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Dernière mise à jour: 6 septembre 2024
Le festival SPHÈRE célèbre cette source d’inspiration artistique et intellectuelle pratiquement infinie qu’est la nature. À travers les yeux, les oreilles et les corps des artistes, dans cette ville située à la confluence de deux rivières, nous explorerons la symbiose entre notre créativité et l’environnement qui la nourrit. Nous réfléchirons à notre fragile relation avec la Terre-Mère ainsi qu’à la rencontre entre art, science et éthique, fil conducteur pour les prochains chapitres de notre histoire commune. Nous vous invitons chaleureusement à vous joindre à nous pour ce moment de découvertes multidisciplinaires et de dialogue artistique, alors qu’une vague d’artistes visionnaires de talent, toutes générations et tous genres confondus, déferlera sur le Centre national des Arts.
Bienvenue au festival SPHÈRE 2024!
Chers publics,
Lorsqu’Alexander Shelley et Nelson McDougall sont venus frapper à ma porte, quelques instants après que j’ai été embauchée en tant que productrice générale de Danse CNA, et qu’ils ont voulu me parler d’une collaboration avec l’artiste visuel Edward Burtynsky, j’ai tout de suite été conquise par l’idée. J’ai toujours été une grande admiratrice d’Edward Burtynsky, et l’idée de travailler avec Alexander et l’Orchestre du CNA était au haut de ma liste de souhait.
Le festival SPHÈRE 2024 explore les rivières et notre relation avec la Terre, un thème absolument essentiel. J’ai rapidement et tout naturellement pensé à la chorégraphe Andrea Peña pour compléter ce trio artistique. Andrea cultive une vision à 360° de la création, une forte sensibilité pour les arts visuels, une approche audacieuse et engagée du monde et un esprit raffiné capable d’aborder un tel sujet. Tout au long du fascinant processus de création d’UAQUE, Andrea a fait preuve d’autant de sensibilité que de générosité, elle a été prodigieuse.
Je suis incroyablement fière de travailler au CNA, un lieu où il est possible de mettre en scène des voix artistiques si puissantes et si engagées, et où les publics sont prêts et motivés à accueillir ces artistes. Merci.
Je salue l’ensemble des artistes qui ont participé à ce projet et je vous souhaite une merveilleuse soirée!
Avec l’humilité que m’a enseignée mon grand-père autochtone, ce travail que nous présentons est une offrande au nom de nos talentueuses équipes de conception, d’interprétation et de création. Son but est de vous émouvoir, quelle que soit la forme que ça prendra – il n’y a pas de bonne ou de mauvaise interprétation. Cette œuvre vise à créer un moment de calme dans l’espace et le temps pour l’imagination collective, un moment pour s’asseoir ensemble et recevoir de chaque personne l’essentiel de son humanité. Dans le sillage de notre époque, centrée sur l’immédiateté de l’Anthropocène, elle nous rappelle notre responsabilité réciproque, de même que celle envers nous-mêmes et envers toutes les créatures non humaines, nous incitant à renoncer à nos tendances individualistes.
Pour moi qui viens de Colombie, un paysage bien différent de Montréal, ma ville d’adoption, cette œuvre touche également à la notion de complexité en tant que vertu significative et portail vers notre incarnation d’un futur possible. La complexité comme lieu indéfini, pluriversel, où coexistent de multiples univers. La complexité comme force de notre capacité humaine. En tant que membre de la nouvelle génération, j’imagine l’avenir à partir d’un lieu de possibilité, de changement et de vulnérabilité radicale. Pour moi, c’est le punk d’aujourd’hui : être vulnérable.
Merci à chaque membre du public de recevoir cette œuvre et de vivre l’expérience de l’univers créé par une famille et une communauté d’artistes. Et à cette famille aussi créative que talentueuse, je suis profondément reconnaissante envers chacune et chacun d’entre vous d’avoir cru en cette vision et de lui avoir donné vie.
Les projets multidisciplinaires m’ont toujours fasciné, et UAQUE me semblait particulièrement intrigant. Je voyais dans ce mariage parfait de la danse moderne, de la musique et de mes images fixes et en mouvement pour illustrer l’histoire des rapports entre l’humain et la nature une formidable évolution de l’art du récit. J’ai toujours dit qu’une image vaut mille mots, parce qu’elle pousse à la réflexion sans dire quoi penser. C’est cette approche qui a toujours été au cœur de mes expositions, de mes livres et de mes films.
Sous la direction chorégraphique et artistique d’Andrea Peña, avec l’apport de sa talentueuse équipe, UAQUE continue cet important travail, évoquant des émotions profondes sur le monde que nous avons créé et celui qui nous attend. Je suis curieux de voir ce que notre collaboration inspirera au public et les réflexions qu’elle suscitera sur le puissant langage de l’art, et je brûle d’impatience de voir notre vision collective prendre vie lors de la première.
Nous remercions nos donateurs visionnaires Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont. pour leur généreux soutien à SPHERE.
Uaque : proche, voisin ou ami en muisca, langue autochtone colombienne.
UAQUE est une collaboration interdisciplinaire qui réunit l’univers chorégraphique radical d’Andrea Peña & Artists et les paysages évocateurs du photographe canadien Edward Burtynsky. L’intention : proposer une performance qui suscite la réflexion sur l’Anthropocène. Témoins des catastrophes environnementales liées à l’industrialisation, les photographies phares de Burtynsky habitent cette œuvre transgressive qui interroge nos liens profonds avec les paysages que nous avons lacérés.
Sur une trame sonore jouée en direct par l’Orchestre du Centre national des Arts et le compositeur de musique électronique Eƨƨe Ran, 10 interprètes posent devant l’immensité des images de Burtynsky qui confrontent le public aux effets de nos actions sur la Terre. Les interprètes, dénudés, incarnent à la fois l’état de méditation et de résilience par la vulnérabilité de leur propre chair et nous invitent à plonger dans des réflexions nuancées – un espace de communion entre l’humanité et la planète.
UAQUE est une symphonie qui rassemble plusieurs disciplines artistiques, un appel viscéral à l’action et une incitation à la transformation collective. L’œuvre n’offre pas de solution définitive à l’échelle de notre époque, mais nous incite plutôt à repenser les notions d’union et d’unité, en mettant au même niveau l’humain et le non-humain. UAQUE déboulonne le mythe de la supériorité humaine en mettant à nu les conséquences de notre séparation du monde naturel, partant en quête d’un sentiment d’union, comme l’illustre le titre qui signifie « proche, voisin, ami » en muisca, la langue autochtone ancestrale de l’artiste.
À l’heure où nous sommes confrontés aux répercussions dévastatrices de nos actions, UAQUE propose une réflexion transformatrice, une reconnaissance de notre lien intrinsèque avec la Terre en tant que rituel collectif.
UAQUE
Une commande conjointe de Danse CNA et de l’Orchestre du CNA
Première mondiale
EƧƧE RAN Untitled (2024)
ARVO PÄRT Symphonie no 4, « Los Angeles »*
I. Con sublimità
II. Affannoso
III. Deciso
ARVO PÄRT Cantus in memoriam Benjamin Britten*
KEIKO DEVAUX Extrait de Listening Underwater
GYÖRGY LIGETI Ramifications**
GIACOMO PUCCINI Crisantemi (Chrysanthèmes) pour orchestre à cordes
KNUT NYSTEDT Immortal Bach – basé sur Komm, süßer Tod (Viens, douce mort)
Il n’y aura pas d’entracte.
* Utilisé avec l’accord de European American Music Distributors Company, agent canadien et américain pour Universal Edition Vienna, éditeur et détenteur des droits d’auteur.
** Utilisé avec l’accord de European American Music Distributors Company, seul agent canadien et américain de Schott Music GmbH & Co. KG, Mainz, Allemagne, éditeur et détenteur des droits d’auteur.
Originaire de Bogota, en Colombie, et ayant perfectionné sa pratique sur le territoire de Tiohti:áke (Montréal), Andrea Peña est une artiste latino très productive qui a acquis une renommée internationale en tant que conceptrice, chorégraphe et directrice de la compagnie multidisciplinaire AP&A (Andrea Peña & Artists). Avec ses antécédents en conception et en mode, cette artiste visionnaire aux multiples facettes évolue avec aisance dans toutes les disciplines. S’appuyant sur des recherches approfondies et des connaissances chorégraphiques, elle crée des univers vivants distinctifs qui unifient les corps et les matériaux dans des environnements performatifs, numériques et sculpturaux. Sa rigueur artistique a été reconnue par de nombreux prix, dont le prix Emily Molnar du Ballet BC à titre de « chorégraphe émergente » et, en 2023, le premier prix pour une coproduction internationale de danse à la Biennale de Venise. Ses œuvres complexes, vulnérables et sans artifices lui ont valu des commandes de TanzKassel, du Centre national des Arts, du Centre PHI, de la SAT (Société des arts technologiques) et du Ballet Edmonton. Elle a présenté son travail dans des institutions et des festivals prestigieux du monde entier : Musée d’art contemporain de Montréal, musée Mattress Factory de Pittsburgh, TANZ Bremen, Tanzmesse, Théâtre de Fribourg, Rencontres universelles scéniques à Tokyo, Biennale indienne d’Attakkalari, Festival de Milan, Festival international chorégraphique de Hong Kong, Festival international de danse de la Ville de Mexico, Festival Prisma du Panama, AADK Espagne et Ionion Center for the Arts and Culture (Grèce), entre autres.
Edward Burtynsky est considéré comme l’un des photographes contemporains les plus accomplis au monde. Ses remarquables photographies de paysages industriels du monde entier témoignent de plus de 40 ans consacrés à immortaliser les répercussions des activités humaines sur la planète. Ses œuvres enrichissent les collections de plus de 80 grands musées aux quatre coins du monde. Parmi ses principales expositions (itinérantes), on peut citer : Anthropocene (2018), Water (2013), organisée par le New Orleans Museum of Art et le Contemporary Art Center, en Louisiane, Oil (2009) à la galerie d’art Corcoran de Washington, China (2005, tournée de cinq ans) et Paysages manufacturés (2003), au Musée des beaux-arts du Canada. Il a reçu plusieurs récompenses, dont le premier prix TED en 2005, qu’il a partagé avec Bono et Robert Fischell, le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques, le prix Dialogue de l’humanité aux Rencontres d’Arles, le prix du livre Roloff Beny et le prix Master of Photography de Photo London (2018). En 2019, on lui a décerné le prix des arts et des lettres lors du bal annuel Maple Leaf de l’Association canadienne de New York et le prix Lucie pour ses réalisations en photographie documentaire. En 2020, il est devenu membre honoraire de la Royal Photographic Society et en 2022, il a reçu un prix de la World Photography Organization pour sa contribution exceptionnelle au domaine. La même année, il a été intronisé au Panthéon international de la photographie et a obtenu le prix annuel Pollution Probe. Plus récemment, on lui a remis le prix PHotoESPAÑA 2023 pour l’ensemble de sa carrière ainsi que le 25e prix Pino Pascali. Edward Burtynsky a également joué un rôle essentiel dans la production de la trilogie documentaire primée Manufactured Landscapes (réal. Jennifer Baichwal, 2006), Watermark (réal. Jennifer Baichwal et Edward Burtynsky, 2013) et ANTHROPOCENE: The Human Epoch (réal. Jennifer Baichwal, Nicholas de Pencier et Edward Burtynsky, 2018). Ces trois films sont toujours diffusés dans des festivals partout dans le monde. Edward Burtynsky détient actuellement huit doctorats honorifiques.
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024-2025 est sa première à ce poste. Alexander Shelley ajoute également à ses autres fonctions de chef d’orchestre une nomination au poste de directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique du Pacifique (dans le comté d’Orange, à Los Angeles). Il sera directeur musical désigné à compter de septembre 2025 avant d’entamer son premier mandat de cinq ans à la saison 2026-2027.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no. 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix Juno. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Andrea Peña & Artists est une compagnie multidisciplinaire qui mêle chorégraphie et design. Basée à Montréal, au Québec, sur le territoire de Tiohti:áke, la compagnie allie le corps et la matérialité dans des œuvres à la croisée de la performance, du numérique et de la sculpture pour créer des univers artistiques vivants. L’approche à multiples facettes d’AP&A explore la périphérie des imaginaires sociaux sous forme de récits hybrides futuristes qui encouragent la fusion de plusieurs domaines, disciplines et individus grâce aux collaborations avec plusieurs artistes.
Originaire de Bogotá, en Colombie, Andrea Peña a créé AP&A après une carrière en tant qu’interprète au Ballet BC et aux Ballets Jazz Montréal. Elle est aujourd’hui reconnue au Canada et dans le monde pour ses créations propices aux échanges critiques, alternatifs et spatiaux qui rompent avec notre conception de l’humanité sensible. Titulaire d’une maîtrise en design industriel de l’Université Concordia, elle imagine dans ses travaux des approches interdisciplinaires qui bouleversent les pratiques chorégraphiques comme source d’expérimentations et de connaissances collectives. Artiste biculturelle, Andrea Peña est connue pour ses systèmes complexes à plusieurs couches qui explorent en profondeur corporéité et conscience grâce à une approche alimentée par des recherches conceptuelles.
Du Canada au Japon, en passant par les États-Unis, l’Allemagne, l’Italie, la France, le Mexique, la Grèce, l’Espagne, l’Inde et d’autres encore, tout le monde s’accorde à reconnaître la rigueur interdisciplinaire d’Andrea Peña, qui donne lieu à des expériences spatio-matérielles défiant les pratiques hybrides. L’artiste a reçu de nombreux prix et commandes pour ses créations conceptuelles : elle a remporté le prix international de chorégraphie de Hong Kong (2018) et le prix de la chorégraphie Clifford E. Lee du Centre des arts de Banff (2019) – décerné à un artiste émergent ou une artiste émergente du Canada – pour 6.58: Manifesto, création d’une grande rigueur artistique qui a été choisie pour inaugurer le célèbre festival Tanzmesse à Düsseldorf (2022). La dernière création à grande échelle d’AP&A, BOGOTÁ (2023), a remporté le prix de la meilleure coproduction chorégraphique étrangère à la Biennale de Venise.
Parmi les productions les plus récentes de la compagnie, on peut citer Untitled I (2018) et Untitled I + III (2019), qui ont toutes deux remporté le prix international de chorégraphie de Hong Kong. Les œuvres d’AP&A ont été présentées sur de nombreuses scènes : Centre national des Arts (2021), Musée d’art contemporain (2021), Arsenal art contemporain (2016), Usine C (2019), Agora de la danse (2021), TANZ Bremen (2022), Tanzmesse (2022), Cinars, New Italian Dance Platform (2022), Festival Trajectoires (2022), Théâtre de Fribourg (2021), Tokyo Performing Arts Meeting (2020), Centre canadien d’architecture (2019), Attakkalari India Biennial (2018), Festival MILANoLTRE (2022), Festival Quartiers Danses (2022), Festival international de chorégraphie de Hong Kong (2018), Festival international de danse de la Ville de Mexico (2017), Festival Prisma du Panama (2016), AADK Spain (2017) et Ionion Center for the Arts and Culture (Grèce, 2016), entre autres. Le Centre PHI, l’Orchestre symphonique de Laval, le Ballet Edmonton, le 375e anniversaire de Montréal, ProArteDanza, l’École de danse contemporaine de Montréal, Transformation et le programme Springboard lui ont commandé des œuvres.
Eƨƨe Ran est un producteur et DJ techno montréalais en pleine ascension, propriétaire de Humidex Records. Il a commencé à produire de la techno sous forme de concerts sur ordinateur avec son duo Musique Nouvelle (aux côtés de S. Chioini, cofondateur de Humidex Records). De 2017 à 2019, ils ont inondé la scène rave underground montréalaise, mais également joué dans des festivals internationaux tels que MUTEK Mexico, MUTEK Buenos Aires et MUTEK Montréal.
En 2020, Eƨƨe Ran a lancé son premier microalbum sur vinyle sous son ancien alias, Absurde. Depuis, il a produit deux microalbums techno texturés étonnamment créatifs : Derelict Memories et Constant Decay, sous sa propre étiquette.
Au début de l’année 2023, il a effectué une tournée de DJ à Tokyo en jouant dans l’un des clubs les plus en vue de Shibuya : ENTER.
Il a commencé à collaborer avec Andrea Peña au début de l’année 2024. UAQUE marque leur deuxième collaboration dans laquelle il s’occupe de la composition de la musique électronique.
Originaire de Montréal, Bobby León est une réalisatrice et photographe autodidacte. Au fil de nombreuses années passées dans les studios de danse de la compagnie canadienne AP&A, elle a nourri une passion et une admiration sans faille pour le mouvement. Cela a influencé son approche artistique et l’a menée en tournée aux quatre coins du monde en tant que directrice visuelle et membre du conseil d’administration de la compagnie.
Publicités, vidéoclips, courts-métrages, films de mode, projections sur scène : Bobby León est une touche-à-tout. C’est une artiste prolifique et curieuse, qui s’efforce en permanence de montrer à l’écran l’humanité et la différence.
Preuve de son talent, ses travaux ont été présentés à la prestigieuse Biennale de Venise en 2023 et elle a été finaliste aux Victoires de la Musique en 2024, en plus de recevoir plusieurs récompenses et prix (Independent Shorts Awards de Los Angeles, festival du film indépendant de Berlin, festival Mirada Cortada, festival du film de mode de Berlin et Tokyo Cinema Awards), qui lui ont permis d’asseoir sa réputation à l’international. Elle figurait également au classement de LBB Online des réalisatrices et réalisateurs de la relève à suivre au Canada.
Ses projets l’amènent à voyager régulièrement entre le Canada, Paris et Londres, où elle vit actuellement.
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Jeremy Mastrangelo
Carissa Klopoushak
Jeffrey Dyrda
Manuela Milani
**Marjolaine Lambert
*Andréa Armijo Fortin
*Martine Dubé
*Oleg Chelpanov
*Renée London
*Heather Schnarr
Seconds violons
Emily Kruspe (solo)
Emily Westell
Frédéric Moisan
Leah Roseman
Jessy Kim
Mark Friedman
Edvard Skerjanc
Winston Webber
Karoly Sziladi
*Erica Miller
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
David Thies-Thompson
Paul Casey
**Tovin Allers
*Sonya Probst
*Pamela Fay
**Emily Kistemaker
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
*Karen Kang
Contrebasses
Sam Loeck (solo)
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
*Olivier Brisson
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Trombones
*Harry Gonzalez (solo invité)
*Nate Fanning
Trombone basse
Zachary Bond
Tubas
Chris Lee (solo)
Timbales
*Charles Lampert (solo invité)
Percussion
Jonathan Wade
Andrew Johnson
*Andrew Harris
Harpe
*Angela Schwarzkopf (solo invitée)
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Cheffe du personnel
Meiko Lydall
Cheffe adjointe du personnel
Ruth Rodriguez Rivera
Coordonnatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
* Instrumentistes surnuméraires
** En congé
Direction artistique
Andrea Peña
Chorégraphie et concept créatif
Andrea Peña & Artists
Directeur musical et chef d’orchestre
Alexander Shelley
Musique
Orchestre du Centre national des Arts
Compositeur de musique électronique
Eƨƨe Ran
Photographie et vidéo
Edward Burtynsky
Conception des projections
Bobby León
Interprètes
Gabrielle Kachan
Jontae McCrory
Jo Laïny Trozzo-Mounet
Francois Richard
Rebecca Margolick
James Phillips
Myriam Arseneault
James Viveiros
Justin Calvadores
Conception de l’éclairage
Hugo Dalphond
Scénographie
Jonathan Saucier
Productrice (Andrea Peña & Artists)
Isabella Salas
Communications et logistique
Polina Boltova
Directeur technique
Vladimir Cara
Chef vidéo
Gabriel Ranon
Coordination et consultation des ressources numériques
Jim Panou
Consultant en production
Marcus Schubert
Photographie promotionnelle
Jeanne Tétreault
Bobby León
Jonathan Auger
Rodolfo Rueda
Direction vidéo (bande-annonce)
Bobby León
Directeur de la photographie pour la vidéo promotionnelle
Jonathan Auger
Vidéo documentaire
Agustina Isidori
Remerciements à l'équipe d’Edward Burtynsky Photography :
McKenzie Gray
Julia Johnson
Karen Machtinger
Jim Panou
Paul Sargeant
Marcus Schubert
Alanna Smith
Andrea Peña & Artists a reçu le soutien de :
Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal, Centre national des Arts
Chef machiniste
Jim Reynolds
Chef électricien
Shane Learmonth
Électricien adjoint
Fred Malpass
Chef accessoiriste
Timothy Shannon
Ingénieur en chef du son
Daniel Holmes
Ingénieur adjoint du son
Thomas Stubinski
Chef cintrier
Ross Brayne
Projectionniste en chef
David Milliard
Directeur administratif
Nelson McDougall
Gestionnaire principale de la planification artistique
Daphne Burt
Gestionnaire de projet, production
Alex Gazalé
Gestionnaire du Festival SPHÈRE
David Gazaille
Productrice générale
Caroline Ohrt
Productrice principale
Tina Legari
Coordonnatrice des projets spéciaux et adjointe de la productrice générale
Mireille Nicholas
Chargée de compagnies
Sophie Anka
Associée en éducation et artiste-enseignante
Siôned Watkins
Directeur technique
Brian Britton
Stratège communication
Alexandra Campeau
Stratège marketing
Marie-Chantale Labbé-Jacques
La Fondation du Centre national des Arts remercie le Groupe Mark Motors, voiture officielle de l’Orchestre du CNA, et Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont. Le poste de directeur musical de l’Orchestre du CNA bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LLD (hc). Nous remercions aussi le Lord Elgin Hotel, partenaire hôtelier officiel de Danse CNA. Le poste de productrice générale de Danse CNA bénéficie du généreux soutien d’une personne ayant anonymement fait un don à la Fondation du CNA.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre