Beethoven, Cottis & Biss

avec l’Orchestre du CNA

Jonathan Biss © Luis Luque
Jessica Cottis © Curtis Perry
Musique Musique classique Chefs-d’œuvre Piano
  • LUDWIG VAN BEETHOVEN Concerto pour piano no 1 en do majeur, op. 15
  • SALLY BEAMISH City Stanzas (Concerto pour piano no 3)
  • SERGUEÏ PROKOFIEV Symphonie no 5 en si bemol majeur, Op. 100
  • Événement en personne
  • Bilingue
  • ≈ 2 heures · Avec entracte

En guise de reconnaissance et de remerciement pour leur précieux soutien, l’Orchestre du CNA et Danse CNA offrent aux donateurs un accès privilégié à une répétition dans la Salle Southam. Souvent, un artiste ou un membre de l’équipe artistique donne un aperçu du processus créatif et répond aux questions des donateurs. Les places sont limitées.

La soirée en 3 infos clés:

  1. Pour le pianiste Jonathan Biss, la musique de Beethoven « est une obsession d’aussi loin que je me souvienne ».
  2. Jessica Cottis est de retour au CNA pour diriger l’Orchestre dans sa toute première interprétation de la fougueuse Cinquième symphonie de Sergueï Prokofiev.
  3. Prokofiev a dit de sa Cinquième symphonie que c’était « une œuvre glorifiant l’âme humaine ». Mais avec Staline qui épiait ses moindres faits et gestes, avait-il le choix?

Jonathan Biss, l’un des plus grands interprètes de Beethoven de notre époque, apporte un « sens enivrant de la grandeur et de l’urgence » (San Francisco Chronicles) au Concerto pour piano no 1, donnant un parfait exemple du charme élégant, de l’esprit mordant et de la spiritualité profonde qui plaisent tant au public dans la musique du révolutionnaire compositeur.

La compositrice britannique Sally Beamish propose une réponse contemporaine à Beethoven avec City Stanzas, une œuvre pour piano solo et orchestre écrite pour Jonathan Biss. Explorant notre angoisse collective face à l’avenir, elle réinvente le concerto du XVIIIe siècle pour canaliser l’énergie, le glamour et l’isolement de la vie urbaine du XXIe siècle.

L’angoisse : voilà assurément ce que ressentait Sergueï Prokofiev en 1944 lorsqu’il a composé sa Cinquième symphonie non loin de Moscou. Même s’il a affirmé que sa nouvelle symphonie « glorifia[it] l’âme humaine », il a intégré à sa partition des moments de terreur et d’effroi, caractéristiques de la vie quotidienne dans la Russie de Staline. Passant du rire aux larmes, de l’optimisme à la mélancolie, la symphonie de Prokofiev, écrite en temps de guerre, est aujourd’hui un symbole d’espoir et de résilience.

Durée approximative de 2 heures avec entracte

Artistes

  • Cheffe d’orchestre Jessica Cottis
  • Piano Jonathan Biss
  • Orchestre du CNA