Dernière mise à jour: 17 octobre 2023
An einem lichten Morgen (« Par un matin lumineux »), op. 23, no 2
Geheimes Flüstern hier und dort (« Murmures secrets ici et là »), op. 23, no 3
Liebeszauber (« La magie de l’amour »), op. 13, no 3
I. Nicht zu schnell –
II. Langsam –
III. Sehr lebhaft
ENTRACTE
I. Un poco sostenuto – Allegro
II. Andante sostenuto
III. Un poco allegretto e grazioso
IV. Adagio – Allegro non troppo ma con brio
An einem lichten Morgen
Source allemande : Hermann Rollett
An einem lichten Morgen,
Da klingt es hell im Tal:
Wach’ auf, du liebe Blume,
Ich bin der Sonnenstrahl!
Erschließe mit Vertrauen
Dein Blütenkämmerlein
Und laß die heiße Liebe
In’s Heiligtum hinein.
Ich will ja nichts verlangen
Als liegen dir im Schoß
Und deine Blüte küssen,
Eh’ sie verwelkt im Moos.
Ich will ja nichts begehren
Als ruh’n an deiner Brust
Und dich dafür verklären
Mit sonnenheller Lust.
Geheimes Flüstern hier und dort
Source allemande : Hermann Rollett
Geheimes Flüstern hier und dort,
Verborg’nes Quellenrauschen,
O Wald, o Wald, geweihter Ort,
Laß mich des Liebens reinstes Wort,
in Zweig und Blatt belauschen!
Und schreit’ ich in den Wald hinaus,
Da grüßen mich die Bäume,
Du liebes, freies Gotteshaus,
Du schließest mich mit Sturmgebraus
In deine kühlen Räume!
Was leise mich umschwebt, umklingt,
Ich will es treu bewahren,
Und was mir tief zum Herzen dringt,
Will ich, vom Geist der Lieb’ beschwingt,
In Liedern offenbaren!
Liebeszauber
Source allemande : Emanuel Geibel
Die Liebe saß als Nachtigall
Im Rosenbusch und sang;
Es flog der wundersüße Schall
Den grünen Wald entlang.
Und wie er klang, - da stieg im Kreis
Aus tausend Kelchen Duft,
Und alle Wipfel rauschten leis’,
Und leiser ging die Luft;
Die Bäche schwiegen, die noch kaum
Geplätschert von den Höh’n,
Die Rehlein standen wie im Traum
Und lauschten dem Getön.
Und hell und immer heller floß
Der Sonne Glanz herein,
Um Blumen, Wald und Schlucht ergoß
Sich goldig roter Schein.
Ich aber zog den Wald entlang
Und hörte auch den Schall.
Ach! was seit jener Stund’ ich sang,
War nur sein Widerhall.
An einem lichten Morgen (« Par un matin lumineux »), op. 23, no 2
Geheimes Flüstern hier und dort (« Murmures secrets ici et là »), op. 23, no 3
Liebeszauber (« La magie de l’amour »), op. 13, no 3
Parmi les thèmes poétiques qui imprègnent les vingt-huit lieder (ou mélodies pour voix et piano) de Clara Schumann (1819-1896) qui nous sont parvenus (de nombreux autres ont été perdus), les splendeurs de la nature occupent une place de choix. Trait typiquement romantique, cette imagerie naturelle se veut aussi l’expression de sentiments humains, et l’écriture pour la voix et pour le piano de Schumann crée des paysages musicaux et affectifs qui accroissent la portée des poèmes qu’elle choisit. Ainsi, An einem lichten Morgen, op. 23, no 2 (« Par un matin lumineux », composé en 1853) est une ode passionnée et quasi charnelle à l’amour qui regorge de métaphores botaniques – par exemple, le soleil rêve d’embrasser une fleur et de reposer sur son sein. Cette ardeur est portée par un tempo vif, une partie vocale qui monte progressivement vers son apogée à la fin du lied et une partie de piano dominée par des envolées d’arpèges rapides.
Geheimes flüstern hier und dort, op. 23, no 3 (« Murmures secrets ici et là », 1853), comme le lied précédent, fait usage d’un poème tiré du roman Jucunde de Hermann Rollett, mais la passion fait maintenant place à une profonde sérénité. Ici, une forêt se veut le lieu consacré d’une transcendance spirituelle dans laquelle le feuillage des arbres fait entendre « le mot le plus pur de la vie ». Le tempo est « lent et très doux » et les arpèges descendants de piano chuchotent sous une mélodie vocale paisible. La dernière strophe évoque le pouvoir de l’art de sublimer la douleur en musique – un thème qui avait peut-être des résonnances personnelles pour la compositrice, alors qu’en 1853 la santé de Robert se faisait de plus en plus chancelante.
Liebeszauber, op. 13, no 3 (« La magie de l’amour », 1842) date quant à lui des premières années du mariage de Clara et Robert. Dans ce lied effervescent et empreint de fraîcheur, la nature se tait pour écouter le chant de l’amour, qui résonne en triolets bouillonnants au piano et en arcs pleins d’élan à la voix. Ce mouvement perpétuel ralentit seulement à la fin du lied, alors que le narrateur ou la narratrice constate qu’il ou elle ne peut reproduire que l’écho de ce chant.
Note de programme par Julie Pedneault-Deslauriers
I. Nicht zu schnell –
II. Langsam –
III. Sehr lebhaft
Les préoccupations de Robert Schumann (1810-1856) quant à l’orientation future de la musique orchestrale après Beethoven concernaient non seulement la symphonie, mais aussi le concerto. Après avoir tenté en vain d’écrire son propre concerto pour piano, et après avoir passé des années à examiner ceux de ses contemporains (pour sa revue Neue Zeitschrift für Musik), Schumann a commencé à développer ses propres idées sur l’évolution du concerto en trois mouvements. Dans un article de 1839, il explique ce à quoi cela pourrait ressembler :
« Nous devons créer un genre [de concerto en un seul mouvement] qui consiste en un mouvement plus long dans un tempo modéré, dans lequel la section préliminaire prendrait la place d’un premier Allegro, la section cantabile, celle de l’Adagio, et une fin brillante, celle du Rondo. »
Il a d’abord tenté de réaliser son idée avec la Fantasie expérimentale pour piano et orchestre de 1841, qui est ensuite devenue le premier mouvement de son Concerto pour piano (1845). Ce dernier s’inscrit presque dans le plan en trois mouvements qu’il préconisait, les deuxième et troisième mouvements étant reliés par une transition innovante qui revient sur le premier mouvement et anticipe le troisième. Ce n’est que près d’une décennie plus tard, lorsqu’il composa le Concerto pour violoncelle, dont les trois mouvements sont tous reliés, qu’il se rapprocha le plus de ce qu’il souhaitait.
C’est en septembre 1850 que Schumann termina l’ébauche du Concerto pour violoncelle (qu’il a d’abord appelé Konzertstück, ou pièce de concert). Après avoir eu du mal à trouver un éditeur et n’ayant pu persuader les violoncellistes de l’interpréter, il l’arrangea pour violon et l’envoya à Joseph Joachim. (Joachim ne l’a cependant jamais joué; l’arrangement n’ayant été redécouvert que dans les années 1980.) En 1853, après son admission à l’asile d’Endenich, Robert parvint à corriger les épreuves de l’original et l’envoya pour publication. Pourtant, le concerto n’a été interprété en public qu’en juin 1860, quatre ans après la mort de Schumann. Pendant le reste du XIXe siècle, il n’a fait l’objet que d’un petit nombre d’exécutions. Aujourd’hui, sa place dans le répertoire de concert est due aux efforts de violoncellistes du XXe siècle comme Pablo Casals, Gregor Piatigorsky ou Jacqueline du Pré.
De façon inhabituelle pour un concerto, Schumann, dans son opus 129, met l’accent sur le lyrisme plutôt que sur la virtuosité. C’est peut-être pour cette raison que l’œuvre n’a pas immédiatement séduit les violoncellistes. Comme l’a fait remarquer le musicologue Joseph Kerman, la partie de violoncelle est, dès le départ, « menée par le chant », avec une mélodie teintée de pathos qui évolue en « un crescendo émotif qui passe de la ferveur à la passion, puis au ravissement. » Le deuxième mouvement s’apparente à un lied (mélodie allemande) surtout nostalgique. Ici, Schumann utilise un procédé novateur : il fait suivre le violoncelle soliste par le violoncelle solo de l’orchestre, ce qui confère à la mélodie une richesse toute particulière. Il semble que Schumann ait voulu se délecter du jeu des sonorités entre le soliste et l’orchestre. C’est d’ailleurs ce qu’un concerto devait être selon lui : « un combat courtois entre le soliste et les voix distinctes de l’orchestre ».
Pour relier les mouvements entre eux et donner au concerto une sorte de trajectoire émotive, Schumann a renoncé à certaines des caractéristiques associées au genre. Par exemple, dans le premier mouvement, à la place de l’habituelle cadence, Schumann attribue au violoncelle une ligne passionnée qui se déploie graduellement jusqu’au mouvement lent. La transition vers le troisième mouvement, en revanche, est un mini-drame en soi. Après la mélodie du deuxième mouvement, la flûte et la clarinette rappellent la première phrase jouée par le violoncelle dans le premier mouvement, d’où une intense effusion de l’instrument soliste, à la manière d’un récitatif, qui s’accélère ensuite dans le finale. Le troisième mouvement est en grande partie une danse énergique, robuste et assez grave. Enfin, nous avons droit à une cadence qui est un mélodrame enflammé plutôt qu’un étalage de prouesses. Suit un passage assez extraordinaire, où l’orchestre s’immisce dans les rêveries du violoncelle avant de se frayer un chemin et d’entreprendre un sprint final.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
I. Un poco sostenuto – Allegro
II. Andante sostenuto
III. Un poco allegretto e grazioso
IV. Adagio – Allegro non troppo ma con brio
En 1862, Clara Schumann reçoit de Johannes Brahms (1833-1897) une esquisse du premier mouvement d’une symphonie. Cette musique est « plutôt ardue », écrit-elle à un ami, « mais je m’y suis rapidement habituée ». Clara sait que le milieu de la musique attend une symphonie de Brahms, qui devra toutefois patienter jusqu’en 1876 pour l’entendre.
Dans sa version définitive, la Première Symphonie débute par une imposante introduction aux accents tragiques, ancrée dans le jeu des timbales qui martèlent le motif brahmsien du destin. Commence ensuite un Allegro dont l’intensité bouillonnante ne faiblit jamais.
Sur le plan de la forme, le second mouvement est un Andante conventionnel de type A-B-A, mais son lyrisme et son caractère intime portent la marque inimitable de Brahms. Au scherzo habituel, le compositeur substitue un mouvement symphonique de son invention, un intermezzo allègre et délicat.
Le finale complète la trajectoire de la symphonie, qui passe d’une atmosphère sombre à une joie triomphante. Il commence par un ut mineur vaporeux et interrogateur. Cette quête se conclut par une exultation lumineuse en ut majeur ponctuée des envolées du cor des Alpes. Le tout mène au mouvement à proprement dit, fondé sur une mélodie chorale inoubliable. La coda baigne dans l’allégresse.
Note de programme par Jan Swafford (traduit de l’anglais)
Alexander Shelley a reçu le titre de directeur musical de l’Orchestre du CNA en septembre 2015. Depuis, l’ensemble a été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen), et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord (magazine Maclean’s) pour sa programmation.
Champion de la création au Canada, Shelley a signé récemment le projet multimédia Réflexions sur la vie, INCONDITIONNEL et RENCONTR3S, une collaboration avec Danse CNA comportant trois nouveaux ballets d’envergure.
Shelley s’attache à cultiver les talents de la relève : il est notamment un ambassadeur d’OrKidstra, un programme de développement social qui, à travers la musique, aide les jeunes d’Ottawa à acquérir des compétences essentielles.
Alexander Shelley est également premier chef d’orchestre associé du Royal Philharmonic Orchestra de Londres, et, à partir de la saison 2024-2025, directeur artistique et musical d’Artis-Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples en Floride (États-Unis). Il a dirigé l’Orchestre du CNA au printemps 2019 à l’occasion d’une tournée européenne très applaudie soulignant le 50e anniversaire de l’ensemble et, en 2017, dans le cadre d’une tournée aux quatre coins du Canada pour célébrer le 150e anniversaire du pays. Plus récemment, l’Orchestre a donné, sous sa baguette, son premier concert en 30 ans au Carnegie Hall de New York.
Shelley a fait paraître huit enregistrements avec l’Orchestre du CNA, dont Nouveaux Mondes (finaliste aux prix JUNO), Réflexions sur la vie, RENCONTR3S, Aux frontières de nos rêves, ainsi que la série louangée par la critique de quatre albums Clara, Robert, Johannes, tous parus sous l'étiquette canadienne Analekta.
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Le violoncelliste franco-allemand Nicolas Altstaedt est un des artistes les plus sollicités et les plus polyvalents à l’heure actuelle. Soliste, chef d’orchestre et directeur artistique, il dispose d’un répertoire qui va de la musique ancienne à la musique contemporaine, interprété sur des instruments d’hier comme d’aujourd’hui.
Ses engagements pour la saison 2023-2024 comprennent des tournées avec l’Australian Chamber Orchestra, l’Orchestre des Champs-Elysées, sous la baguette de Philippe Herreweghe, ainsi que l’ensemble Arcangelo, sous la direction de Jonathan Cohen. Nicolas Altstaedt fera également ses débuts avec le Bamberger Symphoniker, l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre du CNA, et retrouvera l’Orchestre philharmonique de Londres, sous la baguette d’Ed Gardner.
Nicolas Altstaedt joue régulièrement sur des instruments d’époque avec des ensembles comme Il Giardino Armonico, B’Rock et l’Academy of Ancient Music. En tant que chef d’orchestre, il travaille en étroite collaboration avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de chambre écossais, le Münchener Kammerorchester et Les Violons du Roy. Comme chambriste, le violoncelliste se produit au Festival Mozart et au Festival d’été de Salzbourg, au Verbier Festival, aux BBC Proms, au Festival de Lucerne, au Festival du Printemps de Prague et au Musikfest Bremen.
Il a fait des apparitions conjointes avec des compositrices et compositeurs comme Thomas Adès, Jörg Widmann, Thomas Larcher, Fazıl Say et Sofia Gubaidulina, ce qui a renforcé sa réputation d’interprète de grand talent de la musique contemporaine. De nouveaux concertos par Márton Illés et Erkki Sven Tüür sont également prévus cette saison, et par Liza Lim en 2024-2025.
Son enregistrement le plus récent pour le Festival de Lockenhaus reçoit en 2020 le prix du BBC Music Magazine pour la musique de chambre et le prix Gramophone. Il a été récipiendaire du Prix du Crédit Suisse en 2010, du Beethoven-Ring de Bonn en 2015 et du Musikpreis der Stadt Duisburg en 2018, et a été sacré artiste de la nouvelle génération par la BBC en 2010-2012.
Née à Cleveland, en Ohio, Midori Marsh est une soprano américano-canadienne. Elle est titulaire d’un baccalauréat en musique de l’Université Wilfrid-Laurier (2017) et d’une maîtrise en musique (opéra) de l’Université de Toronto (2020). À l’automne 2019, elle remporte le premier prix et le prix du public au concours Centre Stage de la Compagnie d’opéra canadienne (COC). Pendant trois ans, elle fait partie de l’Ensemble Studio de la COC.
Visage bien connu de la scène lyrique au Canada, Midori Marsh est une « interprète habitée et élégante » à la « voix d’une expressivité rare » qui s’est produite avec l’Opéra Tapestry, l’Against the Grain Theatre, l’Orchestre symphonique de Toronto ou encore l’Orchestre du CNA. Pour la COC, elle a incarné Nella dans Gianni Schicchi, Annina dans La Traviata, Frasquita dans Carmen, Papagena dans La Flûte enchantée, en plus de chanter comme soliste soprano dans le Requiem de Mozart.
En 2020, elle figure sur la liste des « 30 talents de moins de 30 ans à surveiller en musique classique », selon la CBC. Deux ans plus tard, elle est sélectionnée aux prix Dora Mavor Moore pour son interprétation de Papagena dans La Flûte enchantée (COC). En 2023, elle obtient la première place aux prix Quilico et termine demi-finaliste au concours Laffont du Metropolitan Opera et finaliste au concours Lotte Lenya.
Artiste novateur, le pianiste classique queer Darren Creech, dont le jeu est « remarquablement rafraîchissant et attrayant » (Ludwig van Toronto), « incarne l’espoir d’un renouveau sur la scène musicale classique » (CBC Music). Ses prestations en solo hors du commun entraînent des publics variés dans un périple émotionnel. Déjouant toutes les attentes, elles sont décrites comme des « tours de force caractérisés par un style percutant » (Ludwig van Toronto). Avec sa touche distinctive, il conçoit les éclairages, compose des interludes poétiques et peaufine ses tenues subversives.
En tant que collaborateur, il a œuvré comme compositeur et pianiste sur l’album Gateway Experience (sorti en mai 2023) de Witch Prophet, en nomination pour le prix Polaris, et a travaillé avec l’artiste de théâtre Dasha Plett dans le cadre de son spectacle Études for Keyboard au festival Cluster de Winnipeg. De plus, il se produit et enregistre fréquemment avec le violoncelliste et compositeur cri-mennonite Cris Derksen.
Le travail de Darren Creech s’étend au-delà de la scène, jetant des ponts entre les communautés et les organisations. Il s’est notamment illustré au Festival international du film de Toronto avec André Aciman, auteur de Call Me By Your Name, au spectacle de clôture du festival Luminato aux côtés de Cris Derksen et de huit chorales au coucher du soleil, ainsi qu’au spectacle de clôture du Suoni Per Il Popolo, à Montréal, avec le Queer Songbook Orchestra.
Comme musicien de studio, il a enregistré pour l’émission Tiny Desk sur les ondes de NPR, le balado Stolen: Surviving St. Michael’s, lauréat des prix Pulitzer et Peabody en 2023, et l’émission Q de CBC Radio. On peut l’entendre jouer sur les trames sonores des films Spaceship Earth (2020) et Leilani’s Fortune (2023), deux documentaires produits par NEON. Réputé pour son jugement sûr, il a participé au jury des prix Juno et siège maintenant au comité consultatif artistique de la Music Gallery.
Ayant grandi au Sénégal, en Afrique de l’Ouest, Darren Creech a une approche non conventionnelle de la scène, teintée de ses expériences interculturelles. Il est titulaire d’une maîtrise en musique (interprétation au piano) de l’Université de Montréal et d’un baccalauréat spécialisé en musique de l’Université Wilfrid Laurier.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du Centre national des Arts est le reflet de la diversité des paysages, des valeurs et des communautés du Canada, et est reconnu pour sa programmation audacieuse, ses contenus nrratifs marquants, son excellence artistique et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Chaque saison, l’Orchestre du met en vedette des artistes de réputation internationale, tels que notre artiste en résidence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds. L’ensemble se distingue à l’échelle du monde pour son approche accessible, inclusive et collaborative. Par le langage universel de la musique et des expériences musicales communes, il communique des émotions profondes et nous rapproche les uns des autres.
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Jeremy Mastrangelo
Marjolaine Lambert
Emily Westell
Manuela Milani
Zhengdong Liang
*Erica Miller
*Martine Dubé
*Oleg Chelpanov
*Renée London
Seconds violons
*Jeffrey Dyrda (solo invité)
Emily Kruspe
Frédéric Moisan
Carissa Klopoushak
Winston Webber
Leah Roseman
Mark Friedman
Karoly Sziladi
**Edvard Skerjanc
*Andréa Armijo Fortin
*Heather Schnarr
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Tovin Allers
David Thies-Thompson
Paul Casey
*Sonya Probst
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
**Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Marc-André Riberdy
Timothy McCoy
*Karen Kang
*Desiree Abbey
*Daniel Parker
Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
*Paul Mach
*Doug Ohashi
Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
*Carmelle Préfontaine
Cors
*Nicholas Hartman (solo invité)
Julie Fauteux (solo associée)
Lawrence Vine
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Trombones
*Steve Dyer (solo invité)
Colin Traquair
Trombone basse
Zachary Bond
Timbales
*Simón Gómez (solo invité)
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
*Musiciens surnuméraires
**En congé