≈ 1 heure · Sans entracte
Dernière mise à jour: 20 septembre 2019
(Sous réserve de modifications)
Mot de bienvenue et reconnaissance territoriale, membres du personnel du Théâtre autochtone du CNA
BALFOUR, Andrew
Kiwetin-acahkos (North Star) - Fanfare en hommage aux peuples du Nord
AGLUKARK, Susan (Arr. Tom Szczesniak)
The Crossing (Susan Aglukark)
TRAD.
Danse du tambour traditionnel (David Serkoak)
TRAD.
Jeux arctiques traditionnels (Élèves de Nunavut Sivuniksavut)
AGLUKARK, Susan (Arr. Tom Szczesniak)
Walk With Me (Susan Aglukark)
JAAJI/JUNE
Plane Song (Twin Flames)
TRAD.
Chant de gorge (Silla)
JAAJI/JUNE
Broke Down Ski’tuuq (Twin Flames, Silla)
JAAJI/JUNE (Arr. David Martin)
Human (Twin Flames)
AGLUKARK, Susan (Arr. Tom Szczesniak)
O Siem (Susan Aglukark)
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Née à Montréal, Mélanie Léonard est directrice musicale de l’Orchestre symphonique de Sudbury. Elle a été chef en résidence (2009–2012), puis chef associée (2012–2013) de l’Orchestre philharmonique de Calgary.
Elle a agi à titre de chef invitée pour le Festival international de jazz de Montréal et plusieurs orchestres canadiens, tels les orchestres symphoniques de Toronto, Edmonton et Winnipeg, et l’Orchestre Métropolitain. En 2014, elle a fondé le Wild West New Music Ensemble à Calgary et en a assumé les fonctions de directrice musicale et chef d’orchestre jusqu’en 2016.
En 2019–2020, Léonard fera ses débuts comme chef invitée avec l’Orchestre symphonique de Montréal, Les Violons du Roy et l’Orchestre symphonique de l’Île-du-Prince-Édouard. Elle sera aussi de retour avec l’Orchestre du CNA, Symphony Nova Scotia et l’Orchestre symphonique de Thunder Bay.
Le travail de la chef d’orchestre est prisé dans le cadre de projets d’enregistrement variés. Elle a ainsi enregistré des trames sonores pour des films, des projets multimédias, et plus récemment, une installation immersive située dans un complexe hôtelier sud-coréen (Wonderbox, Paradise City).
Mélanie Léonard a effectué un doctorat en direction orchestrale à l’Université de Montréal sous la tutelle des maestros Paolo Bellomia et Jean-François Rivest. Elle a reçu le Prix Jean-Marie Baudet en direction d’orchestre attribué par le Conseil des arts du Canada en 2012.
Au cours d’une carrière qui s’étend sur plus de 25 ans, Susan Aglukark a connu un parcours d’auteure-compositrice-interprète qui a suscité chez elle une réflexion sur son identité, ses origines et sur l’importance de la découverte – historique, culturelle et personnelle.
Première artiste inuite à remporter un prix JUNO (suivi de deux autres), Susan a également reçu un prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle pour l’ensemble de sa carrière et plusieurs doctorats honorifiques, en plus d’être nommée Officier de l’Ordre du Canada. Malgré ces distinctions et les prestations qu’elle a livrées pour de hauts dignitaires, Susan reconnaît avoir rencontré plusieurs défis au fil des ans.
« Je vivais une vie de rêve, explique-t-elle, mais je n’arrivais pas à comprendre qui j’étais. Enfants, nous n’avons pas eu l’occasion d’apprendre qui nous sommes, les Inuits, d’un point de vue qui nous est propre. Essentiellement, notre identité et nos modes de vie ont été institutionnalisés. Et à force d’entendre une histoire, on finit par la croire. »
Tout au long des 25 dernières années de réflexion et de chansons, Susan revenait sans cesse à une vérité profonde : les Inuits sont un peuple extraordinaire. Ils sont profondément ancrés dans une culture forgée par leurs ancêtres, et sont formés par leur parcours.
« Leur expérience de vie est la fondation sur laquelle reposent nos principes de détermination et d’adaptation, et notre amour de la vie. C’est ce qui a tracé la voie pour le Nunavut que nous connaissons aujourd’hui. » (Remarques de Susan dans Walrus Talks.)
Alors que sa carrière connaissait un vif succès dans les années 1990, une dépression post-partum en 1998 lui a fait réaliser qu’elle avait besoin de temps pour recouvrer la santé. S’ensuivirent plusieurs années de réflexion, de guérison et d’engagements profonds à l’égard de sa carrière d’auteure-compositrice-interprète.
C’est ainsi qu’a débuté ce que Susan appelle son « éveil ». Tout en apprenant plus au sujet de sa culture, et de la force et résilience des Inuits qui habitent ce territoire depuis plus de 5000 ans, Susan est entrée en contact avec son « artiste intérieure » et a redécouvert le plaisir de prendre la scène, partager des histoires et chanter.
