© Amber Williams-King

Parlons transformation et autre audio

Transformation Talks (« parlons transformation ») est une série d’entretiens audio, créé par Mpoe Mogale et Nikki Shaffeeullah, sur la façon dont la communauté théâtrale peut mieux intégrer les appels, les efforts et la vision des mouvements d’abolition et de justice transformatrice dans notre pratique, comme artistes de création, personnes œuvrant dans le monde artistique et publics des arts.

Dans la saison 1 (épisodes 1, 2 et 3), Mpoe et Nikki discutent des paroles de pionnières de l’abolitionnisme, puis s’entretiennent avec une artiste de théâtre qui milite pour la justice transformatrice dans le cadre de son travail. 

Dans la saison 2 (épisodes 4, 5, 6, 7 et 8), Santiago Guzmán et Miki Wolf s’entretiennent avec des commissaires d’art et des artistes qui participent au projet Stages of Transformation (« les étapes de la transformation ») de leur parcours à l’intersection de l’art et de l’abolition. 

Dans The Harold Tree, Sarah Garton Stanley s’interroge sur les origines institutionnelles du milieu du théâtre canadien et l’héritage des esprits perturbateurs.

Artistes en vedette

  • Raven Davis
  • Santiago Guzmán
  • Mpoe Mogale
  • Nikki Shaffeeullah
  • Vice-présidente de la programmation d’Arts Commons Sarah Garton Stanley (SGS)
  • Donna-Michelle St. Bernard
  • Tanisha Taitt
  • Miki Wolf
  • Olivia Wheeler
  • Ravyn Wngz

The Harold Tree

Dans cet espace de contemplation sonore, je pose le concept de Harold Tree qui, selon moi, permettrait de s’attaquer aux idéaux indéracinables du professionnalisme prônés par la Commission Massey, en 1951. Un regard un brin nostalgique sur le rôle essentiel des catalyseurs de changement, tout en reconnaissant simultanément les contributions de celles et ceux qui nous ont précédés. Faut-il abattre l’arbre qui empiète sur notre terrain, ou bien laisser la nature faire son travail? Sans doute qu’un arboriste serait quoi faire dans ce genre de situation.

Harold Kandel a peut-être été l’un des premiers à endosser ce rôle. Toujours à contre-courant, il faisait fi des conventions institutionnelles du « théâtre ». Ses précieux coups d’éclat sont passés à la postérité et, en vérité, ils ne versaient jamais dans la facilité. Est-il possible de rendre hommage au personnel enseignant, aux arboristes – et tout particulièrement aux esprits frondeurs – en reconnaissant leurs contributions? Cette œuvre est dédiée à Harold Kandel, un spectateur assidu de la scène théâtrale indépendante de Toronto. Depuis son décès, les membres de la communauté théâtrale de Toronto, toutes générations confondues, se réunissent de manière conviviale dans un esprit de fête et de reconnaissance mutuelle. Ceci n’est qu’un modeste exemple de la façon dont l’abondance peut, même sous la contrainte, donner naissance à un arbre glorieux, libre et indiscipliné cultivé avec amour, connu sous le nom de Harold Tree.

 - Sarah Garton Stanley