≈ 1 heure et 53 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 2 février 2024
C’est tout un ravissement que nous promet le Ballet national du Canada cette semaine : un programme double saisissant qui marie le narratif et le contemporain.
L’héroïne de Flaubert, Emma Bovary, est mise en lumière par Helen Pickett, chorégraphe de renommée internationale, dans une œuvre qui est au répertoire du Ballet national depuis l’automne. Danse CNA se réjouit de pouvoir vous la présenter, et de pouvoir enfin accueillir le magistral Angels’ Atlas de Crystal Pite. Cet impressionnant déploiement chorégraphique, qui devait initialement tenir l’affiche du CNA en avril 2022, réunit 35 interprètes de la compagnie sur scène.
Le Ballet national nous visite chaque année depuis l’ouverture du CNA en juin 1969, et sa visite ne manque jamais de nous épater. Nous lui souhaitons chaleureusement la bienvenue, et sommes ravis de cette collaboration privilégiée que nous entretenons avec ces magnifiques artistes, année après année.
Bon spectacle!
Nous nous réjouissons d’être de retour à Ottawa avec un programme de danse émouvant mettant en vedette deux des plus brillantes chorégraphes de notre temps : la Canadienne Crystal Pite et l’Américaine Helen Pickett. J’ai une immense admiration pour ces deux artistes avec qui j’ai eu la chance de collaborer à maintes reprises. Il est particulièrement gratifiant de présenter leurs œuvres ensemble pour la première fois dans le cadre de ce passage exceptionnel au Centre national des Arts.
Les deux pièces au programme ont été créées spécifiquement pour le Ballet national du Canada : Angels’ Atlas de Crystal [Pite] en 2020 et Emma Bovary d’Helen [Pickett] en 2023. Bien qu’elles diffèrent l’une de l’autre, chacune de ces productions met en relief les qualités uniques de nos artistes et contribue à inscrire l’identité distincte du Ballet national dans le cadre de notre répertoire emblématique.
Angels’ Atlas et Emma Bovary font appel à différents modes du récit, à la fois narratifs et abstraits, mais en leur cœur se trouvent des thèmes universellement humains d’amour et d’appartenance, auxquels une musique et des mouvements exquis donnent vie. Il me tarde de vous faire découvrir les puissants univers que les deux créatrices ont conçus. Au nom du Ballet national du Canada, bienvenue à vous!
Salutations chaleureuses,
C’est mon partenaire et scénographe Jay Gower Taylor qui est à l’origine de cette création. À la faveur de nos dernières collaborations, Jay a mis au point un système qui lui permet de manipuler la lumière réfléchie. De concert avec le concepteur d’éclairages Tom Visser, ils ont découvert une myriade de façons de diffuser la lumière sur une surface.
Le système est analogique, composé des matériaux les plus simples, mais il produit des images complexes et picturales qui donnent l’illusion de la profondeur et une impression de naturel.
Il y a une qualité de chaos contrôlé dans ce système. La lumière danse sur une surface pivotante et réfléchissante, créant les conditions nécessaires à l’apparition de l’inattendu. Pour nous, ce mur de lumière mouvante et chatoyante est une frontière, un portail, une vision de l’inconnu.
Quand j’étais petite, mon oncle et mon père me parlaient beaucoup du cosmos. Il m’arrivait d’éprouver des sensations vertigineuses lors de brefs moments où je comprenais dans ma chair même : j’avais l’impression de tomber dans toute cette immensité. Ils m’ont incitée à m’interroger sur des idées grandioses qui étaient, et seront toujours, hors de ma portée, et à aborder de grandes questions sans réponse en usant d’imagination et de créativité.
Travailler avec la lumière de cette façon me rappelle ce sentiment d’émerveillement et mon désir de me pencher sur l’inconnaissable. La lumière semble intelligente, prodigieuse. Son chaos et sa beauté me font me sentir petite d’une manière exaltante et déroutante à la fois. Minuscule face à des questions sans réponse sur des notions comme l’amour, la mort et l’infini.
Le mouvement de la lumière est changeant et éphémère, comme l’est la chorégraphie. Cela me rappelle ce que l’écrivain et critique Max Wyman a dit à propos de la danse :
C’est une forme d’art qui définit et défie simultanément la nature éphémère de l’existence. Nous n’avons rien d’autre que le corps, et bientôt nous n’aurons même plus celui-ci.
Mais c’est cette corporalité même qui exprime avec tant d’éloquence les implications de la mortalité et qui, en même temps, manifeste notre défiance.
Aucune autre forme d’art ne parle aussi directement du caractère fragile et provisoire de la vie, ou de l’instinct humain de transcender ces liens et de viser le moment parfait de la réalisation de soi.
J’aime aborder le corps comme un lieu, un endroit où l’être est maintenu et façonné. Ainsi, la danse donne forme à l’inconnu. Dans le corps dansant, l’inconnu apparaît comme quelque chose de familier et d’extraordinaire à la fois. On pourrait même avoir un aperçu fugace de l’éternité. Mais les interprètes et la danse sont aussi transitoires; leur beauté résonne de façon significative en raison de leur impermanence. C’est une force pour moi. J’aime travailler sur une forme qui est toujours en voie de disparaître.
Nos danses, comme nos vies, sont construites en relation avec le temps... et par extension, avec notre condition mortelle.
J’essaie de créer quelque chose qui parle de notre impermanence et qui « manifeste notre défiance », comme le dit [Max] Wyman. Quelque chose qui évoque le pouls effréné de l’existence. La partie éphémère prendra soin d’elle-même.
Je tiens à remercier mon équipe de conception, magistrale et inspirante : Jay, Tom, Nancy et Owen, ainsi qu’aux infatigables Spencer et Stephanie. Merci à Artemis Gordon et aux élèves d’Arts Umbrella, à Vancouver, qui m’ont aidée à préparer et à tester le matériel chorégraphique pour cette création. Merci à Karen Kain de m’avoir donné cette précieuse occasion de créer et de faire connaître mon travail ici. Enfin, merci aux magnifiques interprètes du Ballet national du Canada, qui sont véritablement l’âme de cette création.
Durée du programme double :
Emma Bovary avec l'Orchestre du CNA– 61 minutes
Entracte – 25 minutes
Angels' Atlas – 27 minutes
Saluée comme une « magistrale créatrice de ballet narratif », Helen Pickett signe sa première œuvre de commande pour le Ballet national du Canada avec Emma Bovary. Elle réinvente le célèbre roman de Flaubert, Madame Bovary, du point de vue d’Emma elle-même, dans cette exploration psychologique révolutionnaire.
Avec Madame Bovary, publié pour la première fois en feuilleton en 1856, l’écrivain français Gustave Flaubert a créé une œuvre phare du réalisme littéraire et une protagoniste célèbre pour sa complexité : Emma Bovary, jeune femme idéaliste dont le désir de transcender son mariage ennuyeux se termine en tragédie. Les choix d’Emma – dépenses excessives, infidélité, négligence parentale – se situent entre l’égoïsme et l’instinct de conservation et ont longtemps fait d’elle un personnage controversé, aussi susceptible d’être défendu que condamné. La chorégraphe et metteuse en scène Helen Pickett et le metteur en scène James Bonas ont eu la brillante idée d’intituler leur nouvelle œuvre pour le Ballet national du Canada Emma Bovary, libérant ainsi Emma du statut matrimonial qui l’éclipse. Il s’agit d’un ballet qui épouse la perspective d’Emma; il fait sortir la femme du mariage pour qu’elle relate sa propre histoire.
1. Emma Bovary fait suite au succès de The Crucible, une œuvre intégrale d’Helen Pickett pour le Scottish Ballet, basée sur la pièce homonyme d’Arthur Miller (« Les sorcières de Salem » en traduction française). The Crucible a remporté un prix du Cercle de la critique de théâtre et le prix Herald Angel pour la chorégraphie au Royaume-Uni en 2019. Pour Emma Bovary, Helen Pickett s’associe à James Bonas, metteur en scène d’opéra et de théâtre primé, en tant que co-metteur en scène et coauteur de l’argument du ballet. Les deux artistes ont travaillé ensemble pour la première fois sur The Crucible et il s’agit de leur troisième collaboration.
2. Emma Bovary ne raconte pas l’histoire du roman de Flaubert. Il plonge plutôt dans la psychologie complexe du personnage principal, une jeune femme dont l’attachement à des idéaux romantiques la déconnecte de la réalité, ce qui la conduit à sa perte.
3. Helen Pickett a commandé une musique originale à Peter Salem, dont l’œuvre comprend la musique primée de la série télévisée britannique Call the Midwife. Il a également composé la musique du ballet The Crucible d’Helen Pickett.
4. L’équipe de création comprend la Canadienne Bonnie Beecher à la conception des éclairages et son compatriote Michael Gianfrancesco aux décors et aux costumes. Le concepteur Anouar Brissel et l’animateur Grégoire Pont, qui a étudié les techniques d’animation de Norman McLaren, se sont joints au tandem.
5. Cette commande s’inscrit dans le prolongement de la relation créative entre Hope Muir et Helen Pickett, qui ont travaillé ensemble sur pas moins de cinq productions en Écosse et aux États-Unis.
Emma est une jeune femme idéaliste, ambitieuse et pleine de rêves, qui aspire à mieux que ce que son existence et son mariage ont à lui offrir.
Charles, le mari d’Emma, est un médecin de campagne qui adore sa femme mais l’ennuie, ne jetant jamais sur elle qu’un regard distrait et se révélant incapable de la stimuler.
Madame Bovary, la belle-mère d’Emma, se montre protectrice envers son fils et est déterminée à préserver l’unité de la famille.
Lheureux est un habile vendeur d’articles de luxe qui incite Emma à dépenser bien au-delà de ses moyens.
Rodolphe, l’amant d’Emma, est un riche homme de la région qui est un séducteur impénitent, plein de charme et de magnétisme.
Dans une petite ville de province, le docteur et sa femme s’apprêtent pour le bal. Charles, l’époux, lui apporte sa robe et elle est ravie, excitée et exaltée à la perspective d’échapper un instant à la grisaille de son mariage pour entrer dans la lumière. Cette femme a des rêves de grandeur, de romance et de découvertes, d’une vie qui pourrait encore être sienne. Cette femme, c’est Emma Bovary.
Le bal comble les aspirations et les rêves d’Emma, alors qu’elle est entraînée dans le tourbillon de la vie sociale et dans les bras d’un vicomte. Charles, enchanté de l’allégresse de sa femme, l’observe avec une joie naïve.
À la maison, Emma étouffe sous la coupe de sa belle-mère. Jour après jour, sa vie se dissout dans un quotidien monotone et morose, égayé seulement par les inconduites de la domestique, Félicité. Charles, la prunelle des yeux de sa mère, pense que tout est confort et bonheur.
Dans la chambre, à l’étage, Emma s’est glissée entre les pages d’un roman comme dans des draps soyeux, mais la présence de Charles la dérange. Il recherche une intimité confortable, elle est en quête de passion et d’abandon. Faute de les trouver dans le présent, elle se laisse emporter par son imagination et s’éloigne de sa réalité pour entrer dans un monde de liberté.
Survient Monsieur Lheureux, fournisseur d’articles raffinés et de tissus d’ameublement de qualité, habile bonimenteur, qui persuade Emma de combler le vide de sa vie émotionnelle par le luxe et la volupté. Il lui offre des soieries, des meubles, les apparences d’une existence qu’elle aimerait connaître. Quelque chose qui s’éloigne de sa situation actuelle – l’avenir imaginé contre le présent étriqué. Détachée du sol, elle est libre de vivre dans un espace où elle peut être celle qu’elle a toujours rêvé. Elle se départit d’une reconnaissance de dette en échange d’une belle chaise qu’elle installe à un endroit particulier avant de s’en aller.
La mère de Charles arrive avec Berthe, sa petite-fille, et aperçoit la luxueuse chaise neuve. L’enfant, adorée de Félicité et de son père Charles, a des rapports plus troubles avec Emma, qui l’ignore mais ne peut se passer d’elle. Elle n’arrive pas à assimiler la présence de l’enfant dans sa vie – elle est incapable de se représenter sous les traits de la mère d’une fille dont l’unique option est de devenir femme dans ce monde limité et contraignant. Son mari a de la visite : un homme de belle allure. Il s’appelle Rodolphe et le regard d’Emma croise le sien dans un moment suspendu, hors du temps. Dès lors, leur avenir est tout tracé.
À l’église, la communauté se rassemble et Emma arrive en retard. Elle est déstabilisée et cherche du réconfort dans la religion. Dans un moment d’épiphanie, elle a une vision de Dieu – un grand dévoilement de paix et de gloire. Emma est extatique dans cette lumière céleste : avec la bénédiction de Dieu, tout ira bien. Rodolphe épie la scène. Voyant qu’Emma s’apprête à partir avec sa famille, il profite d’un moment fugace pour la prendre à part et lui faire sentir toute la force de son charme et de son attention. Elle est prise de vertige et accepte de le revoir.
Dans le jardin à l’arrière de sa maison, les deux amants se retrouvent. Emma, d’abord prudente, réalise la version idéale d’elle-même dans les ombres argentées des fleurs de magnolia et, par un beau clair de lune, elle trouve dans les bras de Rodolphe la libération, l’extase et la joie auxquelles elle aspire. Lui n’y voit qu’une nouvelle distraction, un charmant ajout à son tableau de chasse. Le destin d’Emma est scellé.
Entre-temps, elle a poursuivi ses achats sans relâche et elle est maintenant solidement endettée. Elle rend fréquemment visite à Lheureux et, dans un élan frénétique, elle achète chaise sur chaise, émet une reconnaissance de dette après l’autre et creuse ainsi, à son insu, la fosse où elle sera ensevelie. De retour chez elle, elle dissimule ses achats à sa belle-mère grâce à un tour de passe-passe astucieux.
Mais de tels exploits sont vains et elle s’enfonce dans un profond isolement : de son mari qui l’ennuie, de son amant qui se lasse d’elle de jour en jour, de la honte qu’elle ressent face au prêtre, et de la peur constante et brûlante du marchand envers qui elle est maintenant dangereusement endettée. Un réseau d’hommes qui l’entourent, se l’arrachent et la privent de sa liberté.
Pour en revenir au moment présent, sa liaison se poursuit, s’affichant dangereusement désormais : dans des fiacres, dans la rue. Rodolphe s’en désintéresse de plus en plus – après avoir évoqué avec elle un projet d’évasion à deux, il la plante là et s’en va. La voilà seule.
Emma est tombée dans la torpeur et Charles l’emmène à l’opéra pour lui redonner un peu de joie. On y joue Lucia di Lammermoor et le drame s’empare d’Emma. La musique, la portée du récit et la figure tragique de Lucia – ensanglantée et hébétée – se combinent à Emma pour créer un moment de connexion mystique. Elle entre dans le monde de l’opéra et le monde qui l’entoure lui échappe, se change en cauchemar. Tout ce qui était solide, stable, connu se liquéfie, et elle se sent perdue.
De retour chez elle, son univers vole en éclats : mari, enfant, famille, craintes et espoirs s’entrechoquent dans une série de visions déstabilisantes et elle se met à paniquer. Les contours deviennent flous. Finalement, le terrible Lheureux vient exiger le remboursement de sa dette. Si elle ne paie pas immédiatement, il reprendra tout. Tous ses beaux objets, sa fierté et sa honte empilés dans la rue à la vue de tout le monde! Elle court donc chercher de l’argent auprès de Rodolphe et le trouve dans la rue – elle a besoin de lui, il doit l’aider à trouver un moyen de s’en sortir. Mais il la repousse avec dégoût. Elle plaide sa cause, lui rappelle leur amour, leur lien, ce qu’il a ressenti pour elle. Et son mari observe la scène, avec leur enfant dans les bras. Rodolphe part et le monde d’Emma finit de s’écrouler. Il ne lui reste plus qu’une solution.
Emma Bovary
Heather Ogden (1, 2)
Jenna Savella (3)
Charles, le mari d’Emma
Josh Hall (1, 2)
Donald Thom (3)
Madame Bovary, la belle-mère d’Emma
Chelsy Meiss (1, 2)
Alexandra MacDonald (3)
Félicité, bonne d'Emma
Emerson Dayton (1, 2)
Tirion Law (3)
Berthe, la fille d’Emma
Sophie Lee, Ross Allen, Emma Ouellet
Rodolphe Boulanger, l’amant d’Emma
Christopher Gerty (1, 2)
Harrison James (3)
Monsieur Lheureux, un habile vendeur d’articles de luxe
Spencer Hack (1, 2)
Kota Sato (3)
L’Abbé
David Preciado or Scott McKenzie
Le copain de Félicité, Justin
Alexander Skinner
Chanteuse d’opéra
Chelsy Meiss or Alexandra MacDonald
L’équipe de vente de Lheureux
Brenna Flaherty, Clare Peterson, Scott McKenzie or Noah Parets, Isaac Wright, Keaton Leier, Jason Ferro
Habitants du village/Invités au bal
Isabelle Bratt, Emerson Dayton or Tirion Law, Selene Guerrero-Trujillo, Monika Haczkiewicz, Ayano Haneishi, Miyoko Koyasu, Sophie Lee, Arielle Miralles, Emma Ouellet, Tene Ward
Ross Allen, Jason Ferro, Albjon Gjorllaku or Josh Hall, Peng-Fei Jiang, Larkin Miller, Noah Parets or Kota Sato, David Preciado or Scott McKenzie, Alexander Skinner, Konstantin Tkachuk, Aidan Tully
La chorégraphe canadienne Crystal Pite a créé Angels’ Atlas pour le Ballet national du Canada en mars 2020, récoltant des critiques enthousiastes. Le ballet se déploie sur un mur de lumière qui se transforme, donnant l’illusion de la profondeur et une impression de naturel. Ici, le corps dansant devient un signe de l’impermanence de l’humanité, mais également de sa vitalité au sein d’un monde vaste et insaisissable.
Sur une musique originale d’Owen Belton et des pièces chorales de Piotr Ilitch Tchaïkovsky et Morten Lauridsen, Angels’ Atlas est une nouvelle œuvre profonde de l’une des plus grandes chorégraphes contemporaines du monde.
1. L’impulsion pour Angels’ Atlas a été donnée par Jay Gower Taylor, partenaire de Crystal Pite et scénographe, qui a travaillé avec le concepteur d’éclairages Tom Visser pour développer une méthode analogique de manipulation de la lumière réfléchissante afin de créer des images complexes et picturales.
2. Une citation de l’écrivain et critique Max Wyman sur la danse a beaucoup inspiré Crystal Pite : « Aucune autre forme d’art ne parle aussi directement de la qualité fragile et provisoire de la vie, ou de l’instinct humain de transcender ces liens et de viser le moment parfait de la réalisation de soi. »
3. Crystal Pite voulait qu’Angels’ Atlas évoque « une furieuse pulsation de vie ». Elle y est aidée par la partition, qui inclut de la musique électronique de son collaborateur de longue date Owen Belton, avec des sons échantillonnés de cliquetis, de voix, de cloches et de battements de cœur.
4. Deux œuvres chorales éthérées complètent la partition d’Owen Belton : l’Hymne des Chérubins de Tchaïkovski et O Magnum Mysterium, œuvre contemporaine de Morten Lauridsen. La chorégraphe a choisi des œuvres vocales en partie parce qu’elles sont inextricablement liées au corps.
5. Angels’ Atlas a remporté deux prix Dora Mavor Moore en 2020 : Crystal Pite pour la meilleure nouvelle chorégraphie et Jay Gower Taylor pour la meilleure conception scénique.
Heather Ogden and Harrison James (1 and 3)
Svetlana Lunkina and Ben Rudisin (2)
Jordana Daumec and Spencer Hack (1, 2)
Chelsy Meiss and Donald Thom (3)
Hannah Galway and Siphesihle November (1, 2)
Hannah Galway and Spencer Hack (3)
Alexandra MacDonald
Spencer Hack and Donald Thom (1)
Spencer Hack and Kota Sato (2)
Kota Sato and Donald Thom (3)
Ross Allen, Isabelle Bratt or Ayano Haneishi, Trygve Cumpston, Jordana Daumec, Shaelynn Estrada, Jason Ferro, Brenna Flaherty, Hannah Galway, Christopher Gerty or Oliver Yonick, Albjon Gjorllaku, Selene Guerrero-Trujillo, Spencer Hack, Monika Haczkiewicz, Jeannine Haller, Harrison James or Ben Rudisin, Peng-Fei Jiang, Tirion Law, Keaton Leier or Scott McKenzie, Alexandra MacDonald, Chelsy Meiss, Larkin Miller, Siphesihle November or David Preciado, Heather Ogden or Svetlana Lunkina, Emma Ouellet, Noah Parets, Clare Peterson or Arielle Miralles, Kota Sato, Jenna Savella, Calley Skalnik, Alexander Skinner, Donald Thom, Tene Ward, Christopher Waters, Isaac Wright
Au cours d’une carrière de chorégraphe qui s’étend sur trois décennies, Crystal Pite a créé plus de 50 œuvres pour des compagnies de danse au Canada et dans le monde entier. Elle est la directrice artistique fondatrice de la compagnie Kidd Pivot de Vancouver, reconnue mondialement pour ses hybridations radicales entre la danse et le théâtre, assemblées avec un sens aigu de l’esprit et de l’invention. Mme Pite est connue pour ses œuvres qui abordent courageusement des thèmes aussi difficiles et complexes que les traumatismes, la toxicomanie, les conflits, la conscience et la mortalité. Sa vision audacieuse et originale lui a valu une reconnaissance internationale et a inspiré toute une génération d’artistes de la danse.
Crystal Pite est née à Terrace, en Colombie-Britannique, et a grandi à Victoria. Elle a commencé sa carrière de danseuse comme membre de la compagnie du Ballet British Columbia (Ballet BC), puis du Ballett Frankfurt de William Forsythe. Elle a fait ses débuts de chorégraphe en 1990 au Ballet BC, et depuis, elle a créé des œuvres pour des compagnies aussi prestigieuses que le Royal Ballet, le Ballet de l’Opéra de Paris, le Nederlands Dans Theater, le Ballet Cullberg, le Ballett Frankfurt, le Ballet national du Canada, Ballets Jazz Montréal (chorégraphe résidente de 2001 à 2004) et le Cedar Lake Contemporary Ballet. Elle a également collaboré avec l’Electric Company Theatre et Robert Lepage, et est actuellement chorégraphe associée du Nederlands Dans Theater, artiste de danse associée du Centre national des Arts du Canada et artiste associée du Sadler’s Wells à Londres.
En 2002, elle a créé Kidd Pivot, une compagnie qui s’efforce de distiller et de traduire des questions universelles en œuvres d’art qui nous relient à des parties profondes et essentielles de l’humanité.
“La question de savoir ce qui nous touche traverse tout mon travail”, dit-elle.
Kidd Pivot effectue des tournées internationales avec des œuvres acclamées par la critique telles que Betroffenheitet, Revisor (toutes deux co-créées avec le dramaturge Jonathon Young), The Tempest Replica, Dark Matters, Lost Action et The You Show.
En 2008, Crystal Pite a participé au programme inaugural de mentorat des GGPAA en tant que protégée de Veronica Tennant, lauréate des GGPAA en 2004 et ancienne première danseuse du Ballet national du Canada.
Crystal Pite est membre de l’Ordre du Canada. Parmi les autres prix et distinctions qu’elle a reçus, mentionnons le prix Benois de la Danse, le Prix Jacqueline-Lemieux du Conseil des arts du Canada, le Grand Prix de la danse de Montréal, deux Critics’ Circle Dance Awards du Royaume-Uni, quatre prix Laurence Olivier et un doctorat honorifique de l’Université Simon Fraser.
La chorégraphe Helen Pickett, née à San Diego, a créé plus de 60 ballets aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe. Les prochaines commissions d'Helen comprennent une pièce pour le Boston Ballet et deux ballets narratifs intégraux pour l'American Ballet Theatre et le Het Nationale Ballet. The Crucible, un ballet intégral pour Scottish Ballet, a remporté le prix Critics’ Circle Theatre et le prix Herald Angel au Royaume-Uni et a tourné au Sadler’s Wells, au Centre Kennedy à Washington D.C. et au festival Spoleto Festival USA. Helen a été chorégraphe résidente pour le Ballet d’Atlanta de 2012 à 2017, a dansé avec le ballet de William Forsythe à Francfort de 1987 à 1998 et a joué avec Wooster Group sous la direction d’Elizabeth LeCompte de 1998 à 2003. Elle a collaboré en tant que chorégraphe et actrice avec les cinéastes Eve Sussman, Toni Dove et Laurie Simmons.
Entre 2020 et 2021, Helen a créé et produit 12 films de danse, dont The Air Before Me, qui a remporté le prix Audience Choice à Screen Dance International, et Hurley Burley, qui a été nommé pour un prix Emmy, 83 entrevues pour son émission YouTube Creative Vitality Jam Sessions et a fondé la « Female Choreographer's Big Round Table », un panel de discussion Zoom avec 160 femmes.
Helen a été co-directrice du programme de danse contemporaine d’été de Jacob’s Pillow et dirige son atelier « think tank Choreographic Essentials ».
Elle a une maîtrise en beaux-arts de l'Université Hollins et un doctorat honorifique de la School of the Arts de l’Université de Caroline du Nord.
En 1951, Sydney Mulqueen, Pearl Whitehead et Aileen Woods ont eu l'idée de fonder une compagnie nationale de ballet au Canada. Ensemble, elles mobilisent une communauté de personnes partageant les mêmes idées et recueillent des fonds pour faire venir Celia Franca d'Angleterre à Toronto. C'est ainsi que le Ballet national du Canada a été fondé et a consolidé sa place dans l'histoire du Canada lors de sa représentation inaugurale à l'Eaton Auditorium le 12 novembre 1951.
Aujourd'hui, la compagnie est l'une des plus importantes compagnies de ballet au monde. Elle compte 70 danseurs, dispose de son propre orchestre et détient une résidence permanente au Walter Carsen Centre à Toronto. Le Ballet national a une histoire de directeurs artistiques de premier plan et, en janvier 2022, a accueilli la nouvelle directrice artistique, Hope Muir.
Reconnue pour son répertoire diversifié, la compagnie interprète des classiques traditionnels, embrasse le travail contemporain et encourage la création de nouveaux ballets ainsi que le développement de chorégraphes canadiens. Le répertoire de la compagnie comprend des œuvres de Frederick Ashton, George Balanchine, Aszure Barton, Marie Chouinard, John Cranko, William Forsythe, James Kudelka, Alonzo King, Wayne McGregor, Kenneth McMillan, John Neumeier, Rudolf Noureev, Crystal Pite, Emma Portner, Alexeï Ratmansky, Christopher Wheeldon,
William Yong, Robert Binet, Guillaume Côté et autres.
Au cours des dernières années, le Ballet national est devenu une destination de choix pour les partenariats créatifs, le développement et la mise en scène de nouvelles œuvres. Depuis 2011, l'équipe de production hautement qualifiée de l'entreprise travaille depuis une installation ultramoderne, le centre de production Gretchen Ross, pour construire et entreposer ses magnifiques décors et costumes.
Chaque année, le Ballet national présente une programmation de trois performances et ce, sur une période prolongée au Four Seasons Centre for the Performing Arts de Toronto en plus de ses tournées nationales et internationales. La compagnie effectue des tournées au Canada, aux États-Unis et dans le monde entier, avec des représentations à Paris, Londres, Moscou et Saint-Pétersbourg, Hambourg, New York City, Washington D.C., Los Angeles et San Francisco.
Toucher le public au-delà du théâtre traditionnel est l'une des principales priorités du Ballet national, en particulier les enfants, les adolescents et les familles. La compagnie propose un large éventail d'initiatives communautaires adaptées à l'âge et conçues pour partager la joie et la puissance de la danse avec les jeunes dans les écoles, les hôpitaux, les milieux communautaires et les foyers de manière significative et enrichissante pour eux. Le programme YOU dance est le plus important et propose des ateliers et des spectacles GRATUITS aux élèves de la quatrième à la sixième année.
Le Ballet national respecte les principes d'équité, de diversité et d'inclusion (EDI) dans tous les aspects de son travail et prend des mesures importantes pour mieux refléter la diversité culturelle du Canada dans l'ensemble de l'organisation, de ses partenaires et de son public.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Chorégraphie
Helen Pickett
Mise en scène
James Bonas et Helen Pickett
Musique et son
Peter Salem
Conception des décors et costume
Michael Gianfrancesco
Conception des éclairages
Bonnie Beecher
Animations
Grégoire Pont
Conception des projections
Anouar Brissel
Chef d’orchestre
David Briskin
Directrice des répétitions, Coach principale
Xiao Nan Yu
Directrice des répétitions
Stephanie Hutchison
Régisseurs
Jeff Morris
Troy Taylor
Jacob Wexler
Chorégraphie
Crystal Pite
Musique originale
Owen Belton
Création de l’arrière-plan lumineux
Jay Gower Taylor
Conception de l’arrière-plan lumineux
Jay Gower Taylor et Tom Visser
Conception des éclairages
Tom Visser
Conception des costumes
Nancy Bryant
Musique supplémentaire
Pyotr Ilyich Tchaïkovski, Liturgie de St. Jean Chrysostom, Opus 41, No. 6: Cherubic Hymn
Interprèté par Valery Polyansky et le Chœur de chambre du ministère de la Culture de l’URSS. Avec l’aimable autorisation de Firma Melodia Music ltée.
Morten Lauridsen, O Magnum Mysterium Utilisé en vertu d’une entente avec Southern Music Pub. Co., inc., diffuseur et titulaire des droits d’auteur.
Interprété par Polyphony, sous la direction de Stephen Layton. Avec l’aimable autorisation de Hyperion Records ltée., Londres.
Directrice des répétitions
Stephanie Hutchison
Régisseurs
Jeff Morris
Troy Taylor
Jacob Wexler
Création mondiale d’Emma Bovary : Le Ballet national du Canada, Four Seasons Centre for the Performing Arts, Toronto, 11 novembre 2023
Produit et commandé par le Ballet national du Canada.
Emma Bovary bénéficie du soutien philanthropique du Fonds de création Anna McCowan-Johnson et du Cercle des producteurs, ainsi que de l’appui généreux de la Fondation de la famille Sabourin.
Création mondiale d’Angels’ Atlas : Le Ballet national du Canada, Four Seasons Centre for the Performing Arts, Toronto, 29 février 2020
Produit et commandé par le Ballet national du Canada.
Une coproduction du Ballet national du Canada et du Ballett Zürich.
Le soutien philanthropique pour Angels’ Atlas est généreusement offert par une donatrice ou un donateur anonyme, Rosamond Ivey, Ira Gluskin et Maxine Granovsky Gluskin, le Cercle des producteurs, le Comité des bénévoles du Ballet national du Canada et le Fonds Gail Hutchison.
Le Cercles des producteurs (2020) : Gail & Mark Appel, John & Claudine Bailey, Inger Bartlett & Marshal Stearns, Laura Dinner & Richard Rooney, Gail Drummond & Bob Dorrance, The Thor E. and Nicole Eaton Family Charitable Foundation, Sandra Faire & Ivan Fecan, Kevin Garland & Roger Garland, C.M., Ira Gluskin & Maxine Granovsky Gluskin, The William & Nona Heaslip Foundation, Anna McCowan Johnson & Donald K. Johnson, O.C., Judy Korthals & Peter Irwin, Mona & Harvey Levenstein, Jerry & Joan Lozinski, The Honourable Margaret Norrie McCain, C.C., Julie Medland, Sandra Pitblado & Jim Pitblado, C.M., The Harry & Lillian Seymour Family Foundation, Gerald Sheff & Shanitha Kachan and The Jack Weinbaum Family Foundation.
Les tournées canadiennes de la compagnie sont rendues possibles grâce au généreux soutien du Fonds John et Margaret Bahen de la Fondation de dotation du Ballet national du Canada.
Directrice artistique Joan et Jerry Lozinski
Hope Muir
Directeur général
Barry Hughson
Directeur musical
David Briskin
Artistique
Directrice des répétitions, Coach principale
Xiao Nan Yu
Directrice des répétitions
Stephanie Hutchison
Administrateur artistique
Gerard Roxburgh
Gestionnaire principale, Opérations artistiques
Jennifer Bennett
Administratrice artistique associée
Sarita Dotan
Chargé de comapgnie
Nidhi Baadkar
Thérapeute du sport de la compagnie
Paul Papoutsakis
Massothérapeute de la compagnie
Ron Mulesa
Musique
Pianiste
Zhenya Vitort
Communications
Directrice du marketing et des communications
Belinda Bale
Directrice associée, Communications et stratégie de contenu
Catherine Chang
Gestionnaire principale, Ventes et marketing
Vicki Munton-Davies
Développement
Directrice du développement
Diana Reitberger, CFRE
Officer, Friends’ Corps and Ballet365
Joanne Kwok
Finance
Chef des finances
Amanda Ram
Production
Directeur de production
Christopher Dennis
Directrice de production associée
Yvette Drumgold
Directeur technique
Peter Eaton
Régisseurs
Jeff Morris
Troy Taylor
Jacob Wexler
Coordinateur des éclairages
Jeff Logue
Chef menuisier
Kim Nutt
Chef électricienne
Ashley Rose
Chef accessoiriste
Michael Ellenton
Chef audio
Ron Gorveatt
Assistant menuisier / Cintrier
Scott Clarke
Assistant menuisier
Cory Hudson
Assistants électriciens
William Fallon
Cecilia Waszczuk
Directrice des costumes
Stacy Dimitropoulos
Chef costumier
Grant Heaps
Assistante chef costumière
Carrie Cooley Barbour
Perruquière et superviseure du maquillage
Jillian Walker
Pour une liste complète du personnel, visitez national.ballet.ca
Premiers violons
**Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Manuela Milani
Zhengdong Liang
*Erica Miller
*Martine Dubé
*Andréa Armijo Fortin
*Renée London
Seconds violons
Emily Westell
Emily Kruspe
Frédéric Moisan
Carissa Klopoushak
Leah Roseman
Winston Webber
Edvard Skerjanc
Mark Friedman
**Karoly Sziladi
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Tovin Allers
David Thies-Thompson
Paul Casey
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
**Julia MacLaine (assistante solo)
Marc-André Riberdy
Leah Wyber
Timothy McCoy
*Desiree Abbey
*Karen Kang
Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
*Paul Mach
Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor Anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Julie Fauteux (solo associée)
Lawrence Vine
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
*Stéphane Beaulac (solo invité)
Steven van Gulik
Trombones
*Steve Dyer (solo invité)
Colin Traquair
Trombone basse
Zachary Bond
Tuba
Chris Lee (solo)
Percussion
Jonathan Wade
*Kris Maddigan
*Joshua Wynnyk
Harpe
*Angela Schwarzkopf
Piano
*Andrei Streliaev
Synthétiseur
*Benjamin Kersey
Accordéon
*Matti Pulkki
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
*Musiciens surnuméraires
**En congé
Chef machiniste
James Reynolds
Chef électricien
Shane Learmonth
Électricien adjoint
Fred Malpass
Chef accessoiriste
Timothy Shannon
Ingénieur en chef du son
Dan Holmes
Ingénieur adjoint du son
Thomas Stubinski
Chef cintrier
Ross Brayne
Services électroniques
Chef
Michael St. Onge
Assistant
Michael Blanchard
Entrepôt
Chef
Kevin Kenny
Projectionniste
Chef
David Milliard
Les projectionnistes, les chefs habilleurs et les habilleurs sont membres du chapitre 471 de l'Alliance internationale des employés de la scène.
Productrice générale
Caroline Ohrt
Productrice principale
Tina Legari
Directeur technique
Brian Britton
Coordonnatrice des projets spéciaux et adjointe de la productrice générale
Mireille Nicholas
Chargée de compagnies
Sophie Anka
Associée en éducation et artiste-enseignante
Siôned Watkins
Stratège, marketing
Marie-Chantale Labbé-Jacques
Stratège, communication
Alexandra Campeau
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre