Q. Le 19 mai prochain aura lieu De plain-pied, un événement annuel que vous avez lancé en 2015. Qu’est-ce qui caractérise cet événement?
R. Premièrement, De plain-pied est conçu avec des adolescents. Pour chaque édition, je m’entoure de jeunes pour imaginer avec eux la forme de l’événement. Ils sont les flammes indispensables au feu de cette création commune. Le dernier De plain-pied a par exemple consisté à fabriquer, avec cinquante autres jeunes, un mandala géant composé de milliers de grains de riz. Nous l’avons ensuite détruit, nous demandant si l’effort collectif, la réunion silencieuse de nos forces pouvait générer quelque chose de plus… Ça s’est terminé en fête, en explosion de joie!
Q. Qu’est-ce qui vous anime dans la création de projets comme celui-là?
R. Chaque édition est unique, partant de nos préoccupations du moment. La seule constante, justement, est que cela ne se ressemble jamais d’une année à l’autre! Ceci dit, l’esprit qui anime De plain-pied demeure le même : offrir un espace aux adolescents où leur créativité est sollicitée, stimulée, et où ils peuvent exister en dehors des cadres habituels que sont l’école et la famille. Les jeunes que je côtoie ont soif de rencontres, de réflexions et d’art.
Q. Impatience, à l’affiche en mai au Studio Azrieli, met aussi en scène des adolescents.
R. Ce spectacle de L’eau du bain réunit en effet deux comédiens professionnels et trois ados de la région. C’est le moment de venir voir si vous connaissez bien l’adolescent d’aujourd’hui!
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Magazine Prélude – Tête-à-tête
Printemps 2018
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