- ALISON YUN-FEI JIANG Nouvelle œuvre pour le TSO
- Various Song cycle for Emily D’Angelo
- JOHANNES BRAHMS Symphonie no 1 en do mineur, op. 68
- Événement en personne
- Bilingue
Pour une soirée unique, l’Orchestre symphonique de Toronto (TSO) monte sur scène à la Salle Southam, accompagné de la renommée mezzo-soprano italo-canadienne Emily D’Angelo, qui interprétera des morceaux de son album enargeia, sorti en 2021 sous l’étiquette Deutsche Grammophon.
« L’une des jeunes interprètes les plus spéciales en ce monde », « puissante et prodigieuse » (The New York Times), lauréate du prix Lincoln Center pour les artistes émergents en 2020, l’une des 30 meilleures artistes de moins de 30 ans au Canada : voilà seulement quelques-unes des distinctions dont Emily D’Angelo a été décorée depuis le début de sa jeune carrière. Dans ce concert, elle interprète des extraits de son magnifique et envoûtant album enargeia, dont le nom renvoie à « une description si saisissante qu’elle semble donner vie à son sujet ».
La compositrice sino-canadienne Alison Yun-Fei Jiang est la compositrice associée de RBC au TSO. De 2020 à 2022, elle était compositrice Carrefour en résidence à l’Orchestre du Centre national des Arts. Ce soir, le TSO interprète une nouvelle œuvre qu’elle a composée spécialement pour lui.
Toute sa carrière, Johannes Brahms a croulé sous le poids de la réputation monumentale de Beethoven, dont il était vu comme l’héritier naturel. Brahms a mis au moins 14 ans à composer sa Symphonie no 1, qu’il a fait passer par toutes sortes d’incarnations et de changements radicaux, notamment en la retravaillant au point d’en faire son premier concerto pour piano. Dans le quatrième mouvement, gardez l’oreille attentive à un thème qui ressemble beaucoup à l’« Hymne à la joie » (Symphonie no 9 de Beethoven). Aux personnes qui n’ont pas manqué de le souligner, Brahms aurait répondu que n’importe quel idiot pouvait s’en apercevoir…!