Dernière mise à jour: 29 mai 2024
SERGUEÏ PROKOFIEV Quintette en sol mineur, op. 39 (22 min)
I. Tema con variazioni
II. Andante energico
III. Allegro sostenuto, ma con brio
IV. Adagio pesante
V. Allegro precipitato, ma non troppo presto
VI. Andantino
Anna Petersen, hautbois
Kimball Sykes, clarinette
Jessica Linnebach, violon
Paul Casey, alto
Max Cardilli, contrebasse
BOHUSLAV MARTINŮ Suite de La revue de cuisine (15 min)
I. Prologue : Allegretto marcia
II. Tango : Lento – Andante – Lento
III. Charleston : Poco a poco allegro – Tempo di charleston
IV. Final : Tempo di marcia – Allegretto
Kimball Sykes, clarinette
Darren Hicks, basson
Karen Donnelly, trompette
Emily Kruspe, violon
Marc-André Riberdy, violoncelle
Vadim Serebryany, piano
ENTRACTE
IGOR STRAVINSKY Suite de Histoire du soldat (26 min)
I. Marche du soldat
II. Musique de la première scène (Petits airs au bord du ruisseau)
III. Musique de la deuxième scène (Pastorale)
IV. Marche royale
V. Petit concert
VI. Trois danses : tango, valse, ragtime
VII. Danse du diable
VIII. Grand choral
IX. Marche triomphale du diable
Kimball Sykes, clarinette
Darren Hicks, basson
Karen Donnelly, trompette
Steven Dyer, trombone
Jonathan Wade, percussion
Jessica Linnebach, violon
Max Cardilli, contrebasse
I. Tema con variazioni
II. Andante energico
III. Allegro sostenuto, ma con brio
IV. Adagio pesante
V. Allegro precipitato, ma non troppo presto
VI. Andantino
En 1918, Sergueï Prokofiev (1891-1953) quitte la Russie, alors en pleine révolution, pour chercher ailleurs des débouchés professionnels en tant que compositeur et interprète. Il se rend d’abord à New York, puis à Ettal, dans le sud de l’Allemagne. Cinq ans plus tard, jeune marié et sur le point d’être père, il décide de s’installer à Paris, alors épicentre de l’activité culturelle et artistique. Bien que son ballet Chout (Le Bouffon), commandé par Serge de Diaghilev des célèbres Ballets russes, y ait été créé avec succès en 1921, les premières années de Prokofiev dans la « ville lumière » sont difficiles, car il cherche à se faire un nom en tant que compositeur. Tout en continuant à se produire comme pianiste pour joindre les deux bouts, il espère créer de nouvelles œuvres qui lui permettront d’asseoir sa réputation.
L’une de ces pièces est la Deuxième symphonie, destinée au chef d’orchestre Serge Koussevitzky, que Prokofiev commence à composer au cours de l’été 1924. À la même époque, il accepte une autre commande d’un genre différent : « Un ballet pour une troupe de danse itinérante [le Théâtre romantique de Boris Romanov] qui souhaitait présenter un programme de plusieurs pièces courtes accompagnées par cinq instruments », note-t-il. « J’ai proposé un quintette composé d’un hautbois, d’une clarinette, d’un violon, d’un alto et d’une contrebasse. L’intrigue simple, basée sur la vie du cirque, s’intitulait Trapèze. » En concevant son ballet de cette manière, Prokofiev souhaitait que la partition soit jouée comme une pièce de concert autonome – le Quintette, op. 39 – afin de maximiser les possibilités d’exécution. La compagnie de Romanov a créé Trapèze à la fin de 1925 à Berlin, tandis que le Quintette a été joué pour la première fois en mars 1927 à Moscou, lors de la tournée de Prokofiev en URSS. Ce dernier a été présenté peu après à Paris, où il a suscité l’admiration du compositeur français Francis Poulenc.
Parmi les œuvres de Prokofiev, le Quintette, op. 39, est considéré comme l’une de ses créations les plus radicales. Ses six mouvements présentent des mélodies à la fois piquantes et douces, juxtaposées de façon très nette pour créer un effet de contraste, ainsi que des harmonies heurtées, des rythmes irréguliers et des textures polyphoniques complexes. Outre l’instrumentation particulière du quintette (probablement influencée par l’Histoire du soldat de Stravinsky), la pièce se caractérise par un jeu énergique qui évoque le thème du cirque.
Le hautbois ouvre le premier mouvement avec une mélodie aux dissonances acerbes, qui sert de base à deux variations, l’une lyrique et l’autre vive, après lesquelles le thème est repris. Dans le deuxième mouvement, la contrebasse seule introduit un air robuste ensuite repris à tour de rôle par chacun des instruments, qui en tirent différentes variantes. Le troisième mouvement, de caractère « circassien », est construit sur un motif rythmique fluctuant (qui a initialement dérouté les interprètes de la troupe de Romanov), avec des envolées mélodiques rapides qui suggèrent des acrobaties de haut vol.
Dans l’Adagio pesante, Prokofiev combine les sonorités disparates des instruments du quintette avec un effet teinté de mystère, en commençant par une mélodie sinueuse au hautbois surmontant des trémolos joués « près du chevalet » du violon, des figures ondulantes à la clarinette et à l’alto, et un bourdon palpitant à la contrebasse. Au fur et à mesure que le mouvement progresse, les couches s’épaississent et atteignent un sommet passionné, puis s’apaisent jusqu’à la fin. Le cinquième mouvement, rempli de motifs et d’éléments rugueux – accents féroces, pizzicato pointilliste, gammes précipitées – possède une énergie circassienne encore plus grande que le troisième.
Un majestueux menuet amorce le dernier mouvement, avec un dialogue entre le hautbois et la clarinette auquel le violon ajoute son propre contrepoint argenté. Bientôt, le menuet se transforme en un trio enjoué, avec des motifs berçants dans les bois qui introduisent un duo entre le violon et la contrebasse. Plus tard, le violon et l’alto font entendre des accords dissonants, se dissolvant finalement dans une ligne de basse errante qui nous ramène à une reprise abrégée du menuet. Après un point culminant tapageur sur le basculement de figures du trio, l’alto et la contrebasse exécutent un passage tumultueux pour amener le quintette à son abrupte conclusion.
I. Prologue : Allegretto marcia
II. Tango : Lento – Andante – Lento
III. Charleston : Poco a poco allegro – Tempo di charleston
IV. Final : Tempo di marcia – Allegretto
Le compositeur tchèque Bohuslav Martinů (1890-1959) s’est rendu pour la première fois à Paris en 1919, à l’occasion d’une tournée en tant que violoniste de la Philharmonie tchèque. Il y est retourné quatre ans plus tard, grâce à une bourse du ministère de l’Éducation, pour étudier auprès du compositeur Albert Roussel; ce qui devait être une escale de trois mois s’est muée en un séjour de 18 ans. Comme beaucoup de musiciens de son époque (dont son contemporain Sergueï Prokofiev), il était attiré par la vie culturelle bouillonnante de Paris, qui se caractérisait alors par son ouverture à la diversité et aux expériences artistiques novatrices. Au cours de ses premières années à Paris, Martinů s’est imprégné de nombreux nouveaux styles et influences musicales, notamment le jazz, importé des États-Unis par des artistes afro-américains et qui faisait fureur dans la capitale parisienne. Le jazz a exercé une influence déterminante sur sa musique entre le milieu des années 1920 et le début des années 1930. En effet, Martinů était l’un des nombreux compositeurs tchèques vivant à Paris à l’époque qui, selon son biographe James Rybka, « s’efforçaient de mélanger la liberté rythmique et instrumentale du jazz avec leurs mélodies bohémiennes ».
Le ballet en un acte de Martinů, La revue de cuisine, datant de 1927, est la première de ses œuvres à incorporer des éléments de jazz. Commandé par Jarmila Kröschlová, il a été créé par sa troupe de ballet à Prague en novembre de la même année. L’œuvre a reçu un accueil mitigé à l’époque (le compositeur aurait dit qu’elle avait été « mastiquée » par la critique), mais elle a ensuite été très bien accueillie à Paris. Une suite de concert adaptée de la partition, créée dans le cadre d’un concert d’Alfred Cortot, est devenue un succès en 1930, et a également été enregistrée et publiée. Martinů était particulièrement fier de cette œuvre, qui est restée l’une de ses compositions préférées.
Basé sur le scénario de Kröschlová intitulé Pokušení svatoušká hrnec (La tentation de la Sainte-Marmite), le ballet raconte les tribulations romantiques d’un groupe d’ustensiles de cuisine. Marmite et Couvercle sont heureux en ménage, mais leur union est menacée lorsque le séducteur Fouet met le grappin sur Marmite, suscitant une telle passion que Couvercle en tombe et va rouler plus loin. L’attention de Marmite étant ainsi accaparée, Torchon à Vaisselle tente d’attirer Couvercle mais est arrêté par Balai, qui défie Torchon à Vaisselle en duel. Marmite veut récupérer Couvercle, mais celui-ci demeure introuvable jusqu’à ce qu’un énorme pied apparaisse pour le renvoyer sur la scène, où le couple est réuni dans la joie.
