« Les gens associent beaucoup la harpe au ciel et aux anges », affirme Manon Le Comte, harpiste qui a joué dans une foule d’œuvres dont Casse-Noisette avec l’Orchestre du CNA depuis plus de 35 ans. « Mais on ne réalise pas le côté très concret de l’interprétation de cet instrument : les pédales, 2000 pièces de métal et une tonne – 2000 livres – de tension sur la caisse de résonance. »
La harpiste donne l’impression qu’elle joue sans effort, mais en fait, les nombreux mécanismes de l’instrument la tiennent très affairée. « On est très occupé de façon très concrète avec les pédales; il faut rester concentré sur les notes, ne pas trop faire de bruits d’ongles, regarder le chef et la partition en même temps. »