Peut-on imaginer réveil plus romantique qu’une sérénade d’anniversaire jouée par 13 musiciens le matin de Noël? C’est le cadeau que Wagner offrit à Cosima, son épouse bien-aimée. Le Concerto pour violon de Barber se distingue par ses superbes lignes mélodiques, notamment dans le « mouvement perpétuel » final. Le concert s’achève avec une symphonie néoromantique de Sibelius dont le finale inclut « l’hymne incomparable du cygne », inspiré par l’envol de 16 cygnes, ainsi que des vagues sonores aboutissant à six puissants accords séparés par d’éloquents silences.