L’événement remonte à bien des années, mais il reste profondément gravé dans la mémoire de la Dre Kanta Marwah.
L’éminente professeure-chercheuse et professeure émérite en économie venait de s’établir à Ottawa où elle avait été recrutée par l’Université Carleton. C’est dans le Foyer du CNA qu’elle avait décidé de célébrer l’arrivée du Nouvel An dans sa nouvelle ville. « Voilà comment j’ai découvert le Centre, raconte-t-elle. Même au-delà de 40 ans plus tard, je garde encore un souvenir impérissable de cette merveilleuse soirée. »
Et les souvenirs heureux comme celui-là se sont accumulés par la suite pour cette abonnée de longue date du Théâtre anglais. « J’ai le même fauteuil depuis plus de 20 ans, fait-elle remarquer. Chaque prestation, chaque événement me touche à sa façon. »
À voir la passion que nourrit la Dre Marwah pour les arts de la scène, on comprend pourquoi elle passe tant de temps au CNA. « L’art, sous toutes ses formes, interpelle notre sens de l’esthétique, affirme-t-elle. Il est source de joie. Il nous fait sortir de nous-mêmes pour nous élever à un autre niveau où s’ouvre un monde d’émotions. Par exemple, la musique a cette faculté de faire rire, de faire pleurer, d’émerveiller. »
C’est cette passion pour les arts qui a amené la Dre Marwah à créer deux fonds de dotation, l’un en appui au Théâtre anglais du CNA, et l’autre investissant dans l’Institut estival de musique et l’Orchestre du CNA. « Ces fonds permettent de générer des revenus à perpétuité, explique-t-elle. Le capital du fonds est préservé, tandis que les intérêts qui en découlent servent à financer un programme spécial. Ce type de contribution vous permet ainsi de laisser votre marque dans un domaine qui vous tient à cœur. »
Pour la professeure à la retraite, le fonds de dotation est une merveilleuse façon d’assurer un brillant avenir aux arts de la scène, avenir qui compte beaucoup pour elle. « Nos valeurs, nos arts et notre culture sont ce qui nous définit comme pays. Soutenir les arts est l’affaire de tous. Chacun peut aider à sa façon, si minime soit sa contribution. Cela me rassure de savoir que mon fonds de dotation fera une différence à jamais », conclut la Dre Marwah.