avec l'Orchestre du CNA
https://nac-cna.ca/fr/event/29199
Événement en personne
L’Orchestre du CNA est ravi d’accueillir de nouveau sur scène John Storgårds, son premier chef d’orchestre invité, pour la première fois en plus de deux ans. Ses affinités avec les symphonies tardives de Franz Josef Haydn et le dynamisme intrinsèque aux compositions de John Adams promettent une expérience de concert exaltante, tant pour les musiciens que pour le public. Plus de 225 ans après sa création,...
Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,CanadaL’Orchestre du CNA est ravi d’accueillir de nouveau sur scène John Storgårds, son premier chef d’orchestre invité, pour la première fois en plus de deux ans. Ses affinités avec les symphonies tardives de Franz Josef Haydn et le dynamisme intrinsèque aux compositions de John Adams promettent une expérience de concert exaltante, tant pour les musiciens que pour le public.
Plus de 225 ans après sa création, à Londres, la Symphonie no 100 en sol majeur de Haydn est aussi rafraichissante et novatrice que jamais. En dépit de son ouverture lente et douce, on appose à la symphonie le nom de « Militaire » dès sa première, en raison d’un deuxième mouvement qui évoque le fracas des armes et le pas des soldats qui marchent au combat.
Composé en 1993, le Concerto pour violon de John Adams requiert, pour utiliser les mots du compositeur, « des prouesses de concentration et de puissance de la part du violoniste », ce que la musicienne canadienne-américaine Leila Josefowicz a à revendre. En effet, elle a interprété cette œuvre plus de 100 fois. Partisane de longue date des œuvres contemporaines et des nouveaux compositeurs, Leila Josefowicz donne glorieusement vie à cette passion depuis ses débuts au CNA, en 1995.
La Fondation du CNA tient à remercier Mark Motors Group, voiture officielle de l'Orchestre du CNA, pour son soutien aux séries NACO Live et NACO Playlist.
Canada’s National Arts Centre (NAC) Orchestra is praised for the passion and clarity of its performances, its visionary learning and engagement programs, and its unwavering support of Canadian creativity. The NAC Orchestra is based in Ottawa, Canada’s national capital, and has grown into one of the country’s most acclaimed and dynamic ensembles since its founding in 1969. Under the leadership of Music Director Alexander Shelley, the NAC Orchestra reflects the fabric and values of Canada, engaging communities from coast to coast to coast through inclusive programming, compelling storytelling, and innovative partnerships.
Since taking the helm in 2015, Shelley has shaped the Orchestra’s artistic vision, building on the legacy of his predecessor, Pinchas Zukerman, who led the ensemble for 16 seasons. Shelley’s influence extends beyond the NAC. He serves as Principal Associate Conductor of the Royal Philharmonic Orchestra in the U.K. and Artistic and Music Director of Artis—Naples and the Naples Philharmonic in the U.S. Shelley’s leadership is complemented by Principal Guest Conductor John Storgårds and Principal Youth Conductor Daniel Bartholomew-Poyser. In 2024, the Orchestra marked a new chapter with the appointment of Henry Kennedy as its first-ever Resident Conductor.
The Orchestra has a rich history of partnerships with renowned artists such as James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen, and Yeol Eum Son, underscoring its reputation as a destination for world-class talent. As one of the most accessible, inclusive and collaborative orchestras in the world, the NAC Orchestra uses music as a universal language to communicate the deepest of human emotions and connect people through shared experiences.
A hallmark of the NAC Orchestra is its national and international tours. The Orchestra has performed concerts in every Canadian province and territory and earned frequent invitations to perform abroad. These tours spotlight Canadian composers and artists, bringing their voices to stages across North America, the United Kingdom, Europe, and Asia.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Principal Guest Conductor of the National Arts Centre Orchestra in Ottawa and Chief Conductor of the BBC Philharmonic Orchestra and the Turku Philharmonic Orchestra, John Storgårds has a dual career as a conductor and violin virtuoso and is widely recognized for his creative flair for programming and rousing yet refined performances. As Artistic Director of the Lapland Chamber Orchestra, a title he has held for over 25 years, Storgårds earned global critical acclaim for the ensemble’s adventurous performances and award-winning recordings.
Internationally, Storgårds appears with such orchestras as the Berliner Philharmoniker, the Munich Philharmonic, the Orchestre National de France, the Vienna Radio Symphony, and the London Philharmonic Orchestra, as well as all of the major Nordic orchestras, including the Helsinki Philharmonic, where he was Chief Conductor from 2008 to 2015. He also regularly returns to the Münchener Kammerorchester, where he was Artistic Partner from 2016 to 2019. Further afield, he appears with the Sydney, Melbourne, Yomiuri Nippon, and NHK symphony orchestras and the Boston Symphony Orchestra, the Chicago Symphony Orchestra, and the New York Philharmonic.
Storgårds’s award-winning discography includes not only recordings of works by Schumann, Mozart, Beethoven, and Haydn but also rarities by Holmboe and Vask, which feature him as violin soloist. Cycles of the complete symphonies of Sibelius (2014) and Nielsen (2015) with the BBC Philharmonic Orchestra were released to critical acclaim by Chandos. November 2019 saw the release of the third and final volume of works by American avant-garde composer George Antheil. Their latest project, recording the late symphonies of Shostakovich, commenced in April 2020 with the release of Symphony No. 11. In 2023, Storgårds and the BBC Philharmonic were nominated for Gramophone magazine’s Orchestra of the Year Award.
Storgårds studied violin with Chaim Taub and conducting with Jorma Panula and Eri Klas. He received the Finnish State Prize for Music in 2002 and the Pro Finlandia Prize in 2012.
Premier chef invité de l’Orchestre du Centre national des Arts et chef d’orchestre de l’Orchestre philharmonique de la BBC et de l’Orchestre philharmonique de Turku, John Storgårds mène de front une carrière de chef d’orchestre et de violoniste virtuose, et est renommé pour ses programmes innovants et ses prestations à la fois fougueuses et raffinées. Il assure également depuis 25 ans la direction artistique de l’Orchestre de chambre de Laponie, renommé partout dans le monde pour ses prestations audacieuses et ses enregistrements primés.
Sur la scène internationale, Storgårds se produit régulièrement avec les orchestres philharmoniques de Berlin, de Munich et de Londres, l’Orchestre national de France et l’Orchestre symphonique de la radio de Vienne, de même que les principaux orchestres scandinaves, y compris l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, dont il a été chef attitré de 2008 à 2015. Il retourne régulièrement diriger l’Orchestre de chambre de Munich où il a été partenaire artistique de 2016 à 2019. Sur les autres continents, il a été invité au podium des orchestres symphoniques de Sydney, de Melbourne, de la NHK à Tokyo et Yomiuri Nippon du Japon, ainsi que des orchestres symphoniques de Boston et de Chicago et de l’Orchestre philharmonique de New York.
La discographie primée du maestro comporte des enregistrements d’œuvres de Schumann, Mozart, Beethoven et Haydn, mais aussi des raretés de Holmboe et Vask, où on peut l’entendre comme soliste au violon. Avec l’Orchestre philharmonique de la BBC, il a gravé sous étiquette Chandos l’intégrale des symphonies de Nielsen (2015) et de Sibelius (2014), qui lui ont valu les éloges de la critique. En novembre 2019, il a publié le troisième et dernier volume des œuvres du compositeur américain d’avant-garde George Antheil. Leur dernier projet en date est l’enregistrement des symphonies tardives de Chostakovitch, notamment celui de la Symphonie no 11 paru en avril 2020. En 2023, Storgårds et l’Orchestre philharmonique de la BBC ont été en lice pour le titre d’orchestre de l’année décerné par le magazine Gramophone.
John Storgårds a étudié le violon auprès de Chaim Taub et la direction d’orchestre auprès de Jorma Panula et d’Eri Klas. Il a reçu le Prix de la musique de l’État finlandais en 2002 et le prix Pro Finlandia en 2012.
Leila Josefowicz, violin
Leila Josefowicz’s passionate advocacy of contemporary music for the violin is reflected in her diverse programs and enthusiasm for performing new works. In recognition of her outstanding achievement and excellence in music, she won the 2018 Avery Fisher Prize and was awarded a prestigious MacArthur Fellowship in 2008, joining prominent scientists, writers, and musicians who have made unique contributions to contemporary life.
Most recent highlights include opening the London Symphony Orchestra’s season with Sir Simon Rattle and returning to San Francisco Symphony with the incoming Music Director Esa-Pekka Salonen to perform his Violin Concerto, concerts with Los Angeles Philharmonic, Chicago Symphony Orchestra, and the Cleveland and Philadelphia orchestras. Further engagements include returns to Cincinnati Symphony Orchestra and Detroit Symphony Orchestra.
A favourite of living composers, Josefowicz has premiered many concertos, including those by Colin Matthews, Steven Mackey, and Esa-Pekka Salonen, all written specially for her. Recent premieres include John Adams’s Scheherazade.2 (Dramatic Symphony for Violin and Orchestra) in 2015 with the New York Philharmonic and Alan Gilbert, and Luca Francesconi’s Duende – The Dark Notes in 2014 with Swedish Radio Symphony Orchestra and Susanna Mälkki. Josefowicz enjoyed a close working relationship with the late Oliver Knussen, performing various concerti, including his violin concerto, together over 30 times.
Josefowicz has released several recordings, notably for Deutsche Grammophon, Philips/Universal, and Warner Classics, and was featured on Touch Press’s acclaimed iPad app, The Orchestra. Her latest recording, released in 2019, features Bernd Alois Zimmermann’s Violin Concerto with the Finnish Radio Symphony Orchestra conducted by Hannu Lintu. She has previously received nominations for GRAMMY Awards for her recordings of Scheherazade.2 with the St. Louis Symphony conducted by David Robertson, and Esa-Pekka Salonen’s Violin Concerto with the Finnish Radio Symphony Orchestra conducted by the composer.
Leila Josefowicz, violon
La passion avec laquelle Leila Josefowicz promeut la musique contemporaine pour violon se reflète dans ses programmes variés et son penchant pour l’interprétation de nouvelles œuvres. Elle a reçu en 2018 le Prix Avery-Fisher, en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles et de son excellence en musique, et remporté la prestigieuse bourse MacArthur en 2008, ce qui la place parmi les scientifiques, écrivains et musiciens éminents qui, chacun à leur manière, ont changé la face du monde contemporain.
Ses réalisations récentes comprennent l’ouverture de la saison de l’Orchestre symphonique de Londres aux côtés de Simon Rattle; son retour à l’Orchestre symphonique de San Francisco pour interpréter le concerto pour violon du nouveau directeur musical, Esa-Pekka Salonen; et des concerts aux côtés de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, de l’Orchestre symphonique de Chicago et des orchestres de Cleveland et de Philadelphie. Elle prévoit aussi un retour au sein de l’Orchestre symphonique de Cincinnati et de l’Orchestre Symphonique de Detroit.
Très appréciée des compositeurs d’aujourd’hui, Leila Josefowicz a joué en primeur de nombreux concertos, notamment ceux de Colin Matthews, Steven Mackey et Esa-Pekka Salonen, tous composés spécialement pour elle. Parmi ses premières récentes, mentionnons celle de Scheherazade.2 de John Adams, une symphonie dramatique pour violon et orchestre, qu’elle a interprétée en 2015 avec l’Orchestre philharmonique de New York et Alan Gilbert, et Duende – The Dark Notes de Luca Francesconi, qu’elle a jouée en 2014 avec l’Orchestre symphonique de la radio suédoise et Susanna Mälkki. Mme Josefowicz a collaboré étroitement avec feu Oliver Knussen, avec qui elle a joué plus de 30 concertos, dont son concerto pour violon.
Leila Josefowicz a publié plusieurs enregistrements, notamment sous les étiquettes Deutsche Grammophon, Philips/Universal et Warner Classics. On peut aussi l’entendre dans The Orchestra, la célèbre application pour iPad de TouchPress. Sur son dernier enregistrement, paru en 2019, elle interprète le concerto pour violon de Bernd Alois Zimmermann en compagnie de l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise dirigé par Hannu Lintu. Par ailleurs, deux de ses enregistrements ont été mis en nomination aux Prix Grammy : celui de Sheherazade.2, interprété avec l’Orchestre symphonique de Saint-Louis sous la direction de David Robertson, et celui du concerto pour violon d’Esa-Pekka Salonen, interprété avec l’Orchestre symphonique de la radio finlandaise et dirigé par le compositeur lui-même.
John Adams
(Born in 1947)
Composer, conductor, and creative thinker—John Adams occupies a unique position in the world of American music. His works stand out among contemporary classical compositions for their depth of expression, brilliance of sound, and the profoundly humanist nature of their themes.
Among Adams’s works are several of the most performed contemporary classical pieces today: Harmonielehre, Shaker Loops, Chamber Symphony, Doctor Atomic Symphony, Short Ride in a Fast Machine, and his Violin Concerto. His stage works, in collaboration with director Peter Sellars, include Nixon in China, The Death of Klinghoffer, El Niño, Doctor Atomic, A Flowering Tree, and the Passion oratorio The Gospel According to Mary. Adams’s most recent opera, Girls of the Golden West, set during the 1850s California Gold Rush, was premiered by the San Francisco Opera in 2017.
In 2019, Adams received Holland's prestigious Erasmus Prize, “for contributions to European culture,” the only American composer ever chosen for this award. Adams has additionally received honorary doctorates from Harvard, Yale, Northwestern University, Cambridge University, and the Juilliard School. Since 2009 he has held the position of Creative Chair with the Los Angeles Philharmonic. A provocative writer, he is author of the highly acclaimed autobiography Hallelujah Junction and is a contributor to The New York Times Book Review.
As a conductor of his own works and wide variety of repertoire, Adams has appeared with the Berliner Philharmoniker, Royal Concertgebouw Orchestra, London Symphony Orchestra, Wiener Symphoniker, Los Angeles Philharmonic, and the orchestras of Seattle, Cincinnati, Atlanta, and Toronto.
Adams’s 2019 piano concerto Must the Devil Have All the Good Tunes? was recently recorded by pianist Yuja Wang with the LA Phil and Gustavo Dudamel, and released by Deutsche Grammophon.
Reprinted by kind permission of Boosey & Hawkes
John Adams
(Né en 1947)
Compositeur, chef d'orchestre et créateur, John Adams occupe une position unique dans le monde de la musique américaine. Ses œuvres se distinguent parmi les compositions classiques contemporaines par leur profondeur d'expression, la brillance de leur son et la nature profondément humaniste de leurs thèmes.
Parmi les œuvres d'Adams figurent plusieurs des pièces classiques contemporaines les plus jouées aujourd'hui : Harmonielehre, Shaker Loops, Symphonie de chambre, Doctor Atomic Symphony, Short Ride in a Fast Machine, et son Concerto pour violon. Ses œuvres scéniques, en collaboration avec le metteur en scène Peter Sellars, comprennent Nixon in China, The Death of Klinghoffer, El Niño, Doctor Atomic, A Flowering Tree et the Passion oratorio The Gospel According to Mary. L'opéra le plus récent d'Adams, Girls of the Golden West, qui se déroule pendant la ruée vers l'or en Californie dans les années 1850, a été créé par l'Opéra de San Francisco en 2017.
En 2019, Adams a reçu le prestigieux prix Erasmus de Hollande, " pour ses contributions à la culture européenne ", le seul compositeur américain jamais choisi pour cette récompense. Adams a en outre reçu des doctorats honorifiques de Harvard, Yale, l'Université Northwestern, l'Université de Cambridge et la Juilliard School. Depuis 2009, il occupe le poste de président créatif de l'Orchestre philharmonique de Los Angeles. Écrivain provocateur, il est l'auteur de l'autobiographie très appréciée Hallelujah Junction et collabore au New York Times Book Review.
En tant que chef d'orchestre de ses propres œuvres et d'une grande variété de répertoires, Adams s'est produit avec le Berliner Philharmoniker, le Royal Concertgebouw Orchestra, le London Symphony Orchestra, le Wiener Symphoniker, le Los Angeles Philharmonic et les orchestres de Seattle, Cincinnati, Atlanta et Toronto.
Le concerto pour piano de 2019 d'Adams, Must the Devil Have All the Good Tunes ?, a récemment été enregistré par la pianiste Yuja Wang avec le Los Angeles Philharmonic et Gustavo Dudamel, et publié par Deutsche Grammophon.
Reproduit avec l'aimable autorisation de Boosey & Hawkes.
Malcolm Arnold
(1921–2006)
Sir Malcolm Arnold was an English composer, and one of British music’s best-known figures of the 20th century. He wrote prolifically across an eclectic variety of musical genres: orchestral works including nine symphonies and over 20 concertos, pieces for brass band and wind band, ballets, operas, chamber music, songs and choral works, and 130-plus film scores, including the one for The Bridge on the River Kwai, for which he won an Oscar in 1958. Arnold’s music is distinguished for its strikingly bold and colourful orchestration (Sibelius, Mahler, and Berlioz were cited by him as major influences), the use of conventional tonal harmony inflected with modernisms, and inventive melodies. The interplay of sounds in his scores serve highly dramatic purposes that are notable for their direct emotional appeal.
Born in Northampton on October 21, 1921, Arnold had his musical talent nurtured early through private composition lessons; at age 12, he began to play the trumpet. He won a scholarship to study trumpet and composition at the Royal College of Music, and before graduating, was already playing in the London Philharmonic Orchestra. In 1941, he became the orchestra’s second trumpet, eventually rising to principal trumpet two years later. He played in the LPO until 1948 (save for two years when he served in the war), during which he continued to compose. Although an exceptional trumpet player, Arnold turned to composing full-time in 1948, after he was awarded the Mendelssohn Scholarship.
For the next 20 years, Arnold had a phenomenally busy career as a composer; he became highly sought after for his concert works—he wrote his third, fourth, and fifth symphonies during this period as well as many concertos for star performers he admired—and was producing up to six film scores a year. He was also active in conducting his own compositions, whether in the concert hall or in the film studio.
Inevitably, this intense schedule took a toll on his increasingly troubled mental and physical health; he stopped writing for film by 1970 and ceased composing all together from the late 70s to the early 80s. A return to health enabled him to resume his creative activities in the mid-1980s, but after completing his ninth symphony, he retired from composition in 1991. Arnold’s musical achievements were widely recognized during his lifetime with numerous honours and awards, including a knighthood in 1993. He died in Norwich, on September 23, 2006.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Malcolm Arnold
(1921–2006)
Sir Malcolm Arnold est un compositeur anglais comptant parmi les figures de proue de la musique britannique du XXe siècle. Prolifique, il a touché à un éventail éclectique de formes : œuvres orchestrales (9 symphonies et plus de 20 concertos), pièces pour ensembles de cuivres et à vents, ballets, opéras, musique de chambre, chansons et œuvres chorales, et plus de 130 musiques de film, notamment Le pont de la rivière Kwai, qui lui a valu un Oscar en 1958. Sa musique se démarque par son audace, la richesse de ses orchestrations (Arnold se dit influencé principalement par Sibelius, Mahler et Berlioz), son utilisation d’une harmonie tonale traditionnelle enrichie d’une touche de modernisme, et ses mélodies originales. Le jeu des sonorités dans ses trames sonores vient créer des moments d’intensité remarquablement poignants.
Arnold est né à Northampton le 21 octobre 1921. Il commence à développer son talent très tôt grâce à des cours privés de composition et se met à la trompette à douze ans. Il gagne une bourse d’études pour étudier la trompette et la composition Royal College of Music. Avant même de terminer ses études, il joue au sein de l’Orchestre philharmonique de Londres. D’abord deuxième trompette en 1941, il devient trompette solo deux ans plus tard. Il joue dans l’orchestre jusqu’en 1948 – sauf les deux ans de son service militaire, pendant la guerre – et continue de composer pendant ce temps-là. Bien qu’il soit un trompettiste exceptionnel, Arnold se met à composer à temps plein en 1948, après avoir obtenu la bourse d’études Mendelssohn.
Les 20 années qui suivent sont extrêmement occupées pour le compositeur; en effet, on s’arrache ses œuvres pour orchestre. C’est à cette époque qu’il écrit ses troisième, quatrième et cinquième symphonies ainsi que de nombreux concertos pour des interprètes vedettes qu’il admire. Qui plus est, il écrit parfois jusqu’à six musiques de film en une année, et dirige souvent le tout, en concert et en studio.
Il va sans dire que ce rythme effréné finit par ruiner sa santé physique et mentale : à l’aube de 1970, il ne compose plus de musiques de films, et il cesse toute activité de composition de la fin des années 1970 jusqu’au début des années 1980. Un regain de santé lui permet de reprendre son activité créatrice au milieu des années 1980, mais après sa neuvième symphonie, il clôt ce chapitre de sa vie définitivement en 1991. L’œuvre d’Arnold a été largement reconnue du vivant du compositeur, qui a reçu de nombreux honneurs et récompenses. Nommé chevalier en 1993, l’homme s’éteint à Norwich le 23 septembre 2006.
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
Franz Joseph Haydn
(1732–1809)
Franz Joseph Haydn was an Austrian composer. During his lifetime, he achieved renown across Europe, and he continues to be venerated today for his contributions to Western art music. His vast compositional catalogue encompasses works of every significant musical genre of the 18th century. He is often regarded as the “father” of the symphony and the string quartet (he wrote 104 and 68 of these, respectively), for having elevated the quality and importance of these forms of music alongside the development of public concert life. Stylistically, Haydn composed with the 18th century principle in mind that music’s main purpose was to move the listener. Consequently, his works are characterized by an emphasis on depth of feeling (through memorable melodies) and wit (via a sense of play on expectations of aspects of form and musical rhetoric), to be appealing to amateurs and connoisseurs alike.
Born in Rohrau, Lower Austria on March 31, 1732, Haydn, from a young age, studied harpsichord, violin, and singing, in Hainburg. He later became a choir boy at the Stephansdom in Vienna. Following his education, Haydn’s career—and the types of compositions he wrote—was shaped extensively by the circumstances of his employment, which ranged from being a court composer and musician to an artist of relative independence earning income on commissions and the publication of his works. He began as a freelance musician, teacher, and composer, eventually landing his first appointment as director of music for Count Morzin in 1757. In 1761, the wealthy and influential Esterházy family of Hungarian nobility employed Haydn as their Vice Kapellmeister, in charge of all the instrumental, secular, and stage music of their court. When he was elevated to the position of Kapellmeister five years later, he became responsible for church music as well. At this time, prince Nicolaus established his summer palace, Eszterháza, where, over the following two decades, opera became the dominant musical activity and Haydn increasingly spent time there to oversee its production.
In 1779, Haydn entered into a new contract with his employer that allowed him to continue writing instrumental music and earn income from its publication and performance in Vienna and abroad. Within a few years, Haydn’s music became genuinely popular, including in France and England, from where he received several prestigious commissions for symphonies from Count d’Ogny in Paris (1785–1786) and from concert impresario Johann Peter Salomon in London (1791–1795).
Upon returning to Vienna from London in 1795, Haydn shifted almost entirely to composing sacred vocal music: masses for the Esterházy court, and oratorios, such as The Creation, for the city’s Gesellschaft der Associirten. From 1799, his musical activities gradually waned due to physical and mental decline; his last completed work, the Harmoniemesse, was given in September 1802, and his final public appearance, conducting Seven Last Words, was in December 1803. He spent his remaining years at home in Gumpendorf, receiving friends and continuing to mentor younger musicians (Beethoven among them). Haydn died, highly decorated with honours, in Vienna on May 31, 1809.
By Dr. Hannah Chan-Hartley
Franz Joseph Haydn
(1732–1809)
Admiré encore aujourd’hui pour son apport à la musique savante occidentale, le compositeur autrichien Franz Joseph Haydn atteint de son vivant une renommée partout en Europe. Prolifique, il compose dans toutes les grandes formes du XVIIIe siècle. Beaucoup le considèrent comme le « père » de la symphonie et du quatuor à cordes (il en a écrit 104 et 68, respectivement). En effet, son travail contribue à l’essor tant de ces formes, sur le plan de la qualité et de l’importance, que des concerts publics. Sur le plan stylistique, Haydn adhère au principe de l’époque voulant que la musique doive d’abord et avant tout émouvoir l’auditeur. Par conséquent, ses œuvres insistent sur la profondeur des émotions (par des mélodies mémorables) et la finesse d’esprit (par le jeu sur les attentes formelles et rhétoriques), pour s’adresser aussi bien aux néophytes qu’aux connaisseurs.
Né à Rohrau, en Basse-Autriche, le 31 mars 1732, Haydn étudie, dès son plus jeune âge, le clavecin, le violon et le chant à Hainburg. Il devient choriste à la cathédrale Saint-Étienne de Vienne. Après ses études, Haydn voit sa carrière, de même que ses compositions, façonnée par sa situation d’emploi, passant de compositeur et musicien de cour à artiste d’une indépendance relative qui tire ses revenus de commandes et de la publication de ses œuvres. Il fait ses débuts à son compte comme musicien, professeur et compositeur indépendant, obtenant après un temps son premier contrat à titre de directeur de la musique chez le comte Morzin en 1757. En 1761, la riche et influente famille Esterházy de la noblesse hongroise engage Haydn à titre de vice-maître de chapelle, le chargeant ainsi de la musique instrumentale, profane et de scène de la cour. Quand, cinq ans plus tard, il devient maître de chapelle, Haydn prend également la responsabilité de la musique sacrée. À cette époque, le prince Nicolas fait bâtir son château d’été, Eszterháza, où l’opéra monopolise l’activité musicale pendant plus de vingt ans; Haydn y passe de plus en plus de temps pour superviser les productions.
En 1779, le compositeur conclut avec son employeur un nouveau contrat qui lui permet de continuer à écrire de la musique instrumentale, dont il tire des revenus de la publication et de la performance à Vienne et à l’étranger. Il ne faut que quelques années pour que la musique de Haydn établisse sa popularité, notamment en France et en Angleterre : le compositeur obtient plusieurs commandes prestigieuses pour des symphonies de la part du comte d’Ogny à Paris (1785-1786) et de l’impresario Johann Peter Salomon à Londres (1791-1795).
À son retour à Vienne en 1795, Haydn se consacre entièrement à la musique vocale sacrée : messes pour la cour des Esterházy, et oratorios (comme La Création) pour l’organisme Gesellschaft der Associirten (société des associés). À partir de 1799, son activité musicale ralentit à mesure que ses facultés physiques et mentales s’étiolent. Sa dernière œuvre complète, Harmoniemesse, est créée en septembre 1802, et sa dernière prestation publique, où il dirige Les Sept Dernières Paroles, a lieu en décembre 1803. Il passe ses dernières années chez lui, à Gumpendorf, où il reçoit des amis et continue d’instruire de jeunes musiciens, dont Beethoven. Haydn meurt, couvert d’honneurs, à Vienne le 31 mai 1809.
Rédigée par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.