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Dernière mise à jour: 7 octobre 2022
J. HAYDN Concerto pour trompette en mi bémol majeur, Hob. VIIE:I
BETSY JOLAS Onze lieder pour trompette et orchestre
- - Entracte - -
TCHAÏKOVSKY Symphonie no 5 en mi mineur, opus 64
I. Allegro
II. Andante
III. Allegro
Le développement d’une tradition musicale est souvent inextricablement lié aux progrès techniques accomplis dans la fabrication des instruments. Inspirés par les nouveaux sons qu’on pouvait en tirer, les compositeurs ont créé des œuvres pour mettre en valeur ces instruments ainsi que les capacités des interprètes qui en jouaient. Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, les notes de la trompette étaient limitées à celles de la série harmonique, ce qui signifiait que seuls les sauts pouvaient être joués dans le registre grave, les lignes mélodiques ne sonnant que dans le registre aigu où les notes étaient plus rapprochées. Dans les années 1790, Anton Weidinger, trompettiste de l’orchestre de la cour de Vienne et ami de Joseph Haydn, a imaginé une solution pour augmenter le nombre de notes de l’instrument. Il a inventé une trompette « à clés » (un prédécesseur de l’instrument à pistons d’aujourd’hui) dans laquelle des trous étaient pratiqués dans le tube, et les notes étaient produites en les ouvrant et en les fermant à l’aide de clés.
Haydn a écrit son Concerto pour trompette pour Weidinger et sa trompette à clés en 1796, mais l’œuvre n’a pas été jouée avant 1800 (peut-être Weidinger était-il encore en train de peaufiner la conception de l’instrument). Cette création était très attendue, le Wiener Zeitung rapportant que Weidinger voulait « présenter au monde pour la première fois [...] une trompette organisée qu’il a inventée et amenée – après sept ans d’un dur et coûteux labeur – à ce qu’il croit pouvoir appeler la perfection. L’instrument comporte plusieurs clés et sera présenté dans un concerto spécialement écrit pour lui par Monsieur Joseph Haydn. »
Dans ce concerto, Haydn explore la gamme expressive et la polyvalence de la nouvelle trompette, embrassant aussi bien des passages brillants et des fanfares éclatantes que des mélodies chaudes et chantantes, que vient compléter une écriture orchestrale aux riches sonorités. La capacité de l’instrument à jouer des notes chromatiques est notamment mise en évidence, dans le premier mouvement, par les phrases gracieusement sinueuses du deuxième thème (contrastant avec la simplicité du thème d’ouverture), et dans les moments de tension de la section centrale du développement. Dans l’Andante, les notes chromatiques enrichissent la mélodie ascendante de la trompette dans le bref développement, et ajoutent une touche poignante aux motifs graves entonnés à la fin du mouvement.
Le finale est un rondo énergique et plein d’esprit, caractéristique de Haydn. Pour la trompette, on y trouve non seulement des sauts virtuoses audacieux et de vives envolées, mais aussi des moments calmes qui nécessitent un jeu subtil et délicat. Soyez à l’affût des trilles, détails que le compositeur a conçus spécifiquement pour la trompette à clés. Vers la fin survient une section particulièrement dramatique, aux contrastes saisissants pour le soliste et l’orchestre. Après un silence plein de suspense, le thème revient une dernière fois, repris tout doucement par la trompette, d’où émerge la fanfare orchestrale finale.
À 96 ans, la compositrice franco-américaine Betsy Jolas est une figure illustre et vénérée de la musique classique contemporaine. Sa longue carrière s’étend des deux côtés de l’Atlantique, ayant étudié et enseigné la composition aux États-Unis et en France (notamment au Conservatoire de Paris). Regroupant des opéras, des pièces orchestrales, de la musique de chambre, des œuvres solistes et chorales, son catalogue de compositions a été abondamment interprété sur la scène internationale par des ensembles et des artistes de renom, dont le soliste de ce soir, Håkan Hardenberger, avec qui elle a fréquemment collaboré.
Son art de la composition peut être décrit comme moderniste, s’appuyant sur un mélange éclectique de styles et de techniques musicales, tant historiques qu’actuelles. Dans un entretien accordé en 2016, elle affirmait : « Mes racines plongent dans toute l’histoire de la musique, pas seulement dans la musique de mon époque. C’est pour moi un privilège de pouvoir être en relation avec la grande musique du passé. » Dès son plus jeune âge, elle a été attirée par le chant – sa mère américaine chantait des lieder allemands et « connaissait aussi des chansons noires, créoles, irlandaises, écossaises. […] J’ai toujours lu avec grand plaisir Goethe, Heine, et j’ai été la première à analyser le lied au Conservatoire de Paris. » Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit souvent revenue au chant, traduisant ses caractéristiques dans des pièces purement instrumentales comme l’œuvre au programme de ce soir, Onze lieder pour trompette et orchestre.
Betsy Jolas a composé les Onze lieder en 1977; l’œuvre a été créée par l’Ensemble Intercontemporain et le trompettiste Pierre Thibaud (qui a été l’un des professeurs de Håkan Hardenberger). Le programme de ce soir marque la première canadienne de l’œuvre. Les onze « chants » s’enchaînent sans discontinuer, avec seulement de brèves pauses pour les délimiter. Avec une remarquable économie de moyens, chacun possède un caractère distinctif, tour à tour onirique, tendre, caustique, ludique, nostalgique, mystérieux. Des éléments jazzy apparaissent parfois dans la partie solo, un clin d’œil au trompettiste Miles Davis, dont le jeu, affirme la compositrice, a eu une influence majeure sur la pièce. Pour compléter les lignes expressives de la trompette, l’orchestre apporte de subtiles couches de couleurs, créant des juxtapositions sonores étonnantes.
I. Andante – Allegro con anima
II. Andante cantabile, con alcuna licenza
III. Valse. Allegro moderato
Iv. Finale : Andante maestoso – Allegro vivace
Tchaïkovsky a commencé à composer sa cinquième symphonie en mai 1888, terminant les premières esquisses un mois plus tard. L’œuvre a été achevée à temps pour sa création à Saint-Pétersbourg, le 17 novembre de la même année, sous la baguette du compositeur. L’accueil de la critique fut plutôt tiède, les critiques négatives s’incrustant dans la tête du compositeur, malgré les réactions positives du public. En proie à l’anxiété et au doute quant à ses capacités créatives, Tchaïkovski changea plusieurs fois d’avis au sujet de cette symphonie dans les mois qui suivirent. « Après chaque exécution, j’en viens à la même conclusion, à savoir que cette symphonie est un échec », écrivit-il tout d’abord à sa bienfaitrice, Nadezhda von Meck. « En fin de compte, elle m’apparaît trop confuse, trop compacte, manquant de sincérité, trop longue, pas assez attrayante dans l’ensemble. » Néanmoins, il avait apparemment changé d’avis, en mars 1889, à la suite d’une présentation triomphale de la pièce à Hambourg. Ainsi qu’il l’écrivit à son frère Modest, « le plus beau, c’est que j’ai cessé de détester la symphonie. Je l’aime à nouveau. »
Tchaïkovsky avait affirmé à Konstantin Romanov que sa nouvelle symphonie n’avait pas de programme. Pourtant, un mois seulement avant de commencer à composer, il avait esquissé des idées et des thèmes pour un programme :
Introduction : Soumission totale devant le destin ou, ce qui revient au même, devant la prédestination inéluctable de la Providence
Allegro : I. Murmures, doutes, plaintes, reproches à…XXX [il pourrait s’agir d’une allusion voilée à ses penchants homosexuels]
2. Ne vaut-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi???
Le programme est excellent, pourvu que j’arrive à le réaliser
[Pour le mouvement lent] Un rayon de lumière... Non, il n’y a pas d’espoir.
Dans quelle mesure ces propos peuvent-ils être appliqués hors de tout doute à sa Cinquième symphonie? Cela reste sujet à débat; ce qui est sûr, en revanche, c’est que l’œuvre suit un arc émotionnel clairement défini, qui semble s’inspirer des pensées les plus intimes du compositeur, très probablement de ces idées. (Par exemple, les entrées de son journal intime dans les mois précédant la rédaction du programme révèlent que Tchaïkovski était très affecté par la mort d’Eduard Zak, son ancien élève et ami qui s’était suicidé à l’âge de dix-neuf ans, et avec qui il entretenait une relation profonde et vraisemblablement complexe.)
Un élément clé de la trame narrative est le thème d’ouverture de la symphonie, qui devient un « motif conducteur » se métamorphosant tout au long de l’œuvre. (Selon le point de vue, on croit qu’il représente la « Providence », avec son rythme basé sur l’hymne de la Pâque orthodoxe « Le Christ est ressuscité! », ou encore qu’il cite un air de l’opéra Une vie pour le tsar de Mikhaïl Glinka, « Ne vous tournez pas vers le chagrin ».) Dans le premier mouvement, le motif, d’abord entonné par deux clarinettes, a un caractère chantant et solennel sur le mode mineur. Il se fait plus menaçant dans le bouillant deuxième mouvement, éclatant avec des accents funestes dans les trompettes au milieu et vers la fin. Dans les derniers moments de la valse, le motif fait une apparition discrète, joué par les clarinettes basses et les bassons. Il ouvre ensuite le finale, complètement transformé. Maintenant en mode majeur, il apparaît sous un aspect grandiose et majestueux, et après un long passage vigoureux et tumultueux, il fait un dernier retour triomphal dans la coda.
Le deuxième mouvement est le point culminant de l’œuvre sur le plan émotionnel; ses deux thèmes, le premier joué par le cor solo, le second introduit par le hautbois et le cor en duo, commencent tous deux dans un climat tendre et méditatif, pour ensuite atteindre des sommets déchirants. (Tchaïkovsky avait apparemment écrit au-dessus du solo de cor « Ô comme je t’aime! Ô mon amie! [ou plus probablement ‘ami’] Ô que j’aime... si tu m’aimes... avec désir et passion. ») C’est au cours de la seconde, plus grande apogée du second thème, que le motif s’interrompt. L’intégration triomphale du motif au cœur de cette musique ravissante peut sembler quelque peu forcée – c’est peut-être la raison pour laquelle Tchaïkovski n’était pas sûr de sa sincérité, comme s’il se débattait avec la question « Ne vaut-il pas mieux se jeter à corps perdu dans la foi??? » Mais en fin de compte, quelque chose dans la musique de cette symphonie tend vers l’espoir de vivre la vie passionnément et pleinement, à chaque instant, malgré l’inévitabilité du chagrin, de la mort et du deuil.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Premier chef invité de l’Orchestre du Centre national des Arts et chef d’orchestre de l’Orchestre philharmonique de la BBC et de l’Orchestre philharmonique de Turku, John Storgårds mène de front une carrière de chef d’orchestre et de violoniste virtuose, et est renommé pour ses programmes innovants et ses prestations à la fois fougueuses et raffinées. Il assure également depuis 25 ans la direction artistique de l’Orchestre de chambre de Laponie, renommé partout dans le monde pour ses prestations audacieuses et ses enregistrements primés.
Sur la scène internationale, Storgårds se produit régulièrement avec les orchestres philharmoniques de Berlin, de Munich et de Londres, l’Orchestre national de France et l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne, de même que les principaux orchestres scandinaves, y compris l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, dont il a été chef attitré de 2008 à 2015. Il retourne régulièrement diriger l’Orchestre de chambre de Munich où il a été partenaire artistique de 2016 à 2019. Sur les autres continents, il a été invité au podium des orchestres symphoniques de Sydney, de Melbourne, de la NHK à Tokyo et Yomiuri Nippon du Japon, ainsi que des orchestres symphoniques de Boston et de Chicago et de l’Orchestre philharmonique de New York.
La discographie primée du maestro comporte des enregistrements d’œuvres de Schumann, Mozart, Beethoven et Haydn, mais aussi des raretés de Holmboe et Vask, où on peut l’entendre comme soliste au violon. Avec l’Orchestre philharmonique de la BBC, il a gravé sous étiquette Chandos l’intégrale des symphonies de Nielsen (2015) et de Sibelius (2014), qui lui ont valu les éloges de la critique. En novembre 2019, il a publié le troisième et dernier volume des œuvres du compositeur américain d’avant-garde George Antheil. Leur dernier projet en date est l’enregistrement des symphonies tardives de Chostakovitch, notamment celui de la Symphonie no 11 paru en avril 2020. En 2023, Storgårds et l’Orchestre philharmonique de la BBC ont été en lice pour le titre d’orchestre de l’année décerné par le magazine Gramophone.
John Storgårds a étudié le violon auprès de Chaim Taub et la direction d’orchestre auprès de Jorma Panula et d’Eri Klas. Il a reçu le Prix de la musique de l’État finlandais en 2002 et le prix Pro Finlandia en 2012.
Réputé pour ses interprétations phénoménales et son goût de l’innovation, Håkan Hardenberger est l’un des plus grands solistes du monde. Il est reconnu pour ses interprétations du répertoire classique, mais aussi comme un pionnier des plus grandes œuvres contemporaines à la trompette.
Håkan s’est produit avec les orchestres les plus notoires mondialement, comme l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre royal du Concertgebouw, l’Orchestre philharmonique de Vienne, l’Orchestre philharmonique de Berlin et l’Orchestre symphonique de Londres. Parmi les chefs d’orchestre avec qui il collabore, on compte : Daniel Harding, Ingo Metzmacher, Andris Nelsons, Sakari Oramo, Jukka-Pekka Saraste et John Storgårds.
Les œuvres écrites spécialement pour Håkan, qu’il interprète avec brio, se démarquent dans son répertoire. On pense notamment à celles de Sir Harrison Birtwistle, Brett Dean, HK Gruber, Hans Werner Henze, Betsy Jolas, Arvo Pärt, Tōru Takemitsu, Mark-Anthony Turnage et Rolf Wallin.
À l’été 2019, Håkan a fait un retour au festival de Tanglewood avec l’Orchestre symphonique de Boston et Andris Nelsons et aux BBC Proms avec l’Orchestre de la BBC du pays de Galles et Markus Stenz, pour la première britannique du concerto pour deux trompettes de Tobias Broström avec Jeroen Berwaerts. S’en est suivi un concert au Musikfest de Berlin pour le concerto « Miramondo multiplo » d’Olga Neuwirth avec l’Orchestre symphonique de la BBC et Sakari Oramo, avec qui il a interprété le concerto pour trompettes de Betsy Jolas, « Onze Lieder » au Barbican en novembre. En résidence avec l’Orchestre du Gewandhaus, il a joué le concerto pour trompette de Mieczysław Weinberg et assuré la 89e représentation du concerto « Aerial » de HK Gruber depuis sa création. Autres moments forts de la saison : son concert pour la première allemande du nouveau concerto de Robin Holloway avec l’Orchestre de la Résidence de La Haye et Nicholas Collon, son retour à l’Orchestre royal du Concertgebouw avec Andris Nelsons, au Rundfunk-Sinfonieorchester de Berlin avec Alain Altinoglu, à l’Orchestre symphonique de Bamberg avec John Storgårds, à l’Orchestre radio-symphonique suédois et à l’Orchestre philharmonique du Luxembourg avec Daniel Harding. Håkan a commencé une résidence avec l’Orchestre philharmonique de Séoul en 2020 et a fait une apparition à un concert de HK Gruber avec l’Orchestre symphonique de Nouvelle-Zélande. Il est également revenu à l’Orchestre symphonique de Melbourne, pour lequel il a été commissaire du festival de musique contemporaine Metropolis.
La direction d’orchestre fait partie intégrante de l’activité musicale de Håkan. Pendant la saison 2019–2020, il a dirigé l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, l’Orchestre philharmonique de Séoul, l’Orchestre symphonique de Malmö, l’Orchestre de chambre de Suède et l’Orchestre symphonique de Tasmanie. Il a aussi joué en duo, notamment avec le pianiste Roland Pöntinen et le percussionniste Colin Currie. Avec ce dernier, il a enregistré des œuvres de Brett Dean et d’André Jolivet.
Pour ajouter à sa discographie prolifique chez Philips, EMI, Deutsche Grammophon et BIS, Håkan a sorti un disque de concertos de Sally Beamish, Betsy Jolas et Olga Neuwirth (BIS) ainsi qu’un enregistrement de la nouvelle version du concerto « Jet Stream » de Péter Eötvös.
De 2016 à 2018, Håkan a été le directeur artistique du Festival de musique de chambre de Malmö (Suède), sa ville natale. Il a commencé la trompette à l’âge de 8 ans avec Bo Nilsson à Malmö et s’est perfectionné au Conservatoire de Paris avec Pierre Thibaud et à Los Angeles avec Thomas Stevens. Il enseigne au Conservatoire de Malmö.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Manuela Milani
Emily Westell
*Zhengdong Liang
*Erica Miller
*Martine Dubé
*Renée London
*Oleg Chelpanov
Seconds violons
Mintje van Lier (solo)
Winston Webber (assistant solo)
Leah Roseman
Frédéric Moisan
**Carissa Klopoushak
Mark Friedman
Karoly Sziladi
**Edvard Skerjanc
*Andréa Armijo Fortin
*Sara Mastrangelo
*Sarah Williams
Altos
Jethro Marks (solo)
David Goldblatt (assistant solo)
David Marks (solo associé)
David Thies-Thompson
Paul Casey
*Sonya Probst
*Kelvin Enns
*Wilma Hos
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Marc-André Riberdy
**Timothy McCoy
Leah Wyber
*Karen Kang
*Desiree Abbey
*Daniel Parker
Contrebasses
*Joel Quarrington (solo invité)
**Hilda Cowie
Max Cardilli
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
*Travis Harrison
Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
*Kaili Maimets
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor Anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
*Shauna Barker
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Lawrence Vine (solo)
Julie Fauteux (solo associée)
Elizabeth Simpson
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
*Olivier Brisson
Trompettes
Karen Donnelly solo)
Steven van Gulik
*Michael Fedyshyn
Trombones
**Donald Renshaw (solo)
**Colin Traquair
*Charles Benaroya (solo invité)
*Hillary Simms
Bass Trombone
*Zachary Bond
Tubas
Chris Lee (solo)
Timbales
*Alexander Cohen (solo invité)
Percussion
Jonathan Wade
*Andrew Harris
*Robert Slapcoff
Harpe
*Angela Schwarzkopf
Piano
* Frederic Lacroix
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Chef adjointe du personnel
Laurie Shannon
*Additional musicians/Musiciens surnuméraires
**On Leave/En congé
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre