Présenté par Le Fonds Janice et Earle O'Born pour l’excellence dans les arts de la scène

Nézet-Séguin et l’Orchestre de Philadelphie

Série Grands Interprètes

2024-04-18 20:00 2024-04-18 23:20 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Nézet-Séguin et l’Orchestre de Philadelphie

https://nac-cna.ca/fr/event/33729

Événement en personne

Le temps d’une soirée, le Centre national des Arts a le plaisir d’accueillir l’illustre chef d’orchestre Yannick Nézet-Séguin et l’Orchestre de Philadelphie pour une célébration des perles de la compositrice afro-américaine Florence Price et de l’amitié durable qui unissait l’Orchestre et le compositeur russe Sergei Rachmaninov. En 1933, l’Orchestre symphonique de Chicago interprète pour la...

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Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
jeu 18 avril 2024
jeu 18 avril 2024

≈ 2 heures et 20 minutes · Avec entracte

Dernière mise à jour: 9 avril 2024

Un mot du président et chef de la direction du CNA

Le Centre national des Arts donne au public l’occasion de voir sur scène certains des plus grands talents de tout le Canada et du monde entier. Ce soir, c’est avec bonheur que nous vous présentons, pour la première fois au CNA, le légendaire Orchestre de Philadelphie, dirigé par l’incomparable chef québécois Yannick Nézet-Séguin, grande vedette internationale de la musique classique.

Le concert affiche complet depuis septembre, ce qui témoigne de l’excellence artistique incarnée par cet ensemble et son chef. En effet, l’Orchestre de Philadelphie a été qualifié par nul autre que Sergueï Rachmaninov de « meilleur orchestre que le monde ait jamais porté ». Pour ce qui est de Yannick Nézet-Séguin, son influence sur le milieu de la musique classique est incontestable. En tant que troisième directeur musical du Metropolitan Opera et directeur musical et artistique de l’Orchestre de Philadelphie et de l’Orchestre Métropolitain de Montréal, il est à l’heure actuelle l’un des artistes classiques les plus électrisants de la planète. Son talent inspire aux musiciens et musiciennes avec qui il collabore des prestations inoubliables dans les salles du monde entier. Quel ravissement pour tout le milieu des arts de la scène que de suivre la carrière de Yannick et de voir un artiste canadien atteindre de tels sommets!

C’est pour nous un immense plaisir de vous faire découvrir ce soir toute la richesse musicale de l’Orchestre de Philadelphie et de Yannick Nézet-Séguin. Comme toujours, merci d’être des nôtres et de soutenir le Centre national des Arts.

Président et chef de la direction Christopher Deacon

Un mot de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Canada

Cher public du Centre national des Arts,

C’est pour moi un honneur d’accueillir à Ottawa le mondialement célèbre Orchestre de Philadelphie et son chef acclamé, le Canadien Yannick Nézet-Séguin. Quel beau privilège que de célébrer ainsi les liens profonds et durables entre le Canada et les États-Unis, et plus particulièrement la magnifique ville de Philadelphie, ma ville d’origine.

C’est lors d’une tournée à Toronto en 1918 que l’Orchestre de Philadelphie, mené par son directeur musical Leopold Stokowski, s’est produit pour la première fois à l’extérieur des États-Unis. Aujourd’hui, 106 ans plus tard, l’Orchestre visite Toronto, Ottawa et Montréal, cette fois sous la baguette de Yannick Nézet-Séguin, qui revient dans son pays natal pour cette série de prestations.

En plus d’être une vitrine pour les chefs-d’œuvre de la musique classique, le concert de ce soir est aussi une célébration de la diversité de la musique américaine avec la présentation de pièces de Florence Price, compositrice afro-américaine du début du XXe siècle. L’Orchestre a d’ailleurs remporté en avril 2022 un prix Grammy de la meilleure prestation orchestrale pour son enregistrement des Symphonies nos 1 et 3 de cette compositrice. Les efforts de l’ensemble pour favoriser l’inclusion dans le milieu des beaux-arts et de la musique classique sont le reflet direct des valeurs chères aux États-Unis et au Canada.

