Q. Pourquoi l’éducation en danse?
R. Pour stimuler et encourager le développement du corps et de l’esprit par le mouvement.
Q. Tes ateliers ont rejoint plus de 1 500 élèves et enseignants la saison dernière. Quels ont été les moments les plus marquants?
R. En janvier dernier, j’ai organisé des ateliers avec plus de 450 jeunes Autochtones à Ottawa en complément de la présentation de Going Home Star par le Royal Winnipeg Ballet (RWB) du Canada. J’ai aussi oeuvré avec 50 artistes du Nord à un sommet à Iqaluit, une expérience marquante qui a fait de moi une meilleure enseignante et artiste. J’ai hâte d’y retourner!
Q. Comment les participants réagissent-ils à tes ateliers?
R. L’expression sur les visages des enfants est renversante. Ils gagnent énormément de confiance en eux. C’est le pouvoir de la danse!
Q. Pour les ateliers autochtones, tu as travaillé avec l’ex-premier danseur du RWB, Jamie Vargas. Comment était-ce?
R. J’espère qu’un peu de sa magie a déteint sur moi. Il est électrisant. C’est inspirant de voir quelqu’un captiver des centaines d’enfants sans même élever la voix.
Q. Avant d’arriver au CNA, tu as été danseuse professionnelle pendant plus de 20 ans. Qu’as-tu retenu de cette expérience?
R. J’ai dansé pendant dix ans avec la compagnie Le Carré des Lombes de la chorégraphe Danièle Desnoyers. C’est exaltant d’enseigner sur une scène où j’ai dansé, dans une ville où j’ai été formée. Tout ce que je fais ici est nourri par mon parcours professionnel.
Pour en savoir plus, visitez cna-nac.ca/education
magazine Prélude – Tête-à-tête
Temps de fêtes, 2016