Arrangés pour clarinette, basson, trompette, violon, violoncelle et piano (une instrumentation qui reproduit essentiellement le son des groupes de jazz de l’époque), quatre des dix mouvements du ballet font partie de la suite que nous entendrons aujourd’hui. Le Prologue s’ouvre sur une fanfare de trompette, après quoi la marche qui suit démarre de façon comiquement pataude au piano, avec des accords aux rythmes biscornus. Le violoncelle relance sur un thème animé avec des gammes rapides et des effets de glissando, que le violon reprend ensuite. Le motif guilleret de la fanfare revient et est développé par les instruments, tandis que des figures tourbillonnantes, évoquant le mouvement du fouet, s’invitent dans le mélange musical. On remarquera les syncopes jazzy qui apparaissent plus tard, animant la marche plus encore jusqu’à la fin.
Martinů a basé les numéros suivants sur deux danses populaires de l’époque, toutes deux importées à Paris : le tango latino-américain et le charleston, la danse de claquettes américaine originaire de Caroline du Sud. Dans le tango (sous-titré « Danse d’amour » dans le ballet), le violoncelle, la trompette en sourdine et le basson se partagent la mélodie langoureuse. Une brume sulfureuse d’harmonies impressionnistes apparaît ensuite au piano, après quoi l’ultime tension mélodique se dissout au violoncelle. De la dissolution du tango émerge le basson, méditant sur une figure tournante qui devient une ligne chromatique errante. Le violoncelle, puis la clarinette se joignent à lui, prenant de l’élan, et entraînant le reste des instruments avec eux pour déboucher sur un charleston agité, mené par la trompette.
Le Finale rappelle la fanfare de la marche et les accords enjoués du piano du Prologue, mais ceux-ci cèdent ensuite la place à une succession d’airs évoquant des styles musicaux populaires disparates (ce que Rybka décrit comme le « jeu de mots multiculturel » de Martinů). Tout d’abord, la clarinette, le violon et le violoncelle s’engagent dans un épisode contrapuntique enjoué sur le thème de la marche; il est suivi d’un air guilleret au violon, bientôt rejoint par la clarinette, le piano accompagnant dans le style stride piano inversé. Ce dernier introduit brièvement le charleston, mais l’air guilleret reprend, menant à une mélodie lyrique et folklorique entonnée tout en douceur par le violon et la trompette sur une contre-mélodie basée sur le thème de la marche. Par la suite, ces différents matériaux reviennent, progressivement animés par les rythmes de charleston du piano, pour finalement s’unir dans une réjouissante allégresse.
I. Marche du soldat
II. Musique de la première scène (Petits airs au bord du ruisseau)
III. Musique de la deuxième scène (Pastorale)
IV. Marche royale
V. Petit concert
VI. Trois danses : tango, valse, ragtime
VII. Danse du diable
VIII. Grand choral
IX. Marche triomphale du diable
En 1914, Igor Stravinsky (1882-1971) s’est exilé en Suisse au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et il y est resté jusqu’en 1920 à cause de la Révolution d’octobre et de ses suites. À partir de 1915, il s’est installé avec sa famille à Morges, où il s’est lié d’amitié avec un groupe d’écrivains franco-suisses, dont le romancier Charles Ferdinand Ramuz, qui lui a été présenté par le chef d’orchestre Ernest Ansermet. Ramuz est vite devenu un assidu de la « Villa Rogivue » de Stravinsky, et le compositeur l’a invité à traduire en français les textes russes du Renard et des Noces. Encouragés par Ansermet, les deux hommes envisagent de collaborer à une nouvelle œuvre, principalement pour se tirer d’une situation financière précaire et répondre à un besoin urgent d’argent.
Il en a résulté L’Histoire du soldat, un mimodrame destiné à être « lu, joué et dansé ». En employant des effectifs réduits à trois récitants (acteurs plutôt que chanteurs), une danseuse et un ensemble de chambre (au lieu d’un orchestre), ainsi qu’une scénographie simple, ils souhaitaient faire tourner l’œuvre dans les théâtres de Suisse, maximisant ainsi les possibilités de représentation (et les revenus) en cette période d’austérité. La toute première production de L’Histoire, financée par le philanthrope suisse Werner Reinhart, a été présentée (sous la direction d’Ansermet) à Lausanne le 18 septembre 1918, où elle a reçu un accueil plutôt tiède. Malheureusement, l’épidémie de grippe espagnole a empêché d’autres représentations, toutes les salles publiques suisses ayant été fermées. Reinhart a toutefois continué à soutenir Stravinsky en finançant une série de concerts consacrés à la musique de chambre du compositeur, dont une nouvelle suite de cinq numéros de L’Histoire, arrangée pour violon, clarinette et piano, qui a été jouée pour la première fois le 8 novembre 1919. L’année suivante, Stravinsky a tiré de l’œuvre initiale une « grande suite » plus longue utilisant l’instrumentation originale de L’Histoire, qui a été créée au Wigmore Hall de Londres le 20 juillet 1920. C’est cette dernière version que nous entendrons aujourd’hui.