Pendant leur séjour au Canada, les membres de l’Orchestre de Philadelphie profiteront de leurs trois arrêts pour aller à la rencontre des communautés locales dans le cadre du programme Arts Envoy du département d’État des États-Unis, une initiative d’échanges culturels qui fait connaître le meilleur du milieu artistique américain au reste du monde. J’aimerais exprimer toute ma gratitude au Centre national des Arts pour sa collaboration continue.

Dans une lettre adressée à l’Orchestre, le président Biden s’exprimait en ces termes : « La musique a ce pouvoir unique de nous ramener aux époques, aux lieux et aux souvenirs qui nous sont les plus chers. Mais elle nous fait aussi avancer, contribuant à transcender les frontières linguistiques et géographiques pour unir les cultures et les communautés du monde entier. »

J’espère que vous garderez du concert de ce soir des souvenirs qui vous inspireront pendant des années.

David L. Cohen
Ambassadeur des États-Unis d’Amérique au Canada 

Programme

Orchestre de Philadelphie

Yannick Nézet-Séguin
Directeur musical et artistique

FLORENCE PRICE Symphonie no 4 en ré mineur (40 min)
I. Tempo moderato
II. Andante cantabile
III. Juba : Allegro
IV. Scherzo : Allegro

ENTRACTE

SERGUEÏ RACHMANINOV Symphonie no 2 en mi mineur, op. 27 (60 min)
I. Largo – Allegro moderato
II. Allegro molto
III. Adagio
IV. Allegro vivace

Opus 3 Artists est le représentant exclusif de l’Orchestre de Philadelphie.

Répertoire

Florence Price

Symphonie no 4 en ré mineur

I. Tempo moderato
II. Andante cantabile
III. Juba : Allegro
​IV. Scherzo : Allegro

La triomphale création de la Première symphonie de Florence Price (1887-1953) par l’Orchestre symphonique de Chicago en 1933 a donné lieu à une avalanche de commentaires dévalorisants. D’une part, pour quiconque, et à plus forte raison pour une Afro-Américaine, faire jouer une symphonie nouvelle par un grand orchestre lors d’une exposition universelle qui comptabilisait en moyenne 74 570 visites payantes par jour en 1933 était un exploit en soi. Par ailleurs, Price était certainement consciente que son œuvre n’avait été programmée que parce que Maude Roberts George, ardente promotrice des arts afro-américains, et la Chicago Music Association avaient directement payé l’orchestre pour qu’il l’interprète. Pire encore, ce programme intitulé « The Negro in Music » commençait par In Old Virginia, une ouverture de concert qui célébrait et valorisait musicalement la Confédération, écrite par John Powell, l’un des eugénistes et suprématistes blancs les plus notoires des États-Unis.

Une compositrice de moindre envergure aurait pu se décourager, mais pas Florence Price. Elle écrivit trois autres symphonies au cours des 12 années suivantes. La dernière de ces symphonies est peut-être la plus audacieuse de toutes. En effet, la compositrice y fait appel à une variété d’idiomes encore plus ample que dans ses symphonies précédentes.

L’ingéniosité de Price pour fusionner la musique de son héritage afro-américain avec des formes et des genres musicaux traditionnellement blancs, intégrant des styles de composition habituellement distincts, est largement reconnue : en plus des symphonies, elle a écrit deux quatuors à cordes, trois concertos, une importante sonate pour piano, des dizaines de pièces de caractère de divers formats pour piano, de la musique de chambre instrumentale, des mélodies ou encore des cantates – en plus d’arrangements de spirituals pour voix et piano –, et la majeure partie de son œuvre est richement imprégnée des styles vernaculaires noirs. On sait aussi que son langage postromantique s’inspire également du courant impressionniste américain et d’autres techniques modernistes. Mais les nombreux solos de la Quatrième symphonie, confiés à pratiquement tous les instruments du grand orchestre, transforment l’ensemble en une assemblée de solistes aux couleurs éclatantes, tandis que la partition de la section des cuivres et celle des percussions évoquent ensemble les fanfares militaires omniprésentes en temps de guerre. Plus improbable encore, les références de l’œuvre aux spirituals et autres répertoires vernaculaires noirs sont complétées par des renvois à Anton Bruckner et à Duke Ellington.

Composée en 1945, la Quatrième symphonie n’a pas été jouée du vivant de Price, et la partition faisait partie des centaines de manuscrits musicaux et autres documents retrouvés dans sa maison abandonnée au sud de Chicago en 2009. L’œuvre a été créée et publiée à titre posthume en 2018, et le premier enregistrement est paru en 2019. Il s’agit sans doute de l’œuvre de grande envergure la plus importante parmi celles qui alimentent la redécouverte en cours de l’héritage musical de Florence Price – une renaissance comparable à celle de Mahler au milieu du XXe siècle. Mais au-delà de ces considérations, la Quatrième symphonie représente une contribution majeure à la symphonie américaine en tant que genre – une œuvre qui traite l’héritage ancestral de Florence Price et l’expression vernaculaire noire sur un pied d’égalité avec les styles expressifs blancs et typiquement européens. Aux côtés des symphonies d’Amy Beach, Leonard Bernstein, George Whitefield Chadwick, Aaron Copland, William Dawson, Charles Ives et William Grant Still, cette œuvre apporte une contribution attrayante et brillante à la quête de formulation d’un langage musical distinctement américain, qui donne une expression aux pratiques musicales nées de l’expérience américaine sur le territoire des États-Unis.

La Symphonie en ré mineur de Price est composée des quatre mouvements traditionnels, mais comme les trois premiers se terminent tous abruptement, la fin du finale est la première et seule conclusion appuyée de toute l’œuvre. L’introduction, brève et tendue, mène au thème principal (Tempo moderato), présenté dans une partition martiale qui cite le spiritual « Wade in the Water »; l’ambiance guerrière de ce mouvement est particulièrement évidente à la fin de la section de développement, lorsqu’un crescendo passionné, alimenté principalement par des références à « Wade in the Water », s’interrompt brusquement. Le deuxième mouvement (Andante cantabile) montre Price dans un mode plus intime, contrastant une mélodie pentatonique plaintive confiée principalement aux vents solistes avec une écriture hymnique pour chœur de cuivres – et comme le premier mouvement, sa reprise est précédée d’un crescendo dramatique qui s’arrête brusquement (cette fois avec un coup de gong soliste).

Le thème principal du troisième mouvement est un juba léger (Allegro), mais le cœur de ce mouvement est sa section contrastante qui, par son accompagnement syncopé, ses mélodies modales et sa notation, s’aligne sur le style « jungle » d’Ellington. Le finale, un scherzo tourbillonnant (Allegro), contient des allusions fugaces, mais récurrentes au scherzo de la Quatrième symphonie de Bruckner, dont la popularité était en hausse aux États-Unis au début des années 1940. Ici aussi, on reconnaît la veine dramatique de Price, car le mouvement se développe jusqu’à un point culminant, avec des exclamations de cuivres et de percussions, sans cordes, suivies d’un silence abrupt. La tension monte au fil d’un sombre récitatif pour le basson solo, avant que ne se déchaîne la coda, qui porte la symphonie à sa bouillonnante conclusion.

Note de programme par Michael Cooper (traduit l’anglais)

SERGUEÏ Rachmaninov

Symphonie no2 en mi mineur, op. 27

I. Largo – Allegro moderato
II. Allegro molto
III. Adagio
​IV. Allegro vivace

De nombreux contemporains russes de Sergueï Rachmaninov (1873-1943) sont venus à la musique tout en exerçant le droit, la médecine ou une autre profession. Mais Rachmaninov était destiné à être purement musicien – son milieu et ses relations l’exigeaient, en un sens. Ses parents étaient tous deux musiciens et son grand-père avait étudié avec le légendaire pianiste irlandais John Field. Son cousin, Alexandre Ziloti, était un ancien élève de Franz Liszt et l’une des figures musicales les plus importantes de la Russie de l’époque. Alors que Rachmaninov était encore adolescent, il devint le protégé de Tchaïkovski, qui n’hésita pas à le proclamer son égal.

Rachmaninov a quitté la Russie après la révolution d’octobre 1917 et n’y est jamais retourné, faisant la navette pendant les deux décennies suivantes entre New York et la Suisse. En 1935, il s’est installé à Beverly Hills, en Californie, et est devenu citoyen américain juste avant de mourir en 1943. C’est au cours de cette période post-russe qu’il a consolidé sa réputation de pianiste et qu’il a relativement peu composé. Pourtant, Rachmaninov s’est toujours considéré comme un compositeur et non comme un pianiste. (Il était aussi un remarquable chef d’orchestre.) En tant que compositeur, il n’a absolument pas été touché par les expériences musicales modernistes du début du XXe siècle, s’accrochant fermement au romantisme opulent et lyrique du XIXe siècle. Si cette attitude a plu à son public, elle n’a pas impressionné les spécialistes de l’histoire de la musique et les critiques, qui ont d’abord considéré ses œuvres comme des échos éculés et inintéressants d’une époque révolue. Ce n’est qu’après sa mort que la réputation de compositeur de Rachmaninov s’est hissée au niveau de celle dont il avait joui en tant que pianiste, l’un des plus en vue de son époque.

Rachmaninov a écrit deux de ses trois symphonies avant de quitter la Russie. La première, une œuvre de jeunesse datant de 1895, est dynamique et énergique, mais elle échoua lamentablement auprès du public et des critiques lors de sa création. Ce fut un coup dur pour l’artiste, dont la confiance en tant que compositeur resta fragile tout au long de sa carrière. Bien que son Concerto pour piano no 2 de 1901 ait récolté un succès retentissant, il se sentait toujours anxieux à l’idée d’entreprendre une autre grande œuvre orchestrale. En 1906, il prit congé de son poste de chef d’opéra au Théâtre impérial de Moscou et commença à travailler sur sa Deuxième symphonie à Dresde, en Allemagne, qu’il termina l’été suivant, après son retour en Russie. Elle fut créée en février 1908, sous la direction du compositeur lui-même qui dédia la partition à Sergeï Taneïev, son professeur de composition.

Rachmaninov unifie les mouvements de cette symphonie en recyclant les thèmes et motifs principaux. Le premier motif, entendu dans les cordes graves au début de la longue introduction lente (Largo), est rappelé tout au long de l’œuvre, et son mouvement en escalier caractérise aussi les thèmes mélodiques planants qui suivent. Après un solo du cor anglais, le mouvement proprement dit (Allegro moderato) démarre avec un thème principal qui renvoie à l’introduction. Un thème secondaire en sol majeur, détendu et expressif, apporte un certain contraste avant que les solos du violon et de la clarinette dans la section de développement ne reprennent le thème principal. La section de développement se poursuit jusqu’à atteindre un nouveau point culminant dramatique, mais dans la réexposition, c’est la mélodie plus détendue qui domine, entendue cette fois en mi majeur.

Rachmaninov renverse l’ordre classique des mouvements intérieurs d’une symphonie en plaçant le scherzo (Allegro molto) avant le mouvement lent, mais il n’enfreint pas vraiment de « règles » en l’occurrence – il existe de nombreux précédents au XIXe siècle pour cette pratique. Même dans ce trépidant scherzo, le compositeur ne peut s’empêcher d’insérer un thème secondaire lyrique et nostalgique, qui partage de nombreux traits avec le thème principal du mouvement d’ouverture. Au milieu du mouvement, une section en trio fuguée se métamorphose en une marche avant que les deux mélodies d’ouverture ne reviennent pour compléter la symétrie de la forme.

Les phrases nostalgiques de l’ultra-romantique troisième mouvement (Adagio) évoquent le lyrisme de la musique vocale plutôt que des inspirations spécifiquement instrumentales. Le thème d’ouverture des violons, qui revient tout au long de ce mouvement et réapparaît dans le finale, a été réutilisé comme air d’une chanson pop de 1976, Never Gonna Fall in Love Again d’Eric Carmen. (Carmen avait déjà utilisé précédemment une autre mélodie de Rachmaninov, tirée du Deuxième concerto pour piano, pour son succès All By Myself de 1975.) Une pause silencieuse après l’ardente section de développement crée une impression d’attente dramatique avant que les vents solistes ne ramènent le thème principal dans la réexposition.

L’Allegro vivace qui ouvre le dernier mouvement laisse présager un finale vigoureux et triomphal en mi majeur. Ici, le compositeur reprend des fragments des somptueuses mélodies des mouvements précédents, et ce n’est pas toujours aussi optimiste. Des moments sinistres et des interludes intenses sont intercalés entre les réminiscences, mais à la fin, les mélodies en forme d’arche sont combinées à des figures d’accompagnement vivifiantes, menant à une conclusion emphatique et jubilatoire.

Note de programme par Luke Howard (traduit l’anglais)

Notes de programme © 2024. Tous droits réservés. Les notes de programme ne peuvent être reproduites sans l’autorisation écrite de The Philadelphia Orchestra Association, de Michael Cooper ou de Luke Howard.

Artistes

  • Chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin
  • L’Orchestre de Philadelphie

Crédits

Yannick Nézet-Séguin
Directeur musical et artistique
Chaire Walter et Leonore Annenberg

Nathalie Stutzmann
Première cheffe invitée
Chaire Ralph et Beth Johnston Muller

Austin Chanu
Chef d’orchestre adjoint

Tristan Rais-Sherman
Chef d’orchestre adjoint

Joseph Conyers
Ambassadeur communautaire et éducatif
Chaire Mark et Tobey Dichter

Charlotte Blake Alston
Conteuse, narratrice et animatrice
Chaire Osagie et Losenge Imasogie

Frederick R. Haas
Conseiller artistique
Fred J. Cooper Memorial Organ Experience

Premiers violons
David Kim, violon solo - Chaire du Dr Benjamin Rush
Juliette Kang, premier violon solo associée - Chaire Joseph et Marie Field
Christine Lim, violon solo associée
Marc Rovetti, assistant violon solo - Chaire du Dr James F. Dougherty
Barbara Govatos - Chaire Robert E. Mortensen
Jonathan Beiler
Hirono Oka
Richard Amoroso - Chaire Robert et Lynne Pollack
Yayoi Numazawa
Jason DePue - Chaire Larry A. Grika
Jennifer Haas
Miyo Curnow
Elina Kalendarova
Daniel Han
Julia Li
William Polk
Mei Ching Huang

Seconds violons
Kimberly Fisher, solo - Chaire Peter A. Benoliel
Paul Roby, solo associé - Chaire Sandra et David Marshall
Dara Morales, assistante solo - Chaire Anne M. Buxton
Philip Kates - Chaire Peter A. Benoliel
Davyd Booth
Paul Arnold - Chaire Joseph Brodo, attribuée par Peter A. Benoliel
Boris Balter
Amy Oshiro-Morales
Yu-Ting Chen
Jeoung-Yin Kim
Willa Finck

Altos
Choong-Jin Chang, solo - Chaire Ruth et A. Morris Williams Jr.
Kirsten Johnson, solo associée
Kerri Ryan, assistante solo
Judy Geist
Renard Edwards
Anna Marie Ahn Petersen - Chaire de la famille Piasecki
David Nicastro
Burchard Tang
Che-Hung Chen
Rachel Ku
Marvin Moon
Meng Wang

Violoncelles
Hai-Ye Ni, solo
Priscilla Lee, solo associée
Yumi Kendall, assistante solo - Chaire Elaine Woo Camarda et A. Morris Williams Jr.
Richard Harlow - Chaire Orton P. et Noël S. Jackson
Kathryn Picht Read
Robert Cafaro - Président des comités des bénévoles
Ohad Bar-David
John Koen
Derek Barnes
Alex Veltman

Contrebasses
Joseph Conyers, solo - Chaire Carole et Emilio Gravagno
Gabriel Polinsky, solo associé
Nathaniel West, assistant solo, par intérim
David Fay
Duane Rosengard
Michael Franz
Christian Gray

Permutations régulières de membres des sections des cordes.

Flûtes
Jeffrey Khaner, solo - Chaire Paul et Barbara Henkels
Patrick Williams, solo associé - Chaire Rachelle et Ronald Kaiserman
Olivia Staton
Erica Peel, piccolo

Hautbois
Philippe Tondre, solo - Chaire Samuel S. Fels
Peter Smith, solo associé
Jonathan Blumenfeld - Chaire Edwin Tuttle
Elizabeth Starr Masoudnia, cor anglais* - Chaire Joanne T. Greenspun

Clarinettes
Ricardo Morales,solo - Chaire Leslie Miller et Richard Worley
Samuel Caviezel, solo associé - Chaire Sarah et Frank Coulson
Socrates Villegas
Paul R. Demers, clarinette basse - Chaire Peter M. Joseph et Susan Rittenhouse Joseph

Bassons
Daniel Matsukawa, solo -Chaire Richard M. Klein
Mark Gigliotti, cobasson solo
Angela Anderson Smith
Holly Blake, Contrebasson

Cors
Jennifer Montone, solo - Présidente de la Fiducie caritative Grayt
Jeffrey Lang, solo associé -Chaire Hannah L. et J. Welles Henderson
Christopher Dwyer
Chelsea McFarland
Ernesto Tovar Torres
Shelley Showers

Trompettes
(poste vacant), solo - Chaire Marguerite et Gerry Lenfest
Jeffrey Curnow,solo associé - Chaire Gary et Ruthanne Schlarbaum
Anthony Prisk

Trombones
Nitzan Haroz, solo - Chaire de la Fondation de la famille Neubauer
Matthew Vaughn, cotrombone solo
Blair Bollinger, trombone basse - Chaire des Drs Bong et Mi Wha Lee

Tuba
Carol Jantsch, Solo
Chaire Lyn et George M. Ross

Timbales
Don S. Liuzzi, solo
Chaire Dwight V. Dowley
Angela Zator Nelson, solo associée

Percussion
Christopher Deviney, solo
Charlie Rosmarin, solo associé
Angela Zator Nelson

Piano et célesta
Kiyoko Takeuti

Claviers
Davyd Booth

Harpe
Elizabeth Hainen, solo

Musicothécaires 
Nicole Jordan, principale
Holly Matthews

Personnel de scène
Dennis Moore, Jr., gestionnaire
Francis “Chip” O’Shea III
Aaron Wilson

* En congé

La tournée canadienne 2024 de l’Orchestre de Philadelphie est rendue possible grâce au soutien des commanditaires de tournée, le Philadelphia Convention & Visitors Bureau, la Chambre de commerce du Grand Philadelphie et le Département du développement local et économique du Commonwealth de Pennsylvanie. L’Orchestre de Philadelphie remercie ses partenaires de tournée ainsi que l’ambassade et les consulats des États-Unis au Canada, et est fier de sa collaboration de longue date avec le programme Arts Envoy du Bureau des affaires éducatives et culturelles du département d’État des États-Unis.

Alliance internationale des employés de scène et de théâtre