avec l'orchestre du CNA
https://nac-cna.ca/fr/event/30033
Événement en personne
Chef d’orchestre : Alexander Shelley Artiste invité : Chris Lee, tuba L’Orchestre du CNA se sent honoré de présenter ce concert dans le cadre du Programme de mentorat du CNA, qui offre aux jeunes musiciens d’orchestre trois semaines immersives et inspirantes pour durant lesquelles ils collaborent avec des artistes aguerris dans un cadre professionnel. Les amateurs de musique classique et de jazz auront de quoi se...
Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,CanadaChef d’orchestre : Alexander Shelley
Artiste invité : Chris Lee, tuba
L’Orchestre du CNA se sent honoré de présenter ce concert dans le cadre du Programme de mentorat du CNA, qui offre aux jeunes musiciens d’orchestre trois semaines immersives et inspirantes pour durant lesquelles ils collaborent avec des artistes aguerris dans un cadre professionnel.
Les amateurs de musique classique et de jazz auront de quoi se réjouir lorsque l’Orchestre du CNA et son tubiste principal Chris Lee interpréteront la première canadienne du Concerto pour tuba de Wynton Marsalis, un merveilleux mélange de genres musicaux commandé par le CNA. Bien qu’il soit souvent mieux connu pour ses œuvres de jazz,Marsalis maîtrise aussi la musique classique; il a notamment composé un concerto pour violon, de nombreuses symphonies et un oratorio qui lui a valu un prix Pulitzer. D’ailleurs, à 22 ans, il est devenu la seule personne à avoir remporté lors d’une même année un prix GRAMMY en jazz et un autre en musique classique.
Gustav Mahler a composé plusieurs versions de sa Symphonie no 1 au fil des ans, utilisant toutes les ressources musicales à sa portée pour créer ce qu’il appelait « un poème symphonique en deux sections ». En résulte un univers magnifiquement inspirant ainsi qu’une symphonie qui fait maintenant partie des incontournables de la musique classique.
Dans le cadre du Programme de mentorat de l'OCNA, l'Orchestre fait appel à 50 étoiles montantes internationales incarnant la prochaine génération de musiciens.ennes d'orchestre, pour interpréter l'oeuvre épique de Mahler. Avec plus de 100 musiciens sur scène, ces incroyables interprétes vous couperont le souffle par leur incroyable énergie !
A native of Toronto, Chris began playing tuba at age 12 at Winona Drive Senior Public School and instantly discovered a passion for performing.
During his time at Winona, Chris met Chuck Daellenbach of the Canadian Brass and performed over 50 concerts with the Winona Brass Quintet, including a tour of Japan. Chuck would serve as a role model and mentor for the remainder of Chris' career, and those early musical experiences with the quintet would leave an indelible imprint on him.
After graduating from the Interlochen Arts Academy in Michigan, Chris' formal education included studies with Dennis Miller at McGill University, Alain Cazes at the Montreal Conservatory and Dan Perantoni at Indiana University. He spent his summers performing with various festival orchestras, including the National Academy Orchestra (Hamilton, Ontario), the National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), the National Orchestral Institute (College Park, Maryland), the Verbier Festival Youth Orchestra (Switzerland) and a memorable summer in the Ceremonial Guard band on Parliament Hill.
Chris' professional orchestral tuba career began overseas in Spain, where he performed as Principal Tuba with the Orquesta Sinfónica de Galicia for two seasons from 2001 to 2003 before returning to Canada to take up the same position with the Winnipeg Symphony Orchestra in 2003. Chris served as Principal Tuba with the Winnipeg Symphony Orchestra for 15 seasons from 2003 until 2018, when he started as Principal Tuba with the National Arts Centre Orchestra.
Chris has been an active teacher and enjoys sharing his passion for music. While in Europe, Chris was the Professor of Tuba at the ESMAE School of Music in Porto, Portugal, and is the former instructor of Tuba at the University of Manitoba. He is very proud of his former students, who hold a variety of positions.
