Festival SPHÈRE - L’OCNA en direct
https://nac-cna.ca/fr/event/30521
Événement en personne
L’Orchestre du CNA rend hommage à la Terre et à la persistance de la vie envers et contre tout en produisant les œuvres de deux compositrices et d’un compositeur très différents. Les Quatre saisons recomposées par le Germano-Britannique Max Richter nous entraînent dans l’urgence passionnée de la nature, dans ses mystères et ses joies et dans la délicate persistance des saisons sur notre...
Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada«Dans cette œuvre remarquable, Vivaldi parle et Max Richter lui répond avec un amour féroce pour la vie sur Terre, résiliente mais de plus en plus précaire»
L’Orchestre du CNA rend hommage à la Terre et à la persistance de la vie envers et contre tout en produisant les œuvres de deux compositrices et d’un compositeur très différents.
Les Quatre saisons recomposées par le Germano-Britannique Max Richter nous entraînent dans l’urgence passionnée de la nature, dans ses mystères et ses joies et dans la délicate persistance des saisons sur notre planète. Dans cette œuvre remarquable, Vivaldi parle et Max Richter lui répond avec un amour féroce pour la vie sur Terre, résiliente mais de plus en plus précaire. Fougueuse porte-étendard des œuvres modernes, la violoniste norvégienne Mari Samuelsen se produit pour la première fois au Canada.
À l’occasion du concert d’ouverture du festival, la mezzo-soprano autochtone Marion Newman revient à la Salle Southam pour interpréter des sélections de The Earth, Spring’s Daughter, un cycle de mélodies de Outi Tarkiainen pour mezzo et orchestre inspiré de la poésie samie. Outi Tarkiainen est une compositrice finlandaise aux « convictions morales et à l’attachement géographique rares » (gramophone.co.uk).
Son œuvre captivante, The Earth, Spring’s Daughter, est chantée dans la langue parlée par le peuple sami, le dernier peuple autochtone en Europe, dont les communautés élèvent des rennes dans le nord de la Norvège, de la Suède et de la Finlande. Comme la Terre elle-même, « la musique se déploie par couches et par cycles et se renouvelle encore et encore », explique la compositrice. Son œuvre est un clin d’œil à ce que la Terre aurait à nous dire si nous l’écoutions.
Également au programme : Change of Faces, un court métrage expérimental sur film 8 mm d'Elina Oikari, inspiré de la poésie sami, qui peut être vu comme une forme de méditation cinétique sur les paysages de l'Arctique.*
C’est The Eternal Earth qui clôture le programme, une œuvre d’Alexina Louie, compositrice primée aux JUNO et grande amie de l’Orchestre du CNA. Commandée par Sir Andrew Davis de l’Orchestre symphonique de Toronto, The Eternal Earth s’inspire des sons bruts de la nature, du rugissement du lion au cri de la mouette.
*(Soutenu par : la Fondation Tiina et Antti Herlin et le Centre de promotion des arts de Finlande)
Ce concert est présenté dans le cadre du Festival SPHERE de l’Orchestre du CNA, qui aura lieu du 22 au 25 septembre 2022.
Rejoignez-nous pour des discussions, des activités et des présentations en lien avec cet événement.
A critically acclaimed mezzo-soprano of Kwagiulth and Stó:lō First Nations, English, Irish and Scottish heritage, Marion Newman is sought-after as one of Canada’s most accomplished singers in works ranging from Vivaldi to Vivier, and operatic roles including Carmen and Rosina in The Barber of Seville. Nominated for a Dora Award for her leading role in the world premiere of Shanawdithit (Nolan/Burry) with Toronto’s Tapestry Opera, Ian Ritchie wrote “she invests her character with towering dignity and courage”.
Marion is a guest curator at University of British Columbia’s Chan Centre for the Performing Arts for a new series of concerts featuring the work of Indigenous artists, and the new host of CBC’s Saturday Afternoon at the Opera.
Marion portrayed Dr. Wilson in the premiere of Missing (Clements/Current) with Vancouver City Opera/Pacific Opera Victoria, which gives voice, in English and Gitxsan, to the story of Canada’s missing and murdered Indigenous women, and starred as Tsianina Redfeather in Jani Lauzon’s music-drama I Call Myself Princess at Regina’s Globe Theatre.
On the North American concert stage, Marion has performed with Symphony Nova Scotia, National Arts Centre Orchestra, Emily Carr String Quartet, Continuum Contemporary Music, Elora Festival Singers, Elmer Iseler Singers, Portland Baroque Orchestra, and Montreal’s Chœur St- Laurent.
Concert highlights for Marion this season include Mozart’s Requiem, a co-production with Canadian Opera Company and Against the Grain Theatre, the livestream/workshop presentation of The Echoes Project with Gryphon Trio, and the string quartet version of Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont (Cusson) with the New Orford String Quartet for Cecilia Concerts in Halifax.
In 2022, Marion debuts with Anchorage Opera as Dr. Wilson in a new production of Missing, and creates the role of Dawn with Welsh National Opera in the upcoming world premiere of Migrations, with stories by five writers based on their personal experiences of migrations and working with refugees.
Most recently, Marion curated and performed in What is classical Indigenous Music? with Toronto’s Confluence Concerts and debuted with Rhode Island Symphony in Handel’s Messiah.
In addition to her extensive performing career, she is a co-founder of Amplified Opera and has worked in many facets of the performing arts as a curator, arts administrator, speaker, and teacher. Marion is the dramaturge for Namwayut/We Are All One, a new opera in creation with IBPOC artists and Calgary Opera.
Marion has performed in many works that speak to her First Nations identity, including Ancestral Voices (Tovey) with the Vancouver Symphony, Nuyamł-ił Kulhulmx–Singing the Earth (Höstman) with the Victoria Symphony, and Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont (Cusson) with the Regina Symphony Orchestra.
Mezzo-soprano très demandée et encensée par la critique, membre des Premières Nations Kwagiulth et Stó:lō à l’ascendance anglaise, irlandaise et écossaise, Marion Newman est reconnue comme l’une des chanteuses les plus accomplies du Canada pour ses interprétations d’œuvres allant de Vivaldi à Vivier, de même que pour ses rôles opératiques comme Carmen ou Rosine (Le barbier de Séville). Sélectionnée aux prix Dora pour son premier rôle dans Shanawdithit (Nolan et Burry) avec le Tapestry Opera de Toronto – en première mondiale –, elle « incarne son personnage avec une dignité et un courage imposants », selon Ian Ritchie.
Nouvelle animatrice de l’émission Saturday Afternoon at the Opera de CBC, Marion est aussi éditrice invitée au Chan Centre for the Performing Arts de l’Université de la Colombie-Britannique pour une nouvelle série de concerts présentant des œuvres d’artistes autochtones.
Marion a joué le rôle de Dre Wilson dans la première à l’Opéra de la ville de Vancouver et au Pacific Opera Victoria de Missing (Clements et Current), qui raconte en anglais et en gitxsan l’histoire des femmes autochtones disparues et assassinées du Canada, de même que le rôle de Tsianina Redfeather dans le drame musical de Jani Lauzon, I Call Myself Princess, au Globe Theatre de Regina.
Sur la scène nord-américaine, Marion s’est produite avec le Symphony Nova Scotia, l’Orchestre du Centre national des Arts, le quatuor à cordes Emily Carr, la société de musique nouvelle Continuum, le chœur du Elora Festival, le chœur Elmer Iseler, l’Orchestre baroque de Portland et le Chœur St-Laurent de Montréal.
Temps forts de sa saison : le Requiem de Mozart, une coproduction de la Compagnie d’opéra canadienne et de Against the Grain Theatre; l’atelier en direct du projet « Echoes », avec le Gryphon Trio; et la version pour quatuor à cordes de Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont (Cusson), avec le New Orford String Quartet Concert, pour les Cecilia Concerts de Halifax.
En 2022, Marion fera sa première à l’Opéra d’Anchorage pour le rôle de Dre Wilson, dans une nouvelle production de Missing. Elle créera également le rôle de Dawn avec l’Opéra national du pays de Galles pour la première à venir de Migrations, une série d’histoires écrites par cinq personnes à partir de leur propre expérience de la migration ou du travail auprès des réfugiés.
Plus récemment, Marion a présenté What is Classical Indigenous Music?, dans lequel elle s’est également produite avec les Confluence Concerts de Toronto. Elle a aussi travaillé pour la première fois avec l’Orchestre symphonique de Rhode Island pour le Messie de Haendel.
En parallèle de sa carrière bien remplie d’interprète, Marion a cofondé l’Opéra Amplified et a travaillé dans de nombreux domaines des arts du spectacle comme éditrice, administratrice des arts, conférencière et enseignante. Elle est aussi conseillère dramaturgique pour Namwayut/Nous ne faisons qu’un, un nouvel opéra en création avec des artistes autochtones, noirs et de couleur et l’Opéra de Calgary.
Marion a interprété beaucoup d’œuvres qui font écho à son identité autochtone, comme Ancestral Voices (Tovey) avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, Nuyamł-ił Kulhulmx (« Chanter la Terre », de Höstman) avec l’Orchestre symphonique de Victoria et Five Orchestral Songs on Poems of Marilyn Dumont avec l’Orchestre symphonique de Regina.
In Mari Samuelsen’s musical universe there are no barriers between the music of such contemporary composers as Max Richter or Arvo Pärt and that of Bach, Beethoven and Vivaldi. With her breathtaking artistry and adventurous approach to programming and presentation, Samuelsen inspires audiences worldwide. The Norwegian violinist’s emotionally charged style of playing, backed by an immaculate technique and searching intelligence, makes her broad repertoire even more captivating to listen to.
Her work includes collaborations with artists such as Jeff Mills, Dubfire and Philipp Geist, and ground-breaking explorations of contemporary art and classical music at Oslo’s Yellow Lounge events. “I’ve always felt an urge not to do what’s traditionally expected,” she notes. “My aim is to create new and innovative programmes for music lovers – regardless of genre.”
Mari Samuelsen signed an exclusive agreement with Deutsche Grammophon in January 2019. MARI, her debut DG recording, was released in June that year. As well as the Chaconne from J.S. Bach’s Partita No.2 for solo violin (“a gripping performance … in which Samuelsen exchanges the dogged intensity of traditional readings for a radiant eloquence that traces the music’s emotional peaks and troughs with a compelling sense of inevitability”, BBC Music Magazine) and “Knee Play 2” from Philip Glass’s Einstein on the Beach, the album includes compositions by Brian Eno, Max Richter, Jóhann Jóhannsson and Peter Gregson.
In 2020 Mari released two singles on the yellow label: Moonlight, a reworking of the first movement of Beethoven’s “Moonlight” Sonata, and an arrangement of Ludovico Einaudi’s Una Mattina, both of which were accompanied by performance videos. These were followed in 2021 by Mitt hjerte alltid vanker (“My heart always wanders”), a reimagining of a Scandinavian Christmas song included on the DG album Winter Tales.
Mari Samuelsen’s latest Deutsche Grammophon album presents a bold new selection of dynamic and original music dedicated to and influenced by life and light. Lys (Norwegian for “Light”) features works by thirteen female composers, from Hildegard von Bingen to Hildur Guðnadóttir, and combines specially commissioned pieces with new arrangements of existing music. The album is set for release on May 20, 2022.
Mari works regularly with composer Max Richter, and appeared as soloist on Deutsche Grammophon’s world premiere recording of Three Worlds – Music from Woolf Works as well as performing “November” as part of the Yellow Label’s DG120 concert at Beijing’s Forbidden City in October 2018. In February 2020 she took part in the world premiere of Richter’s Voices at the Barbican in London, and she has since participated in further performances of the work in London and at the Wales Millennium Centre in Cardiff.
Other recent and forthcoming highlights include works by Matteis, Pärt and Richter as part of the hr-Sinfonieorchester’s Music Discovery Project at the Frankfurt Jahrhunderthalle (March 2022); Glass’s Violin Concerto No.1 with the BBC Concert Orchestra at the Queen Elizabeth Hall in London (May 2022); appearances with Belgian chamber orchestra Casco Phil in Louvain and Hasselt (June 2022) and at the Wonderfeel Festival in the Netherlands (July 2022); and works by Vivaldi, Piazzolla and Monti with the Noord Nederlands Orkest at the Amsterdam Concertgebouw (August 2022).
Born in 1984 in the town of Hamar, which lies south of the Olympic city of Lillehammer, on the shores of Norway’s largest lake, Mari Samuelsen received her first violin lessons at the age of three and continued her studies with Arve Tellefsen. From an early age she performed with her cellist brother Håkon, with whom she later made duo appearances around the world. At the age of 14 Mari enrolled at Oslo’s prestigious Barratt Due Institute of Music, and she later continued her studies for nearly a decade with Professor Zakhar Bron at the University of the Arts in Zurich.
Now in demand worldwide as concerto soloist and recitalist, Mari Samuelsen has performed at such leading venues as New York’s Carnegie Hall, the Paris Philharmonie and the Théâtre des Champs-Élysées, the Berlin Konzerthaus, Geneva’s Victoria Hall, the Tonhalle Zurich, London’s Barbican and the Hollywood Bowl. She gave the world premiere of James Horner’s double concerto for violin, cello and orchestra in November 2014, and recorded the work as the centrepiece of Pas de Deux, released on Mercury Classics (Universal Music). Her first solo recording, Nordic Noir, was an album of the kind of hauntingly atmospheric music known from TV series such as The Killing, The Bridge and Broadchurch. Both albums were hits in the Norwegian pop charts (reaching the No. 1 and No. 2 spots respectively).
Dans l’univers musical de Mari Samuelsen, il n’existe pas de frontière entre les maîtres contemporains, comme Max Richter ou d’Arvo Pärt, et les grands classiques, comme Bach, Beethoven ou Vivaldi. Le talent artistique époustouflant de Mari et son approche audacieuse de la programmation et de la présentation inspirent les publics de monde entier. Son style de jeu chargé en émotions, la perfection de sa technique et l’intelligence de sa recherche rendent son répertoire d’autant plus captivant à écouter.
La violoniste norvégienne a collaboré avec des artistes comme Jeff Mills, Dubfire et Philipp Geist. Elle a aussi participé à des explorations avant-gardistes de l’art contemporain et de la musique classique aux événements du Yellow Lounge d’Oslo. « J’ai toujours ressenti le besoin de déroger aux traditions, explique la violoniste. Mon but est de créer de nouveaux programmes innovateurs pour les amoureux de la musique, peu importe le genre. »
En janvier 2019, Mari a signé un contrat d’exclusivité avec Deutsche Grammophon. Le premier album de la violoniste, MARI, sorti en juin 2019, contient la Chaconne de la Partita pour violon seul no 2 de Bach (« une exécution poignante, dans laquelle Mari Samuelsen échange l’intensité tenace des interprétations traditionnelles contre une éloquence éclatante qui marque les variations émotionnelles de la musique d’un sentiment impérieux de fatalité » – BBC Music Magazine) et le deuxième « knee play » d’Einstein on the Beach de Philip Glass, en plus de compositions de Brian Eno, de Max Richter, de Jóhann Jóhannsson et de Peter Gregson.
En 2020, Mari a sorti deux monoplages accompagnés de représentations filmées, toujours avec Deutsche Grammophon : Moonlight, où elle revisite la « Sonate au clair de lune » de Beethoven, et Una Mattina, un arrangement de Ludovico Einaudi. L’année suivante, elle a sorti Mitt hjerte alltid vanker (« Mon cœur vagabonde sans cesse »), une relecture d’une chanson de Noël scandinave aussi présente sur l’album Winter Tales.
Le dernier album de Mari, sorti le 20 mai 2022, présente une sélection audacieuse de musique originale et dynamique consacrée aux thèmes qui ont influencé cette œuvre : la vie et la lumière. Lys (« lumière » en norvégien) met en vedette 13 compositrices, de Hildegarde de Bingen à Hildur Guðnadóttir, et combine des œuvres de commandes et des nouveaux arrangements sur de morceaux existants.
Mari travaille régulièrement avec le compositeur Max Richter. On peut notamment l’entendre comme soliste sur le premier enregistrement mondial de Three Worlds, inspiré de trois romans de Virginia Woolf, et elle a joué dans « November », pour le concert DG120 de Deutsche Grammophon dans la Cité interdite de Beijing en octobre 2018. En février 2020, Mari a participé à la première mondiale de Voices au Barbican de Londres. Elle a depuis pris part à d’autres représentations de cette œuvre à Londres et au Wales Millennium Centre de Cardiff.
Moments phares, récents et à venir, pour Mari : des interprétations de Matteis, de Pärt et de Richter dans le cadre du projet de découverte musicale du hr-Sinfonieorchester au centre de congrès Jahrhunderthalle à Francfort (mars 2022); le Concerto pour violon no 1 de Philip Glass avec le BBC Concert Orchestra au Queen Elizabeth Hall de Londres (mai 2022); des représentations avec l’orchestre de chambre Casco Phil de Louvain en Belgique (juin 2022) et au festival Wonderfeel, aux Pays-Bas (juillet 2022); et des interprétations de Vivaldi, de Piazzolla et de Monti avec le Noord Nederlands Orkest au Concertgebouw d’Amsterdam (août 2022).
Née en 1984 à Hamar, au sud du site olympique de Lillehammer, sur les rives du plus grand lac de Norvège, Mari Samuelsen a suivi ses premiers cours de violon à l’âge de trois ans et a continué son apprentissage avec Arve Tellefsen. Dès son plus jeune âge, elle s’est produite avec Håkon, son frère violoncelliste, avec qui elle a ensuite fait des duos à l’étranger. À l’âge de 14 ans, Mari a intégré le prestigieux Institut de musique Barratt Due à Oslo, après quoi elle a étudié pendant presque dix ans avec le professeur Zakhar Bron à l’Université des Arts de Zurich.
Maintenant demandée mondialement comme récitaliste et soliste de concertos, Mari s’est produite dans des lieux aussi renommés que le Carnegie Hall de New York, la Philharmonie et le Théâtre des Champs-Élysées de Paris, la Konzerthaus de Berlin, le Victoria Hall de Genève, le Barbican de Londres et le Hollywood Bowl. Elle a également joué dans la première mondiale du double concerto pour violon, violoncelle et orchestre de James Horner, en 2014, et a enregistré ce morceau central de Pas de Deux, produit par Mercury Classics (Universal Music). La musique de son premier album solo, Nordic Noir, hante les téléséries Forbrydelsen, Bron/Broen et Broadchurch. Pas de Deux et Nordic Noir sont arrivés en tête des palmarès pop norvégiens (première et deuxième position, respectivement).
Max Richter stands as one of the most prodigious figures on the contemporary music scene, with ground-breaking work as a composer, pianist, producer, and collaborator. From synthesizers and computers to a full symphony orchestra, Richter’s innovative work encompasses solo albums, ballets, concert hall performances, film and television series, video art installations and theatre works. He is Classically trained, studying at Edinburgh University, the Royal Academy of Music, London, and completing his studies with composer Luciano Berio in Florence,
Memoryhouse, Richter’s 2002 debut, has been described by The Independent and Pitchfork Magazine as a “landmark”, while his 2004 album The Blue Notebooks was chosen by The Guardian as one of the best Classical works of the century. SLEEP, his eight-and-a-half-hour concert work, has been broadcast and performed worldwide, including at the Sydney Opera House, Berlin’s Kraftwerk, Amsterdam’s Concertgebouw, the Philharmonie de Paris, and at the Barbican, London. In 2012 Richter “Recomposed” the infamous Vivaldi’s Four Seasons, winning him the prestigious ECHO Classic Award, and an established place in the classical charts.
In recent years Richter’s music has become a mainstay for many of the world’s leading ballet companies, including The Mariinski Ballet, La Scala Milan, The Joffrey Ballet, New York City Ballet, The Paris Opera Ballet, American Ballet Theatre, Semper Oper, and NDT, while his collaborations with Wayne McGregor for The Royal Ballet have been widely acclaimed.
Richter has written prolifically for film and television, with recent projects including Hostiles, Black Mirror, Taboo – which gained him an Emmy nomination, HBO series The Leftovers and My Brilliant Friend and, most recently, White Boy Rick, Mary Queen of Scots and the sci-fi drama Ad Astra starring Brad Pitt. His music is also featured in Martin Scorsese’s Shutter Island, Ari Folman’s Waltz With Bashir, and in the Oscar-winning Arrival by Denis Villeneuve.
Richter’s most recent commissions are from the city of Bonn to mark the Beethoven 250th year anniversary, and a further collaboration between Richter, Margaret Atwood and Wayne McGregor, based on Atwood’s Maddaddam trilogy of novels. His latest recorded project, VOICES, will be released in 2020.
Max Richter est l’une des figures les plus prodigieuses de la scène musicale contemporaine. Il a produit des œuvres révolutionnaires en tant que compositeur, pianiste, producteur et collaborateur. Virtuose tant des synthétiseurs et ordinateurs que des orchestres symphoniques complets, il compose pour des albums solos, des ballets, des concerts, des films et séries télévisées, des installations d’art vidéo et des œuvres théâtrales. Il a suivi une formation classique à l’Université d’Édimbourg et à la Royal Academy of Music de Londres, et il a terminé ses études auprès du compositeur Luciano Berio à Florence.
Son premier album, Memoryhouse (2002), a été qualifié de référence par The Independent et Pitchfork Magazine, tandis que The Blue Notebooks (2004) a été choisi par The Guardian comme l’une des plus grandes œuvres du siècle. SLEEP, une œuvre de huit heures et demie, a été diffusée et interprétée en concert partout dans le monde, notamment à l’Opéra de Sydney, à Kraftwerk Berlin, au Concertgebouw d’Amsterdam, à la Philharmonie de Paris et au Barbican à Londres. En 2012, sa « recomposition » des sempiternelles Quatre Saisons de Vivaldi lui a valu un prestigieux prix ECHO Klassik ainsi qu’un abonnement aux palmarès classiques.
Ces dernières années, la musique de Max Richter est devenue un pilier pour nombre de compagnies de ballet de renom, dont le ballet Mariinski, le Ballet de La Scala de Milan, le Joffrey Ballet, le New York City Ballet, le Ballet de l’Opéra de Paris, l’American Ballet Theatre, le Semperoper Ballett et le NDT. Ses collaborations avec Wayne McGregor pour The Royal Ballet ont reçu un accueil universellement chaleureux.
Compositeur prolifique, Max Richter a aussi écrit pour le cinéma et la télévision. On compte parmi ses récents projets Hostiles, Black Mirror, Taboo – série pour laquelle il a reçu une nomination aux Emmys –, les séries The Leftovers et L’amie prodigieuse sur HBO et, plus récemment, Rick l’informateur, Marie reine d’Écosse et le drame de science-fiction Vers les étoiles mettant en vedette Brad Pitt. Ses œuvres peuvent également être entendues dans Shutter Island (Martin Scorsese), Valse avec Bachir (Ari Folman) et L’arrivée (Denis Villeneuve), primé aux Oscars.
Max Richter a reçu deux récentes commandes, l’une de la ville de Bonn pour marquer le 250e anniversaire de la naissance de Beethoven et l’autre, pour une collaboration avec Margaret Atwood et Wayne McGregor pour une œuvre inspirée de la trilogie MaddAddam d’Atwood. Son dernier album studio, VOICES, sera lancé en 2020.
(Born in 1985)
Outi Tarkianen was born in Rovaniemi in Finnish Lapland, a place that has proved a constant source of inspiration for her. She has long been drawn to the expressive power of the human voice, but has written vocal, chamber, and solo instrumental works as well as works for orchestra and soloist. “I see music as a force of nature that can flood over a person and even change entire destinies,” she once said.
Outi has been commissioned by orchestras including the San Francisco Symphony, BBC Symphony, BBC Philharmonic, Royal Stockholm Philharmonic, and Finnish Radio Symphony Orchestras, and her music has been taken up by the symphony orchestras of St Louis, Detroit, and Houston, among others. Her early work with jazz orchestras culminated in Into the Woodland Silence (2013), a score that combined the composer’s sense of natural mysticism with the distinctive textures of the jazz orchestra tradition. Major works since include an orchestral song cycle to texts by Sami poets The Earth, Spring’s Daughter (2015), the saxophone concerto Saivo (2016, nominated for the Nordic Council Music Prize), and Midnight Sun Variations premiered at the BBC Proms in 2019 (nominated for the Fondation Prince Pierre de Monaco’s Musical Composition Prize). Her first full-length opera, A Room of One’s Own (2021), was commissioned and premiered by Theater Hagen in Germany.
