Q. Vous produisez de populaires émissions de télévision canadiennes comme Corner Gas. À présent, vous produisez aussi le prestigieux Gala des PGGAS au CNA. Quelle est la principale différence entre produire pour la télé et pour la scène?
R. Il y a moins de beignes dans un gala! Plus sérieusement, je dirais que le fait d’être dans le public, de le voir réagir à l’artiste, à la musique ou à l’œuvre sur scène, est ce qui distingue le plus la scène de la télé, où l’on n’a pas ce lien immédiat. La scène est une expérience beaucoup plus intime.
Q. Vous allez produire votre troisième Gala des PGGAS le 29 juin prochain. Qu’est-ce qui vous tient le plus à cœur?
R. Les lauréats m’inspirent. En dehors du gala, j’œuvre au cinéma et à la télévision. J’adore mon travail, mais je suis parfois en panne d’inspiration. Chaque année, j’apprends énormément des lauréats des Prix et de leur parcours artistique.
Q. Quelles sont les qualités requises pour produire le gala?
R. De la ténacité, de la souplesse et des nerfs d’acier.
Q. On croirait entendre une gymnaste!
R. Il y a de ça! Le sens de l’humour est aussi un must. Et il faut aimer travailler avec différentes équipes : l’équipe de production du gala, l’ONF (qui produit des courts-métrages sur chaque lauréat), Rideau Hall et autres. Heureusement, nos équipes du gala sont extraordinaires.
Dévoilement des lauréats 2017 le 9 mars 2017.
Détails : pggas.ca
magazine Prélude – Tête-à-tête
Hiver, 2017