Compte à rebours du Sacre du printemps – 1ere de 5 parties

Pour commémorer le 100e anniversaire de la création du Sacre du printemps, Danse CNA lance un blogue hebdomadaire en 5 parties retraçant l’histoire de cette œuvre. Tous les mercredis, jusqu’au 29 mai, jour anniversaire de la création du ballet, nous vous présentons une série de faits intéressants sur l’une des œuvres de musique et de danse les plus marquantes et les plus pérennes qui soient.

Le décor est planté Sergueï Diaghilev, de nationalité russe, était un défenseur des arts et un imprésario de ballet et d’opéra. C’est d’abord comme rédacteur du magazine Mir Iskusstva (Le Monde des arts) qu’il a acquis la notoriété. Ayant à sa tête Diaghilev, Alexandre Benois et l’artiste Léon Bakst, le mouvement Monde des arts publie le premier numéro du périodique en 1899 dans le but de promouvoir l’individualisme artistique. En 1901, Benois est nommé directeur scénique au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, où se produit le Ballet impérial russe (renommé plus tard Ballet Kirov, puis Ballet Mariinski. En 1907, après s’être consacré pendant plusieurs années à la production d’expositions d’art, le groupe commence à promouvoir les opéras nationalistes russes à Paris, initiative qui connaît beaucoup de succès.

Le ballet fait son entrée Après avoir assisté à la première, en 1907, de Pavillon d’Armide, œuvre portant la signature du chorégraphe Michel Fokine et du scénographe Alexandre Benois, Diaghilev, sous le charme, se laisse convaincre par Benois d’amener à Paris des productions de ballet et d’opéra.

Les Ballets russes Diaghilev fonde en 1909 les Ballets russes, qu’il dirige jusqu’à sa mort à Venise en Italie en 1929. La compagnie donne sa première prestation en mai 1909 au Théâtre du Châtelet à Paris et deviendra l’une des troupes de ballet les plus marquantes du XXe siècle. La saison inaugurale des Ballets russes contribue à raviver l’intérêt pour le ballet en France.    

Création collaborative Diaghilev contribue à révolutionner le ballet contemporain par sa démarche créative novatrice. Les œuvres des Ballets russes sont le fruit de collaborations sans précédent entre des créateurs émergents – chorégraphes, compositeurs, artistes et danseurs.

La notoriété pour Nijinski Les trois plus grands chorégraphes du temps sont Michel Fokine, Vaslav Nijinski et Léonide Massine. Pendant leurs 26 ans d’histoire, les Ballets russes créent des œuvres de Michel Fokine, Bronislava Nijinska, Léonide Massine, Vaslav Nijinski et George Balanchine qui deviendront célèbres, dont la plus connue d’entre toutes est Le Sacre du printemps


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