Outi studied composition at the Sibelius Academy in Helsinki, the Guildhall School in London and at the University of Miami. She has been composer-in-residence at the Festival de Musique Classique d’Uzerche in France and was for four years co-artistic director of the Silence Festival in Lapland.
By Andrew Mellor
(Née en 1985)
Outi Tarkiainen est née à Rovaniemi en Laponie finlandaise, un lieu qui s’est révélé une source inépuisable d’inspiration pour elle. Outi a longtemps été attirée par la force expressive de la voix humaine, mais a aussi écrit, outre des œuvres pour voix, des œuvres pour chambre, pour instruments solos et pour orchestre et soliste. « Je vois la musique comme une force de la nature qui peut imprégner une personne et même changer des destinées entières. »
Elle a reçu des commandes d’orchestres comme l’Orchestre symphonique de San Francisco, l’Orchestre symphonique de la BBC, l’Orchestre philharmonique de la BBC, le Royal Stockholm Philharmonic et l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise. Sa musique a d’ailleurs été interprétée par les Orchestres de Saint-Louis, Detroit, Houston et bien d’autres. Ses premières œuvres avec des orchestres de jazz ont donné naissance à Into the Woodland Silence (2013), qui combine le mysticisme naturel de la compositrice aux textures singulières typiques des formations orchestrales de jazz. Parmi les œuvres notoires d’Outi figurent un cycle de mélodies d’orchestre comportant des textes de poètes sámi The Earth, Spring’s Daughter (2015), le concerto pour saxophone Saivo (2016, sélectionné pour le prix musical du conseil nordique) et Midnight Sun Variations, qui a été présenté pour la toute première fois aux BBC Proms en 2019 (sélectionné pour le prix de composition musicale de la Fondation Prince Pierre de Monaco). Son premier opéra intégral, A Room of One’s Own (2021), est une commande du Théâtre Hagen en Allemagne – qui en a également assuré la première représentation.
Outi a étudié la composition à la Sibelius Academy d’Helsinki, à l’École Guildhall de Londres et à l’Université de Miami. Elle a été compositrice résidente du Festival de Musique Classique d’Uzerche en France et cometteure en scène artistique du Silence Festival en Laponie.
Rédigé par Andrew Mellor
One of Canadaʼs most sought after composers, Alexina Louie has written for many of the countryʼs leading soloists, chamber ensembles, new music groups and orchestras. Her works have become part of the standard repertoire, in particular her many compositions for piano which are frequently performed by students and professionals alike. Perhaps best known of these is Scenes From A Jade Terrace, commissioned by Jon Kimura Parker.
Louie’s orchestral works have received a multitude of important international performances. Some of the world renowned conductors who have performed her music include Sir Andrew Davis, Leonard Slatkin, Alexander Lazarev, Charles Dutoit, Bramwell Tovey, Gunther Herbig, Pinchas Zukerman, Kent Nagano, Peter Oundjian, Carlos Kalmar, James Judd, and Ingo Metzmacher.
Louie’s music has also been selected for productions by The National Ballet of Canada. Dominique Dumais’ a hundred words for snow (2003) was set to Louieʼs O Magnum Mysterium: In Memoriam Glenn Gould, which The Globe and Mail described as Louie’s “profoundly beautiful” homage to the late Glenn Gould. In 2007, The National Ballet of Canada commissioned Louie to write Wolf’s Court, a new work in collaboration with choreographer Matjash Mrozewski.
In 2009, the Canadian Opera Company presented Louie’s full-length, mainstage opera The Scarlet Princess (with libretto by Tony Award-winning playwright David Henry Hwang (M. Butterfly) in concert before a sold-out audience in Toronto. The live recorded concert was broadcast across Canada and was received with enormous praise.
Her vocal and operatic works have been sung by widely celebrated singers, including Barbara Hannigan, Russell Braun, Daniel Okulitch, and John Relyea. Louie’s expertise in vocal writing are highlighted in her ground-breaking international award-winning humorous made-for-TV mini-operas Toothpaste and Burnt Toast, both of which were created in collaboration with director Larry Weinstein and librettist Dan Redican.
In 2014, acclaimed violinist James Ehnes commissioned Beyond Time, a highly virtuosic, colourful work for violin and piano which he has taken on tour. Audiences and critics alike have been thrilled by his performances of the piece.
Most recently, Louie’s highly anticipated Triple Concerto For Three Violins And Orchestra, jointly commissioned by the Toronto Symphony, the National Arts Centre Orchestra and the Montreal Symphony for their three concertmasters, was performed by all three orchestras during Canada’s celebratory 150th Anniversary year.
Louie has twice won JUNO awards (Canada’s equivalent of the Grammy) for Best Classical Composition. In addition to the JUNOs, she is the recipient of many awards and honours including the Jules Léger Prize for Chamber Music, the National Arts Centre Composers Award, the Chalmer’s Award in Composition, an honourary doctorate from the University of Calgary, as well as many other distinctions.
Compositrice parmi les plus demandées au Canada, Alexina Louie écrit pour de nombreux solistes, ensembles de musique de chambre, groupes de musique contemporaine et orchestres. Ses œuvres font partie des programmes courants, surtout ses compositions pour piano, fréquemment interprétées par des étudiants comme des professionnels. La plus connue est peut-être Scenes From A Jade Terrace, une commande de Jon Kimura Parker.
Les œuvres orchestrales d’Alexina font l’objet de nombreuses prestations internationales majeures. Des chefs d’orchestre de renommée mondiale ont dirigé ses œuvres, comme Sir Andrew Davis, Leonard Slatkin, Alexander Lazarev, Charles Dutoit, Bramwell Tovey, Günther Herbig, Pinchas Zukerman, Kent Nagano, Peter Oundjian, Carlos Kalmar, James Judd et Ingo Metzmacher.
La musique d’Alexina a également été sélectionnée pour des productions du Ballet national du Canada. Le ballet de Dominique Dumais one hundred words for snow (2003) a été composé sur O Magnum Mysterium: In Memoriam Glenn Gould, décrit par le Globe and Mail comme un hommage « profondément beau » au regretté Glenn Gould. Ensuite, en 2007, le Ballet national a demandé à Alexina d’écrire Wolf’s Court, une œuvre créée en collaboration avec le chorégraphe Matjash Mrozewski.
En 2009, la Compagnie d’Opéra Canadienne a présenté un opéra complet écrit pour la scène principale par Alexina, The Scarlet Princess (libretto de David Henry Hwang, primé au prix Tony [M. Butterfly]), devant une salle comble à Toronto. Enregistré en direct, le concert a été retransmis dans tout le pays et a reçu beaucoup d’éloges.
Ses œuvres vocales et opératiques ont été interprétées par des chanteuses et chanteurs renommés, comme Barbara Hannigan, Russell Braun, Daniel Okulitch et John Relyea. L’expertise d’Alexina en matière d’écriture vocale ressort dans ses mini-opéras comiques pour la télévision, Toothpaste et Burnt Toast des œuvres on ne peut plus novatrices récompensées par des prix internationaux et créées en collaboration avec le metteur en scène Larry Weinstein et le librettiste Dan Redican.
En 2014, le violoniste acclamé James Ehnes a commandé Beyond Time, une œuvre colorée d’une grande virtuosité pour violon et piano qu’il a amenée sur la route. Le public et les critiques sont unanimes : ses prestations sont enlevantes.
Plus récemment, le très attendu Triple concerto pour trois violons et orchestre d’Alexina, commandé par l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre du Centre national des Arts et l’Orchestre symphonique de Montréal, a été produit par ces derniers pour les célébrations du 150e anniversaire du Canada.
Alexina a gagné trois prix Juno de la meilleure composition classique. Elle a également reçu de nombreux autres prix et honneurs, comme le prix Jules-Léger de nouvelle musique de chambre, le Prix des compositeurs du Centre national des Arts, le prix Chalmers de composition et un doctorat honorifique de l’Université de Calgary, en plus de nombreuses autres distinctions.
“A natural communicator, both on and off the podium” (The Telegraph), Alexander Shelley performs across six continents with the world’s finest orchestras and soloists.
With a conducting technique described as “immaculate” (Yorkshire Post) and a “precision, distinction and beauty of gesture not seen since Lorin Maazel” (Le Devoir), Shelley is known for the clarity and integrity of his interpretations and the creativity and vision of his programming. To date, he has spearheaded over 40 major world premieres, highly praised cycles of Beethoven, Schumann and Brahms symphonies, operas, ballets, and innovative multi-media productions.
Since 2015, he has served as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra and Principal Associate Conductor of London’s Royal Philharmonic Orchestra. In April 2023, he was appointed Artistic and Music Director of Artis–Naples in Florida, providing artistic leadership for the Naples Philharmonic and the entire multidisciplinary arts organization. The 2024-2025 season is Shelley’s inaugural season in this position.
In addition to his other conducting roles, the Pacific Symphony in Los Angeles’s Orange County announced Shelley’s appointment as its next Artistic and Music Director. The initial five-year term begins in the 2026-2027 season, with Shelley serving as Music Director-Designate from September 2025.
Additional 2024-2025 season highlights include performances with the City of Birmingham Symphony Orchestra, the Colorado Symphony, the Warsaw Philharmonic, the Seattle Symphony, the Chicago Civic Orchestra, and the National Symphony of Ireland. Shelley is a regular guest with some of the finest orchestras of Europe, the Americas, Asia, and Australasia, including Leipzig’s Gewandhaus Orchestra, the Konzerthausorchester Berlin, the Orchestre de la Suisse Romande, the Helsinki, Hong Kong, Luxembourg, Malaysian, Oslo, Rotterdam and Stockholm philharmonic orchestras, and the Sao Paulo, Houston, Seattle, Baltimore, Indianapolis, Montreal, Toronto, Munich, Singapore, Melbourne, Sydney, and New Zealand symphony orchestras.
In September 2015, Shelley succeeded Pinchas Zukerman as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra, the youngest in its history. The ensemble has since been praised as “an orchestra transformed ... hungry, bold, and unleashed” (Ottawa Citizen), and his programming is credited for turning the orchestra “almost overnight ... into one of the more audacious orchestras in North America” (Maclean’s). Together, they have undertaken major tours of Canada, Europe, and Carnegie Hall, where they premiered Philip Glass’s Symphony No. 13.
They have commissioned ground-breaking projects such as Life Reflected and Encount3rs, released multiple JUNO-nominated albums and, most recently, responded to the pandemic and social justice issues of the era with the NACO Live and Undisrupted video series.
In August 2017, Shelley concluded his eight-year tenure as Chief Conductor of the Nurnberger Symphoniker, a period hailed by press and audiences alike as a golden era for the orchestra.
Shelley’s operatic engagements have included The Merry Widow and Gounod’s Romeo and Juliet (Royal Danish Opera), La bohème (Opera Lyra/National Arts Centre), Louis Riel (Canadian Opera Company/National Arts Centre), lolanta (Deutsche Kammerphilharmonie Bremen), Così fan tutte (Opera National de Montpellier), The Marriage of Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck), and both Le nozze di Figaro and Don Giovanni in semi-staged productions at the NAC.
Winner of the ECHO Music Prize and the Deutsche Grunderpreis, Shelley was conferred with the Cross of the Federal Order of Merit by German President Frank-Walter Steinmeier in April 2023 in recognition of his services to music and culture.
Through his work as Founder and Artistic Director of the Schumann Camerata and their pioneering “440Hz” series in Dusseldorf, as founding Artistic Director of the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen’s “Zukunftslabor” and through his regular tours leading Germany’s National Youth Orchestra, inspiring future generations of classical musicians and listeners has always been central to Shelley’s work.
He regularly gives informed and passionate pre- and post-concert talks on his programs, as well as numerous interviews and podcasts on the role of classical music in society. In Nuremberg alone, over nine years, he hosted over half a million people at the annual Klassik Open Air concert, Europe’s largest classical music event.
Born in London in October 1979 to celebrated concert pianists, Shelley studied cello and conducting in Germany and first gained widespread attention when he was unanimously awarded first prize at the 2005 Leeds Conductors’ Competition, with the press describing him as “the most exciting and gifted young conductor to have taken this highly prestigious award.”
The Music Director role is supported by Elinor Gill Ratcliffe, C.M., ONL, LL.D. (hc).
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Elina Oikari is a filmmaker based in Helsinki. She has graduated with a Master of Arts from the ELO Film School Finland in Aalto University majoring in documentary film directing (2014). As a filmmaker Oikari works with fiction, documentary, and alternative film. Her work often explores current social themes as well as timeless places and stories. Using a sharp palette of absurd humour and reflective visual language she aims to push the boundaries of cinema.
Elina Oikari est une cinéaste basée à Helsinki. Elle est diplômée d'un Master of Arts de l'ELO Film School Finland de l'Université d'Aalto avec une spécialisation en réalisation de films documentaires (2014). En tant que cinéaste, Oikari travaille avec la fiction, le documentaire et le cinéma alternatif. Son travail explore souvent des thèmes sociaux actuels ainsi que des lieux et des histoires intemporels. Utilisant une palette pointue d'humour absurde et un langage visuel réfléchi, elle vise à repousser les limites du cinéma.
Canada’s National Arts Centre (NAC) Orchestra is praised for the passion and clarity of its performances, its visionary learning and engagement programs, and its unwavering support of Canadian creativity. The NAC Orchestra is based in Ottawa, Canada’s national capital, and has grown into one of the country’s most acclaimed and dynamic ensembles since its founding in 1969. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the NAC Orchestra reflects the fabric and values of Canada, engaging communities from coast to coast to coast through inclusive programming, compelling storytelling, and innovative partnerships.
Since taking the helm in 2015, Shelley has shaped the Orchestra’s artistic vision, building on the legacy of his predecessor, Pinchas Zukerman, who led the ensemble for 16 seasons. Shelley’s influence extends beyond the NAC. He serves as Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra in the U.K. and Artistic and Music Director of Artis—Naples and the Naples Philharmonic in the U.S. Shelley’s leadership is complemented by Principal Guest Conductor John Storgårds and Principal Youth Conductor Daniel Bartholomew-Poyser. In 2024, the Orchestra marked a new chapter with the appointment of Henry Kennedy as its first-ever Resident Conductor.
The Orchestra has a rich history of partnerships with renowned artists such as James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen, and Yeol Eum Son, underscoring its reputation as a destination for world-class talent. As one of the most accessible, inclusive and collaborative orchestras in the world, the NAC Orchestra uses music as a universal language to communicate the deepest of human emotions and connect people through shared experiences.
A hallmark of the NAC Orchestra is its national and international tours. The Orchestra has performed concerts in every Canadian province and territory and earned frequent invitations to perform abroad. These tours spotlight Canadian composers and artists, bringing their voices to stages across North America, the United Kingdom, Europe, and Asia.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
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