Beethoven, Cottis & Biss

avec l’Orchestre du CNA

2024-10-09 20:00 2024-10-10 23:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Beethoven, Cottis & Biss

https://nac-cna.ca/fr/event/36126

Événement en personne

La soirée en 3 infos clés: Pour le pianiste Jonathan Biss, la musique de Beethoven « est une obsession d’aussi loin que je me souvienne ». Jessica Cottis est de retour au CNA pour diriger l’Orchestre dans sa toute première interprétation de la fougueuse Cinquième symphonie de Sergueï Prokofiev. Prokofiev a dit de sa Cinquième symphonie que c’était « une œuvre...

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Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
9 - 10 oct 2024
9 - 10 oct 2024

≈ 2 heures · Avec entracte

Dernière mise à jour: 10 octobre 2024

Orchestre du Centre national des Arts
Jessica Cottis, cheffe d’orchestre
Jonathan Biss, piano

LUDWIG VAN BEETHOVEN Concerto pour piano no 1 en do majeur, op. 15
I. Allegro con brio
II. Largo
III. Rondo : Allegro

SALLY BEAMISH City Stanzas (Concerto pour piano no 3)
I. Burlesque
II. Requiem
III. Rondo

ENTRACTE

SERGUEÏ PROKOFIEV Symphonie no 5 en si bemol majeur, Op. 100
I. Andante
II. Allegro marcato
III. Adagio
IV. Allegro giocoso

Répertoire

LUDWIG VAN BEETHOVEN

Concerto pour piano no 1 en do majeur, op. 15

I. Allegro con brio
II. Largo
III. Rondo : Allegro

En novembre 1792, Beethoven (1770-1827) quitte sa ville natale de Bonn pour s’installer à Vienne, où il va rester jusqu’à la fin de sa vie. Au départ, il s’était rendu dans cette ville pour étudier auprès de Joseph Haydn (l’illustre « père » de la symphonie et du quatuor à cordes), et il espérait également s’y établir comme pianiste et compositeur. Il ne tarde pas à atteindre ce dernier objectif avec un succès retentissant, en partie grâce à ses liens étroits avec des membres de l’aristocratie dont beaucoup étaient prodigues de leurs richesses pour soutenir la musique dans leurs palais et leurs domaines. À la faveur des concerts privés qui avaient lieu dans leurs salons, Beethoven commence à se faire un nom en tant que virtuose, impressionnant ses mécènes par sa technique époustouflante et ses talents d’improvisateur.

À Vienne, à cette époque, les concerts publics n’étaient pas encore une caractéristique de la vie culturelle comme ils l’étaient à Londres et à Paris, de sorte que les musiciens avaient peu d’occasions de se produire devant le public, en dehors des concerts de charité ou d’occasionnels concerts d’abonnement. Ce n’est que le 29 mars 1795 que Beethoven fait ses débuts publics à Vienne, au Burgtheater, lors d’un concert de bienfaisance pour les veuves de la Tonkünstlergesellschaft (société musicale). Les spécialistes s’accordent pour affirmer qu’à cette occasion, il a interprété un « tout nouveau » concerto en do majeur, probablement une première version de l’œuvre que nous connaissons sous le nom de Concerto pour piano no 1.

Une anecdote rapportée par Franz Gerhard Wegeler, un ami de Beethoven, révèle que pour ce concert, le compositeur a achevé son concerto à la dernière minute, alors qu’il souffrait d’une grave indigestion :

Ce n’est que l’après-midi du jour précédant le concert […] qu’il écrivit le Rondo, alors qu’il était aux prises avec des coliques assez fortes, un mal dont il souffrait souvent. Je l’ai modestement aidé, du mieux que j’ai pu. Dans l’antichambre se trouvaient quatre copistes à qui il remettait chaque feuille au fur et à mesure qu’il les achevait…

Beethoven n’a peut-être pas écrit la partie de piano à ce stade, mais il a joué le concerto ailleurs. Plus tard, en 1800, il achève une nouvelle partition autographe (probablement une révision de la version de 1795, aujourd’hui perdue), à laquelle il apporte d’autres modifications. La première édition du concerto en do majeur est publiée en plusieurs parties en mars 1801 (bien qu’intitulée « n1 », l’œuvre a été précédée au moins par la composition du concerto en si bémol, qui a été publié sous le n2). Beethoven dédie l’œuvre à Babette Odescalchi, l’une de ses élèves, peut-être pour honorer son mariage avec le prince Innocenz Odescalchi, qui a eu lieu un mois avant sa publication.

Écrit à l’origine pour être joué par Beethoven lui-même, le concerto en do majeur, à la fois brillant et expressif, nous donne un aperçu des capacités virtuoses du musicien, et constitue également un écrin de choix pour mettre en relief les talents des solistes d’aujourd’hui. Le premier mouvement présente deux thèmes contrastés : un air brillant, s’apparentant à une marche, avec son « appel » initial caractéristique introduit par les cordes, et, plus tard, une mélodie gracieuse, aux lignes douces, d’abord entonnée par les violons dans la chaleureuse tonalité de mi bémol majeur. Lorsque le piano entre en scène, il joue un thème complètement nouveau jusqu’à ce que l’orchestre le remette sur les rails avec l’air de la marche, que le piano développe ensuite avec des arpèges et des trilles en cascade. Dans la section centrale de développement, la chaleureuse tonalité de mi bémol majeur est de retour, tandis que le piano déploie une glorieuse fantaisie avec laquelle les vents viennent dialoguer plus tard. Cette fantaisie s’apaise en un échange mystérieux, puis soudain, une éblouissante frénésie d’octaves mène à une reprise des thèmes principaux. Le mouvement se termine par une cadence, que Beethoven improvisait. Il en a toutefois noté trois, la troisième étant la plus élaborée et remplie d’effets de pyrotechnie pianistique.

Une mélodie aux allures sereines et contemplatives ouvre le Largo. Le piano et l’orchestre dévoilent ses phrases en alternance; cependant, chaque fois que le piano reprend la mélodie, il l’ornemente de plus en plus. Il est frappant de constater qu’au fur et à mesure qu’elle se complexifie, la musique ne se contente pas de briller, mais semble atteindre à une intériorité et à une profondeur accrues.

Le Rondo final est espiègle et plein de charme, avec son riant thème principal introduit par le piano. Ses retours successifs sont entrecoupés d’épisodes complexes qui regorgent d’idées. Dans le premier, des traits pianistiques débouchent sur une mélodie lyrique jouée par le hautbois et les violons, puis reprise par le piano qui la fait passer par d’autres tonalités. Dans le deuxième épisode, c’est le piano qui prend l’initiative en jouant une mélodie dansante en mode mineur qui alterne avec des lignes plus fluides. Vers la fin, après une reprise variée du premier épisode, on trouve une brève cadence. Le thème principal revient, mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises : une coda inattendue et pleine d’esprit, à la manière de Haydn, s’ensuit entre le piano et les vents; puis, dans une ultime flambée, l’orchestre amène rapidement le concerto à son exaltante conclusion.

Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

City Stanzas (Concerto pour piano no 3)

I. Burlesque
II. Requiem
III. Rondo

Née à Londres en 1956, Sally Beamish a commencé sa carrière en tant qu’altiste au sein du Raphael Ensemble, de l’Academy of St Martin in the Fields et du London Sinfonietta, avant d’aller s’établir en Écosse en 1990 pour se consacrer à la composition. Elle a été nommée membre de la Royal Society of Edinburgh en 2015 et de l’Académie royale de Suède en 2022. En 2018, elle a remporté le prix de l’inspiration aux British Composer Awards, et en 2020, elle a été nommée officière de l’Ordre de l’Empire britannique (OBE) sur la liste d’honneur de l’anniversaire de la Reine.

Parmi ses œuvres, elle est renommée pour ses nombreux concertos destinés à des solistes de renommée mondiale, notamment Branford Marsalis, dame Evelyn Glennie, Håkan Hardenberger, Steven Isserlis et Tabea Zimmermann. Au nombre des concertos les plus récents, mentionnons celui qu’elle a écrit pour la harpiste Catrin Finch, intitulé Hive, qui a été sélectionné pour le South Bank Sky Arts Award en 2022, et Distans, pour la violoniste Janine Jansen et le clarinettiste Martin Fröst.

Son troisième concerto pour piano, City Stanzas, est, comme elle le précise, « une réponse à une demande de Jonathan Biss, qui a commandé cinq œuvres pour accompagner les cinq concertos pour piano de Beethoven. Cette pièce correspond au premier concerto de Beethoven, et a été composée au cours de l’automne 2016. » Jonathan Biss a créé l’œuvre avec l’Orchestre de chambre de Saint Paul en janvier 2017.

Sally Beamish décrit sa pièce en ces termes :

Mes deux premiers concertos pour piano font référence à des éléments de la nature – le premier, Hill Stanzas (créé par Ronald Brautigam avec l’Amsterdam Sinfonietta), aux montagnes Cairngorm, et le second, Cauldron of the Speckled Seas, à un tourbillon au large de la côte occidentale de l’Écosse. Dans ce troisième concerto, je me suis tournée vers le paysage urbain.


Ce que j’ignorais, c’est à quel point la situation politique au Royaume-Uni et aux États-Unis m’affecterait, et comment cela se répercuterait sur l’œuvre. J’ai commencé à voir « la ville » comme l’assaut de l’humanité sur la planète. J’avais d’abord envisagé de célébrer l’inventivité et la créativité, mais j’ai commencé à percevoir également un motif d’avidité dans les centres de pouvoir et de commerce – le développement de technologies lucratives, d’armements toujours plus efficaces; l’élargissement du fossé entre les gens qui ont tout et ceux qui meurent de faim. La musique des trois mouvements est sombrement sardonique.


La caisse claire joue le rôle de soliste dans les premières mesures, jusqu’à la première entrée du piano solo. Des octaves et des trilles préparent une toccata ironique, évoquant l’univers du cirque. Après une section centrale plus détendue, la musique d’ouverture revient sous une forme inversée, de sorte que les gammes ascendantes de la première partie réapparaissent descendantes, et que la caisse claire s’estompe dans le lointain.


Le mouvement central représente le délabrement urbain et la solitude. Il s’agit d’un mémorial pour les personnes qui meurent seules au milieu de la ville.


Le dernier mouvement présente une structure instable et chaotique : l’ambiance est grotesque et dérisoire, les différentes sections se chevauchent sans aucune tentative d’intégration. Il suit le modèle du Rondo de Beethoven et reprend certains de ses thèmes, mais avec une ironie grinçante. Au milieu d’une cadence virtuose, le piano introduit une voix perdue et lyrique, qui réapparaît à plusieurs reprises, mais s’éteint à la fin de la pièce sur des accords abrupts et tranchants.


Tout le matériau de cette œuvre dérive d’une manière ou d’une autre du concerto de Beethoven, en partant d’un petit groupe de notes ou d’un motif rythmique emprunté à chaque mouvement correspondant. Les trois mouvements sont en quelque sorte symétriques : les deux premiers sont encadrés par une image miroir de leurs premières mesures, et le dernier est un rondo typique, commençant et se terminant par son thème principal.


Le concerto est inspiré par le jeu individuel, expressif et virtuose de Jonathan, et par la clarté de son univers sonore. Il est également influencé par notre anxiété commune face à l’avenir.

Notice biographique et note de programme compilées et mises en forme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

SERGUEÏ PROKOFIEV

Symphonie no 5 en si bemol majeur, Op. 100

I. Andante
II. Allegro marcato
III. Adagio
IV. Allegro giocoso

Lorsque Sergueï Prokofiev (1891–1953) achève sa Cinquième symphonie en 1944, c’est la première qu’il écrit en 14 ans, et bien des choses ont changé dans sa vie. En 1930, il était installé à Paris, où il vivait et travaillait depuis 1922. Contrairement à son compatriote Igor Stravinsky, cependant, il n’y avait remporté qu’un succès modeste et, après une tournée particulièrement triomphale en 1927 dans sa Russie natale, devenue entre-temps l’URSS, il réfléchit pendant des années à la possibilité d’un retour plus permanent. En juillet 1936, il part finalement s’établir à Moscou avec sa famille, une décision discutable, notamment parce qu’elle intervient au plus fort des sinistres purges de Joseph Staline. Après la dénonciation publique, en janvier de la même année, de Dmitri Chostakovitch pour son opéra Lady Macbeth du district de Mtsensk, qualifié par le journal Pravda de « chaos au lieu de musique », les compositeurs dont les œuvres ne se conforment pas aux principes esthétiques du « réalisme soviétique » sont désormais pris pour cible. Personne ne sait si Prokofiev avait anticipé ces développements néfastes et quelles sont les véritables motivations personnelles qui l’ont poussé à retourner dans son pays natal.

Malgré les difficultés et les pressions liées à la vie dans un tel contexte, Prokofiev est désireux de réussir et s’empresse d’adapter son style de composition. Déjà, à la fin des années 1920, il s’efforçait d’écrire dans un langage musical plus mélodique et moins dissonant, une approche qu’il qualifiait de « simplicité nouvelle ». Les œuvres produites après 1936 témoignent d’une maturation de cette esthétique, qui semble également correspondre à la conception soviétique de l’art; parmi les plus belles (et celles qui ont connu le plus grand succès international) figurent la cantate Alexandre Nevski (d’après sa partition pour le film de Sergueï Eisenstein), le ballet Cendrillon et la Symphonie n° 5.

La Cinquième symphonie est créée le 13 janvier 1945, dans le cadre d’un programme entièrement consacré à Prokofiev qui regroupait également sa première symphonie (dite « Classique ») et Pierre et le loup, par l’Orchestre symphonique d’État de l’URSS, sous la direction du compositeur, au Conservatoire de Moscou. Avec son style vibrant, son esprit héroïque et sa puissante expressivité lyrique, la symphonie connaît un succès immédiat auprès du public soviétique et de l’establishment culturel. Aujourd’hui, c’est la plus connue des symphonies de Prokofiev après la « Symphonie classique ». Le compositeur déclarera plus tard : « La Cinquième symphonie est l’aboutissement de toute une période de mon œuvre. Je l’ai conçue comme une symphonie sur la grandeur de l’âme humaine. »

La Cinquième est épique par son ampleur (c’est la plus longue des sept symphonies du compositeur) et utilise les formes symphoniques traditionnelles, façonnées en de puissants arcs dramatiques. Dans chaque mouvement, les thèmes principaux sont présentés et développés à travers de nombreux rebondissements, la tension augmentant progressivement jusqu’à l’apothéose. L’Andante d’ouverture présente trois idées musicales clés : une ample mélodie, introduite au début par la flûte et le basson; un second thème délicat, d’abord exposé par la flûte et le hautbois sur des figures de trémolo dans les cordes; et un air énergique avec des rythmes pointés, sur les vents aigus et les cordes, égayé par la trompette. On remarquera la transformation de ces thèmes tout au long du mouvement, car ils sont repris par différents groupes instrumentaux. À la suite d’une section centrale de développement dans laquelle les éléments lyriques du mouvement gagnent en puissance, la mélodie initiale revient, à présent sous la forme d’un choral de cuivres hardi; le deuxième thème, encore une fois à la flûte et au hautbois, paraît fragile en comparaison. Dans la coda, le premier thème est proclamé avec force, culminant dans une éclatante résolution.

Les violons établissent un tic-tac rapide au début du scherzo, sur lequel la clarinette présente une curieuse petite mélodie. L’air est ensuite ballotté à travers l’orchestre, revêtant de nombreuses formes – dont une variante tourbillonnante discrètement introduite par les violons en sourdine, une version tranchante ponctuée de larges intervalles, également aux violons, et une version entonnée par le basson qui réduit le tempo de moitié – avec d’occasionnelles explosions de cuivres et de percussions. Plus tard, un air déclamatoire, joué par les hautbois et les clarinettes, encadre un trio central comprenant un thème de danse enjoué à trois temps. Au retour du scherzo, Prokofiev intensifie le caractère dramatique en commençant sur un tempo déjà plus lent, le tic-tac étant maintenant un motif chromatique sur des trompettes jouées en staccato. Progressivement, le rythme s’accélère à mesure que la mélodie est révélée par fragments et, après être revenue au tempo original, elle subit des transformations plus sinistres et agressives qui aboutissent à une brusque conclusion.

Avec son lyrisme intense et son atmosphère tragique et grandiose, l’Adagio montre Prokofiev au sommet de ses capacités expressives. Sur un doux motif oscillatoire, la clarinette et la clarinette basse jouent le début d’une mélodie sereine, poursuivie par la flûte et le basson, puis portée à des hauteurs éthérées par les violons. Les cordes continuent à développer la mélodie en un chant étoffé, tandis que l’ambiance s’intensifie avec les battements inquiétants de la grosse caisse. Après un retour au calme, le piano entame la section centrale avec un rythme pulsé de duolets-triolets. Des profondeurs, le basson, le tuba et les cordes graves tirent un nouveau thème ascendant, auquel répondent des rythmes pointés insistants et des fioritures ascendantes; une autre idée, de caractère ténébreux, est ensuite introduite par les vents et la trompette. Ces éléments se combinent, tandis que le tempo s’accélère, et se dirigent vers un point culminant inquiétant, avec des dissonances stridentes. Au cœur de la dévastation, la mélodie d’ouverture revient, comme une apparition, dans les violons et les violoncelles. Elle déclenche un dernier élan passionné qui se dissout dans un épisode de sonorités envoûtantes (à noter le piccolo aigu sur l’accompagnement cristallin), après quoi le motif oscillatoire s’apaise enfin.

Une mélodie pastorale nous fait entrer tout doucement dans le finale, la flûte et le basson serpentant jusqu’à une réminiscence du thème d’ouverture, réinterprété ici comme un somptueux choral par la section de violoncelles divisée en quatre parties. Les altos se lancent ensuite dans un motif rythmique entraînant et, par-dessus, la clarinette joue un air enjoué (teinté des dissonances acérées caractéristiques de Prokofiev) qui constitue le thème principal récurrent du mouvement. L’énergie, bien que vive, reste contenue alors que les vents et les cordes échangent des phrases piquantes et lyriques. Un bref épisode contrasté s’ensuit, avec une mélodie lyrique et douce, portée alternativement par la flûte, la clarinette et les violons. Bientôt, la mélodie principale réapparaît pour une reprise étoffée. Elle prend de nouvelles directions et revient finalement à l’air pastoral du début, qui est maintenant développé en contrepoint, avec des éclats lumineux. La mélodie enjouée revient une fois de plus, suivie par le lyrique second thème; ce n’est qu’après que l’orchestre se déploie entièrement et, telle une machine inarrêtable, se dirige inexorablement vers l’exaltante déflagration de l’accord final.

Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

Artistes

  • Cheffe d’orchestre Jessica Cottis
  • Piano Jonathan Biss
  • Orchestre du CNA

Orchestre du CNA

Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Jeremy Mastrangelo
Marjolaine Lambert
Jeffrey Dyrda
Carissa Klopoushak
Manuela Milani
*Martine Dubé
*Erica Miller
*Andrea Armijo Fortin
*John Corban
*Soo Gyeong Lee
*Veronica Thomas

Seconds violons
Emily Kruspe (solo)
Emily Westell
Jessy Kim
Leah Roseman
Frédéric Moisan
Mark Friedman
Edvard Skerjanc
**Winston Webber
Karoly Sziladi
*Oleg Chelpanov
*Renée London
*Heather Schnarr
*Sarah Williams

Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
David Thies-Thompson
Tovin Allers
Paul Casey
*Mary-Kathryn Stevens
*Sonya Probst

Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Timothy McCoy
Leah Wyber
Marc-André Riberdy
*Karen Kang
*Desiree Abbey
*Daniel Parker

Contrebasses
Sam Loeck (solo)
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
**Marjolaine Fournier
*Doug Ohashi
*Paul Mach
*Travis Harrison

Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
*Kaili Maimets

Hautbois
Charles Hamann (solo)
**Anna Petersen
*Melissa Scott
*Lief Mosbaugh

Cor anglais
**Anna Petersen
*Lief Mosbaugh

Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
*Shauna Barker
*Ross Edwards

Bassons
**Darren Hicks (solo)
*Marlène Ngalissamy (assistant solo)
Vincent Parizeau
*Thalia Navas

Cors
*Nicholas Hartman (solo invité)
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
*Olivier Brisson
*Marie-Sonja Cotineau

Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
*Michael Fedyshyn
*Luise Heyerhoff

Trombones
*Charles Benaroya (solo invité)
*Nate Fanning

Trombone basse
Zachary Bond

Tuba
Chris Lee (solo)

Timbales
*Paul Philbert (solo invité)

Percussions
Jonathan Wade
Andrew Johnson
*Andrew Harris
*Kris Maddigan
*Tim Francom

Harpe
*Angela Schwarzkopf (solo invitée)

Piano
*Olga Gross

Musicothécaire principale
Nancy Elbeck

Musicothécaire adjoint
Corey Rempel

Cheffe du personnel
Meiko Lydall

Cheffe adjointe du personnel
Ruth Rodriguez Rivera

Coordonnatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon

* Instrumentistes surnuméraires
** En congé

La Fondation du Centre national des Arts remercie le Groupe Mark Motors, voiture officielle de l’Orchestre du CNA, et Earle O’Born et Janice O’Born, C.M., O.Ont.

Alliance internationale des employés de scène et de théâtre