Sébastien Ricard et la pièce Dans la solitude des champs de coton à Ottawa
Jean-François a cherché à mieux comprendre le travail des deux comédiens qui se livrent dans cette pièce de théâtre littéraire.
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** N.B. Ce spectacle comporte une disposition spéciale avec des sièges non assignés, disposés sur la scène sous forme de gradins ** Une stupéfiante joute verbale entre un dealer et un client, dans laquelle fulgurances poétiques et trivialités se suivent et se chevauchent. Un échange puissant qui se révèle lutte de pouvoir et lutte de désir. Un féroce combat entre chien et loup. Dans la...
Théâtre Babs Asper ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada« Selon la raison, il est des espèces qui ne devraient jamais, dans la solitude, se trouver face à face. Mais notre territoire est trop petit, les hommes trop nombreux, les incompatibilités trop fréquentes, les heures et les lieux obscurs et déserts trop innombrables pour qu’il y ait encore de la place pour la raison. » Bernard-Marie Koltès
** N.B. Ce spectacle comporte une disposition spéciale avec des sièges non assignés, disposés sur la scène sous forme de gradins **
Une stupéfiante joute verbale entre un dealer et un client, dans laquelle fulgurances poétiques et trivialités se suivent et se chevauchent. Un échange puissant qui se révèle lutte de pouvoir et lutte de désir. Un féroce combat entre chien et loup.
Dans la grande ville, un dealer et un client sont pris l’un avec l’autre au cœur d’une relation où la frontière entre le désir et la possession se brouille progressivement. Après La nuit juste avant les forêts et Combat de nègre et de chiens, Brigitte Haentjens renoue avec la langue chaude et étourdissante du grand dramaturge français. Pour porter ce style urbain, saturé de tensions et d’éros, elle a trouvé en Sébastien Ricard et Hugues Frenette deux comédiens d’égale puissance, mettant en lumière tous les rouages de la dialectique de l’échange avec l’autre.
« C’est le choc initial, sorte de big bang qui va lancer Hugues Frenette, le Dealer, et Sébastien Ricard, le Client, dans une joute sans pitié dont le point final est à glacer le sang. »
Christian Saint-Pierre, Le Devoir, 26 janvier 2018
« Dans la solitude des champs de coton nous mène pratiquement à un “orgasme intellectuel”. C’est déjà plus que la majorité des propositions théâtrales du moment ; ce sera toujours davantage que l’ensemble des textes portés à la scène hier et aujourd’hui. »
- Mario Cloutier, La Presse, 29 janvier 2018