Un film de Jeanette Kotowich, réalisé en collaboration avec Chloe Ziner, Jessica Gabriel, Roxanne Nesbitt et Kathleen Nisbet
Nimîhtowin Askîh est un projet de longue haleine qui a embrassé plusieurs directions avant de voir le jour. De ce travail, est née une approche dynamique, à la fois belle et complexe, de danser la terre – Nimîhtowin Askîhk. Après une familiarisation avec chacun des paysages, une remise en question s’est imposée. En effet, cette intention, si louable soit-elle, de nous intégrer dans notre environnement sans le dominer, a été remise en doute puisque la terre elle-même a subi des changements inévitables et irréversibles. Par conséquent, nous nous sommes fiés à nos intuitions, à nos sens et à l’Esprit pour façonner et extraire ce travail. À l’écoute de la terre, nous avons adapté nos idées en fonction du site, du temps, du soleil, des nuages, du ciel, de la marée et de l’heure de la journée. Ce processus nous a demandé d’être dans l’observation, l’intégration, la réflexion et la création. Kinanāskomitinān.
« Le monde qui nous a vus naître est à la fois beau et fragile. Comment apprendre à danser avec ces contradictions et panser nos blessures et celles infligées à la terre? »
– Chloe Ziner
Crédits
Conception/Mise en scène/Scénographie/Interprétation : Jeanette Kotowich
Collaboration/Cinématographie/Drone/Montage : Chloe Ziner
Collaboration/Cinématographie/Projections : Jessica Gabriel
Conception sonore originale : Roxanne Nesbitt (avec John Kastelic, alto)
« Song for Today », composition et interprétation – Jeanette Kotowich, production – Kathleen Nisbet
Filmé sur les terres ancestrales non cédées Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), Sel̓ilw̓ətaʔɬ (Tsleil-Waututh) et Xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam)
Originaire du territoire du Traité no 4 en Saskatchewan, Jeanette Kotowich crée des œuvres qui transposent la cosmologie métisse-nêhiyaw dans les arts vivants autochtones, le futurisme autochtone et la danse contemporaine. Ses créations ont été présentées un peu partout dans ce pays qu’on appelle le Canada, notamment Kwê au festival Matriarchs Uprising et au Dance Centre de Vancouver. Pendant la pandémie, elle s’est lancée dans la réalisation de courts métrages expérimentaux de danse. Elle a participé à plusieurs résidences artistiques au Raven Spirit Dance, Théâtre autochtone du CNA, Shadbolt Centre et Dance Centre. Au cours de l’été 2020, elle mène des travaux de recherche dans sa province natale, la Saskatchewan, misant sur les collaborations interdisciplinaires, les pratiques de travail décoloniales et la recherche incarnée. De ce travail est né le spectacle Kisiskâciwan.
11:12
5:33
4:21
5:23
8:02
4:09
9:35
9:49
7:55
9:30
7:50
8:07
10:01
7:37
6:59