Par sa musique, Susan Aglukark continue de sensibiliser les gens à ses expériences en tant qu’Inuite ayant grandi au Nunavut, ainsi qu’aux défis auxquels font face les jeunes autochtones et les communautés nordiques. Elle s’implique dans divers projets pour offrir soutien et nourriture aux communautés nordiques. Sa fondation, Arctic Rose, a obtenu le statut d’organisme de bienfaisance, et poursuit son mandat de venir en aide aux jeunes dans le Grand Nord par l’entremise des arts et d’autres projets créatifs.
Lauréat du prix des auteurs-compositeurs-interprètes autochtones de l’Association de la musique folk canadienne, ce duo crée un univers sonore pancanadien, qui aspire à l’unité et transcende les frontières : Twin Flames rapproche cultures, continents et styles à travers une expérience musicale unique fondée sur le vécu. Mari et femme se produisent en anglais, inuktitut et français, rendant ainsi hommage à leurs ancêtres et leur héritage autochtones (Jaaji est inuit et mohawk; Chelsey est métisse, algonquine et crie; ensemble, ils représentent ainsi les trois groupes de peuples autochtones du Canada). Twin Flames repousse les limites du folk contemporain grâce à des chansons qui évoquent le courage et la survie, où instruments occidentaux et autochtones se rencontrent. Préparez-vous à un périple musical à nul autre pareil qui vous fera découvrir le cœur et l’âme de ce couple bien-aimé.
David est né sur la rive nord du lac Nueltin, au sud-ouest d’Arviat, au Nunavut. De sa naissance aux années 1960, il connaît de nombreuses épreuves alors que sa famille, ainsi que d’autres Ahiarmiut, sont déplacés à plusieurs reprises par le gouvernement fédéral.
David effectue ses études primaires à Rankin Inlet et Whale Cove dans les années 1960. Au début des années 1970, il travaille dans le milieu des arts d’Arviat afin de promouvoir l’art inuit produit par des sculpteurs locaux. Il s’intéresse à l’éducation alors qu’il est aide de classe à temps partiel dans les années 1970, et s’inscrit rapidement au programme de formation des enseignants à Fort Smith, aux Territoires du Nord-Ouest. Peu après avoir obtenu son diplôme à l’été 1978, il retourne à Arviat pour lancer sa carrière d’enseignant. L’éducation est un processus continu pour David, et en 1993-1994 il obtient son baccalauréat en éducation du Collège de l’Arctique et McGill.
David a occupé plusieurs postes dans le milieu de l’éducation, que ce soit comme enseignant au niveau primaire et secondaire, directeur adjoint, directeur, éducateur au Collège de l’Arctique du Nunavut, et commissaire au British Museum of Mankind en Angleterre. Il a été instructeur de langue et de culture à Nunavut Sivuniksavut (NS), un programme de préparation au collège pour jeunes Inuits à Ottawa. David a aidé à développer le matériel pour enseigner l’inuktitut sur le plan local, régional et territorial.
Les talents de David sont souvent recherchés pour des événements régionaux, nationaux et internationaux. Il offre régulièrement des ateliers de danse de tambour et de fabrication de tambour partout au Canada et à travers le monde. Il a siégé au comité du symposium des Olympiques d’hiver à Vancouver, et a pris part aux cérémonies d’ouverture et de clôture, ainsi qu’au lancement du pavillon autochtone, lors des Jeux de 2010.
David consacre beaucoup de son temps à fabriquer des tambours inuits et enseigner l’art de la danse du tambour aux jeunes. Sa femme Leslie et lui ont trois filles, Amanda, Meeka et Karla, ainsi que six petits-enfants, Briana, Makayla, Kyle, Laura, Ryan et Emma.
Formé de Charlotte Qamaniq et Cynthia Pitsiulak – originaires respectivement d’Iglulik et de Kimmirut, au Nunavut –, le duo Silla se spécialise dans le chant guttural inuit traditionnel et contemporain. Silla se produit sur la scène nationale et internationale depuis une quinzaine d’années et interprète des chansons transmises par les femmes inuites de génération en génération.
Nunavut Sivuniksavut est une institution d’enseignement post-secondaire établie à Ottawa qui vise à offrir aux jeunes Inuits des occasions d’apprentissage culturelles et scolaires uniques. Les élèves gagnent en savoirs, compétences et attitude positive afin de contribuer au développement du Nunavut. Ils sont remplis de joie et de fierté chaque fois qu’ils ont la possibilité de partager leur culture avec le public.
Laurie a commencé sa carrière de régisseuse avec le Théâtre anglais et la compagnie de Jean Roberts au Centre national des Arts. Depuis, elle a eu l'honneur de travailler avec le Théâtre anglais du CNA, le Théâtre autochtone du CNA, l'Orchestre du Centre national des Arts et Musique populaire et variétés du CNA. Laurie a été régisseuse de production pour le Shaw Festival et le Theatre Calgary, et régisseur pour, entre autres, l'Arts Club Theatre Company, le Globe Theatre, le Royal Manitoba Theatre Centre, Mirvish Productions, le Festival de Stratford, la Great Canadian Theatre Company, le Grand Theatre, le Theatre New Brunswick et le Neptune Theatre.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre