Joana Carneiro est une cheffe d’orchestre portugaise de renom. Elle est également la principale cheffe d’orchestre invitée du Real Filharmonía de Galicia et la directrice artistique du Estágio Gulbenkian para Orquestra depuis 2013.
De 2014 à janvier 2022, Joana Carneiro a été la première cheffe d’orchestre de l’Orquestra Sínfonica Portuguesa du Teatro de São Carlos à Lisbonne. De 2009 à 2018, elle a été directrice musicale de l’Orchestre symphonique de Berkeley, succédant ainsi à Kent Nagano et devenant la troisième personne seulement à occuper ce poste en 40 ans d’existence de l’orchestre. De 2006 à 2018, elle a également été la cheffe d’orchestre invitée officielle de l’Orchestre Gulbenkian.
Dans les salles de concert comme d’opéra, la musique contemporaine occupe une place importante dans le travail de Joana Carneiro et fait d’elle une artiste très sollicitée. La saison dernière, elle s’est produite avec l’English National Opera et a dirigé The Handmaid’s Tale, après avoir présenté à Londres une première mondiale hautement réussie de The Gospel According to the Other Mary de John Adams, sous la direction de Peter Sellars. Avec le Scottish Opera, elle a dirigé Nixon in China et Rake´s Progress à Lisbonne. Parmi ses opéras récents, citons : A Wonderful Town (Royal Danish Opera), La Passion de Simone (Festival d’Ojai), Œdipus rex (Sydney, Prix Helmann du meilleur concert par un orchestre symphonique) et A Flowering Tree (Vienne, Paris, Chicago, Cincinnati, Göteborg, Lisbonne).
Ses concerts incontournables des saisons passées et à venir comme cheffe d’orchestre invitée comprennent des collaborations avec de grands orchestres internationaux : l’Orchestre symphonique de la BBC et l’Orchestre Philharmonia à Londres, l’Orchestre symphonique d’Écosse de la BBC et l’Orchestre de chambre d’Écosse; l’Orchestre symphonique national (Irlande); les orchestres royaux de Stockholm, de Göteborg, et de la radio finlandaise; et l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, l’Orchestre philharmonique de Bruxelles, l’Orchestre Castilla y Léon et l’Orchestre de La Fenice en Europe. Outre-mer, elle s’est produite avec l’Orchestre du Centre national des Arts au Canada, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles aux États-Unis, l’Orchestre philharmonique de Hong Kong et l’Orchestre de Beijing en Asie, et l’Orchestre national de São Paulo en Amérique du Sud.
Originaire de Lisbonne, Joana Carneiro prend ses premières leçons de musique en violon, avant de suivre des études en direction d’orchestre à l’Academia Nacional Superior de Orquestra dans la même ville. Plus tard, elle décroche une maîtrise en direction d’orchestre de l’Université Northwestern.
En 2010, elle reçoit le Prix Helen M. Thompson, remis par la League of American Orchestras qui honore les directrices musicales et directeurs musicaux extrêmement prometteurs. En 2004, le président de la République portugaise, M. Jorge Sampaio, lui remet l’insigne de Commandeur de l’ordre de l’Infant Dom Henrique.
Considérée comme une brillante virtuose ayant trouvé un équilibre parfait entre énergie et expression, la pianiste Yeol Eum Son se produit aux quatre coins du monde en tant que soliste et récitaliste. Également reconnue pour ses programmes créatifs et avant-gardistes, elle est la directrice artistique de Music in Pyeongchang, l’un des plus grands festivals de musique classique en Corée du Sud. Son répertoire de concertos, qui compte plus de 80 œuvres, alterne entre Bach, l’intégralité des concertos de Mozart, des précurseurs allemands et russes du romantisme, Gershwin et Salonen. En parallèle, Yeol Eum se produit régulièrement dans les salles de musique de chambre.
Sa carrière en plein essor l’a amenée à jouer avec de grands orchestres, notamment l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de Detroit, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre philharmonique de Radio France, l’Orchestre de la Suisse romande et l’Orchestre philharmonique de Bergen. Elle s’est également produite en récital dans des salles et des séries comme la Casa da Música à Porto, la Nieuwe Kerk à La Haye, le Centre Culture et Congrès Lucerne, le Concertgebouw d’Amsterdam et la San Francisco Chamber Music Society. Au Royaume-Uni, elle a joué aux BBC Proms et au Festival d’East Neuk ainsi qu’avec des ensembles comme l’Orchestre symphonique de Birmingham, l’Orchestre philharmonique royal de Liverpool et l’Orchestre de chambre écossais. Sa discographie acclamée par la critique comprend des enregistrements des concertos pour piano de Mozart avec l’Academy of St Martin in the Fields, sous la direction de sir Neville Marriner, de même que des œuvres pour piano solo de Schumann et Kapoustine, tous sous l’étiquette Onyx Classics.
Yeol Eum est l’artiste en résidence de l’Orchestre de la Résidence de La Haye pour toute la saison 2022-2023. En mars 2023, elle fera paraître son premier disque, la première partie de son intégrale des sonates pour piano de Mozart, sous l’étiquette naïve.
Barbara Assiginaak, C.M., O.Ont.
Barbara Assiginaak est une compositrice et musicienne anishinaabekwe (d’origine odawa, ojibwée et potawatomi; Mnidoo Mnissing, Giniw Dodem) qui partage son temps entre la composition, la scène et l’enseignement. Habituée des cérémonies traditionnelles aux côtés des personnes aînées, elle participe également aux activités écologiques liées à l’exploitation de la terre. Ses méthodes d’enseignement sont enracinées dans les enseignements traditionnels anishinaabeg. Depuis son plus jeune âge, elle compose de la musique pour le pipigwan (flûte traditionnelle en bois), le dewe’igan (tambour) et la voix dans le respect des traditions orales et sonores des Anishinaabeg. De formation classique, Barbara Assiginaak détient un baccalauréat en musique (composition) de l’Université de Toronto, un diplôme en composition de la Musikhochschule de Munich (Allemagne), un diplôme du Centre Acanthes, ainsi qu’un diplôme ARCT en interprétation au piano. Depuis ses débuts en 1995, Barbara Assiginaak est l’auteure de nombreuses œuvres pour chœur, voix, ensemble de musique de chambre, chanson d’art et orchestre (y compris des concertos) pour le théâtre, la danse, le cinéma, l’opéra, le multimédia et des projets interdisciplinaires. Elle interprète régulièrement ses œuvres en solo (voix, pipigwan, percussions et autres instruments anishinaabe).
En tant que descendante directe des chefs héréditaires qui ont signé des traités en Ontario et fille et petite-fille de survivants des pensionnats autochtones, Barbara Assiginaak s’est nourrie de ces histoires pour alimenter son travail. Elle a participé activement aux activités de la Commission de vérité et réconciliation. Déjà, dès 1992, elle s’est imprégnée des souvenirs de pensionnat que sa mère lui contait dans son enfance pour composer une œuvre pour ensemble de musique de chambre.
Elle a reçu de nombreux prix, dont le prix Glenn Gould en composition (Université de Toronto), une nomination aux prix Dora, trois nominations pour le prix K.M. Hunter, plusieurs bourses du Conservatoire royal de musique, de l’École Glenn Gould et de la National Aboriginal Achievement Foundation (1992-1996) et un prix du Visual and Expressive Arts Program (National Museum of the American Indian). On a pu entendre ses œuvres à CBC Radio One, CBC Radio Two, Bayerische Rundfunk-Bayern 3, à la radio suisse allemande DRS-II, à Radio France, à APTN, à la télévision nationale italienne et sur d’autres plateformes de diffusion en continu en ligne. Elle est actuellement professeure adjointe et coordonnatrice en composition à la Faculté de musique de l’Université Wilfrid-Laurier.
Saluée par la critique pour un son, un impeccable phrasé et un art musical consommé qui se distinguent par leur beauté, leur clarté et leur fluidité, Joanna G’froerer poursuit une brillante carrière de musicienne d’orchestre, chambriste, soliste et pédagogue. Devenue flûte solo de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada à l’âge de 20 ans, en 1992, elle était alors une des plus jeunes musiciennes jamais engagées par l'OCNA.
Née à Vancouver dans une famille de musiciens professionnels, G’froerer a étudié dans cette ville auprès de Kathleen Rudolph, et a eu pour maître Timothy Hutchins à l’Université McGill, qui lui a décerné une licence en musique en 1993. Sa formation orchestrale comprend également le Camp artistique d’Interlochen et l’Orchestre national des jeunes du Canada.
G’froerer se produit régulièrement avec l’Orchestre du CNA; on a pu l’entendre comme soliste avec cet ensemble dans plus d’une trentaine de programmes différents depuis 1992. En tant que flûte solo, elle a partagé la scène avec de grands ensembles, tels les orchestres symphoniques de Vancouver, Victoria et Québec. Elle a déjà remporté le Concours de l’Orchestre symphonique de Montréal.
Dans la discographie reconnue de G’froerer, notons un album de quatuors avec flûtes de Mozart, paru sous étiquette Disques SRC, avec Pinchas Zuckerman, Martin Beaver et Amanda Forsyth, sacré meilleur album canadien de musique de chambre par le magazine Opus (2002); un enregistrement du concerto pour flûte et de la Fantaisie pour un gentilhomme de Rodrigo avec l’Orchestre symphonique de la principauté des Asturies sous la direction de Maximiano Valdes pour Naxos, « interprété de manière exquise par la virtuose canadienne Joanna G’froerer » (Anthony Holden, The Observer); un album de musique pour instruments à vent de Saint-Saëns, choix des éditeurs du magazine Gramophone en 2011; et un nouvel enregistrement du Concerto brandebourgeois no 2 de Bach avec James Ehnes, Jon Kimura Parker et Charles Hamann, cité pour un prix JUNO (2021).
On a pu voir Joanna G’froerer lors de festivals de musique de chambre à Montréal, Toronto, Vancouver et Ottawa ainsi qu’au Scotiafest et au Festival Campos do Jordao au Brésil. Membre du quintette à vent de l’Orchestre du CNA, elle forme également le duo G’froerer-Gott avec la harpiste Michelle Gott.
Cofondatrice du festival Classical Unbound du comté de Prince Edward, G’froerer en a été la codirectrice artistique pendant ses trois premières saisons.
À titre de pédagogue, G’froerer a enseigné la flûte à l’Institut estival de musique du CNA, au Domaine Forget et auprès de l’Orchestre national des jeunes du Canada. Elle a de plus animé des classes de maître dans des universités et conservatoires partout au Canada ainsi qu’aux États-Unis, en Europe et en Asie. Elle fait actuellement partie du corps professoral de l’Université McGill et de l’Université d’Ottawa.
Artiste Wm. S. Haynes, Joanna G’froerer se produit sur scène avec une flûte Haynes de 19,5 carats d’or comportant un mécanisme léger en argent et des têtes de 19,5 et 14 carats d’or.
Née à Montréal, Stephanie Morin est une étoile montante de la flûte sur la scène musicale canadienne. Elle a été assistante flûte solo à l’Orchestre symphonique d’Edmonton et flûte solo aux orchestres symphoniques de Laval et du Saguenay–Lac-Saint-Jean avant d’obtenir le poste de deuxième flûte et piccolo à l’Orchestre du Centre national des Arts en 2020.
Morin s’est produite comme chambriste pour la Société pour les arts en milieu de santé de l’Alberta et la Société de musique de chambre du Lakeshore. Elle se plaît à enseigner aux flûtistes de tous âges et de tous niveaux, et a été ambassadrice du programme El Sistema de l’Orchestre des jeunes du nord de l’Alberta au Centre Winspear d’Edmonton.
Morin a effectué sa formation musicale à Montréal : elle a étudié auprès de Carolyn Christie au Collège Marianopolis, de Denis Bluteau à l’Université McGill et de Marie-Andrée Benny au Conservatoire de musique de Montréal. Elle a également participé à divers programmes estivaux, y compris la Music Academy of the West, l’Orchestre national des jeunes du Canada et le Programme des jeunes artistes du CNA.
Stephanie Morin a remporté le Concours de musique du Canada, le Prix d’Europe et le Concours de concertos d’Orchestra Toronto. Elle s’est notamment produite avec Les Violons du Roy, l’Orchestre Métropolitain et l’Orchestre symphonique de Montréal.
Anna Petersen s’est jointe à l’Orchestre du Centre national des Arts comme deuxième hautbois et cor anglais en 2013. Elle s’est produite dans des concerts symphoniques et de musique de chambre partout au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Chine, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et aux quatre coins de l’Europe.
Petersen a précédemment été hautbois solo de l’Orchestre symphonique de Syracuse et membre de l’Orchestre philharmonique de Rochester. Elle s’est aussi produite à titre de hautbois solo invitée avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Detroit, Vancouver et Wichita, l’Orchestre de la Floride, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre philharmonique de Buffalo, avec lequel elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2013. Elle s’est récemment produite en Nouvelle-Zélande avec l’Orchestre philharmonique d’Auckland.
En plus de sa carrière de musicienne d’orchestre, Anna Petersen est une soliste et chambriste très active. Elle s’est produite comme soliste avec les orchestres symphoniques de Syracuse et Milwaukee, l’ensemble Symphoria, l’orchestre de chambre Thirteen Strings, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre symphonique des jeunes de Milwaukee. On a pu la voir sur la scène du Concours de musique de chambre Coleman (Pasadena, Californie) à titre de finaliste. Elle a également a été artiste invitée avec le Ottawa Chamberfest et artiste affiliée au festival de musique de chambre de Norfolk. Elle a participé au programme de classes de maître du Centre des arts de Banff, et s’est produite au festival de musique de Skaneateles ainsi qu’au festival Bravo! Vail Valley.
Pédagogue d’expérience, Petersen est actuellement professeure à l’Université d’Ottawa. Auparavant, elle a enseigné le hautbois à l’École de musique Setnor de l’Université de Syracuse et au SUNY Geneseo. Elle a été l’invitée de Prairie Winds au Madeline Island Chamber Music en 2018, et a offert de l’encadrement aux personnes participantes au Chamber Music Conference de Bennington, au Vermont, de 2012 à 2015.
Natif de St. John’s (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008–2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007–2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Rice a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Rice a poursuivi sa saison 2007–2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean Rice a été professeur invité à l’Université Memorial (2017–2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012–2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Rice a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021–2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean Rice est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Rice anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Rice a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean Rice se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Darren Hicks s’est joint à l’Orchestre symphonique de Toronto comme basson solo associé au début de la saison 2018-2019. Avant d’être nommé à l’Orchestre symphonique de Toronto, M. Hicks a fait partie du New World Symphony de Miami Beach, en Floride, pour trois saisons. Au sein du New World Symphony, M. Hicks a su marier son amour de l’interprétation et sa passion pour la musique classique à travers des récitals-conférences et des conversations en tête-à-tête avec des membres du public. Il a été membre de l’Orchestre du festival Verbier (Verbier, Suisse) de 2013 à 2015, où il a travaillé avec des chefs d’orchestre de renommée mondiale, dont Valery Gergiev, Gianandrea Noseda, Esa-Pekka Salonen, et Daniel Harding. Il a également eu le privilège d’accompagner l’Orchestre du Centre national des Arts (Ottawa) sous la baguette des chefs d’orchestre Trevor Pinnock, Pinchas Zukerman, et Alexander Shelley.
En 2016, M. Hicks s’est classé dans la liste des « 30 musiciens de moins de 30 ans les plus en vue » de CBC. En 2014-2015, M. Hicks a participé au Rebanks Family Fellowship and International Performance Residency Program de l’École Glenn Gould (Toronto), une bourse rendue possible par la famille Rebanks et la Fondation W. Garfield Weston. Parmi ses autres reconnaissances, notons le Prix du recteur de l’Université Yale lors de la collation des grades de 2014, le Prix Thomas Daniel Nyfenger (remis à l’étudiant qui fait preuve du plus haut niveau d’excellence dans l’interprétation des bois) de l’École de musique de Yale, et la Bourse de l’Orchestre du Centre national des Arts en 2012.
Après avoir entrepris des études en basson à l’âge de 12 ans dans sa ville natale de Middleton, en Nouvelle-Écosse, M. Hicks a poursuivi sa passion à l’Université Yale et l’Université d’Ottawa, où il a étudié auprès des grands comme Frank Morelli et Christopher Millard (basson), Joan Panetti (musicalité), et David Shifrin (musique de chambre).
Darren joue un basson fabriqué au Canada par Bell Bassoons.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du Centre national des Arts est le reflet de la diversité des paysages, des valeurs et des communautés du Canada, et est reconnu pour sa programmation audacieuse, ses contenus nrratifs marquants, son excellence artistique et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Chaque saison, l’Orchestre du met en vedette des artistes de réputation internationale, tels que notre artiste en résidence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds. L’ensemble se distingue à l’échelle du monde pour son approche accessible, inclusive et collaborative. Par le langage universel de la musique et des expériences musicales communes, il communique des émotions profondes et nous rapproche les uns des autres.