Chris has recorded with the Winnipeg Symphony Orchestra, the Manitoba Chamber Orchestra, the Real Filharmonía de Galicia, the Montreal Symphony Orchestra, the Canadian Brass, and numerous studio recordings in the U.S. Chris has appeared as a soloist with a variety of ensembles, including the Winnipeg Symphony Orchestra, the University of Manitoba Wind Ensemble and the National Youth Band of Canada. Chris gave the orchestral premiere of the Victor Davies Tuba Concerto in 2009 with the WSO and is always on the lookout for new tuba repertoire to perform for Canadian audiences. When he is not playing tuba, Chris enjoys running, golfing and spending time with his wife, Desiree and their two kids, Evelyn and Keenan.
Originaire de Toronto, Chris apprend à jouer le tuba dès l’âge de 12 ans à l’école publique Winona Drive, et se découvre instantanément une passion pour l’interprétation. Lorsqu’il est à Winona, Chris rencontre Chuck Daellenbach du Canadian Brass, qui lui servira de modèle et de mentor tout au long de sa carrière. Toujours à Winona, Chris participe à plus de 50 concerts avec le quintette de cuivres de l’école, notamment dans le cadre d’une tournée au Japon, et ces premières expériences musicales laissent sur lui une empreinte indélébile.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Interlochen Arts Academy au Michigan, Chris poursuit son éducation formelle auprès de Dennis Miller à l’Université McGill, Alain Cazes au Conservatoire de Montréal et Dan Perantoni à l’Université de l’Indiana. Il passe ses étés à jouer dans divers orchestres de festivals, dont le National Academy Orchestra (Hamilton, Ontario), le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), le National Orchestral Institute (College Park, Maryland), l’Orchestre des jeunes du Verbier Festival (Suisse) et l’ensemble de la Garde de cérémonie d’Ottawa, une expérience mémorable sur la Colline du Parlement.
La carrière de Chris au sein d’un orchestre professionnel débute en Espagne, où il est tuba solo de l’Orchestre symphonique de Galice pour deux saisons, de 2001 à 2003, avant de rentrer au Canada pour occuper le même poste au sein de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il reste avec l’ensemble pendant 15 saisons, de 2003 à 2018, avant de devenir tuba solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Chris est un professeur engagé qui aime partager sa passion pour la musique. Lors de son séjour en Europe, il a été professeur de tuba à l’ESMAE School of Music à Porto, au Portugal, et instructeur de tuba à l’Université du Manitoba. Il est très fier de ses anciens élèves, qui occupent aujourd’hui une gamme de postes.
Chris a pris part à des enregistrements avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Winnipeg, l’Orchestre philharmonique royal de Galice, l’Orchestre de chambre du Manitoba et le Canadian Brass, ainsi que dans de nombreux studios aux États-Unis. Il s’est produit comme soliste avec plusieurs ensembles, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble de vents de l’Université du Manitoba et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a assuré la première du Concerto for Tubameister de Victor Davies en 2009 avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, et est toujours à la recherche de nouveaux répertoires pour tuba à interpréter pour les publics canadiens. Lorsqu’il ne joue pas du tuba, Chris aime la course, le golf, et passer du temps avec son épouse, Desiree, et leurs deux enfants, Evelyn et Keenan.
Wynton Marsalis is a world-renowned trumpeter, bandleader, composer, and a leading advocate of American culture. He presently serves as Managing and Artistic Director of Jazz at Lincoln Center and Director of Jazz Studies at The Juilliard School. Born in New Orleans, Louisiana in 1961, Wynton started playing trumpet at 6 on an instrument gifted to him by New Orleans legend Al Hirt. By 9, he played in the Fairview Baptist Church Marching band, and he began formal studies at age 12; at 15, he played the Haydn Trumpet Concerto with the New Orleans Philharmonic and entered The Juilliard School at 17, soon thereafter joining the legendary Art Blakey & The Jazz Messengers.
In 1981, Wynton assembled his own band and hit the road, performing all over the world. To date, he has performed 4,777 concerts in 849 distinct cities and 64 countries across the globe. Through a diversity of performances and music workshops, Marsalis has rekindled and animated widespread interest in jazz both at home and internationally. The range and quality of the music that his soulful, swinging, and sophisticated bands create have deeply inspired audiences. Today, Marsalis is continuing the renaissance that he first sparked in the early 1980s, attracting new generations of young talent to jazz while also maintaining the mythic meanings in the jazz tradition.
Marsalis has been called the ‘pied piper’ of jazz and the “Doctor of Swing.” Since his recording debut in 1982, he has released 110 jazz and classical recordings and won many awards—both significant and trivial. He regularly performs in the most prestigious concert halls and loves also to play and jam in the most inconspicuous local clubs. Over the course of his tenured career, he has mentored and taught too many artists to name.
Marsalis is a prolific and inventive composer, with a body of work that includes 573 songs, 11 ballets, four symphonies, eight suites, two chamber pieces, a string quartet, two masses, and concertos for violin and tuba. He is the first musician to perform and compose across the full jazz spectrum from its New Orleans roots to bebop, to modern jazz. His knowledge of the interconnected roots of American vernacular music inspires him to experiment in an ever-widening palette of forms and concepts that present some of the most advanced thinking in modern jazz.
Wynton has received such accolades as The Louis Armstrong Memorial Medal, The French Grand Prix du Disque, and The Frederick Douglass Medallion. He was appointed Messenger of Peace by United Nations Secretary-General Kofi Annan (2001), awarded The National Medal of Arts (2005), and The National Medal of Humanities (2016). Britain’s Royal Academy of Music has granted Marsalis Honorary Membership; in the fall of 2009, he received France’s highest distinction, the Chevalier of the Legion of Honor. He has received honorary doctorates from 39 of America’s top academic institutions including Harvard, Yale, Princeton, and Tulane University in his hometown of New Orleans.
Wynton is the music’s chief advocate, philosopher and performer who is called upon at ceremonial occasions to place events in their proper historical context. To that end, his is a principal speaker in several vital documentaries on jazz and American culture and has written many relevant essays on jazz-related topics. Between 2011 and 2014, he delivered six groundbreaking and definitive lectures entitled Hidden in Plain View: Meanings in American Music at Harvard University. Marsalis is the author of seven books, including two children’s books.
Marsalis’ vision and passionate leadership were essential to the effort to construct Jazz at Lincoln Center’s home— Frederick P. Rose Hall—the world’s first education, performance, and broadcast facility devoted to jazz, which opened its doors in October 2004.
Wynton Marsalis’ core beliefs for living are based on the principles of jazz: individual creativity (improvisation), collective cooperation (swing), gratitude and good manners (sophistication), and stubborn optimism (the blues). Wynton believes that music possesses the power to elevate the quality of human engagement for individuals, social networks and cultural institutions throughout the world.
Wynton Marsalis est un célèbre trompettiste, leader de groupe, compositeur et fervent défenseur de la culture américaine. Il est actuellement directeur général et artistique de la programmation jazz du Lincoln Center et directeur des études de jazz à l’École Juilliard. Né en 1961 à La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, Wynton apprend la trompette à six ans après en avoir reçu une en cadeau par Al Hirt, légende de sa ville natale. Déjà, à neuf ans, il joue dans la fanfare de l’Église baptiste Fairview. Il entreprend des études en musique trois ans plus tard. À 15 ans, il interprète le Concerto pour trompette de Haydn avec l’Orchestre philharmonique de La Nouvelle-Orléans, avant d’entrer à l’École Juilliard à 17 ans et de se joindre peu de temps après au groupe légendaire Art Blakey & The Jazz Messengers.
En 1981, Wynton forme son propre groupe et part se produire partout dans le monde. À ce jour, il a donné 4 777 concerts dans 849 villes et 64 pays différents. Grâce à son éventail de prestations et d’ateliers musicaux, le trompettiste ravive et stimule l’intérêt général pour le jazz, tant à l’échelle nationale qu’internationale. Par sa qualité et l’étendue de son registre, la musique rythmée, sophistiquée et très expressive des groupes de Wynton est une grande source d’inspiration pour les mélomanes. Aujourd’hui, le musicien poursuit la renaissance qu’il a déclenchée au début des années 1980, attirant de nouvelles générations de jeunes talents vers le jazz tout en conservant le côté mythique de la tradition jazz.
Dans le monde du jazz, Wynton se fait parfois appeler le « joueur de flûte de Hamelin » ou le « docteur du swing ». Depuis ses débuts en studio en 1982, il a réalisé 110 enregistrements de musique jazz et de musique classique et a remporté de nombreux prix d’importance variée. Il se produit régulièrement dans les salles de concert les plus prestigieuses et aime jouer et répéter dans des clubs locaux discrets. Durant sa longue carrière, il a été mentor et enseignant auprès d’une quantité innombrable d’artistes.
Wynton est un compositeur prolifique et créatif, l’ensemble de son œuvre comprenant 573 chansons, 11 ballets, quatre symphonies, huit suites, deux œuvres de musique de chambre, un quatuor à cordes, deux messes et des concertos pour violon et tuba. Il est le premier musicien à se produire et à composer en traversant tout le spectre du jazz, de ses racines de La Nouvelle-Orléans au be-bop, en passant par le jazz moderne. Sa connaissance des racines interreliées de la musique vernaculaire américaine l’a poussé à expérimenter avec une palette constamment enrichie de formes et de concepts présentant certaines des approches les plus avant-gardistes du jazz moderne.
Wynton a reçu des distinctions comme la médaille commémorative Louis Armstrong, le Grand Prix du Disque français et la médaille Frederick Douglass. Il a été nommé Messager de la paix par le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Kofi Annan (2001) et s’est vu remettre la Médaille nationale des arts (2005) et la Médaille nationale des sciences humaines (2016). L’Académie royale de musique de Grande-Bretagne l’a nommé membre honoraire; à l’automne 2009, il s’est vu décerner la plus haute distinction de France en étant fait Chevalier de la Légion d’honneur. Il a également reçu un doctorat honorifique de 39 des plus grands établissements d’enseignement aux États-Unis, dont l’Université Harvard, l’Université Yale, l’Université de Princeton et l’Université Tulane, située à La Nouvelle-Orléans.
Grand défenseur, philosophe et interprète de la musique, Wynton est appelé en renfort lors de cérémonies lorsqu’il s’agit de replacer les événements dans leur contexte historique. C’est pourquoi il est le narrateur principal de plusieurs documentaires essentiels sur le jazz et la culture américaine. Il a d’ailleurs rédigé de nombreux essais pertinents sur des sujets liés au jazz. Entre 2011 et 2014, il a présenté une série de six conférences révolutionnaires qui tiennent maintenant lieu de référence, intitulées Hidden in Plain View: Meanings in American Music (Les sens cachés au grand jour de la musique américaine), à l’Université Harvard. Il est également l’auteur de sept livres, dont deux pour enfants.
La vision et le leadership passionné de Wynton ont joué un rôle essentiel dans la construction du complexe Jazz at Lincoln Center – au Frederick P. Rose Hall –, le premier établissement d’enseignement, de spectacle et de diffusion consacré au jazz, qui a ouvert ses portes en octobre 2004.
Les croyances fondamentales de Wynton reposent sur les principes du jazz : la créativité individuelle (l’improvisation), la coopération collective (le swing), la gratitude et les bonnes manières (la sophistication) et l’optimisme acharné (le blues). Le trompettiste croit que la musique détient le pouvoir de rehausser la qualité de l’engagement humain envers ses semblables, ses réseaux sociaux et les institutions culturelles partout dans le monde.
Gustav Mahler
(1860–1911)
Gustav Mahler was an Austrian composer and conductor. His compositional output was limited to songs, song cycles including with orchestra (Lieder eines fahrenden Gesellen, Rückert Lieder, Kindertotenlieder, Das Lied von der Erde), and symphonies (nine complete and a tenth that was incomplete at his death). However, the symphonies especially, have, since the centenary of his birth, acquired canonic status in the performance repertoire. With their deep psychological narratives, they are highly wrought, expansive works, many of them including voices, that are admired for their intensely cathartic quality. Extensive and ongoing research into his compositions as well as his conducting activities have revealed Mahler to be one of the 20th century’s most significant figures of European art music.
