marion Anderson and Leontyne Price interpreted her songs, and her organ and piano pieces, which she also taught, were regularly performed. Price remained active as a composer and teacher until her death in Chicago on June 9, 1953.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Florence B. Price (1887–1953)
Florence Price était une compositrice, pianiste, organiste et pédagogue américaine. Elle a produit un catalogue de plus de 300 pièces, dont des œuvres pour orchestre, pour différentes combinaisons d’ensembles de chambre, pour chœur, pour voix et piano, pour orgue, et pour piano seul. Ses compositions mêlent souvent les traditions musicales américano-européennes avec des éléments tirés de son héritage afro-américain, dont des mélodies qui font écho à celles de spirituals.
De son vivant, Price est devenue la première femme afro-américaine à être reconnue comme compositrice de musique symphonique. Toutefois, en dépit de ses succès d’estime, elle a peiné à faire exécuter régulièrement ses œuvres, et elle ne cachait pas le fait qu’être une femme et une Noire constituaient des obstacles majeurs. Une grande partie de son catalogue est plus ou moins tombée dans l’oubli après sa mort, mais depuis quelques années, de nouvelles recherches sur sa vie et son œuvre et un regain d’intérêt pour ses compositions dans la programmation des concerts ont commencé à éclairer sous un jour nouveau ses apports à la musique américaine.
Florence Price (née Smith) est née à Little Rock, dans l’Arkansas, le 9 avril 1887, dans une période où la suprématie blanche avait été rétablie dans les États du Sud. Sa mère fut sa première professeure de musique et cultiva son talent avec soin. Price poursuivit par la suite des études de composition au New England Conservatory de Boston, l’une des rares institutions qui acceptaient des Afro-américains à l’époque. Après avoir obtenu ses diplômes en orgue et en piano, elle retourna dans le Sud pour enseigner et composer. En 1928, pour échapper à la discrimination raciale croissante qui sévissait à Little Rock, Price et sa famille ont déménagé à Chicago. C’est dans la ville des vents que sa créativité s’est épanouie : elle a décroché des prix et des contrats d’édition pour ses pièces pour piano, écrit des chansons populaires pour les radios commerciales, et arrangé des spirituals en vue de concerts. En 1931, elle a commencé à écrire des symphonies. Sa Symphonie en mi mineur a remporté le prix de la fondation Wanamaker en 1932, et elle a subséquemment été exécutée par l’Orchestre symphonique de Chicago, sous la direction de Frederick Stock, devenant ainsi la première œuvre d’une compositrice noire jouée par un orchestre américain de premier plan.
Le succès de sa Symphonie en mi mineur a consolidé la renommée de Price, et ses œuvres pour orchestre ont par la suite été jouées par des ensembles comme l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre symphonique de Detroit, l’American Symphony Orchestra, et l’Orchestre symphonique de Pittsburgh. Des chanteuses aussi célèbres que Marion Anderson et Leontyne Price ont interprété ses mélodies, et ses pièces pour orgue et pour piano, instruments qu’elle enseignait également, ont été jouées régulièrement. Price est demeurée active comme compositrice et enseignante jusqu’à sa mort, à Chicago, le 9 juin 1953.
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
Wolfgang Amadeus Mozart
(1756–1791)
Wolfgang Amadeus Mozart was an Austrian composer. He wrote prolifically in nearly all the musical genres of his day, including operas, concertos, symphonies (and other types of instrumental pieces), string quartets and other works for chamber ensembles of various instrumental combinations, sacred and secular vocal music, dance music, and solo keyboard pieces. Many of his most significant works continue to be frequently performed in today’s opera houses and concert halls. Beautiful melodies, elegant formal structures, and rich textures and harmonies combined with a rhetorical manner highly influenced by Italian opera are hallmarks of his mature style.
Mozart was born on January 27, 1756, in Salzburg. His father Leopold, a violinist and composer, recognized early on that his son had musical talent and devoted himself to his (and Wolfgang’s sister Nannerl’s) education in music and other subjects. Over the next decade, Leopold took them both on extensive tours across Europe, during which the young Mozart gave performances (including of his own music) on the harpsichord and violin in the homes of the nobility and at public concerts. After three years as “honorary” Konzertmeister at the Salzburg court, Mozart moved into paid employment status in 1772. In this position, he initially fulfilled his duties of providing music for the church and court eagerly; however, over time, his enthusiasm for the latter waned due the restrictions his employer, the Archbishop Hieronymus Colloredo, had placed on the performance of instrumental music. Undeterred, he continued to compose instrumental and secular vocal music for private patrons. In 1777, Mozart petitioned Colloredo for release from employment but was instead dismissed by the archbishop, though he returned in 1779 as court organist, when he was unable to secure a permanent position elsewhere.
In June 1781, while in Vienna at Colloredo’s request, Mozart got his wish to be formally released from the archbishop’s service. He began to pursue a freelance career in the city as a teacher, keyboard performer, and composer. In August 1782, he married Constanze Weber; they went on to have six children, though four died in infancy. The period between 1784 and 1788 became the most productive and fruitful years of his life, during which he conducted performances; was in demand as a keyboard player for public and private concerts; created some of his most notable works (among them, 12 piano concertos, six string quartets dedicated to Haydn, the operas Le nozze di Figaro and Don Giovanni, and what would be his final three symphonies); and his music was widely published and performed. Despite this success, Mozart was later troubled by financial woes, due, in part, to the cost of maintaining his social status in Viennese society. In the last years of his life, he completed works such as the Clarinet Quintet, and the operas Die Zauberflöte and La clemenza di Tito. Mozart was working on a Requiem under secret commission by Count Walsegg-Stuppach, which he left incomplete when he succumbed to his final illness on December 5, 1791, in Vienna.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Wolfgang Amadeus Mozart
(1756–1791)
Nous devons au compositeur autrichien Wolfgang Amadeus Mozart une abondante production dans pratiquement tous les genres musicaux de son temps. Il a écrit des opéras, des concertos, des symphonies (et d’autres types de pièces instrumentales), des quatuors à cordes et autres œuvres pour ensembles de chambre constitués de différentes combinaisons d’instruments, de la musique vocale sacrée et profane, de la musique de danse, et des pièces solistes pour instruments à clavier. Bon nombre de ses œuvres les plus importantes sont encore fréquemment jouées, de nos jours, dans les salles d’opéra et de concert. La beauté des mélodies, l’élégance de l’architecture et de la forme, et la richesse des textures et des harmonies, combinées à une approche du discours fortement influencée par l’opéra italien, caractérisent son style de maturité.
Mozart naît à Salzbourg le 27 janvier 1756. Son père, Leopold, violoniste et compositeur, reconnaît très tôt les talents musicaux de son fils, et se consacre dès lors à son éducation (de même qu’à celle de Nannerl, la sœur de Wolfgang), dans laquelle la musique occupe une grande place. Au cours des dix années suivantes, Leopold emmène ses deux enfants dans de longues tournées à travers l’Europe, au cours desquelles le jeune Mozart se produit (y compris dans ses propres compositions) au clavecin et au violon, tant dans les riches demeures de l’aristocratie qu’à la faveur de concerts publics. Après avoir assumé pendant trois ans le rôle de konzertmeister (violon solo) « honoraire » à la cour de Salzbourg, Mozart acquiert le statut d’employé rémunéré en 1772. À ce poste, il remplit d’abord ses fonctions avec ardeur, produisant de la musique aussi bien pour l’église que pour la cour; avec le temps, toutefois, son enthousiasme pour ce dernier rôle s’effrite en raison des contraintes que lui impose son employeur, l’archevêque Hieronymus Colloredo, en limitant l’exécution de pièces instrumentales. Sans se laisser démonter, Mozart n’en continue pas moins de composer de la musique profane, instrumentale et vocale, pour différents mécènes. En 1777, il demande à Colloredo de le relever de ses fonctions, mais ce dernier le met plutôt à pied. Il reviendra néanmoins en 1779 comme organiste de la cour, après avoir tenté en vain de décrocher un poste ailleurs.
En juin 1781, alors qu’il se trouve à Vienne à la demande de Colloredo, Mozart voit finalement exaucé son vœu d’être libéré du service de l’archevêque. Il amorce dans la capitale autrichienne une carrière de professeur, claviériste et compositeur indépendant. En août 1782, il épouse Constanze Weber; le couple aura six enfants, dont quatre mourront toutefois en bas âge. De 1784 à 1788, il vit la période la plus féconde et fructueuse de son existence, alors qu’il dirige lui-même des concerts, devient un claviériste très recherché pour les concerts publics et privés, et crée quelques-unes de ses œuvres les plus remarquables (dont douze concertos pour piano, six quatuors à cordes dédiés à Haydn, les opéras Le nozze di Figaro et Don Giovanni, et ses trois dernières symphonies). Sa musique est alors largement diffusée et jouée. En dépit de ces succès, Mozart connaîtra toutefois, par la suite, de graves difficultés financières, dues en partie au coût du maintien de son statut social dans la société viennoise. Dans les dernières années de sa courte existence, il achèvera, entre autres, son Quintette avec clarinette et ses opéras Die Zauberflöte et La clemenza di Tito. Mozart travaille à l’écriture d’un Requiem qui lui a été secrètement commandé par le comte Walsegg-Stuppach quand il succombe à la maladie, à Vienne, le 5 décembre 1791, laissant cet ultime chef-d’œuvre inachevé.
par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)