≈ 2 heures et 30 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 18 décembre 2024
À l’approche de la saison des fêtes, l’Orchestre du CNA recueille des dons en appui à ses deux organismes de bienfaisance favoris : la Banque d’alimentation d’Ottawa et le Fonds Habineige. Des membres de l’OCNA seront dans le Foyer de la Salle Southam après le concert de ce soir pour recueillir les dons. Vous les reconnaîtrez à leur chapeau de lutin rouge et à leurs clochettes! Nous vous invitons à donner ce que vous pouvez.
La durée de la représentation est d’environ deux heures et 28 minutes, et inclut un entracte de 20 minutes.
Trevor Pinnock, chef d’orchestre et clavecin
Karina Gauvin, soprano
Claudia Huckle, contralto
Isaiah Bell, ténor
Stephen Hegedus, baryton-basse
Cantata Singers of Ottawa – Andrew McAnerney, directeur artistique
Capital Chamber Choir – Jamie Loback, directeur artistique
(68 minutes)
Sinfonia : Grave – Allegro moderato
Accompagnato (ténor) : Console-toi, c’est assez de plaintes! Plus de pleurs, sèche enfin tes larmes! dit ton Seigneur, car la paix revient vers toi Jérusalem; la gloire du Seigneur s’est révélée, la chaîne s’est brisée et tes iniquités sont expiées; la servitude est finie. Entends la voix qui crie du haut du ciel : « Frayez le chemin du Seigneur, pour lui rendre droite la route, car Il vient. »
Air (ténor) : Toute vallée sera comblée; toute montagne s’abaissera, tout rude sentier deviendra bien uni.
Chœur : Et la gloire du Créateur sera révélée; toute chair partout la verra. Le Seigneur par sa bouche a parlé.
Accompagnato (basse) : Car ainsi parle le Tout-Puissant, le Seigneur des armées : « Encore un peu de temps, et j’ébranlerai les cieux et la terre, la mer et le sol; et j’ébranlerai toutes les nations, et de toutes les nations adviendra le désir. » Il entrera soudainement dans son temple, le Seigneur que vous cherchez, et même le messager de l’alliance, en qui vous vous complaisez : « Voici qu’Il va venir », dit le Seigneur des armées.
Air (alto) : Mais qui pourra soutenir le jour de sa venue? Qui restera debout quand Il paraîtra? Car Il est comme le feu du fondeur.
Chœur : Et Il purifiera les fils de Lévi, qu’ils puissent présenter en toute justice leurs offrandes au Seigneur.
Récitatif (alto) : Voici que la Vierge a conçu. Elle enfante un fils, et Il a pour nom Emmanuel, Dieu parmi nous.
Air (alto et chœur) : Ô toi qui portes la bonne nouvelle, élève au loin la voix dans la campagne! Dans Sion répands l’allégresse, en tous lieux proclame la bonne nouvelle : « Voici ton Dieu, Il vient le Roi des Rois! » Ô toi qui portes la bonne nouvelle, voici le Roi des Rois, Il vient dans sa gloire!
Accompagnato (basse) : Car voici : « L’ombre régnait sur la terre et plongeait dans la nuit tous les peuples du monde. » Mais le jour du Seigneur se lève et sa gloire sur Sion rayonne. Les nations auront sa faveur; les Rois marcheront à sa lumière.
Air (basse) : Les peuples marchaient dans les froides ténèbres, perdus dans la nuit sombre; ils ont vu briller le jour, ils ont vu la clarté. Et ceux qui dormaient encore au royaume des ombres de mort ont vu la lumière céleste.
Chœur : Chantons l’Enfant qui vient de naître. Un Enfant nous est donné, un Sauveur. Le pouvoir va reposer sur ses épaules, et c’est Lui que l’on nomme : Admirable! Tout-Puissant Conseiller, le Fils égal au Père, le Roi de la Paix!
Pifa : Symphonie pastorale
Récitatif (soprano) : Des bergers, dans les champs de Judée, veillaient sur leurs troupeaux durant la nuit.
Accompagnato (soprano) : Tout à coup, un ange du Seigneur leur apparaît et la gloire du Très Haut brille autour d’eux : ils furent saisis de peur...
Récitatif (soprano) : Mais l’Ange du Seigneur leur dit : « Ne craignez point, je viens vous annoncer une grande joie, et pour vous, et pour votre peuple. Car le salut vous est apporté en ce jour fortuné; en vos murs le Sauveur est né. »
Accompagnato (soprano) : Au même instant, les esprits bienheureux s’assemblent en Chœur :
Chœur : Gloire au Seigneur au plus haut des cieux! Paix sur terre aux hommes de bonne volonté!
Air (soprano) : Tressaille de joie, fille de Sion! Voilà ton Roi qui vient vers toi! Il vient sauver le monde; car c’est le salut qu’Il apporte. Ce Dieu si bon dans sa clémence vient nous sauver : aux nations, Il apporte l’heureux message de la Paix.
Air (alto et soprano) : Berger toujours fidèle, Il veille jour et nuit. Il est le bon pasteur qui rassemble autour de Lui ses brebis aimées. Aux calmes pâturages, Il mène son troupeau, et porte dans ses bras les plus petits agneaux. Venez à Lui vous tous qui gémissez, venez à ce doux Maître, Lui seul est votre appui. Ô cœurs meurtris et las, venez à ce doux Maître, Il vous consolera; si vous suivez sa douce loi, Il vous donnera la force et la paix.
Chœur : Son joug est doux et son fardeau léger.
Entracte
(40 minutes)
Chœur : Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.
Air (alto) : Chargé d’opprobres, abandonné des hommes, Il fut un homme de douleurs, qui connut la souffrance. Il offrait Son dos à ceux qui le frappaient, Ses joues à la colère de l’ennemi brutal, Il ne dérobait pas Son visage à l’ignominie et aux crachats.
Chœur : C’est pour nous que ce Dieu souffrit et donna sa vie, c’est à cause de nos péchés qu’Il fut meurtri, brisé pour nos iniquités; ses blessures ont guéri nos misères.
Chœur : Il a versé son sang pour nous et, par sa mort, Il nous rachète.
Chœur : Comme un troupeau loin du pasteur, chacun suivait sa voie, comme un troupeau dispersé loin du pâtre, chacun suivait son chemin. L’Éternel jeta sur Lui le poids de nos iniquités.
Accompagnato (ténor) : Et tous l’insultaient et se moquaient, levant les épaules, ils blasphémaient disant entre eux :
Chœur : Il a cru que l’Éternel allait le délivrer : Qu’Il le libère, s’Il se complaît en lui!
Accompagnato (ténor) : Tant d’outrages Lui brisent le coeur, Il est seul, abandonné... Il cherche autour de Lui le regard d’un ami, mais il n’est personne qui, de ses souffrances, ait eu pitié... C’est en vain qu’Il attend, c’est en vain qu’Il espère.
Arioso (ténor) : Voyez, regardez, y eut-il jamais douleur aussi cruelle, sort plus misérable?
Accompagnato (ténor) : Il était arraché à la terre des vivants; Il était frappé à cause des péchés de son peuple.
Air (ténor) : Mais tu ne le laissais pas descendre au tombeau; tu n’acceptais pas que ton Sauveur voie la corruption.
Chœur : Portes des cieux, élevez vos linteaux! Ouvrez-vous en ce jour, car voici le Roi glorieux! Quel est ce Roi glorieux? Le Dieu des armées, le Dieu triomphant qui commande à la victoire. Portes des cieux, élevez vos linteaux! Ouvrez-vous en ce jour, car voici le Roi glorieux! Quel est ce Roi glorieux? Le Dieu des combats! C’est l’Éternel! Voilà le Roi glorieux!
Air (soprano) : Qu’ils sont précieux les pas des messagers de la bonne nouvelle. Ils viennent parmi nous annoncer la paix et le bonheur.
Chœur : Leur voix est allée par toute la terre, et leurs paroles jusqu’aux extrémités du monde.
Air (basse) : Pourquoi donc les peuples de la terre se dressent-ils contre le Christ? D’un fol orgueil la rage insulte le Dieu Tout-Puissant. Les rois de la terre se soulèvent et les princes audacieux tiennent conseil contre Dieu et son Fils bien-aimé.
Chœur : Faisons éclater leurs liens et rejetons loin de nous leurs chaînes!
Récitatif (ténor) : Celui qui habite les cieux rit d’un rire dédaigneux : le Seigneur les tourne en dérision.
Air (ténor) : Tu les briseras avec le fer : tu les réduiras en pièces comme le vase du potier.
Chœur : Alléluia! Alléluia! Dieu Tout-Puissant et Roi du ciel, règne, Alléluia! Toujours Il régnera, Triomphe, Honneur et Gloire au Christ, le Roi des Rois! Il régnera à jamais, seul vrai Dieu et Roi des Rois, Alléluia!
(20 minutes)
Air (soprano) : Je sais que mon Sauveur est vivant et qu’Il viendra au jour dernier sur la terre pour nous juger. Mon pauvre corps, fût-il en cendres, mes yeux, en face, pourront voir Dieu. Le Christ a surgi triomphant des ténèbres du sépulcre; Il est les prémices de ceux qui sont morts.
Chœur : Puisque par un homme est venue la mort, c’est par un homme que nous devons ressusciter. Et comme tous, en Adam, sont soumis à sa mort, dans le Christ, seront ressuscités.
Accompagnato (basse) : Voici le grand mystère que je vous révèle : nous ressusciterons tout à coup à l’appel retentissant de la dernière trompette.
Air (basse) : À tous les échos la trompette sonnera et les morts ressusciteront, incorruptibles. Ils revêtiront la forme immortelle d’un corps plus parfait.
Chœur : Gloire à l’Agneau qui est mort et nous a réconciliés avec Dieu par son sang, pour recevoir force et richesse et sagesse et puissance et honneur et gloire et grandeur et grâce. Nous lui devons puissance et honneur et gloire et grâce à Lui qui siège sur son trône et aussi à l’Agneau, pour toujours et toujours.
Chœur : Amen.
— Adaptation française de Félix Raugel.
Probablement lʼœuvre la plus célèbre de Haendel, Le Messie (1741) est la seule composition de son époque à avoir été jouée sans interruption depuis sa création, à Dublin, le 12 avril 1742. La fréquence remarquable de son exécution est attribuable en partie à lʼaccessibilité de la partition (qui a été publiée en 1767), et sa popularité pérenne doit beaucoup aux qualités uniques de son texte et à la façon dont Haendel lʼa mis en musique.
Le Messie est un oratorio, un genre semi-dramatique qui sʼapparente à lʼopéra mais qui traite dʼun sujet religieux. Comme un opéra, un oratorio peut avoir une trame narrative avec des personnages, et se dérouler avec des éléments dʼopéra tels que des récitatifs, des arias et des chœurs. Cependant, à la différence de lʼopéra, il est présenté sous forme de concert, cʼest-à-dire sans décors, sans costumes et sans jeu théâtral (bien que lʼaction soit implicite). En Italie, dans la première moitié du XVIIIe siècle, les oratorios remplaçaient lʼopéra pendant le Carême, une période solennelle du calendrier liturgique chrétien où lʼon devait sʼabstenir dʼun certain nombre dʼactivités mondaines, dont lʼopéra. Le Messie, notamment, illustre un certain type dʼoratorio de concert que Haendel avait développé en Angleterre en remplacement de lʼopéra italien, lequel, au milieu du siècle, tombait en désuétude auprès du public anglais. Après sa création, il a présenté Le Messie dans les théâtres londoniens à partir de 1743. Au début, le fait que le sujet sacré de lʼoratorio apparaisse dans un contexte profane a suscité une certaine controverse, mais celle-ci sʼest estompée au fur et à mesure de lʼévolution des circonstances et des goûts du public. Lors des reprises ultérieures, Haendel a toujours programmé les représentations du Messie à la fin de la saison théâtrale, quelques semaines avant Pâques. De nos jours, Le Messie est généralement présenté aux alentours de Noël.
Le Messie raconte lʼhistoire de la rédemption de lʼhumanité par Dieu à travers le Christ Sauveur. Charles Jennens, un ami du compositeur, a créé le livret en sélectionnant et en adaptant des versets de lʼAncien et du Nouveau Testament dans la version autorisée de la Bible. Les versets sont regroupés de manière à ce que le drame se déroule en trois parties principales. La première partie présente les prophéties sur la venue du Messie et leur accomplissement dans sa naissance. La deuxième partie suit lʼhistoire de la passion du Christ, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection, le rejet du Christ et la victoire finale de Dieu. La troisième partie est une méditation sur ce qui est accompli par la victoire du Christ – la promesse de la vie éternelle et le triomphe sur la mort. Bien que lʼhistoire ait une signification religieuse évidente, Jennens nʼinterprète pas ces écrits dans une perspective dogmatique. En conséquence, la trame narrative du Messie , riche en thèmes et en émotions humaines complexes, peut être appréciée par quiconque, quelle que soit sa croyance ou sa foi.
Le Messie de Haendel a ceci dʼunique, dans le genre de lʼoratorio, que son histoire est présentée non pas par la personnification de personnages, mais plutôt sous une forme narrative, par les voix des quatre solistes et du chœur. Le texte devient ainsi un objet de contemplation, mis en valeur par lʼutilisation habile que fait le compositeur du récitatif, de lʼaria et du chœur, afin dʼinsuffler de la variété et du drame. Il est à noter que les récitatifs se divisent entre ceux qui sont accompagnés par le continuo (cʼest-à-dire le clavier et le violoncelle) et ceux quʼaccompagne lʼorchestre (accompagnato). Alors que les premiers servent à introduire de nouveaux sujets, les seconds font avancer le récit à des moments clés, par exemple, « Et voici que lʼange du Seigneur vint sur eux » (première partie), « Ta réprimande lui a brisé le cœur » (deuxième partie) et « Voici, je vous dévoile un mystère » (troisième partie). Pour les airs (ou arias) subséquents dans lesquels la réflexion est plus approfondie, Haendel a recours à un mélange de formes. À lʼorigine, il avait prévu que quatre arias seraient présentés dans la forme baroque élaborée da capo (ABA), mais seul lʼaria pour alto, « Il a été méprisé », nʼa pas été raccourci avant la création de lʼœuvre. Cet aria a un poids émotionnel profond qui ouvre la voie à lʼarc dramatique de la deuxième partie, lequel culmine finalement dans le glorieux chœur de lʼAlléluia.
En ce qui concerne les chœurs, des textures musicales changeantes, allant dʼénoncés à lʼunisson à des contrepoints superposés, en passant par de majestueux accords, magnifient puissamment ces commentaires. Le chœur « Alléluia » mentionné plus haut en offre un exemple particulièrement éclatant, incorporant des textures monophoniques (« Le Roi des Rois »), homophoniques (lʼouverture « Alléluia ») et polyphoniques (« Et il règnera pour les siècles des siècles »). Remarquez aussi de quelle façon il passe dʼun ton doux et calme sur « Le royaume de ce monde est advenu » à un ton soudainement retentissant sur « Le royaume du Seigneur et de son Christ », sur un motif similaire mais dans un registre plus élevé, comme sʼil rayonnait – une représentation musicale de la transformation décrite dans le texte. Dans le chœur final « Amen », Haendel contraste de façon inventive les textures homophoniques et polyphoniques, ainsi que les timbres vocaux et orchestraux, pour amener lʼoratorio à sa sublime conclusion.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de lʼanglais)
Trevor Pinnock est un claveciniste et un chef d’orchestre connu dans le monde entier comme pionnier de la renaissance de la musique ancienne.
En 1972, il a fondé l’English Concert, un ensemble réputé pour ses concerts novateurs sur instruments d’époque qui a enregistré plusieurs albums pour la marque Deutsche Grammophon (DG) et participé à des tournées internationales. En 2023, à l’occasion du 50e anniversaire de l’English Concert, DG a sorti un coffret de 100 disques reprenant l’intégralité des enregistrements. Parmi les nombreux enregistrements solos de Trevor Pinnock, on trouve des suites de Rameau et de Louis Couperin, ainsi que des pièces de Bach : les Variations Goldberg, les Partitas et plus récemment, Le Clavier bien tempéré.
Dans le cadre de son projet d’enregistrement le plus récent – les Partitas pour clavier de Bach avec des arrangements novateurs pour orchestre de chambre de Thomas Oehler –, il a collaboré avec des élèves de la Royal Academy of Music et de l’École Glenn Gould. L’album est sorti à l’automne 2023.
En 2003, Trevor Pinnock a quitté la direction de l’English Concert et depuis, il partage son temps entre la direction d’orchestre et l’interprétation d’œuvres solos et de musique de chambre. Il collabore régulièrement avec le Koninklijk Concertgebouworkest d’Amsterdam, le Deutsche Kammerphilharmonie de Brême et l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg. Il était de retour au Concertgebouworkest la saison dernière avec La Passion selon saint Jean de Bach et un concert de musique de chambre, de Bach également, aux côtés d’Emmanuel Pahud et de Jonathan Manson, qui a également été repris au Wigmore Hall. Il poursuit par ailleurs sa collaboration avec l’Orchestre national de France, l’Orchestre philharmonique de Gran Canaria, l’Orchestre de chambre du Kioi Hall de Tokyo et les interprètes de la Royal Academy of Music.
Trevor Pinnock est directeur artistique du festival Anima Mundi de Pise et premier chef d’orchestre de l’Orchestre de chambre du Kioi Hall de Tokyo et de l’Orchestre de chambre de la Royal Academy of Music de Londres. Il a été nommé commandeur de l’Ordre de l’Empire britannique en 1992 et officier de l’Ordre des Arts et des Lettres de France en 1998. Il a également été directeur musical et premier chef de l’Orchestre du CNA de 1991 à 1996.
Renommée pour sa maîtrise absolue du répertoire baroque, la soprano Karina Gauvin chante avec égal bonheur Bach, Beethoven, Mahler et Britten, sans compter les œuvres contemporaines des XXe et XXIe siècles. Mme Gauvin chante avec les orchestres les plus prestigieux, dont les orchestres symphoniques de Montréal, San Francisco et Chicago et les orchestres philharmoniques de New York, Los Angeles et Rotterdam ainsi qu’avec les meilleurs ensembles baroques, comme les Talens Lyriques, l’Orchestre baroque de Venise, Accademia Bizantin, Il Complesso Barocco, Tafelmusik Baroque Orchestra et Les Violons du Roy.
Elle a chanté sous la direction des chefs Semyon Bychkov, Charles Dutoit, Matthew Halls, Bernard Labadie, Kent Nagano, Yannick Nézet-Séguin, Sir Roger Norrington, Masaaki Suzuki, Helmuth Rilling, Christophe Rousset, et Michael Tilson Thomas pour ne nommer que ceux-là.
Parmi ses plus grandes réussites à l’opéra, on compte les rôles de Vitellia dans La Clemenza di Tito de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées, Alcina au Teatro Real à Madrid, Armide dans l’œuvre éponyme de Gluck à l’Opéra national des Pays-Bas, Merab dans Saul de Handel au Festival de Glyndebourne et à l’Opéra-Comique à Paris, Junon dans La Calisto de Cavalli à L’Opéra d’État de Bavière et au Teatro Real à Madrid.
La contralto anglo-allemande Claudia Huckle, « une prodige à la technique parfaite quand elle chante Mahler » (BBC Music Magazine), a remporté les auditions du Conseil national du Metropolitan Opera et a été la première femme à recevoir le prix Birgit Nilsson du concours Operalia pour son interprétation de Wagner. Elle s’est depuis produite avec des compagnies d’opéra et des orchestres un peu partout en Europe et aux États-Unis.
Pour la saison 2024-2025, elle fera un retour à l’Opéra national de Paris dans Die Zauberflöte [La flûte enchantée], jouant la troisième dame, et fera ses débuts au festival The Grange dans Die Fledermaus [La chauve-souris], dans le rôle du prince Orlofsky. Elle fera également ses débuts en concert au Centre national des Arts du Canada dans le Messie de Haendel sous la baguette de Trevor Pinnock et se produira avec le Ballet de Stuttgart comme soliste mezzo-soprano dans Das Lied von der Erde [Le chant de la Terre].
À l’opéra, on a récemment pu la voir faire ses débuts à l’Opéra d’État de Bavière dans Boris Godunov (l’aubergiste); au London Handel Festival dans Aci, Galatea e Polifemo (Galatée); au théâtre du festival Maggio Musicale Fiorentino dans Falstaff (Meg Page) sous la direction de Daniele Gatti; et au Festival de Brégence dans Madama Butterfly (Suzuki, rôle qu’elle a également chanté à l’Opéra de Zurich et pour Glyndebourne on Tour). Elle s’est produite de nouveau à l’Opéra national de Paris dans Parsifal (Fille-fleur et voix du dessus) et a interprété Erda et Flosshilde dans Das Rheingold [L’or du Rhin] pour le Festival de Brégence. Elle a aussi joué Erda à l’Opéra de Leipzig, au Grand Théâtre de Genève et à Opera North. Elle a fait ses débuts à La Scala de Milan dans le rôle du coquillage omniscient de Die Ägyptische Helena [Hélène d’Égypte] de Strauss, sous la direction de Franz Welser-Möst.
En concert, on a notamment pu l’entendre chanter la Première Norne dans Götterdämmerung [Le crépuscule des Dieux] avec l’Orchestre philharmonique de Londres et Vladimir Jurowksi; le Stabat Mater de Rossini avec le Hallé Orchestra et sir Mark Elder; la troisième dame dans Die Zauberflöte au Festival international d’Édimbourg sous la direction de Maxim Emelyanychev; la première servante dans Elektra avec l’Orchestre philharmonique de Bergen et Edward Gardner; la Messe en temps de guerre de Haydn au théâtre du festival Maggio Musicale Fiorentino sous la direction de Zubin Mehta; le Requiem de Mozart aux BBC Proms 2021; la Missa Solemnis de Beethoven avec l’Orchestre philharmonique de Rouen; la Symphonie no 9 de Beethoven avec l’Orchestre philharmonique royal, l’Orchestre philharmonique de Londres et l’Orchestre symphonique de la RTÉ; la Passion selon saint Jean de Bach avec l’Orchestre d’Ulster; et la Passion selon saint Matthieu de Bach avec le Dunedin Consort et en tournée avec l’Orchestre du Siècle des Lumières.
Claudia Huckle a aussi chanté A Mass of Life de Delius avec l’Orchestre philharmonique de Bergen et sir Mark Elder; l’Oratorio de Noël de Saint-Saëns avec l’Orchestre philharmonique de la radio néerlandaise; Elias de Mendelssohn avec l’Orchestre symphonique de la BBC et Sakari Oramo; la Messe no 5 en la bémol majeur de Schubert et la Fantaisie chorale de Beethoven avec Kent Nagano et l’Orchestre symphonique allemand de Berlin; le Requiem de Verdi à la King’s College Chapel; Flosshilde dans Götterdämmerung avec sir Andrew Davis au Festival d’Édimbourg; la troisième dame dans Die Zauberflöte au Palais des festivals de Baden-Baden avec Yannick Nézet-Séguin; la Rhapsodie pour alto de Brahms avec la Royal Northern Sinfonia et Lars Vogt; et Schwertleite dans Die Walküre [La Walkyrie] avec l’Orchestre symphonique de la Radiodiffusion bavaroise et sir Simon Rattle.
Claudia Huckle a étudié au Royal College of Music de Londres, au Conservatoire de musique de la Nouvelle-Angleterre à Boston et à l’Institut Curtis de musique de Philadelphie. Elle est diplômée du programme pour jeunes artistes Domingo-Cafritz de l’Opéra national de Washington et a été membre de l’ensemble de l’Opéra de Leipzig pendant quatre saisons.
Le ténor canado-américain Isaiah Bell se produit comme soliste en concert et au sein d’opéras dans toute l’Amérique du Nord. S’étant distingué très tôt par ses interprétations de Haendel, de Benjamin Britten et des Évangélistes de Bach (au Lincoln Center, au Festival d’Édimbourg, au Festival d’Aldeburgh et avec l’Orchestre symphonique de Toronto), il est également à l’aise dans les créations et les réinterprétations créatives d’œuvres classiques. Il a créé le rôle d’Antinoüs, amant de l’empereur romain incarné par Thomas Hampson, dans le Hadrian de Rufus Wainwright et Daniel MacIvor à la Compagnie d’opéra canadienne, et a été acclamé pour son « immense présence scénique » et son « instrument magnifique et puissant » dans le rôle du dandy machiavélique Johan Oxenstierna lors de la première de La Reine-garçon (Bilodeau/Bouchard) à l’Opéra de Montréal en 2024. De son adaptation et traduction queer de La voix humaine de Poulenc pendant la pandémie, Opera Canada a dit : « L’interprétation d’une grande justesse de Bell convient si parfaitement à l’adaptation sensible et intelligente qu’il fait de l’œuvre que le spectateur ne peut que se laisser happer par le déroulement du drame. »
La critique a souligné la polyvalence d’Isaiah Bell comme chanteur et artiste de scène. Fréquemment remarqué pour son chant « d’une chaleur hors du commun », ses « coloratures douces comme de la soie » et son « élégant sens du phrasé », le ténor possède aussi une « voix forte et glorieuse aux sonorités héroïques dignes d’un oratorio », mélange équilibré « de tendresse et de douceur » et « de puissance et d’urgence ». Ses interprétations dramatiques ont retenu l’attention pour leur « caractérisation saisissante » (Opera Magazine), leur « caractère poignant exquis » (New York Times) et leur « sens du rythme digne d’un professionnel chevronné bien au fait des subtilités de ton » (Vancouver Sun). En particulier, son personnage de la « femme folle » dans le Curlew River de Britten lui a valu cette critique dithyrambique du New York Times : « Le ténor Isaiah Bell a donné une interprétation d’une beauté envoûtante, jouant parfaitement l’affolement émotionnel avec une économie extrême et une virtuosité vocale éclatante […] il n’a qu’à baisser les paupières ou à incliner la tête pour que notre cœur se fende. »
Isaiah Bell ajoute à sa pratique scénique la composition et l’écriture pour le théâtre, notamment dans son œuvre solo The Book of My Shames, à la fois opéra de chambre et spectacle de cabaret. La pièce, créée avec le metteur en scène Sean Guist à partir des mots et de la musique de Bell, a été présentée en tournée au Canada en versions pour piano, ensemble de chambre et orchestre. Elle surprend à tous coups les publics avec son mélange théâtral défiant toute catégorisation, d’une franchise brutale mais hilarante. Les réactions ont été plus qu’enthousiastes : « incroyablement beau », « m’a déchiré le cœur avec son honnêteté pure, sa grande vulnérabilité et son humanité », « je crois honnêtement que c’est l’un des spectacles les plus remarquables que j’aie jamais vus. »
Parmi les engagements récents et à venir de l’artiste, mentionnons un retour à La Reine-garçon (Compagnie d’opéra canadienne), La Création de Haydn avec l’Orchestre symphonique de Vancouver et le Festival d’Elora, et une mini-tournée du Messie avec le chef d’orchestre Nicholas McGegan. Isaiah Bell présentera aussi la première d’un projet de concert interdisciplinaire, Let Us Turn Aside (mise en scène d’une interprétation physique expérimentale de Socrate, chef-d’œuvre tardif de Satie) et reprendra à la demande générale Banned from the Concert Hall, spectacle mettant en vedette trois ténors interprétant des chansons baroques grivoises, créé par Bell pour Victoria Baroque et Early Music Vancouver. Il apparaît également sur le premier enregistrement mondial de l’arrangement qu’a fait Mendelssohn de la Passion selon saint Matthieu avec le Chœur Bach de Bethléem.
Décrit comme un chanteur possédant « un instrument d’une rare beauté, majestueux et impérieux dans toute sa tessiture » (Ottawa Citizen), le baryton-basse Stephen Hegedus est très sollicité, autant pour le répertoire opératique que pour les oratorios. Cette saison, il est de retour au Pacific Opera Victoria pour La clemenza di Tito de Mozart, et à l’Opéra Atelier pour le David et Jonathas de Charpentier. En concert, il retrouvera l’Orchestre philharmonique de Calgary et Les Violons du Roy dans des œuvres de Mozart et de Bach.
Stephen Hegedus a également interprété récemment le Messie de Haendel avec l’Orchestre symphonique de Toronto et la Messe en si mineur de Bach avec le Vancouver Bach Choir et a fait des apparitions avec l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières dans La bohème de Puccini et la Symphonie no 9 de Beethoven. Particulièrement apprécié pour son interprétation du Messie, il s’est produit dans le chef-d’œuvre de Haendel avec l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre du Minnesota, les orchestres symphoniques de Montréal, Seattle, Houston, San Antonio et Edmonton, le Vancouver Chamber Choir, l’Orchestre philharmonique de Naples, l’Orchestre symphonique de Victoria et l’Orchestre Métropolitain sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin.
Stephen Hegedus a joué le rôle de Leporello dans les productions d’Opéra Atelier et de l’Opéra du Manitoba du Don Giovanni de Mozart. On a aussi pu le voir à l’opéra dans Le comte Ory (Gouverneur) et La Cenerentola (Alidoro) pour l’Opéra d’Edmonton, Carmen (Zuniga) et Don Giovanni (Masetto) pour l’Opéra de Montréal, La bohème (Colline) et A Midsummer Night’s Dream (Thésée) pour le Pacific Opera Victoria et L’elisir d’amore (Dulcamara) pour l’Opéra de Vancouver. Fréquent collaborateur de l’Opéra Atelier, il a interprété le comte dans Les noces de Figaro, Neptune et Le Temps dans Le retour d’Ulysse dans sa patrie, Créon dans le Médée de Cherubini à Toronto et à Versailles et était de la distribution d’Armide de Lully, une coproduction avec les opéras de Columbus et de Versailles.
Lauréat du concours d’oratorios Lyndon Woodside de l’Oratorio Society of New York, il s’est produit abondamment en concert, notamment auprès des orchestres symphoniques de Vancouver et de Seattle (le Requiem de Mozart), de celui de Winnipeg (la Création de Haydn), au Festival de Grant Park (Les chemises de noces de Dvořák et le Requiem de Brahms), avec l’Orchestre symphonique de Montréal (A Quiet Place de Bernstein), l’Orchestre symphonique de Victoria (l’Oratorio de Noël de Bach), l’Orchestre symphonique de Québec (le Magnificat de Bach et le Te Deum de Bruckner) et au Festival d’Aldeburgh (la Messe en si mineur de Bach). Finaliste du prestigieux concours Operalia, il a fait ses débuts au Carnegie Hall dans la Messe en si mineur de Bach avec l’Oratorio Society of New York avant d’y retourner pour le Messie de Haendel.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Les Cantata Singers d’Ottawa se vouent à l’interprétation de haut niveau de la musique chorale, à la promotion de la musique chorale à Ottawa, et à l’essor du talent musical canadien. Ils réalisent cette mission par le biais de commandes auprès de compositeurs canadiens et de l’embauche de solistes canadiens, ainsi qu’en offrant des bourses aux chanteurs de la relève.
Depuis 1964, les Cantata Singers ont apporté la musique chorale à notre capitale nationale et au-delà, avec des centaines de concerts et des milliers d'œuvres du monde entier. La saison annuelle du chœur offre une programmation novatrice présentant une vaste gamme d'œuvres classiques et contemporaines.
Au cours de la 61e saison, les Cantata Singers ont le plaisir de présenter :
Le Capital Chamber Choir (CCC) est un ensemble d’interprètes de niveau avancé de la région de la capitale nationale qui recrute ses membres sur audition. Le chœur et son directeur artistique, Jamie Loback, s’attachent à présenter au public un éventail diversifié de musique chorale – en particulier des œuvres modernes, canadiennes et locales – en offrant des prestations attrayantes et de haut calibre. Fondé par Sara Brooks en 2009, le chœur s’appuie sur une véritable collaboration, qui met l’accent sur l’importance de la collégialité pour produire un son choral intégré. Le CCC est une organisation dirigée par des bénévoles, dont les membres du conseil d’administration et de ses comités proviennent de l’ensemble lui-même.
Chaque saison, le CCC présente sa propre série de concerts en plus d’entreprendre des projets de collaboration avec d’autres interprètes. Le chœur a collaboré avec des ensembles prestigieux, dont l’Orchestre du Centre national des Arts, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les Elmer Iseler Singers et le Chœur de chambre canadien, et a organisé des classes de maître ou des concerts avec des compositeurs comme John Rutter, Morten Lauridsen, Ola Gjeilo et Ēriks Ešenvalds.
Le CCC a lancé son premier album entièrement canadien, The Delight of Paradise, en avril 2017. L’année suivante, le chœur a donné un concert Spotlight à St. John’s (Terre-Neuve) dans le cadre du Podium Choral Conference & Festival. Le CCC a remporté le deuxième prix dans la catégorie « chœurs d’adultes, voix mixtes » du Concours national pour chœurs amateurs canadiens en 2019, et il a été invité à se produire à Rideau Hall pour les récipiendaires de l’Ordre du Canada.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait mis un terme aux concerts en direct en 2020 et 2021, le CCC a profité de cette pause pour produire deux séries d’enregistrements vidéo diffusées sur YouTube. Le chœur est remonté sur scène à l’automne 2021 et n’a cessé depuis d’enchaîner les saisons. Le CCC se réjouit à la perspective de présenter une programmation complète pour la saison 2024-2025, comprenant des œuvres novatrices sur la scène Southam du Centre national des Arts, des explorations sonores avec une connexion locale, un concert reprise, et la célébration de notre 15e anniversaire!
Andrew McAnerney, chef d’orchestre nommé aux Juno, a été élevé dans la tradition chorale britannique en tant que jeune choriste à la cathédrale de Gloucester, en Angleterre. Il a étudié la musique au Magdalen College de l’université d’Oxford et, après avoir obtenu son diplôme, a accepté un poste de ténor professionnel (clerc laïque) à la chapelle St George, au château de Windsor. En Europe, Andrew a construit une carrière de chef d’orchestre, de chanteur de consort, de soliste et d’arrangeur en se produisant largement avec plusieurs des meilleurs ensembles vocaux du monde, notamment les Tallis Scholars, les BBC Singers et l’Ensemble Brabant.
Andrew s’est installé au Canada en 2012 et, depuis, a dirigé à titre d’invité des ensembles tels que l’Arion Baroque Orchestra, l’Orchestre du Centre national des Arts, les Chamber Players of Canada, les Elmer Iseler Singers, les Elora Singers, le Chœur Louisbourg et La Rose des Vents. Andrew et est directeur des Cantata Singers of Ottawa, directeur artistique du Studio de musique ancienne de Montréal (SMAM), et directeur associé de la musique de la cathédrale Christ Church.
En tant que chanteur et chef d’orchestre, Andrew est crédité sur plus de 50 enregistrements, notamment pour la musique de Bach, Brumel, Clemens non Papa, Crequillon, Gombert, Haendel, Lotti, Morales, Moulu, Mozart, Palestrina, Phinot, Purcell et Rore. Le premier CD d’Andrew avec SMAM, Lasso: Laudate Dominum, consacré à la musique de Lassus, a été publié par ATMA Classique en 2017. Son deuxième CD, L’Homme armé, également publié sous l’étiquette ATMA Classique, a été mis en nomination pour un prix Juno 2022 dans la catégorie Album classique de l’année (grand ensemble).
Andrew est passionné par l’excellence musicale et l’accessibilité. Il enseigne régulièrement pour Canadian Amateur Musicians / Musiciens Amateurs du Canada et travaille avec des enfants et des adultes de tous âges pour explorer et faire de la musique.
Titulaire d’une maîtrise en musique de l’Université d’Ottawa, Jamie Loback est le directeur artistique du Capital Chamber Choir (CCC) et du Chœur des jeunes de la région d’Ottawa ainsi que le directeur musical de l’Église Saint-Joseph à Ottawa.
Il est un défenseur passionné de la musique chorale contemporaine; son travail avec le CCC depuis 2012 est en grande partie centré sur la promotion des compositrices et compositeurs choraux contemporains. Il a ainsi créé de nombreuses compositions canadiennes et a présenté les premières canadiennes d’œuvres contemporaines internationales. Il a également préparé l’ensemble pour plusieurs prestations avec l’Orchestre du Centre national des Arts.
Jamie Loback a récemment été nommé chef de chœur pour l’Ontario Youth Choir 2025. Ce programme artistique central de Choirs Ontario est l’un des plus prestigieux chœurs et programmes de formation chorale pour les jeunes de la province.
Laurie a commencé sa carrière de régisseuse avec le Théâtre anglais et la compagnie de Jean Roberts au Centre national des Arts. Depuis, elle a eu l'honneur de travailler avec le Théâtre anglais du CNA, le Théâtre autochtone du CNA, l'Orchestre du Centre national des Arts et Musique populaire et variétés du CNA. Laurie a été régisseuse de production pour le Shaw Festival et le Theatre Calgary, et régisseur pour, entre autres, l'Arts Club Theatre Company, le Globe Theatre, le Royal Manitoba Theatre Centre, Mirvish Productions, le Festival de Stratford, la Great Canadian Theatre Company, le Grand Theatre, le Theatre New Brunswick et le Neptune Theatre.
Kristi Aruja+
Emma Bider*
Genny DeMerchant+
Valerie Douglas+
Deirdre Garcia+
Rachel Gorni+
Hannah Herman*
Victoria Holland+
Sharon Keenan+
Sumin Lee*
Erica Loughlin+
Lauren MacDonald+
Andrea MacWilliams*
Janessa Mann*
Kim McMillan+
Katarina Michalyshyn*
Élise Monaghan+
Nicola Oddy*
Lily Polowin*
Valeria Rincon*
Nicole Van Oosten*
Barbara Ackison+
Trish Brooks+
Judy-Anne Brush+
Janet Cover+
Nichole Ettlin+
Mary Gordon+
Sam Greve*
Alison Hamer*
Vickie Classen Iles+
Eileen Johnson+
Adriana Kolijn*
Meghan Kitt*
Grace Mann+
Jessica McClay*
Sheri Meyerhoffer+
Anna Miedema+
Andi Murphy+
Katy Quinn*
Tammy Shaw*
Aidan Shenkman*
Jocelyn Veevers*
Alice Yoch*
Cameron Aitken*
Loyal Beggs+
Jamie H. Bell*
Ray Burrage-Goodwin+
Simon Cavanagh*
Cameron Climie*
Neil Crawford+
Spencer Cripps*
Andrew Fitzgerald*
Ross Jewell+
Chris Libuit*
Dominique Moreau*
Emily O’Kane*
Shawn Potter*
James Seyler*
Kelly Symons*
Jamie Bertram*
Mike Bulthuis*
Kevin Day+
Reid Earnshaw*
Gavin Goodwin*
Andrew Hodgson+
Greg Huyer+
Björn Johansson+
Christopher Mallory*
Shawn Mattas*
J.P. McElhone+
Sam Paquette*
Peter Reilly-Row+
Alan Rempel*
Daniel Savoie+
Glen Seeds+
Madox Terrell*
Ary Williams*
John Young+
Alex Zabloski*
Nicolas Zuluaga*
+ Cantata Singers of Ottawa
* Capital Chamber Choir
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
**Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Jeremy Mastrangelo
Carissa Klopoushak
Jeffrey Dyrda
Manuela Milani
**Edvard Skerjanc
*Martine Dubé
Seconds violons
Emily Kruspe (solo)
Emily Westell
Frédéric Moisan
Leah Roseman
Jessy Kim
Mark Friedman
**Winston Webber
**Karoly Sziladi
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
David Thies-Thompson
Paul Casey
Tovin Allers
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
Contrebasses
Sam Loeck (solo)
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
**Marjolaine Fournier
Flûtes
Joanna G’froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Julie Fauteux (solo associée)
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Trombone basse
Zachary Bond
Tuba
Chris Lee (solo)
Timbales
*Jonathan Rance (solo invité)
Percussion
Jonathan Wade
Andrew Johnson
Clavecin
*Thomas Annand
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Cheffe adjointe du personnel
Ruth Rodriguez Rivera
Coordonnatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
Régisseuse
Laurie Champagne
* Musiciens surnuméraires
** En congé
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre