Redirecting you to the event page
Nous vous dirigeons vers la page d’événement
≈ 75 minutes · Sans entracte
Anishinaabekwe de la Première Nation de Wasauksing et débordante d’énergie, Jodi Contin s’efforce d’aider les gens à trouver le chemin de la guérison, en leur apportant entre autres motivation et réconfort.
Attentionnée de nature, elle a occupé différentes fonctions dans le secteur des services sociaux, notamment celui de travailleuse sociale préposée à la protection de la jeunesse puis au soutien familial et de superviseure pour les services de prévention. Elle est présentement inscrite au baccalauréat en travail social et apprend l’anishinaabemowin. Grâce à son parcours professionnel et à son travail bénévole, elle a gagné la confiance de beaucoup de gens.
Ses origines anishinabeg et les principes éthiques de sa culture transparaissent dans tout ce qu’elle fait. Elle aime profondément chanter et jouer du tambour, activités qu’elle pratique professionnellement. Elle est par ailleurs également connue pour les tambours qu’elle fabrique. À titre de coordinatrice culturelle pour le Centre de guérison de la Première Nation de Shawanaga, elle a su rassembler des gardiennes et gardiens du savoir, des Aînées et des Aînés, et des communautés locales pour œuvrer à une réappropriation culturelle et identitaire, une autre des nombreuses voies vers la guérison.
Mère de trois fils et nookomis du petit Joe, Jodi Contin accorde une énorme importance à la famille et à la communauté. Elle est respectée autant par les siens et par les communautés anishinabeg de la région que par la population de Parry Sound, ayant été sélectionnée pour l’ordre de Parry Sound en janvier 2021 et élue au conseil d’administration du Festival of the Sound en 2022. Elle a aussi participé en tant qu’autrice-compositrice-interprète et co-narratrice à la production Sounding Thunder et en tant que coautrice, narratrice et autrice-compositrice-interprète à la production Le retour du cheval ojibwé
Son dévouement envers la communauté ne passe pas inaperçu. Les leaders locaux ont salué les efforts qu’elle déploie dans les événements communautaires et culturels. Cette Anishinaabekwe en a beaucoup à dire sur son parcours, mais toujours avec un excellent sens de l’humour!
L’artiste anishinabe Rhonda Snow a reçu un Lifetime Achievement Award de Rare Breeds Canada pour son travail inlassable à préserver la race de chevaux ojibwés. Ses toiles vibrantes de style Woodlands enchantent et partagent les connaissances acquises auprès des aînés à l’égard des « petits chevaux des grands bois ». Elle s’est personnellement occupée de plus de 60 chevaux ojibwés, et a joué un rôle important pour ramener la race d’une quasi-extinction.
Rhonda travaille présentement de façon intensive avec des éleveurs pour établir des programmes d’éducation et d’apprentissage au contact des chevaux mettant en vedette des chevaux ojibwés. Elle mène aussi activement des recherches sur l’histoire de la race, interviewant des aînés et des gardiens du savoir pour recueillir les histoires du lien entre les Autochtones et les chevaux avant et après le contact avec les Européens.
Acclamé comme un "maître du cor" par le Toronto Star, Ken MacDonald s'est produit dans toutes les provinces avec une variété d'ensembles canadiens de premier plan. Il est actuellement cor solo associé à l'Orchestre symphonique de Winnipeg, après avoir été cor solo à l'Orchestre philharmonique de Hamilton (pendant dix-sept saisons), à l'Orchestre symphonique de Nouvelle-Écosse et à l'Orchestre de l'Opéra de Vancouver. Il s'est également produit en tant qu'artiste invité avec l'Orchestre symphonique de Vancouver, la Canadian Opera Company, l'Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, l'Orchestra London, l'Orchestre symphonique de Victoria et l'Orchestre symphonique de Regina, pour n'en citer que quelques-uns.
En tant que chambriste, Ken est associé depuis longtemps au Festival of the Sound de Parry Sound, en Ontario, et à l'ensemble national Octagon, qui a participé aux Virtuosi Concerts de Winnipeg la saison dernière. Il s'est produit en solo avec l'Orchestre symphonique de Winnipeg et l'Orchestre de chambre du Manitoba, ainsi qu'à l'occasion de diffusions nationales par la CBC d'œuvres nouvellement commandées.
Ken est un artiste enseignant du Centre national des Arts et, en collaboration avec l'Orchestre symphonique de Winnipeg, il s'est rendu dans plusieurs communautés du nord du Manitoba pour des ateliers éducatifs avec le compositeur et chef d'orchestre Andrew Balfour. Il enseigne également à l'Université du Manitoba. Il vit juste à l'extérieur de Winnipeg avec son mari, ses deux enfants, six chèvres, cinq chevaux et un nombre variable de poulets et de dindes.
Double the Trouble est un duo musical composé de Luc et Aidan Wrigley, deux jumeaux identiques de 19 ans d’origine crie et métisse française ayant vu le jour à Winnipeg, au Manitoba. Mêlant le style traditionnel des violoneux métis et la musique country-folk classique et contemporaine, le tandem égaie les foules des Prairies à la côte Pacifique et des États-Unis au Mexique.
Initiés au violon à trois ans, les jumeaux se produisent aux Indigenous Peoples Music Awards alors qu’ils n’ont que six ans. L’année suivante marque la première de nombreuses apparitions au Festival du Voyageur, où ils deviennent les chouchous du public année après année. À seulement neuf ans, ils enregistrent leur premier album indépendant, Keep Calm and Fiddle On, suivi d’un deuxième album intitulé Juniper Woods deux ans plus tard.
Les deux frères se mettent à l’écriture de chansons à l’âge de seize ans, armés de guitares ayant appartenu à leur père. Amateurs d’artistes comme Passenger et Tyler Childers, ils explorent aujourd’hui de nouveaux territoires. Leur troisième album paraîtra à l’été 2024.
Saluée par la CBC comme l’une des 30 meilleures artistes classiques de moins de 30 ans en 2019, la chef d’orchestre Naomi Woo est l’assistante chef d’orchestre de l’Orchestre symphonique de Winnipeg et la toute première directrice musicale de Sistema Winnipeg. Née à Terre-Neuve et élevée à North Vancouver, Naomi dirige des orchestres aux quatre coins du Canada et est reconnue pour son travail d’artiste et de formatrice engagée ainsi que pour ses collaborations avec l’Orchestre du CNA, l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, l’Orchestre symphonique de Regina et l’Orchestre symphonique de Saskatoon. Grande ambassadrice de l’opéra et de la nouvelle musique, Naomi a récemment dirigé la première canadienne de Angel’s Bone (avec le re:Naissance Opera) de la compositrice Du Yun, qui a remporté un prix Pulitzer pour cette œuvre, et la première internationale de The Night Falls de Ellis Ludwig-Leone (avec le BalletCollective et l’American Opera Project). Elle est diplômée de Yale, de l’Université de Montréal et de Cambridge.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du Centre national des Arts est le reflet de la diversité des paysages, des valeurs et des communautés du Canada, et est reconnu pour sa programmation audacieuse, ses contenus nrratifs marquants, son excellence artistique et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Chaque saison, l’Orchestre du met en vedette des artistes de réputation internationale, tels que notre artiste en résidence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds. L’ensemble se distingue à l’échelle du monde pour son approche accessible, inclusive et collaborative. Par le langage universel de la musique et des expériences musicales communes, il communique des émotions profondes et nous rapproche les uns des autres.
La violoniste Marjolaine Lambert, originaire de Joliette mais autoproclamée Montréalaise, a entamé ses études musicales dès l’âge de quatre ans, suivant les traces de son frère, l’altiste Frédéric Lambert. Toute jeune, son talent naturel l’a menée à joindre les rangs du studio de Johanne Arel et de Raymond Dessaints au Conservatoire de musique de Montréal, auprès duquel elle obtient un diplôme en 2005. En raison de sa soif d’apprendre et d’accroître ses connaissances générales, elle s’inscrit à l’Université McGill dans la classe de Denise Lupien. Sa mineure en mandarin lui a permis de prendre part à une tournée de l’Orchestre de la Francophonie en Chine à titre de second violon solo.
Une fois son baccalauréat avec spécialisation en main, elle poursuit ses études afin d’obtenir une maîtrise à l’Université Yale, où elle étudiera avec Ani Kavafian. Elle s’y est épanouie en tant que violon solo de l’Orchestre philharmonique de Yale et finaliste du Concours de concertos Woolsey. Marjolaine a tressé de solides collaborations avec des compositeurs contemporains; elle a créé, avec le maestro Julian Wachner, Novus NYC, un orchestre dévoué à la musique nouvelle au sein duquel elle siège à titre de violon solo. Elle a eu l’occasion de créer des œuvres de David Lang, Bernard Rands et Christopher Theofanidis.
Sa passion pour la nouvelle musique l’a amenée à entreprendre, à l’Université McGill, des études doctorales en musique axées sur le violon électrique créé par Pierre Boulez dans ses Anthèmes, avec le soutien du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada. Son travail avec les dispositifs électroniques lui permet de participer à divers projets très intéressants, notamment la création mondiale de l’œuvre Les Gestes, une création de la chorégraphe de danse Isabelle Van Grimde.
Marjolaine s’est produite en tant que soliste sous la direction de nombreux chefs d’orchestre dont Yuli Turovsky, Peter Oundjian et Shinik Hahm. À titre de chambriste, elle a souvent été invitée à s’exécuter avec Les Violons du Roy, I Musici et l’Arcos Chamber Orchestra.
Dans son rare temps libre, Marjolaine aime bien dévorer les téléséries, découvrir les profondeurs de la pratique sur son violon baroque ou encore faire lever les foules avec Céline Dion.
Elle est ravie de faire partie de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis septembre 2016.