Vic et Flo Boyko sont du CNA depuis le début. Le couple se souvient de son enthousiasme à l’ouverture du Centre, en 1969, et de la visite guidée qui a rapidement suivi.
« Notre passion, c’est l’Orchestre du CNA, mais, au cours des années, nous avons vu des spectacles de tous genres dans chacune des salles du Centre, note Vic. J’aime voir sur scène des artistes passionnés et suivre leur évolution entre le moment où ils font leurs débuts et celui où ils ont une carrière florissante. »
Flo partage cette opinion et est heureuse de pouvoir vivre une musique d’un tel calibre à Ottawa. « Les arts nous procurent des moments de joie; c’est vraiment merveilleux qu’une telle créativité soit offerte dans notre collectivité, dit-elle. Rien ne me plaît davantage que faire l’expérience de la beauté de la musique dans un espace aussi splendide que le CNA. »
Pour Flo, les arts du spectacle nourrissent l’âme. Comme ceux-ci font partie de la vie du couple depuis longtemps déjà, Vic et Flo ont voulu trouver un moyen de redonner à la collectivité. Ils ont décidé de faire un don planifié à la Fondation du CNA.
« On en avait parlé il y a quelques années, se rappelle Vic. Nous aimions beaucoup la programmation du CNA destinée aux jeunes, non seulement pour leur faire connaître les arts, mais aussi pour soutenir l’essor des jeunes artistes. Jumelée à notre amour des arts, cette raison nous a convaincus de faire un don en faveur du CNA dans notre testament. »
Les Boyko sont de fervents promoteurs de ce genre de postérité, et ils encouragent ceux qu’ils côtoient à faire de même. « Faire un don planifié est une occasion d’inspirer d’autres personnes dans l’avenir. Soutenir l’éducation et les tournées pancanadiennes peut éveiller la flamme des arts chez les prochaines générations », souligne Flo.
Bien des années ont passé depuis que Vic et Flo ont assisté à un spectacle au CNA pour la première fois, mais la magie de la scène opère toujours. « Chaque fois qu’on va voir un concert, dit Vic, on sait que ce sera une expérience inspirante et gratifiante. Dans la voiture, en rentrant à la maison, on n’allume pas la radio, on laisse la musique jouer dans nos têtes et on continue de se sentir transporté. »