Mahler was born on July 7, 1860, in Kalischt, near Iglau, in Bohemia (now in the Czech Republic). The eldest of six children in a middle-class Jewish family, he was the local piano prodigy by age 10 and in 1875, was accepted into the Vienna Conservatory. While there, composition was his primary subject; he was one of many students inspired by the music of Richard Wagner, and thus supported the burgeoning modernist trend. He later attended courses at Vienna University, where he became acquainted with Anton Bruckner, whose music he later championed as a conductor.
Mahler’s conducting career proceeded through positions in increasingly prestigious theatres in Central Europe. He began at Bad Hall, south of Linz, then moved on to Kassel (1883–5), Prague (1885–6), Leipzig (1886–8), Budapest (1888–91), Hamburg (1891–7), and finally to Vienna’s Hofoper in 1897. His directorship there, which was facilitated by his conversion to Catholicism and lasted until 1907, was distinguished particularly by productions with innovative stage designs by the Secessionist artist Alfred Roller.
Mahler gained a reputation for being a very demanding and exacting conductor. Yet, while his volatile temper got him into trouble with musicians, singers, and the theatre administration many times, the results he got in performance were undeniably powerful, and audiences flocked to see him at the podium. In Hamburg, then later in Vienna, Mahler also conducted orchestral subscription concerts, often with adventurous programming that included idiosyncratic (and frequently controversial) interpretations of oft-performed “classics” by composers like Ludwig van Beethoven and Robert Schumann.
In 1902, he married the composer Alma Schindler, with whom he had two daughters (the elder Maria died in 1907 from scarlet fever and diptheria). Meanwhile, he wrote and conducted his own symphonies to increasing critical acclaim, with premieres being highly anticipated events. In 1907, the same year he was diagnosed with a heart defect, Mahler crossed the Atlantic to conduct two seasons at New York’s Metropolitan Opera House, followed by two seasons with the New York Philharmonic. In February 1911, he contracted bacterial endocarditis, and following attempts at treatment in Paris, he died in Vienna on May 18, 1911.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Gustav Mahler
(1860-1911)
Gustav Mahler est un compositeur et un chef d’orchestre autrichien. Il s’est consacré à la composition de mélodies et de cycles de mélodie, parfois accompagnés par un orchestre (Lieder eines fahrenden Gesellen, Rückert Lieder, Kindertotenlieder, Das Lied von der Erde), ainsi que de symphonies (en terminant neuf et laissant la dixième inachevée). Depuis le centenaire de la naissance du compositeur, ces dernières occupent une place de choix dans les répertoires des concertistes. Marquées par une narration profondément psychologique, ses symphonies sont des œuvres titanesques, des œuvres d’orfèvrerie – nombre d’entre elles comprennent des voix –, qui émerveillent par leur caractère intensément libérateur. Les recherches approfondies et continues sur ses compositions, mais aussi sur ses travaux de chef d’orchestre, l’ont fait connaître comme l’un des plus grands noms dans l’histoire de la musique classique européenne du XXe siècle.
Mahler naît le 7 juillet 1860 à Kalischt, près d’Iglau, en Bohême (aujourd’hui la République tchèque). Aîné d’une famille juive de classe moyenne comptant six enfants, il devient le pianiste prodige local dès l’âge de 10 ans. En 1875, il est accepté au Conservatoire de Vienne, où son sujet d’étude principal est la composition. Mahler est de ces nombreux étudiants inspirés par la musique de Richard Wagner; il va participer à couver le germe de la tendance moderniste. Plus tard, il suit des cours à l’Université de Vienne, où il fait la connaissance d’Anton Bruckner, dont il soutiendra plus tard la musique en tant que chef d’orchestre.
Sa carrière en direction d’orchestre est d’ailleurs une ascension d’une salle prestigieuse à l’autre en Europe centrale. Il débute à Bad Hall, dans le sud de Linz, avant d’aller à Kassel (1883-1885), à Prague (1885-1886), à Leipzig (1886-1888), à Budapest (1888-1891) et à Hambourg (1891-1897). En 1897, il atterrit finalement au Hofoper de Vienne, dont il assurera la direction jusqu’en 1907, une situation facilitée par sa conversion au catholicisme. Durant cette période, Mahler se distingue particulièrement par des productions aux décors de scène innovants réalisés par l’artiste et sécessionniste Alfred Roller.
Mahler se forge une réputation de chef d’orchestre très exigeant et pointilleux. Pourtant, malgré ce tempérament, qui lui vaut des problèmes avec les musiciens, les chanteurs et les administrateurs du théâtre, Mahler obtient des résultats d’une puissance si indéniable dans ses concerts qu’on se bouscule aux portes pour le voir sur la scène. À Hambourg, puis à Vienne, Mahler dirige également une série de concerts de musique orchestrale, souvent avec un programme audacieux comprenant des interprétations singulières (et maintes fois controversées) de « classiques » tant repris par des compositeurs comme Ludwig van Beethoven et Robert Schumann.
En 1902, il épouse la compositrice Alma Schindler, avec qui il a deux filles (Maria, l’aînée, décède de la scarlatine et de la diphtérie en 1907). À cette époque, il écrit et dirige ses propres symphonies, qui récoltent de plus en plus de succès et font de ses premières des événements fort attendus. En 1907, l’année même où on lui diagnostique un problème cardiaque, Mahler traverse l’Atlantique et passe deux saisons à diriger le Metropolitan Opera de New York, puis les deux suivantes à la tête de l’Orchestre philharmonique de New York. En février 1911, il attrape une endocardite infectieuse. Après des tentatives de traitement à Paris, il s’éteint à Vienne le 18 mai 1911.
Rédigé par Hannah Chan-Hartley
“A natural communicator, both on and off the podium” (The Telegraph), Alexander Shelley performs across six continents with the world’s finest orchestras and soloists.
With a conducting technique described as “immaculate” (Yorkshire Post) and a “precision, distinction and beauty of gesture not seen since Lorin Maazel” (Le Devoir), Shelley is known for the clarity and integrity of his interpretations and the creativity and vision of his programming. To date, he has spearheaded over 40 major world premieres, highly praised cycles of Beethoven, Schumann and Brahms symphonies, operas, ballets and innovative multi-media productions.
Since 2015, he has served as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra and Principal Associate Conductor of London’s Royal Philharmonic Orchestra. In April 2023, he was appointed Artistic and Music Director of Artis–Naples in Florida, providing artistic leadership for Naples Philharmonic and the entire multidisciplinary arts organization. The 2024-2025 season is Alexander’s inaugural season in this position.
Additional 2024-2025 season highlights include performances with the City of Birmingham Symphony Orchestra, the Colorado Symphony, the Warsaw Philharmonic, the Seattle Symphony, the Chicago Civic Orchestra and the National Symphony of Ireland. Shelley is a regular guest with some of the finest orchestras of Europe, the Americas, Asia and Australasia, including Leipzig’s Gewandhaus Orchestra, the Konzerthausorchester Berlin, the Orchestre de la Suisse Romande, the Helsinki, Hong Kong, Luxembourg, Malaysian, Oslo, Rotterdam and Stockholm philharmonic orchestras and the Sao Paulo, Houston, Seattle, Baltimore, Indianapolis, Montreal, Toronto, Munich, Singapore, Melbourne, Sydney and New Zealand symphony orchestras.
In September 2015, Shelley succeeded Pinchas Zukerman as Music Director of Canada’s National Arts Centre Orchestra, the youngest in its history. The ensemble has since been praised as “an orchestra transformed ... hungry, bold, and unleashed” (Ottawa Citizen), and his programming is credited for turning the orchestra “almost overnight ... into one of the more audacious orchestras in North America” (Maclean’s). Together, they have undertaken major tours of Canada, Europe and Carnegie Hall, where they premiered Philip Glass’s Symphony No. 13.
They have commissioned ground-breaking projects such as Life Reflected and Encount3rs, released multiple JUNO-nominated albums and, most recently, responded to the pandemic and social justice issues of the era with the NACO Live and Undisrupted video series.
In August 2017, Shelley concluded his eight-year tenure as Chief Conductor of the Nurnberger Symphoniker, a period hailed by press and audiences alike as a golden era for the orchestra.
Shelley’s operatic engagements have included The Merry Widow and Gounod’s Romeo and Juliet (Royal Danish Opera), La bohème (Opera Lyra/National Arts Centre), Louis Riel (Canadian Opera Company/National Arts Centre), lolanta (Deutsche Kammerphilharmonie Bremen), Così fan tutte (Opera National de Montpellier), The Marriage of Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) and both Le nozze di Figaro and Don Giovanni in semi-staged productions at the NAC.
Winner of the ECHO Music Prize and the Deutsche Grunderpreis, Shelley was conferred with the Cross of the Federal Order of Merit by German President Frank-Walter Steinmeier in April 2023 in recognition of his services to music and culture.
Through his work as Founder and Artistic Director of the Schumann Camerata and their pioneering “440Hz” series in Dusseldorf, as founding Artistic Director of the Deutsche Kammerphilharmonie Bremen’s “Zukunftslabor” and through his regular tours leading Germany’s National Youth Orchestra, inspiring future generations of classical musicians and listeners has always been central to Alexander’s work.
He regularly gives informed and passionate pre- and post-concert talks on his programs, as well as numerous interviews and podcasts on the role of classical music in society. In Nuremberg alone, over nine years, he hosted over half a million people at the annual Klassik Open Air concert, Europe’s largest classical music event.
Born in London in October 1979 to celebrated concert pianists, Shelley studied cello and conducting in Germany and first gained widespread attention when he was unanimously awarded first prize at the 2005 Leeds Conductors’ Competition, with the press describing him as “the most exciting and gifted young conductor to have taken this highly prestigious award.”
The Music Director role is supported by Elinor Gill Ratcliffe, C.M., ONL, LL.D. (hc).
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Since its debut in 1969, the National Arts Centre (NAC) Orchestra has been praised for the passion and clarity of its performances, its visionary educational programs, and its prominent role in nurturing Canadian creativity. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the NAC Orchestra reflects the fabric and values of Canada, reaching and representing the diverse communities we live in with daring programming, powerful storytelling, inspiring artistry, and innovative partnerships.
Alexander Shelley began his tenure as Music Director in 2015, following Pinchas Zukerman’s 16 seasons at the helm. Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra, and former Chief Conductor of the Nuremberg Symphony Orchestra (2009–2017), he has been in demand around the world, conducting the Rotterdam Philharmonic, DSO Berlin, Leipzig Gewandhaus, and Stockholm Philharmonic, among others, and maintains a regular relationship with the Deutsche Kammerphilharmonie and the German National Youth Orchestra.
Each season, the NAC Orchestra features world-class artists such as the newly appointed Artist-in-Residence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki, and Principal Guest Conductor John Storgårds. As one of the most accessible, inclusive, and collaborative orchestras in the world, the NAC Orchestra uses music as a universal language to communicate the deepest of human emotions and connect people through shared experiences.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la conduite inspirée du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du Centre national des Arts est le reflet de la diversité des paysages, des valeurs et des communautés du Canada, et est reconnu pour sa programmation audacieuse, ses contenus nrratifs marquants, son excellence artistique et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Chaque saison, l’Orchestre du CNA met en vedette des artistes de réputation internationale, tels que notre artiste en résidence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds. L’ensemble se distingue à l’échelle du monde pour son approche accessible, inclusive et collaborative. Par le langage universel de la musique et des expériences musicales communes, il communique des émotions profondes et nous rapproche les uns des autres.