≈ 2 heures · Avec entracte
Keiko Devaux (née en 1982) est une compositrice de musique nouvelle basée à Montréal. Sa démarche embrasse un amour pour les sons et méthodologies électroacoustiques, manipulant et déformant des sons acoustiques à l’aide d’outils numériques. Elle rend ensuite ces transformations sous forme de transcriptions écrites, les traduisant à nouveau dans le domaine acoustique. Elle s’intéresse à l’expérience émotionnelle et affective, aux phénomènes auto-organisationnels dans la nature et chez les êtres vivants, ainsi qu’à l’estompage des frontières entre genres musicaux. Elle superpose et agence des éléments mélodiques ou harmoniques distillés de sources sonores très contrastées. La distorsion des attributs temporels, fréquentiels et de timbre permet de fusionner le langage tonal traditionnel et des gestes bruitistes d’inspiration plus électroacoustique.
Ses œuvres ont été interprétées au Canada, en France, en Italie, en Allemagne, en Belgique, aux États-Unis et en Israël par divers ensembles. Elle est lauréate de nombreux prix et distinctions dont, récemment, le Prix Juno pour Composition classique de l’année (pour Arras, 2022), le Prix Opus de la Compositrice de l’année (2022), et la toute première commande Azrieli pour musique canadienne en 2020 (le plus important programme du genre au Canada et l’un des plus importants au monde).
De 2020 à 2022, elle a participé à la Résidence Carrefour auprès de l’Orchestre du CNA à titre de compositrice résidente. Listening Underwater lui a été commandé par l’OCNA dans le cadre de ce programme, et le concert de ce soir marque la création mondiale de l’œuvre. Voici en quels termes elle décrit elle-même cette pièce :
L’inspiration à l’origine de cette œuvre associe mon intérêt pour l’hydroacoustique à la pollution sonore sous-marine et à ses effets sur la communication de la faune marine. Pour cette pièce, je me suis concentrée sur les sons qu’émettent les baleines à dents et à fanons pour communiquer. Les baleines à dents, dont font partie les orques et les dauphins, utilisent l’écholocation pour communiquer, naviguer et chasser, tandis que les baleines à fanons produisent une série de sons ou de « chants » pour communiquer entre elles. Utiliser ces deux types de vocalisations comme inspirations premières a permis de créer un joli contraste entre l’écholocation – une série de clics et de pops – dans la gamme des ultrasons, et les « chants » à hauteur variable produits par les baleines à fanons dans la gamme des infrasons, créant ainsi deux bandes de fréquences très distinctes.
Le morceau établit et construit un environnement sous-marin de bruits ambiants organiques comprenant des vagues de surface, des houles plus profondes, des mouvements sous-marins globaux, et un étouffement général du son, avec des fréquences dans la gamme moyenne plus atténuées mettant en évidence les sons intermittents et bourdonnants extrêmes, aigus et graves. Finalement, la communication sous-marine est introduite, exprimée par des thèmes mélodiques qui sont mis de l’avant. Ces motifs thématiques sont présentés comme des appels communicatifs dans une section de l’orchestre recevant une réponse dans une autre section, souvent tronquée ou diffuse par nature. Alors que ces motifs d’appel et de réponse continuent à se construire et à se développer dans la nature, le bruit des activités humaines (navires, machines, forage, etc.) commence à monter en un lent crescendo. À mesure que ce crescendo s’amplifie, les appels s’adaptent en ajustant leur gamme de fréquences à la hausse ou à la baisse. En fin de compte, tandis que le bruit augmente, les réponses se font plus distantes, diffuses, altérées et finalement perdues. Lorsque ce crescendo atteint son apogée, les appels et les réponses sous-marines s’éteignent et l’océan redevient « silencieux ». À la fin de la pièce, les mélodies renaissent lentement et recommencent à s’appeler, d’abord sans réponse, puis la vie et la communication se rétablissent et resurgissent.
Bonn, Allemagne, 17 décembre 1770
Vienne, Autriche, 26 mars 1827
« C’est irrésistible comme cette magnifique œuvre transporte l’auditeur à travers des climats grandissant jusqu’au royaume spirituel de l’infini », écrivait E.T.A. Hoffmann à propos de la Symphonie no 5 de Beethoven en 1810. L’œuvre avait été créée deux ans plus tôt, le 22 décembre, au Theater an der Wien et y avait reçu un accueil assez tiède; sans aucun doute, le contexte dans lequel ce concert a eu lieu – à commencer par sa longueur excessive (le programme, étalé sur plus de quatre heures, comportait également la création de la Symphonie no 6 et de la Fantaisie chorale, ainsi que le Concerto pour piano no 4, interprété par Beethoven lui-même, et des extraits d’œuvres diverses), en plus du froid mordant qui régnait dans la salle et du manque de préparation de l’orchestre – a contribué à cet accueil mitigé. Toutefois, après la parution de la critique historique d’Hoffmann, l’avis général sur la Cinquième a changé; l’œuvre n’a pas tardé à s’imposer comme un pilier du répertoire classique, titre qu’elle a conservé jusqu’à nos jours. Elle demeure l’une des symphonies les plus jouées, et continue de faire affluer les auditoires dans les salles de concert du monde entier.
Que l’on entende cette symphonie pour la première ou la énième fois, on ne peut qu’être saisi par l’explosive ouverture du premier mouvement avec son célèbre motif « brève-brève-brève-longue », dit du « destin frappant à la porte ». À partir de cette semence, l’Allegro con brio se propulse avec une furieuse énergie, se développant de façon quasi organique. Le motif devient obsessionnel et réapparaît dans les mouvements subséquents sous divers aspects : sous forme de second sujet triomphal, exposé par les cors et les trompettes dans le deuxième mouvement; sous les habits d’une marche militaire, également entonnée par les cors, dans le scherzo; et en tant que sujet vivement contrasté, joué par les violons, dans le finale.
En dernière analyse, la force de la Symphonie no 5 qu’Hoffmann évoque avec tant d’enthousiasme tient à la façon dont Beethoven dépeint la trajectoire du triomphe sur l’adversité au fil des quatre mouvements de l’œuvre. En effet, le motif « brève-brève-brève-longue » n’est que l’un des nombreux moyens auxquels le compositeur a recours pour les relier entre eux en une trame narrative cohérente. Un autre est l’usage qu’il fait du mode, depuis le pathos et le drame tempétueux de la tonalité de do mineur dans les premier et troisième mouvements, qui encadrent un mouvement lent lyrique en la bémol majeur, jusqu’au jubilatoire do majeur du finale. Qui plus est, le triomphe de la tonalité de do majeur est préfiguré dans chaque mouvement : dans la reprise du second sujet du premier, dans le sujet lumineux du deuxième et dans l’énergique trio du troisième. Une transition merveilleusement insolite qui relie directement le troisième mouvement au quatrième – amorcé par les timbales qui tapent le motif principal sur un do grave, par-dessus un long la bémol des violoncelles et des contrebasses – intensifie encore la progression dramatique vers la résolution finale. Cependant, même au cœur de l’exubérance de l’Allegro final, Beethoven nous rappelle brièvement, dans un rappel du thème de « marche » du scherzo, la détresse exprimée par la tonalité plus sombre de do mineur, avant l’ultime délivrance en pleine lumière, sur laquelle nulle ombre ne pèse plus, jusqu’à l’extatique conclusion de la symphonie.
– Note de programme d’Hannah Chan-Hartley
LE « V » DE LA VICTOIRE DE BEETHOVEN
Pendant la Deuxième Guerre mondiale, le motif d’ouverture de la Cinquième de Beethoven est devenu un puissant symbole pour les Forces alliées. Elles ont opté pour ce motif musical comme signal de ralliement en raison de sa ressemblance, purement circonstancielle, avec le symbole de la résistance, « V » (pour Victoire), en code Morse : trois points et un trait. Dans le cadre de la « campagne des V », une carte postale « V pour la Victoire » a été produite avec la notation musicale de ce motif, surmontée des drapeaux des Alliés.
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024-2025 est sa première à ce poste. Alexander Shelley ajoute également à ses autres fonctions de chef d’orchestre une nomination au poste de directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique du Pacifique (dans le comté d’Orange, à Los Angeles). Il sera directeur musical désigné à compter de septembre 2025 avant d’entamer son premier mandat de cinq ans à la saison 2026-2027.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no. 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix Juno. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Angela Hewitt occupe une place unique parmi les pianistes en vue d’aujourd’hui. Forte d’un répertoire des plus variés et de multiples prestations en récital, notamment avec de grands orchestres de partout en Europe, en Amérique —et en Asie, elle est également une artiste de studio primée. Depuis la parution de son cycle pour Hyperion Records réunissant les plus importantes œuvres pour clavier de J. S. Bach, décrit comme « l’un des fleurons des enregistrements de notre temps » (The Sunday Times), elle est reconnue comme l’une des plus importantes interprètes du compositeur. Elle a également endisqué l’ensemble des 32 sonates de Beethoven ainsi que des œuvres de Couperin, Rameau, Scarlatti, Chopin, R. Schumann, Liszt, Fauré, Debussy, Chabrier, Ravel et Messiaen.
En novembre 2022, Angela a lancé le premier de trois albums consacrés à l’intégrale des sonates de Mozart; le deuxième est paru en octobre 2023, année où l’entièreté de son catalogue est devenue accessible sur les grandes plateformes de diffusion en continu.
Pour la saison 2023-2024, Angela partage la scène avec des orchestres en Italie, en Finlande, en Pologne, en Estonie et en Suisse, en plus de faire une tournée du Royaume-Uni avec le Kammerorchester Basel et une tournée du nord-est de l’Angleterre avec le Royal Northern Sinfonia. Elle présente entre autres des récitals à Boston, à Baltimore, à Toronto, à Ottawa, à Rome, à Zurich, à Copenhague, à Cambridge et à Stresa, en plus d’être artiste en résidence au Wigmore Hall de Londres.
Angela Hewitt est née à Ottawa dans une famille musicienne. Son père Godfrey a été organiste et chef de chœur à la cathédrale Christ Church pendant un demi-siècle. Sa mère Marion a commencé à lui donner ses premières leçons de piano à l’âge de trois ans. Angela a ensuite étudié auprès de Jean-Paul Sévilla à l’Université d’Ottawa, avant de remporter le Concours international de piano Bach de Toronto en 1985, victoire qui a lancé sa carrière. En 2018, Angela a reçu le Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle pour l’ensemble de sa carrière et, en 2015, elle été nommée Compagnon de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction de son pays d’origine (honneur qui ne peut être détenu que par 165 Canadiennes et Canadiens vivants à la fois). En 2006, l’Ordre de l’Empire britannique lui a été décerné par la reine Elizabeth II. Membre de la Société royale du Canada, Angela est titulaire de sept doctorats honorifiques et est membre invitée du Peterhouse College de Cambridge. En 2020, elle a reçu la médaille Wigmore en reconnaissance de ses services à la musique et de ses liens de plus de 35 ans avec le Wigmore Hall. Elle recevait la même année la médaille Bach de la ville de Leipzig : un immense honneur remis pour la première fois à une femme en 17 ans d’histoire.
Angela vit à Londres, mais possède aussi des résidences à Ottawa et en Ombrie, en Italie. C’est là, il y a 18 ans, qu’elle a fondé le Festival de musique du Trasimène – un événement annuel d’une semaine qui attire un public du monde entier.
Angela Hewitt joue sur un piano Fazioli
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre