Don Giovanni de Mozart

avec l’Orchestre du CNA

2023-06-15 20:00 2023-06-17 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Don Giovanni de Mozart

https://nac-cna.ca/fr/event/31880

Événement en personne

L’opéra est de retour au CNA avec une interprétation palpitante de Don Giovanni de Mozart, mettant en vedette une distribution de solistes vedettes et les incroyables Ewashko Singers d'Ottawa sous la direction de Laurence Ewashko. Don Giovanni est indéniablement l’une des réalisations suprêmes de Mozart, mais saviez-vous qu'il est également largement considéré comme le plus bel opéra de tous les temps?...

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Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
15 - 17 jun 2023
15 - 17 jun 2023

≈ 2 heures et 45 minutes · Avec entracte

Dernière mise à jour: 12 juin 2023

Mot du chef d’orchestre

Je me souviens avec émotion de la production de La bohème que j’ai dirigée avec l’Orchestre du Centre national des Arts et Opéra Lyra, quelques années avant le début de mon mandat de directeur musical ici, à Ottawa. 

Je me souviens d’avoir admiré le merveilleux orchestre d’opéra que nous avons ici même, au Centre, et d’avoir découvert avec intérêt la riche et profonde histoire des productions et des festivals d’opéra que cette ville a accueillis. 

Cette histoire n’est qu’une des raisons pour lesquelles je pense qu’il est important et enrichissant que l’opéra s’inscrive dans la trame même de nos vies à la Salle Southam.

Je le crois aussi parce que l’opéra représente la conjonction la plus exaltante de disciplines artistiques et de talents créatifs. Le mariage des mots, de la musique, de la narration, de la scène, des personnages, de la scénographie, de la mise en scène, de la voix et des instruments fait ressortir le meilleur de chacun d’entre eux, créant ainsi un ensemble qui est l’une des réalisations les plus kaléidoscopiques de l’humanité.

Il va sans dire que peu de compositeurs et de librettistes sont parvenus à cette unité au même degré que Mozart et Da Ponte. S’inspirant d’une histoire séculaire, ils ont apporté à Don Giovanni une profondeur, un charme, une beauté et un esprit qui nous touchent profondément, même aujourd’hui, plus de deux siècles plus tard.

Collaborer à ce projet non seulement avec une distribution sensationnelle, mais aussi avec notre visionnaire ami Joel Ivany, est la concrétisation d’un rêve. Le fait que le Centre national des Arts et le Banff Centre travaillent main dans la main à cette production, et que la brillante troupe d’artistes de la prochaine génération qui nous a soutenus ici à Ottawa l’emmènera dans les Rocheuses dans quelques semaines, constitue une déclaration d’intention et un partenariat créatif dont nous pouvons retirer une légitime fierté. 

Je vous souhaite une soirée de joie et de plénitude en compagnie de ce chef-d’œuvre intemporel et de ces artistes extraordinaires. 

Directeur musical Alexander Shelley

Mot du metteur en scène

Don Giovanni. Deux mots qui ont énormément de sens pour bon nombre d’entre nous qui aimons passionnément cet art sublime qu’est l’opéra. Cette histoire et ce personnage sont liés à jamais à leurs créateurs, Mozart et Da Ponte. De nouvelles productions, de nouvelles interprétations, des enregistrements classiques et d’innombrables expériences au fil des ans. Alors que l’opéra revient au Centre national des Arts, j’ai pris le temps de m’interroger sur ses origines. 

Sitôt commandé, cet opéra a été écrit en neuf mois. Pour un nouvel opéra, c’est incroyablement court. Mozart et Da Ponte n’étaient jamais à court d’idées. Don Giovanni s’inspire librement d’un Don Juan bien réel : Casanova. Ce dernier, contemporain de Mozart et Da Ponte, a mené une vie bien remplie jusqu’à l’âge de 73 ans, sous de nombreux pseudonymes qu’il dotait chacun d’une personnalité propre, côtoyant des membres de familles royales, des papes, des cardinaux, et des créateurs tels que Voltaire et Goethe. Surtout connu pour ses liaisons avec des femmes, il a été qualifié de libertin. Un homme dépourvu de principes moraux, de responsabilité et de retenue sexuelle (autant d’éléments qu’il jugeait indésirables). Casanova est quelqu’un qui a contemplé les normes sociales et qui a décidé d’aller à contre-courant.

Des personnages comme Casanova et Don Giovanni vivent dans une société qui cherche à restreindre et à limiter les pulsions.

Cet opéra est devenu un sujet brûlant pour une génération plus « éveillée » (woke) qui voit Don Giovanni comme un abuseur et un violeur, en particulier pendant et après le mouvement #moiaussi (#MeToo). Don Giovanni est aussi considéré par beaucoup comme un archétype et un champion de la vie sans morale.

Les deux interprétations peuvent-elles coexister? Il faut savoir que les deux types de personnes existent : celles qui ne voient en Don Giovanni qu’un criminel qui mérite la prison (sinon pire), et celles qui aspirent à vivre pleinement et sans attaches dans le monde. 

Si je vous demandais ce que vous désirez aujourd’hui, vos pensées et vos réponses seraient probablement très variées. Certaines personnes désirent de nouveaux rideaux pour le salon, tandis que d’autres ont des désirs et des pulsions enfouies au plus profond d’elles-mêmes, sans que personne ne le sache. 

Je crois que cet opéra montre quelqu’un qui représente le fait d’aller au bout de ces pulsions et de ces désirs sans culpabilité, sans répercussions, sans que ses actes ne lui inspirent le moindre remords. 

D’une certaine manière, c’est une façon libératrice d’aborder la vie... mais elle ne correspond pas à la réalité. 

Ce peut être une réalité pour cette personne, mais la vie ne se résume pas à une seule personne. Si les trois dernières années nous ont rappelé une chose essentielle, c’est bien l’importance de la communauté et sa place dans la société. Cet opéra ne concerne pas seulement Don Giovanni. Il parle aussi de Leporello, son ami, et des femmes qu’il a influencées – Donna Elvira, Donna Anna et Zerlina – ainsi que des autres hommes de l’opéra : Don Ottavio, Masetto, et le Commandeur, père d’Anna. Il s’intéresse également aux personnes qui représentent leur communauté : notre chœur.

Alors que vous prenez place dans la salle pour écouter et regarder ce chef-d’œuvre de l’art lyrique, interprété ce soir par l’Orchestre du CNA, je vous invite à ouvrir grand vos yeux et vos oreilles pour absorber cette histoire intemporelle et puiser en vous de nouvelles façons d’interagir avec elle. 

Metteur en scène Joel Ivany

Programme

 DON GIOVANNI

Interprété en italien avec surtitres anglais
Musique Wolfgang Amadeus Mozart
Livret Lorenzo Da Ponte

Argument

ACTE I

Leporello, serviteur de l’aristocrate libertin Don Giovanni, fait le guet pendant que son maître tente de séduire la fille du Commandeur, Donna Anna. Il se plaint de son travail ingrat, sans sommeil et mal payé (introduction « Notte e giorno faticar »). Tout à coup, Anna se rue hors de la maison; elle lutte avec Giovanni pour tenter de lui arracher son masque, mais ne parvient pas à découvrir son identité. Elle crie et va chercher de l’aide. Le Commandeur apparaît et provoque en duel Giovanni, qui le tue. Giovanni et Leporello s’échappent, tandis qu’Anna revient sur les lieux avec son fiancé Don Ottavio et trouve le cadavre de son père. Elle demande à Ottavio de l’aider à venger la mort du Commandeur (duo « Fuggi, crudele, fuggi! »).

Au matin, alors que Leporello tente de persuader son maître de réformer son comportement de coureur de jupons, ils aperçoivent une femme voilée. Il s’agit de Donna Elvira, l’une des anciennes amantes de Giovanni, qui s’emporte contre sa trahison (air « Ah chi mi dice mai »). N’ayant pas encore reconnu Elvira, Giovanni, excité par la perspective d’une nouvelle conquête, s’approche d’elle pour la réconforter, mais elle reconnaît en lui l’homme qui l’a séduite puis abandonnée. Stupéfait, Giovanni s’enfuit, laissant Leporello expliquer à Elvira l’ampleur des entreprises de séduction de son maître (air « Madamina, il catalog è questo »).

Masetto et sa fiancée Zerlina vont se marier dans le cadre d’une noce paysanne (chœur « Giovinette che fate all’amore »). Giovanni remarque Zerlina et décide de la séduire (duo « Là ci darem la mano »). Elvira l’interrompt et exhorte Zerlina à fuir son prétendant (air « Ah fuggi il traditor »). Ottavio et Anna voient Giovanni et lui demandent de les aider à trouver le meurtrier du père d’Anna. Giovanni se défile, mais Anna reconnaît sa voix. Elle révèle à Ottavio que Giovanni est l’intrus masqué qui a tenté de la violer et qui a tué son père (air « Or sai chi l’onore »). Elle et Ottavio sont maintenant plus déterminés que jamais à venger la mort du Commandeur.

Plus tard dans la soirée, Giovanni organise une fête chez lui à laquelle les paysans sont conviés. Zerlina, seule avec Masetto, entend la voix du Don tout près d’elle et s’agite, ce qui éveille les soupçons de son fiancé. Masetto se cache, mais Giovanni voit Zerlina et la poursuit à nouveau de ses assiduités. Masetto apparaît soudainement, prenant Giovanni par surprise, mais après avoir retrouvé son calme, ce dernier dit à Masetto que Zerlina et lui le cherchaient, justement, et il les invite à se joindre à la fête. Voyant là une occasion de se venger de Giovanni, Elvira, Anna et Ottavio apparaissent, masqués, dans la résidence du Don, où ils sont accueillis par Leporello. Pendant que tout le monde danse, Giovanni tente d’entraîner Zerlina dans une pièce adjacente. Quand elle appelle à l’aide, Giovanni rejette la faute sur Leporello. Elvira, Anna et Ottavio retirent leurs masques et, avec Zerlina et Masetto, accusent Giovanni, mais ce dernier et Leporello parviennent à s’éclipser.

ENTRACTE

ACTE II

Leporello menace de quitter son maître (duo « Eh via buffone »), mais Giovanni l’enrôle dans un nouveau stratagème. Ils échangent leurs vêtements et Leporello est chargé d’éloigner Elvira pour que Giovanni puisse séduire la servante de cette dernière, Zerlina (trio « Ah taci, ingiusto core »). Pendant que Giovanni chante la sérénade à Zerlina (air « Deh vieni alla finestra »), Masetto arrive avec une bande de villageois armés à la poursuite de Giovanni. Ils rencontrent « Leporello », à qui Masetto révèle son intention de tuer Giovanni. Ce dernier, sous le déguisement de son serviteur, persuade Masetto, par ruse, de lui remettre ses armes, puis le bat et s’enfuit. Zerlina retrouve son fiancé blessé et le réconforte (air « Vedrai, carino »).

Plus tard, Elvira et « Giovanni » sont surpris par Anna, Ottavio, Zerlina et Masetto. Tous dénoncent le « Don », tandis qu’Elvira les supplie de l’épargner (sextuor « Sola, sola in buio loco »). Acculé au mur, Leporello révèle son identité avant de s’échapper.

Dans un cimetière, Giovanni raconte en riant ses récentes escapades à un Leporello agacé. Il entend une voix sépulcrale et rencontre la statue du Commandeur. Giovanni ordonne à Leporello, terrifié, d’inviter la statue à dîner (duo « O statua gentilissima »). La statue accepte.

Chez lui, Giovanni est attablé, tandis que Leporello, angoissé, dérobe subrepticement des aliments sur la table. Elvira fait irruption pour tenter une dernière fois de persuader le Don de changer son comportement, mais il lui rit au nez. Furieuse, elle part, mais fait aussitôt volte-face en criant d’effroi : la statue du Commandeur vient d’arriver. Alors que Leporello se cache, la statue demande au Don de se repentir; Giovanni refuse et est consumé par les flammes. Elvira, Anna, Zerlina, Ottavio, Masetto et Leporello émergent, contemplant leur avenir respectif et le destin d’un homme sans morale.

Argument résumé par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

Répertoire

WOLFGANG AMADEUS MOZART

Don Giovanni, K. 527

Don Giovanni marque la deuxième collaboration de Mozart (1756-1791) avec le librettiste Lorenzo Da Ponte (1749-1838) dans la production d’un opéra. Il a été commandé par Pasquale Bondini, l’impresario italien du Théâtre national de Prague, où le premier opéra du duo, Les Noces de Figaro, avait récolté un immense succès à la fin de l’année 1786. Le 29 octobre de l’année suivante, Don Giovanni a été créé au même endroit, recevant un accueil tout aussi enthousiaste; Mozart lui-même a dirigé les quatre premières représentations. La première de l’opéra à Vienne, le 7 mai 1788, a toutefois été reçue avec tiédeur, même si, selon Da Ponte, le public s’est réchauffé au fur et à mesure des représentations. Au XIXe siècle, Don Giovanni était hautement vénéré à titre d’opéra modèle, et beaucoup le considéraient comme le meilleur opéra du compositeur. C’est l’un des premiers opéras qui a été présenté sans interruption depuis sa création.

À l’époque où Da Ponte a créé son livret, l’histoire espagnole du libertin Don Juan, célèbre séducteur de femmes, circulait depuis près d’un siècle et demi dans différentes versions parlées et opératiques. Il a basé son texte sur celui de Giovanni Bertati, intitulé Don Giovanni o sia Il convitato di pietra (« Don Giovanni ou le convive de pierre »), initialement mis en musique par le compositeur Giuseppe Gazzaniga sous la forme d’un « opéra dans l’opéra » et joué à Venise au début de l’année 1787. Pour son opéra avec Mozart, Da Ponte a élargi le format en un acte de Bertati pour en faire deux, en ajoutant plusieurs épisodes comiques dans la seconde moitié et en étoffant le rôle de Donna Elvira.

Sur le plan musical, Don Giovanni se déroule comme l’opera buffa (opéra-comique) populaire de l’époque, c’est-à-dire qu’il alterne des récitatifs en forme de discours pour les dialogues et l’action avec des numéros entièrement musicaux, y compris des airs en solo pour marquer la méditation et l’expression des émotions, et des ensembles (duos, trios, etc.) qui juxtaposent simultanément les points de vue des personnages tout en faisant avancer l’intrigue. Cependant, Mozart s’est attaché à peaufiner les qualités théâtrales de l’œuvre en modifiant quelque peu les fonctions conventionnelles de ces numéros. Par exemple, la plupart des airs de l’acte I sont chantés à un autre personnage sur scène, ce qui permet d’exprimer publiquement les sentiments dans le cadre de l’action, alors que des airs de nature plus introspective apparaissent plus fréquemment dans l’acte II. Tout au long de l’histoire des représentations de cet opéra, le livret et la partition ont été fréquemment remaniés ou mis au goût du jour d’une façon ou d’une autre – que ce soit en interpolant des scènes parlées provenant d’autres sources, en insérant des danses ou en procédant à des coupes et à des substitutions – afin de s’adapter à l’époque et au lieu dans lesquels l’œuvre était présentée.

Avec son mélange caractéristique d’éléments comiques et sérieux, Don Giovanni continue de fasciner les maîtres de la mise en scène, les interprètes et le public. Les personnages et leurs péripéties, magnifiés par la puissance de la musique de Mozart, semblent éveiller en nous des sentiments ambivalents. Tout d’abord, comment réagir au personnage du Don? De sa quête effrénée de séduction des femmes au meurtre du Commandeur, il suscite alternativement en nous le rire et les grincements de dents face à ses comportements répréhensibles et criminels. De plus, la musique ne révèle que très peu de détails sur lui; au lieu d’avoir sa propre identité, il est plutôt un caméléon vocal – écoutez comment sa ligne s’adapte et se mélange aux styles individuels de ses antagonistes au fur et à mesure qu’il les rencontre. En même temps, on est obligé de se demander ce qu’on ferait si on était à la place de Leporello, de Donna Elvira, de Donna Anna et de Zerlina; tous ces personnages nous inspireraient de l’empathie, sans doute, mais nous porterions probablement un jugement sévère sur leurs réponses à Giovanni.

La plus grande erreur du Don est peut-être de croire qu’il peut bafouer les lois et la morale de la société sans en subir les conséquences. Et puisqu’il échappe à tout jugement terrestre, seule une force surnaturelle peut le débarrasser de son orgueil démesuré. La fin du Don est annoncée par l’un des moments les plus terrifiants de l’opéra : l’entrée de la statue dans la salle à manger de Giovanni. Mozart préfigure déjà ce moment dès le début de l’ouverture de l’opéra, qui s’ouvre sur une série d’accords en ré mineur. Ces accords reviennent dans la scène culminante, mais ici, une dissonance de triton (souvent appelée « intervalle du diable ») est ajoutée à la sonorité, imprégnant ainsi la scène d’une atmosphère diabolique. Quand le Commandeur entraîne Giovanni dans les flammes de l’enfer, la musique furieuse se résout en un accord triomphant de ré majeur. À partir de là, conformément aux conventions de l’opera buffa, une scène finale d’ensemble suit, dans laquelle les personnages restants envisagent leur avenir, puis apportent une conclusion morale à l’œuvre. Pourtant, même à la fin, des ambiguïtés et des questions subsistent, preuve que cette œuvre nous interpelle et résonne en nous aujourd’hui encore.

Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

Artistes

  • chef d'orchestre Alexander Shelley
  • directeur Joel Ivany
  • Scènographe Michael Gianfrancesco
  • Conceptrice d’éclairages Kimberly Purtell
  • Régie Lesley Abarquez Bradley
  • Directeur artistique (Ewashko Singers) Laurence Ewashko
  • baryton (Don Giovanni) Elliot Madore
  • baryton (Leporello) Justin Welsh
  • soprano (Donna Anna) Jane Archibald
  • soprano (Donna Elvira) Miriam Khalil
  • ténor (Don Ottavio) Andrew Haji
  • soprano (Zerlina) Mireille Asselin
  • baryton-basse (Masetto & Commendatore) Vartan Gabrielian
  • Choeur Ewashko
    chœur Ewashko Singers
  • Cheffe d’orchestre adjointe Jennifer Tung
  • Assistance régie Anna Davidson
  • Orchestre du CNA

Crédits

ÉQUIPE DE CRÉATION ET DISTRIBUTION

Équipe de création

Chef d’orchestre
Alexander Shelley

Metteur en scène
Joel Ivany

Scénographie
Michael Gianfrancesco

Éclairages
Kim Purtell

Régie
Lesley Abarquez Bradley

Assistante-régisseuse
Anna Davidson

Distribution

Don Giovanni 
Elliot Madore

Leporello 
Justin Welsh

Donna Anna 
Jane Archibald

Donna Elvira 
Miriam Khalil

Don Ottavio 
Andrew Haji

Zerlina 
Mireille Asselin

Masetto / Commandeur 
Vartan Gabrielian

Chœur des paysans, des villageois et des serviteurs 
Ewashko Singers

Équipe de production

Assistance au chef d'orchestre
Jennifer Tung

Assistance régie
Anna Davidson

Gestion du surtitrage
Bethzaïda Thomas

Pianiste en répétitions; pour solistes
Holly Kroeker

Pianiste en répétitions (chœur)
Valerie Dueck

Ewashko Singers

Soprano
Donna Ager
Maureen Brannan
Allison Kennedy
Emili Losier
Ilene McKenna
Christine Muggeridge

Alto
Elizabeth Burbidge
Gabriela Comeau Gort
Katie Cruickshank 
Rachel Hotte
Vickie Iles
Caroline Johnston
Mary Zborowski

Ténor
Matt Gannon
Andrew Jahn
Adam Laurenti
Chris Libuit
Alexis Poirier
Caeden Rose
Mathieu Roy
Ryan Tonelli

Basse
Russell Baron
Norman Brown
Alain Franchomme
Matthew Menard
Eugene Oscapella 
Stephen Slessor
Christopher Yordi

Wolfgang Amadeus Mozart DON GIOVANNI.
Version établie pour la Nouvelle Édition Mozart par Wolfgang Plath et Wolfgang Rehm.
Utilisée en vertu d’un accord avec l’European American Music Distributors Company, agent américain et canadien de Baerenreiter-Verlag, éditeur et détenteur des droits d’auteur.

Orchestre du CNA

Premiers violons
**Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Emily Kruspe
Frédéric Moisan
Zhengdong Liang
Carissa Klopoushak
*Erica Miller
*Martine Dubé

Seconds violons
Mintje van Lier (solo)
**Winston Webber (assistant solo)
Jeremy Mastrangelo
Leah Roseman
Emily Westell
Manuela Milani
Mark Friedman
Karoly Sziladi
**Edvard Skerjanc
*Oleg Chelpanov
*Heather Schnarr

Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Paul Casey
David Thies-Thompson

Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
**Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Marc-André Riberdy
Timothy McCoy
*Karen Kang

Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
**Hilda Cowie
*Paul Mach

Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin

Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen

Cor anglais
Anna Petersen

Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice

Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau

Cors
Lawrence Vine (solo)
**Julie Fauteux (solo associée)
Elizabeth Simpson
**Lauren Anker
**Louis-Pierre Bergeron

Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik

Trombones
*Steve Dyer (solo invité)
Colin Traquair

Trombone basse
*Scott Robinson

Tuba
Chris Lee (solo)

Timbales
*Aaron McDonald (solo invité)

Percussion
**Jonathan Wade

Clavecin
* Thomas Annand

Musicothécaire principale
Nancy Elbeck

Musicothécaire adjoint
Corey Rempel

Chef du personnel
Meiko Lydall

Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon

*Musiciens surnuméraires
**En congé

Alliance internationale des employés de scène et de théâtre