Inspiré de plusieurs contes folkloriques russes publiés par Alexandre Afanassiev (1826-1871), l’argument de L’Histoire du soldat relate l’aventure amère d’un soldat qui se confronte au diable et qui finit par être vaincu. Pour mettre en valeur cette triste histoire, Stravinsky réunit différentes formes de musique populaire dont une marche, une valse, un tango, un ragtime et un choral luthérien, sur lesquelles il crée des parodies modernes subtiles et inventives. Tout au long de l’œuvre, l’écriture du compositeur met en valeur les timbres disparates de l’ensemble, composé de paires d’instruments à voix haute et à voix basse de chaque famille instrumentale – violon et contrebasse, clarinette et basson, trompette et trombone –, ainsi que d’une batterie de percussions. Les textures sont dépouillées et le paysage sonore présente dans son ensemble une qualité rugueuse et rustique.
Pour situer les mouvements de cette suite dans leur contexte, voici un résumé de l’œuvre :
Joseph Duprat, un soldat, reçoit la permission de rentrer chez lui (Marche du soldat). En chemin, il se repose au bord d’un ruisseau et sort son violon, l’un de ses biens les plus précieux, pour jouer un air. Alors qu’il joue (Petits airs au bord du ruisseau), le diable, déguisé en vieil homme avec un filet à papillons, s’approche silencieusement de lui et le surprend par-derrière. Le diable propose de lui acheter son violon (c’est-à-dire son âme) en échange d’un livre magique qui a le pouvoir de rendre le soldat démesurément riche. Voyant que le livre contient des prophéties sur l’avenir, Joseph accepte l’échange et le diable l’invite à passer trois jours avec lui pour lui apprendre à jouer du violon. De retour dans son village natal, tout lui paraît étrange. Il se rend chez sa fiancée et découvre qu’elle est déjà mariée et a des enfants. Ses amis et voisins s’écartent sur son passage comme s’ils avaient vu un fantôme. Il prend brusquement conscience que ce ne sont pas trois jours, mais trois années qui se sont écoulées, et qu’il a perdu ce qui lui était le plus cher. Dans son chagrin, il se demande ce qu’il doit faire (Pastorale).
Le diable réapparaît sous la forme d’un marchand de bestiaux et encourage Joseph à utiliser le livre magique. Le soldat devient très riche, mais il s’aperçoit que tout ce qu’il veut, c’est récupérer ce qu’il avait auparavant. Il tente de racheter son violon à une vieille femme (le diable, sous d’autres traits), mais découvre que l’instrument n’émet aucun son. Il se rend à la taverne pour chercher un apaisement dans l’alcool. Là, il apprend que la fille du roi est malade et qu’il a promis sa main à quiconque la guérira. Joseph décide alors de se rendre au palais du roi (Marche royale – dans le style d’un pasodoble espagnol, mettant en valeur la trompette).
Le diable s’y trouve déjà, sous les traits d’un virtuose du violon. Il dit à Joseph qu’il le libérera de sa malédiction s’il lui remet tout son argent en perdant contre lui aux cartes. Le soldat s’exécute et peut à nouveau jouer du violon. La princesse est miraculeusement ranimée par le jeu trépidant de Joseph (Petit concert) et entame une série de danses (Trois danses : tango, valse, ragtime). Alors que la princesse et Joseph s’embrassent, le diable apparaît, cette fois sous son vrai jour. Joseph réussit à le vaincre en jouant du violon (Danse du diable), le laissant déformé et épuisé. Mais le diable n’en a pas fini avec le soldat : il prévient Joseph que s’il ose quitter le château, il reprendra le contrôle sur lui.
Sur le « Grand choral » de style luthérien, le narrateur, dans le mimodrame original, énonce la morale de l’histoire : « il ne faut pas chercher à ajouter à ce qu’on a déjà... personne ne peut tout avoir. » Joseph, cependant, ne peut résister à l’envie d’amener sa nouvelle épouse dans son ancienne demeure. En franchissant le seuil du château, il se retourne pour découvrir que la princesse a disparu et que le diable l’attend. Dans la Marche triomphale du diable, la musique s’amenuise au fur et à mesure qu’elle progresse, les autres instruments s’effaçant peu à peu jusqu’à ce qu’il ne reste plus que les percussions pour amener l’œuvre à son effroyable conclusion.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Anna Petersen s’est jointe à l’Orchestre du Centre national des Arts comme deuxième hautbois et cor anglais en 2013. Elle s’est produite dans des concerts symphoniques et de musique de chambre partout au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Chine, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et aux quatre coins de l’Europe.
Anna a précédemment été hautbois solo de l’Orchestre symphonique de Syracuse et membre de l’Orchestre philharmonique de Rochester. Elle s’est aussi produite à titre de hautbois solo invitée avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Detroit, Vancouver et Wichita, l’Orchestre de la Floride, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre philharmonique de Buffalo, avec lequel elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2013. Elle s’est récemment produite en Nouvelle-Zélande avec l’Orchestre philharmonique d’Auckland.
En plus de sa carrière de musicienne d’orchestre, Anna est une soliste et chambriste très active. Elle s’est produite comme soliste avec les orchestres symphoniques de Syracuse et Milwaukee, l’ensemble Symphoria, l’orchestre de chambre Thirteen Strings, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre symphonique des jeunes de Milwaukee. On a pu la voir sur la scène du Concours de musique de chambre Coleman (Pasadena, Californie) à titre de finaliste. Elle a également a été artiste invitée avec le Ottawa Chamberfest et artiste affiliée au festival de musique de chambre de Norfolk. Elle a participé au programme de classes de maître du Centre des arts de Banff, et s’est produite au festival de musique de Skaneateles ainsi qu’au festival Bravo! Vail Valley.
Pédagogue d’expérience, Anna est actuellement professeure à l’Université d’Ottawa. Auparavant, elle a enseigné le hautbois à l’École de musique Setnor de l’Université de Syracuse et au SUNY Geneseo. Elle a été l’invitée de Prairie Winds au Madeline Island Chamber Music en 2018, et a offert de l’encadrement aux personnes participantes au Chamber Music Conference de Bennington, au Vermont, de 2012 à 2015.
Elle a obtenu un baccalauréat en musique et un certificat en interprétation de l’École de musique Eastman. Elle a principalement étudié auprès de Richard Killmer et de Suzanne Geoffrey.
Musicienne accomplie, Anna est aussi instructrice de yoga : elle a obtenu une formation de 300 heures à Bali (Indonésie) menant à une certification internationale de la Yoga Alliance.
Kimball Sykes est clarinette solo de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 1985.
Originaire de Vancouver, il obtient un baccalauréat en musique de l’Université de la Colombie-Britannique, où il a étudié avec Ronald de Kant. En 1982, alors membre de lʼOrchestre national des jeunes du Canada, il reçoit la première des deux bourses du Conseil des Arts du Canada qui lui seront décernées afin de lui permettre dʼétudier avec Robert Marcellus à Chicago. Au fil des ans, il participe au festival de la School of Fine Arts de Banff, au Festival de musique de chambre d’Ottawa, de même quʼau Festival Scotia et au Festival d’Orford.
Il s’est produit sur place et en tournée avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, a été membre de l'orchestre de l’Opéra de Vancouver et l’un des membres fondateurs du Vancouver Wind Trio. Il a aussi été clarinette solo de l'Orchestre symphonique d’Honolulu de 1983 à 1985.
Kimball s’est produit comme soliste avec l’Orchestre du CNA à de nombreuses reprises. En mai 2000, il a créé Vagues immobiles, un concerto pour clarinette que le CNA avait commandé à son intention au compositeur Alain Perron, sous la direction de Pinchas Zukerman, qui l’a également dirigé en novembre 2002 dans le Concerto pour clarinette de Copland. Il a aussi joué en soliste pour Thirteen Strings, l’Orchestre symphonique d’Honolulu et l’Orchestre philharmonique d’Auckland, entre autres.
Kimball a joué en soliste ou dans des ensembles de musique de chambre dans le cadre de diverses émissions de la chaîne anglaise de la Société Radio-Canada. Il a participé à l’enregistrement de l’Octuor de Schubert avec les Chambristes du Canada pour les Disques SRC. Il a gravé aussi le Quintette avec clarinette de Mozart avec Pinchas Zukerman et les anciens chefs de pupitre de l’Orchestre du CNA Donnie Deacon, Jane Logan et Amanda Forsyth, pour le CD double consacré à Mozart et publié par les Disques SRC, mis en nomination pour un prix Juno en 2004.
Kimball Sykes enseigne présentement à l’Université dʼOttawa.
Darren Hicks s’est joint à l’Orchestre du Centre national des Arts à titre de basson solo en septembre 2022, après avoir passé quatre saisons avec l’Orchestre symphonique de Toronto comme basson solo associé. Originaire de Middleton, en Nouvelle-Écosse, il a accompli ses études de premier cycle à l’Université d’Ottawa sous la houlette de Christopher Millard, ancien basson solo de l’OCNA. Il a ensuite poursuivi ses études supérieures auprès de Frank Morelli à la Yale School of Music de New Haven, dans le Connecticut. Après avoir obtenu son diplôme, il a été choisi comme récipiendaire de la Bourse de la famille Rebanks à la Glenn Gould School of Music. Par la suite, il a déménagé à Miami Beach, en Floride, pour devenir bassoniste au sein du l’Orchestre symphonique New World. Darren Hicks a participé à de nombreux festivals d’été dont ceux du Domaine Forget, de l’Orchestre de la Francophonie, de l’Orchestre national des jeunes du Canada, ainsi que le Festival de Banff, le Festival de Verbie et le Festival de musique d’Aspen.
Parmi ses influences formatrices, il cite Joan Panetti (Yale), David Shifrin (Yale), Whitney Crockett, Daniel Matsukawa, Judith Leclair et Nancy Goeres.
Lauréat de plusieurs prix et récompenses, il a notamment remporté le concours de concerto pour basson du Festival de musique d’Aspen (2019), le concours de concerto de l’Orchestre symphonique New World (mars 2018), le prix du doyen de la Yale School of Music (2014) et la Bourse de l’Orchestre du Centre national des Arts (2012).
Il joue sur un basson fabriqué en banlieue de Peterborough par Bell Bassoons Ltd. Lorsqu’il n’est pas penché sur son pupitre, il se plaît à enrichir sa collection de disques, à se perdre dans la nature, à écouter de nombreux balados et à satisfaire son insatiable « dent sucrée ».
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Karen s'est joint au personnel enseignant de l'Université d'Ottawa en 2002. Elle est également une artiste enseignante honoraire et mentor dans le programme OrKidstra, offrant de la musique aux enfants des communautés d'Ottawa méritant l'équité.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
Steven Dyer est le trombone solo de l’Orchestre symphonique de Winnipeg et chargé de cours à l’Université du Manitoba. Il est ravi d’être le trombone solo invité en résidence à Ottawa pour la saison 2023-2024 de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Avant d’intégrer l’Orchestre symphonique de Winnipeg en 2001, il a été trombone solo au sein de l’Orchestre symphonique de Thunder Bay et a fait partie du Civic Orchestra of Chicago. Il détient également un diplôme des universités McGill et DePaul.
Steven Dyer a présenté des récitals et des classes de maître au Canada et aux États-Unis. Il a aussi été soliste pour les orchestres de Thunder Bay et Winnipeg.
Pour la petite histoire, il a passé deux étés dans la Musique de la Garde de cérémonie quand il était étudiant. C’est donc plein de nostalgie qu’il se dirige chaque jour vers le CNA, car le chemin est celui qu’empruntait habituellement la parade!
Originaire d’Ottawa, Jonathan Wade a obtenu un baccalauréat en musique, option percussions, à l’Université d’Ottawa, où il a été l’élève d’Ian Bernard et de Pierre Béluse. Il a ensuite obtenu un diplôme d’études supérieures spécialisées en timbales de l’Université de Montréal auprès de Louis Charbonneau.
Percussionniste au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 1982, il s’est produit avec d’autres grands ensembles, dont le Projet national des cuivres du Canada, l’ensemble Capital BrassWorks et l’Orchestre de chambre Thirteen Strings.
Il a participé à des événements d’envergure, dont le Festival de Lanaudière, le Festival of the Sound, le Festival de musique d’été de Toronto, Musique et Autres mondes ou encore le Chamberfest Ottawa.
Également enseignant passionné, Jonathan a été professeur associé de timbales et percussions à l’Université d’Ottawa de 2002 à 2023. En dehors de son studio privé, il a enseigné les percussions à l’Académie des Orchestres des jeunes d’Ottawa de 1986 à 2009.
Il est aussi très impliqué dans le programme d’éducation et de médiation culturelle du CNA, dans le cadre duquel il a donné des centaines de concerts dans les écoles avec le duo de percussions Bangers and Smash et en tant que batteur au sein de la formation de cuivres Ragtime Brass.
Violoniste canadienne d’ascendance allemande et libanaise, Jessica Linnebach est une artiste accomplie menant une carrière riche et diversifiée de soliste, de chambriste et de musicienne d’orchestre.
Reconnue pour sa « sonorité évoquant le caramel brûlé, sa virtuosité téméraire […] et son lyrisme romantique » (ARTSFILE), Jessica s’est produite comme soliste avec des orchestres du monde entier. Chambriste passionnée, elle fait partie du quatuor à cordes Ironwood avec ses collègues de l’Orchestre du CNA Emily Kruspe, Carissa Klopoushak et Rachel Mercer. L’ensemble participe à de nombreuses séries de concerts, telles les Sessions WolfGANG et Musique pour un dimanche après-midi au CNA, et à des festivals de musique de chambre, comme le Chamberfest d’Ottawa, Pontiac Enchanté, Ritornello et Classical Unbound. S’employant à atteindre un vaste public, Jessica est membre de la direction artistique de Classical Unbound, le festival de musique de chambre du comté de Prince Edward.
Acceptée au prestigieux Institut de musique Curtis de Philadelphie à l’âge de dix ans, Jessica demeure l’une des plus jeunes élèves à avoir obtenu un baccalauréat en musique de cet établissement. Elle y eut pour maîtres Aaron Rosand, Jaime Laredo et Ida Kavafian. Elle a ensuite étudié auprès de Pinchas Zuckerman et Patinka Kopec à la Manhattan School of Music de New York, qui lui a décerné une maîtrise alors qu’elle n’avait que 18 ans.
Jessica vit à Ottawa et occupe le poste de violon solo associée à l’Orchestre du CNA depuis 2010. Leader née, elle a été à plusieurs reprises violon solo invitée pour l’Orchestre symphonique de Pittsburgh, l’Orchestre symphonique d’Indianapolis et l’Orchestre philharmonique de Buffalo.
Jessica joue sur un violon datant d’environ 1840, créé par le luthier Jean-Baptiste Vuillaume (modèle de 1737 Guarnerius del Gésu). Ses archets ont été confectionnés par Ron Forrester et Michael Vann.
Originaire de Toronto, la violoniste Emily Kruspe nourrit une passion pour les collaborations musicales, la musique de chambre, l’harmonie et le sens du rythme. Elle s’est produite à maintes reprises en Amérique du Nord et en Europe, notamment avec le Quatuor Rolston de 2018 à 2020. Elle se produit régulièrement avec l’ARC Ensemble de Toronto et a participé au dernier album de la formation, Chamber Works by Alberto Hemsi. Son amour de la musique de chambre lui vient des festivals auxquels elle a pris part dans sa jeunesse : Yellow Barn, le Festival de musique de chambre de Kneisel Hall, le festival du Centre des arts de Banff et le Festival de musique de chambre du Domaine Forget. Comme musicienne d’orchestre, Emily a joué avec l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre du Ballet national du Canada et l’Orchestre de la Compagnie d’opéra canadienne. Elle a été lauréate du concours de concertos de l’École Glenn Gould et de celui de l’Université de Toronto, titulaire de la bourse du Quatuor à cordes Orford et a été nommée Jeune artiste de la CBC. Elle a également été nommée l’une des musiciennes classiques canadiennes de moins de 30 ans les plus en vue par CBC Music en 2018.
Emily a fait ses études de premier cycle à l’Université de Toronto sous la direction d’Erika Raum, a obtenu un diplôme d’artiste à l’École Glenn Gould sous la direction de Paul Kantor et de Barry Shiffman, et a étudié à Colburn avec Martin Beaver. Elle a également été titulaire en 2017-2018 de la Bourse de la famille Rebanks et a obtenu une résidence en interprétation internationale au Conservatoire royal de Toronto, puis un violon de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada. Elle est membre de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis octobre 2022 et se produit régulièrement avec le quatuor Ironwood, composé de ses collègues de l’OCNA Jessica Linnebach, Carissa Klopoushak et Rachel Mercer. Dans ses temps libres, elle aime faire du vélo, enseigner, et promener à répétition ses chats Figaro et Rosie autour de sa demeure.
Paul Casey, qui est né et a grandi à Ottawa, est un musicien d’orchestre, chambriste, soliste et pédagogue très actif.
Il compte parmi les plus récentes recrues de la section des altos de l’Orchestre du Centre national des Arts. Il s’est produit comme soliste à la Fanfoire de l’Orchestre du CNA et avec l’Orchestre symphonique d’Ottawa; il a aussi donné des récitals au Canada et aux États-Unis. Il a remporté en 2011 le prix de la Fondation Crabtree attribué dans le cadre du Concours de la Bourse de l’Orchestre du CNA.
Paul a un baccalauréat en Musique de l’Université d’Ottawa et une maîtrise en Musique de l’Université de l’Indiana. Il a suivi des cours récemment à l’Université McGill.
Il enseigne au programme OrKidstra de la Leading Note Foundation et a été répétiteur pour la section des cordes de l’Ottawa Junior Youth Orchestra. Avec sa conjointe, la violoncelliste Karen Kang, et les violonistes Leah Roseman et Mark Friedman, il forme le Quatuor à cordes Silflay.
Ayant débuté son apprentissage musical avec le violon, Marc-André Riberdy porte finalement son choix sur le violoncelle. Ses études ont débuté avec le Père Rolland Brunelle et madame Sophie Coderre à l’École de musique de Lanaudière et se sont poursuivies avec madame Elizabeth Dolin au Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est par la suite perfectionné auprès de monsieur Jean-Guihen Queyras à la Hochschule für Musik de Freiburg, en Allemagne.
Marc-André s’est distingué lors de plusieurs concours, dont le Festival et Concours de musique classique de Lanaudière, le Concours de musique du Canada et le Concours de musique Hélène-Roberge. Il a été récipiendaire du prix spécial lors de l’édition 2016 du Concours pour violoncelle Domnick à Stuttgart, en Allemagne.
Marc-André a eu l’occasion de se produire comme soliste avec divers orchestres au cours de ses études, tels que l’Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal, l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette et l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est joint en 2016 à l’Orchestre Métropolitain en tant que violoncelle solo associé, avant d’intégrer la section de violoncelle de l’Orchestre du CNA en 2018. Marc-André joue sur un violoncelle Giovanni Gagliano 1790-1800 et un archet Karl Hans Schmidt généreusement mis à sa disposition par Canimex.
Max Cardilli est assistant contrebasse solo de l’Orchestre du Centre national des Arts depuis 2022. Ancien membre de l’Orchestre symphonique d’Edmonton (2017-2022), il s’est produit avec de nombreuses formations orchestrales et de chambre, notamment comme soliste avec l’Orchestre en 2020. En 2017, il intègre l’Institut de musique orchestrale de l’OCNA, un programme de formation qui lui permet de jouer avec l’Orchestre et d’étudier auprès de Joel Quarrington. En 2015, il obtient un baccalauréat en interprétation (contrebasse) de l’Université McGill, où il a été l’élève de Brian Robinson, ancien assistant contrebasse solo de l’Orchestre symphonique de Montréal. Originaire de l’ouest de l’île de Montréal, Max commence à jouer de la contrebasse à l’école secondaire Lindsay Place et à se produire avec des orchestres locaux de jeunes. L’été, il suit des formations avec l’Orchestre national des jeunes du Canada et l’Orchestre de l’Académie nationale du Canada. Quand il n’est pas en répétition ou sur scène, Max profite de son temps libre pour skier ou faire du vélo dans le magnifique parc de la Gatineau.
Vadim Serebryany est acclamé sur cinq continents, tant par la critique que les auditoires, pour son jeu sensible et intelligent.
Très recherché comme récitaliste, soliste et chambriste en Europe, en Amérique du Sud, en Australie et partout en Amérique du Nord, il a aussi effectué huit tournées consécutives de récitals au Japon, la plus récente en 2008. Au cours des dernières années, il a été soliste invité de l’Orchestre du CNA, l’Orchestre Osaka Century et des orchestres symphoniques de Kingston et de Montgomery.
Vadim a fondé l’ensemble Trio Ink avec le violoniste Yosuke Kawasaki et le violoncelliste Wolfram Koessel en 2005. L’ensemble est reconnu pour ses programmes inventifs, qui font la part belle aux œuvres de musique de chambre pour duos, trios ou grands ensembles, auxquels s’ajoutent des artistes invités. Le trio s’est produit en spectacle partout en Amérique du Nord et au Japon, où il a été salué par la critique.
Diplômé avec distinction du Conservatoire de musique de Toronto, où il a étudié auprès de Geringas, Vadim a obtenu un baccalauréat et une maîtrise de l’École Juilliard de New York, sous la supervision de la célèbre pianiste russe Oxana Yablonskaya et du respecté pianiste américain Jacob Lateiner. M. Serebryany a poursuivi sa formation au prestigieux programme de doctorat en arts musicaux de l’Université Yale, où il a eu pour maître le brillant pianiste russe Boris Berman.
Vadim Serebryany est membre du corps professoral de la prestigieuse École de musique du Collège Ithaca depuis 2016.