(la trilogie)
« Il y a un X sur la rue Elm à Dallas, là où la balle a frappé Kennedy. […] Partout sur Facebook, des gens likent voir les pieds de leurs amis sur le X à l’endroit même où un homme a été abattu il y a cinquante ans. » Claude Guilmain, AmericanDream.ca
Les éclats du rêve américain
Un récit haletant, tendre et comique dans lequel le passé et le présent s’entrechoquent. Une saga familiale exposant une quête de bonheur qui se heurte aux vicissitudes de la vie. Un road trip à la fois personnel et universel, qui s’interroge sur notre rapport au rêve américain.
À la fois comédie de mœurs et saga historique, l’ambitieuse trilogie AmericanDream.ca, de Claude Guilmain, brosse un portrait de la famille Cardinal, dont les branches ont traversé l’Amérique de John F. Kennedy, les attentats du 11 septembre 2001 et la guerre en Afghanistan. Le récit, remanié depuis sa présentation à la biennale Zones Théâtrales et présenté en primeur dans son intégralité au Théâtre français, est constitué de multiples allers-retours entre les grands événements de l’histoire, dont les images enveloppent la scène, tout comme des drames intimes des personnages.
*** Spectacle en français avec des passages en anglais surtitrés en français ***
Retrouvez AmericanDream.ca dans le plus récent numéro des Cahiers du Théâtre français :
MON RÊVE AMÉRICAIN
par Claude Guilmain
"Je suis né à Montréal et j’ai passé les premières années de ma vie sur la Rive-Sud. Mes parents étaient tous deux de la région. On parlait uniquement français à la maison. Le voisin à deux portes de chez nous était un petit Anglais. En jouant aux cowboys avec lui, je n’arrivais pas à lui faire comprendre que je venais de le descendre, alors j’ai demandé à mon père : « Papa, comment on dit ça, “t’es mort”, en anglais ? » Il m’a répondu : « You’re dead. » C’étaient mes premiers mots en anglais.
En 1937, mon père, alors âgé de sept ans, son frère et leurs parents déménagent à New York. Quand son père a quitté leur appartement dans le Upper West Side de Manhattan pour ne jamais plus revenir, mon père avait douze ans. Ma grand-mère est donc rentrée à Saint-Hilaire avec ses deux garçons..." (pages 37 à 46)
Consultez l'article dans son intégralité ci-dessous.