≈ 2 heures · Avec entracte
Dernière mise à jour: 28 mars 2024
Bonsoir,
Nederlands Dans Theater – NDT 1 est un joyau prodigieux du ballet contemporain. La compagnie attire des interprètes virtuoses, d’une grande polyvalence et à forte individualité, offrant des créations puissantes de chorégraphes illustres. William Forsythe, Sharon Eyal et Gai Behar, Imre & Marne van Opstal se partagent une soirée où des univers éclatés se rencontrent, dialoguent et se déchaînent. Nous avons une grande chance de voir les œuvres de ces génies chorégraphiques se déployer sur notre scène, nous attendions cette visite depuis longtemps.
C’est aussi avec beaucoup de fierté que je souhaite relever que NDT est dirigée par la canadienne Emily Molnar. Emily a pris la direction artistique de NDT (1 et 2) en 2020 après avoir brillamment dirigé la compagnie Ballet BC pendant plus de 10 ans. Nous l’accueillons à bras ouverts, chez elle, dans son Centre national des Arts.
Je vous souhaite une excellente soirée de célébration de la danse et du rayonnement international d’un leadership significatif d’ici.
Bienvenue à cette soirée en compagnie du NDT 1! C’est un immense plaisir pour nous d’être de retour au CNA pour présenter un programme de danse foisonnant d’idées et d’expressions d’artistes mondialement reconnus : William Forsythe, Sharon Eyal et Gai Behar, ainsi que Imre et Marne van Opstal en collaboration avec les grands noms du design hollandais DRIFT et Lonneke Gordijn.
Que se passe-t-il quand plusieurs événements en apparence non liés s’entrechoquent? Comment se recoupent-ils au sein d’une même entité vivante qui adopte constamment de nouvelles façons d’être? Imre et Marne van Opstal explorent l’idée de synchronicité dans leur dernière pièce pour le NDT 1, The Point Being, imaginée en étroite collaboration avec la conceptrice hollandaise Lonneke Gordijn et DRIFT. Dans cette création multidisciplinaire, chorégraphie, scénographie et musique génèrent à la fois friction et harmonie.
Nous nous réjouissons de présenter Jakie, une création récente de Sharon Eyal et Gai Behar. Cette œuvre exaltante se déroule sur fond de musique composée par Ori Lichtik, collaborateur de longue date. Avec Jakie, le duo dynamique d’Eyal et Behar revient en force, mêlant le sensuel et l’inattendu dans un contraste fascinant qui souligne la virtuosité hypnotique des interprètes du NDT 1. Cette création illustre l’expérimentation artistique permanente au cœur de l’originalité des deux chorégraphes.
One Flat Thing, reproduced s’inscrit résolument dans la démarche de William Forsythe et dans son exploration perpétuelle de la distension de la structure en contrepoint. L’œuvre prend la forme des rouages d’une « machinerie » basée sur l’interaction de trois systèmes d’organisation : une multitude de thèmes de mouvement individuels, un système dense de signaux décentralisé et des alignements complexes de formes ou d’enchaînements de mouvements. Quelle joie pour nous de partager cette œuvre phare avec le public du CNA!
Merci d’être là. Nous espérons que le programme vous plaira!
The Point Being de Imre van Opstal et Marne van Opstal (37 minutes)
Entracte (+/- 20 minutes)
One Flat Thing, reproduced de William Forsythe (17 minutes)
Entracte (+/- 20 minutes)
Jakie de Sharon Eyal et Gai Behar (30 minutes)
Le Nederlands Dans Theater (NDT) est une compagnie de danse contemporaine de renommée mondiale. Le groupe, dirigé par la directrice artistique canadienne Emily Molnar depuis la saison 2020-2021, est basé à La Haye, aux Pays-Bas, mais se produit également pour des publics internationaux à travers l'Europe, l'Amérique, l'Asie et l'Australie.
Depuis sa fondation en 1959 par Benjamin Harkarvy, Aart Verstegen et Carel Birnie, en collaboration avec dix-huit danseurs du Ballet national néerlandais, le NDT a tracé sa propre voie dans le monde de la danse moderne. Des chorégraphes éminents tels que Glen Tetley et Hans van Manen ont laissé une empreinte avant-gardiste sur le visage artistique de la compagnie. Leurs productions non-conformistes et progressistes ont placé NDT sur la carte nationale et internationale. Depuis lors, la compagnie a constitué un riche répertoire, composé de plus de 620 ballets par des maîtres chorégraphes tels que Crystal Pite, Marco Goeck, Hofesh Shechter, Sharon Eyal et Gai Behar, et bien d'autres.
L'objectif de NDT est de rejoindre les gens et de leur faire vivre de nouvelles expériences. Pour ce faire, il crée et présente des spectacles de danse contemporaine pertinents et novateurs, engagés à la collaboration sous toutes ses formes. NDT touche un public large et diversifié, ainsi que des communautés à La Haye et dans le monde entier, et s'efforce donc d'être un modèle dans le monde de la danse contemporaine, en promouvant la diversité et l'inclusion dans et à travers tout ce qu'il fait, en créant un espace pour de nombreuses voix et artistes différents.
La première compagnie, NDT 1, se compose de 27 danseurs phénoménaux venus du monde entier, âgés de 23 à 40 ans. Les danseurs sont mondialement connus pour leur théâtralité, leur technique époustouflante et leur expression inégalée. Chaque saison, la première compagnie présente quatre programmes aux Pays-Bas en plus de nombreuses grandes tournées en Asie, aux États-Unis, en Amérique du Sud ou en Australie. Depuis leur siège à La Haye, les deux compagnies travaillent sans relâche pour apporter une contribution significative à l’avenir de la danse contemporaine, tant aux Pays-Bas que bien au-delà.
Que se passe-t-il quand plusieurs événements en apparence non liés s’entrechoquent? Comment se chevauchent-ils au sein d’une même entité vivante qui se transforme constamment en nouvelles façons d’être? Dans The Point Being, les chorégraphes Imre van Opstal et Marne van Opstal explorent l’idée de la synchronicité – ce moment fugace où tout semble prendre son sens – en adoptant une approche multidisciplinaire où chorégraphie, scénographie et musique génèrent à la fois friction et harmonie.
Créée en collaboration avec la conceptrice hollandaise Lonneke Gordijn et DRIFT, l’œuvre se déroule sur fond de musique composée par Amos Ben-Tal (@Offprojects) et d’éclairages conçus par Tom Visser. En comptant sur l’étroite collaboration des interprètes du NDT 1, véritables pierres angulaires de la pièce, Imre et Marne van Opstal comptent transformer espace abstrait et conception de la synchronicité en source d’inspiration. Comment rendre l’invisible visible? Nous vous invitons à prendre part à cette expérience visuelle où nous tentons d’arrêter le temps dans un monde qui semble sans cesse échapper au moment présent.
« La synchronicité. C’est le point de départ que nous ont donné Imre et Marne le premier jour en studio. On nous a demandé, en gardant à l’esprit cette définition, de rechercher et de créer des coïncidences et des contradictions chargées de sens, dans notre corps et entre nous – des unions passagères qui vont et viennent et se multiplient.
Le contexte physique est apparu de plusieurs façons au cours du processus. Ce qui est devenu particulièrement vital au fil de ces semaines, c’est de réaliser que la synchronicité est un vecteur de diversité – une occasion de rassembler autour d’un but commun ou d’un environnement partagé, de l’enrichir.
Pour approfondir ce concept, la collaboration avec DRIFT d’Amsterdam s’est également avérée synchrone en soi. Les contributions de DRIFT ont été essentielles pour stimuler notre imagination et pour élargir le champ des possibles de notre créativité.
J’espère que le spectacle amènera tout le monde, interprètes comme membres du public, à réfléchir à chaque écosystème dont nous faisons partie et à chaque pur hasard qui croise notre chemin. Peut-être même prendrons-nous un moment pour reconnaître que notre importance les uns pour les autres n’est pas seulement apparente, mais poignante – pas simplement causale, mais cosmique. »
« En découvrant la profondeur des conversations qui ont eu lieu entre DRIFT, Imre et Marne avant de commencer le processus, nous avons été portés par un élan d’enthousiasme à l’idée de contribuer, comme interprètes, à l’exploration de la synchronicité sur scène. Au cœur d’une solide association de nombreux éléments changeants – le décor, la musique, la chorégraphie –, une seule voix et une identité collective ont émergé du brouillard. La beauté de cette création résidait dans le quotidien. En nous incitant à imaginer différentes façons d’être et à trouver la complexité dans la simplicité, The Point Being est devenu une question retentissante que nous cherchions à comprendre, et la force du lien s’est imposée comme notre outil le plus précieux. Devant quelque chose qui touche à notre relation à l’environnement, un sentiment d’euphorie parcourt tout notre être – ce moment précis de présence, où on se sent décalés dans le temps, simultanément. Dans cette quête, on touche du doigt ce que signifie vraiment embrasser ces moments. »
Par William Forsythe
One Flat Thing, reproduced commence dans un rugissement. Vingt tables, telles des îlots de glace irréguliers, occupent la scène et deviennent la surface, le sous-sol et le ciel peuplés d’une féroce escadrille de danseuses et de danseurs. Un tas de corps qui s’agitent avec empressement, aiguisés comme des rasoirs dans des entrelacements périlleux, le tout dans une vive intelligence. La musique de Thom Willems commence dans le calme avant que la tempête n’éclate, projetant les interprètes vers la fin, leurs corps hurlant dans un tumulte vorace et minutieux.
Par Sharon Eyal et Gai Behar
Au cours de la dernière décennie, Sharon Eyal & Gai Behar ont contribué de façon significative au répertoire de NDT. Grâce à un travail marqué par une sensualité et une vulnérabilité fortes, le duo a fasciné le public avec un monde qu’ils ont créé eux-mêmes, un monde qui défie les notions préconçues de mouvement et l’expression du corps. « Pour moi, la danse est tribale et primitive, c’est de la joie », dit Eyal. « Quand j’ai une idée, il me semble qu’elle a toujours été là, et pourtant comme si elle n’avait jamais été là. Chaque œuvre est une continuation de la précédente et offre une occasion unique d’aller de plus en plus profondément. »
Eyal & Behar dirigent leur compagnie L-E-V depuis 2013, et ont créé plusieurs œuvres présentées en primeur pour le NDT, comme Salt Womb (2016) qui a remporté un prix Zwaan pour « Meilleure production de danse » en 2016.
Genevieve O’Keeffe, interprète du NDT 1, à propos de Jakie
« Dès notre premier jour de travail en studio avec Sharon et Ori, on pouvait déjà discerner certaines parties de Jakie, comme si la pièce avait déjà une forme et une émotion, mais qu’il lui manquait les corps pour la porter.
Chaque idée que nous avons explorée affichait clairement une identité et un sentiment d’appartenance à ce monde que nous dévoilions. Même si je ne connaissais pas la chorégraphie, je savais dans quel état mon corps devait être et la sensibilité créative dans laquelle je devais puiser.
J’ai toujours aimé les œuvres où je ressens la proximité des autres interprètes, où je fais partie d’un tout et où je suis portée par notre énergie commune.
Travailler avec Sharon et son équipe pour la première fois a été un privilège et un grand bonheur. La clarté de sa vision, son enthousiasme et son humilité ont donné naissance à une œuvre qui m’a poussée à oublier toutes les limites que je croyais exister et à m’abandonner à ce qui nous dépasse. »
Scott Fowler, interprète du NDT 1, à propos de Jakie
« La production de Jakie a sans aucun doute été l’un des processus créatifs les plus merveilleusement extravagants et vivants auxquels j’ai participé. Jamais je n’avais pris part à une collaboration qui semblait si chaotique et cohérente à la fois, qui progressait sans cesse, ne laissant aucune place à l’excès de doute ou d’inhibition. Sharon n’aborde pas la création par une réflexion approfondie ou une planification préalable, mais en libérant les impulsions qu’elle ressent sur le moment. Le mouvement est incarné par ses improvisations enregistrées. La musique est composée des rythmes et échantillons transcendants d’Ori Lichtik, générés par un système hybride de platines et de laboratoire expérimental installé dans un coin du studio. L’œuvre en elle-même est formée de ces deux éléments qui coexistent, alors que Sharon est à l’avant du studio, micro en main, et danse avec nous tout en criant des instructions par-dessus la musique incessante. Le résultat : tous les interprètes bougent ensemble, écoutent et suivent les instructions, tout en même temps. Même si ces moments sont très exigeants, c’est ce que je trouve si beau dans le processus. Pour quelqu’un comme moi qui a tendance à tout intellectualiser et à analyser à outrance, ça m’a forcé à travailler différemment, à faire des choix très rapides basés sur l’impulsion ou l’instinct. L’expérience qui en ressort est plus vivante, voire plus authentique. J’espère que c’est ce que ressentira le public pendant le spectacle. »
Le 28 mars 2024
The Point Being
Imre van Opstal & Marne van Opstal
Anna Bekirova, Conner Bormann, Thalia Crymble,
Scott Fowler, Barry Gans, Nicole Ishimaru,
Kele Roberson, Yukino Takaura, Luca Andrea Tessarini
One Flat Thing Reproduced
William Forsythe
Fay van Baar, Emmitt Cawley, Scott Fowler,
Surimu Fukushi, Barry Gans, Aram Hasler, Nicole Ishimaru,
Paxton Ricketts, Yukino Takaura, Luca Tessarini, Theophilus Vesely,
Nicole Ward, Rui-Ting Yu, Zenon Zubyk
Jakie
Sharon Eyal & Gai Behar
Fay van Baar, Anna Bekirova, Conner Bormann,
Pamela Campos, Thalia Crymble, Scott Fowler,
Aram Hasler, Chuck Jones, Genevieve O’Keeffe,
Charlie Skuy, Yukino Takaura, Theophilus Vesely, Nicole Ward
Le 27 mars 2024
The Point Being
Imre van Opstal & Marne van Opstal
Anna Bekirova, Conner Bormann, Thalia Crymble,
Scott Fowler, Barry Gans, Nicole Ishimaru,
Kele Roberson, Yukino Takaura, Luca Andrea Tessarini
One Flat Thing Reproduced
William Forsythe
Alexander Andison, Anna Bekirova, Jon Bond,
Pamela Campos, Thalia Crymble, Scott Fowler,
Surimu Fukushi, Aram Hasler, Chuck Jones, Madoka Kariya,
Genevieve O’Keeffe, Charlie Skuy, Sophie Whittome, Zenon Zubyk
Jakie
Sharon Eyal & Gai Behar
Fay van Baar, Anna Bekirova, Conner Bormann,
Pamela Campos, Thalia Crymble, Scott Fowler,
Aram Hasler, Chuck Jones, Genevieve O’Keeffe,
Charlie Skuy, Yukino Takaura, Theophilus Vesely, Nicole Ward
Depuis août 2020, Emily Molnar est la directrice artistique de Nederlands Dans Theater, une compagnie qu’elle entend faire entrer dans une nouvelle ère de créativité. Danseuse, chorégraphe, mentore, défenseure des arts et leader mondialement réputée et acclamée par la critique, elle a travaillé et participé à de nombreuses tournées partout dans le monde. Après avoir obtenu son diplôme à l’École du Ballet national du Canada en 1990, elle a entrepris une carrière scénique au sein du Ballet national du Canada et de Ballet BC, et en tant que soliste au Ballet de Francfort sous la direction de William Forsythe. De 2009 à 2020, Emily Molnar a été directrice artistique de Ballet BC, où sa vision de l’innovation et de la collaboration a donné naissance à plus de 45 œuvres nouvelles et a permis à la compagnie d’atteindre une renommée internationale. Pendant cinq ans, elle a été directrice artistique de la danse au Centre des arts de Banff. Ses contributions lui ont valu bon nombre de prix et de récompenses. En 2016, elle a reçu l’insigne de l’Ordre du Canada, l’une des plus hautes distinctions civiles du pays, pour son apport à la danse.
Né en 1949, William Forsythe est actif dans le domaine de la chorégraphie depuis plus de 50 ans et est considéré comme l’un des chorégraphes les plus éminents au monde. Ses trois décennies de travail avec ses ensembles à Frankfurt sont reconnues pour leur façon de repenser le ballet, faisant passer celui-ci du répertoire classique auquel il est souvent associé à une forme d’art dynamique ancrée dans le 21e siècle.
Principalement formé à New York, où il a grandi, Forsythe fait son entrée sur la scène de la danse européenne alors qu’il est dans la jeune vingtaine, d’abord en tant que danseur, puis comme chorégraphe résident du Ballet de Stuttgart. En 1984, il entreprend un mandat de 20 ans comme directeur du Ballett Frankfurt, où, initialement intéressé aux principes fondateurs du ballet académique, il a depuis 1991 étendu son discours chorégraphique au domaine des arts visuels. Alors que son travail pour la scène fait partie des répertoires d'ensembles à travers le monde, ses installations sont présentées dans des musées et des collections privées. En 2004, il crée sa propre compagnie, The Forsythe Company.
Au cours de sa carrière, William Forsythe a remporté plusieurs prix importants dont le Bessie, le Laurence Olivier Award, la German Distinguished Service Cross, le prix Wexner, ainsi que le Lion d'or de la Biennale de Venise et le Der Faust, tous deux pour l'ensemble de son œuvre. En 1999, il est nommé Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres par le gouvernement français. Il est aussi choisi à plusieurs reprises comme chorégraphe de l’année lors de sondages auprès de critiques internationaux.
William Forsythe a également reçu une bourse honorifique du Laban Centre for Movement and Dance de Londres et est titulaire d’un doctorat honorifique de la Juilliard School de New York.
Gai Behar (Tel-Aviv, 1977) a beaucoup influencé la musique, les arts et la vie nocturne de Tel-Aviv de 1999 à 2005. Il y a produit des spectacles musicaux, des événements artistiques indépendants et des fêtes techno.
Durant cette période, à Tel-Aviv, Behar a également produit et coorganisé avec Uri Katzenstein Man Without a Shirt; des œuvres d’Ohad Naharin et de Sharon Eyal y ont notamment été présentées. Il a aussi produit la deuxième mouture de Playback de Naharin.
En octobre 2012, la première d’Untitled Black de Behar et Eyal a été présentée en collaboration avec la compagnie de danse de l’Opéra de Göteborg (Suède). Le duo a créé Sara en mai 2013, une pièce aérienne pour le NDT 2 et a lancé leur compagnie de danse, L-E-V, la même année.
Depuis sa fondation, la compagnie a donné plus de 180 représentations, dont certaines dans des salles aussi prestigieuses que le Joyce Theatre (New York), le Jacob’s Pillow (Becket, Massachusetts), le Sadler’s Wells (Londres, Royaume-Uni), le Festival Montpellier Danse (France) et le Julidans d’Amsterdam.
En plus de leur travail avec L-E-V, Eyal et Behar ont signé des pièces commandées par d’autres compagnies, y compris Sara pour le Nederlands Dans Theater (2013) ainsi que Bedroom Folk (2015) Salt Womb (2016) et Half-Life pour le Ballet royal de Suède.
Née à Jérusalem, Sharon Eyal a dansé avec la compagnie Batsheva de 1990 à 2008 et signé ses premières chorégraphies dans le cadre du projet Dancers Create de la compagnie.
Elle a œuvré comme directrice artistique associée de Batsheva en 2003-2004, et chorégraphe en résidence de 2005 à 2012. Au cours de son travail au sein de la compagnie, elle a signé la chorégraphie de seize nouveaux spectacles.
En 2005, elle a commencé à collaborer avec Gai Behar pour ses propres créations, de même qu’avec la compagnie L-E-V et dans le cadre de projets variés.
Depuis 2009, on lui doit une trentaine de nouvelles créations pour des compagnies de danse du monde entier, y compris Bedroom Folk, Salt Womb, Feelings et Sara (Nederlands Dans Theater), Half-Life (Ballet royal de Suède), Untitled Black et Autodance (GoteborgsOperans Danskompan, Suède), Killer Pig et Corps de Walk (Carte Blanche, Norvège), Too Beaucoup (Hubbard Street Dance Chicago), Plafona (Tanzcompagnie Oldenburg, Allemagne), ou encore Soul Chain (Staatstheater Mainz, Allemagne).
Sharon Eyal s’est aventurée dans le milieu de la haute couture en participant au défilé de mode printemps-été 2019 de Dior. Elle a signé la chorégraphie des vidéoclips réalisés par Mike Milles des chansons « Hairpin Turns » et « Hey Rosey » extraites de l’album I Am Easy To Find du groupe The National. Elle a également participé au concert d’ouverture de la tournée internationale du groupe à l’Olympia de Paris.
En 2013, elle a lancé sa propre compagnie, L-E-V.
Le répertoire de L-E-V se compose de six pièces originales, dont Love Chapter2 qui a été créée au Festival Montpellier Danse en juillet 2017. Sa nouvelle création a été présentée pour la première fois en septembre 2019 au Festival Ruhrtriennale en Allemagne.
Les créations de L-E-V sont coproduites par certains des plus grands diffuseurs de danse au monde – le Sadler’s Wells de Londres et le Julidans d’Amsterdam. La compagnie a également collaboré avec le Festival Montpellier Danse, le Festival de danse du Pour-cent culturel Migros, le Théâtre de Fribourg, le Centre des arts de Banff (Canada), le Carolina Performing Arts (Caroline du Sud, États-Unis) et le Festival Torinodanza.
En dix ans d’existence, la compagnie a donné plus de 200 représentations, dont certaines dans des salles aussi prestigieuses que le Joyce Theatre de New York, le Jacob’s Pillow de Becket (Massachusetts), le Sadler’s Wells de Londres (Royaume-Uni), le Festival Montpellier Danse (France), le Festival international d’Édimbourg et le Julidans à Amsterdam.
Sharon Eyal a notamment remporté les prix suivants :
Prix Faust en Allemagne (2018)
Grand Prix des critiques de danse, de musique et de théâtre décerné au Théâtre national de la danse-Chaillot à Paris (2018)
Prestigieux prix Fedora – Van Cleef & Arpels pour le Ballet (2017)
Meilleur spectacle de danse (City Pages) [SN3] – Killer Pig avec le James Sewell Ballet (2017)
12e prix Jovan Ćirilov du Festival de danse de Belgrade (2017)
Prix Landau pour les arts de la scène dans la catégorie danse (2009)
Artiste au sein de la Fondation culturelle d’excellence d’Israël (2008)
Originaires des Pays-Bas, Imre van Opstal et Marne van Opstal – anciens membres de la troupe du Nederlands Dans Theater (NDT) – sont des chorégraphes et des interprètes à la renommée internationale. Frère et sœur, le duo commence sa carrière au sein des prestigieuses compagnies Nederlands Dans Theater 1 et 2 et de la Batsheva Dance Company, avant de voler de ses propres ailes. Ses thèmes de prédilection sont la condition humaine, ainsi que les capacités et les limites du corps et du psychisme humain. Basé sur la collaboration, le travail du duo est à la fois multidimensionnel et surréaliste, adoptant un langage chorégraphique brut et libre qui se distingue par son éclectisme, sa théâtralité et ses partenariats.
Leur toute première création, LiNK, remonte à 2014 dans le cadre du programme de perfectionnement professionnel Up & Coming Choreographers. Ils récidivent l’année suivante avec John Doe, toujours pour Up & Coming Choreographers. En 2016-2017, ils font leurs débuts comme chorégraphes pour la programmation régulière du NDT 2 avec The Grey (2017). Leur première création chaudement applaudie pour le NDT 1, Take Root (2019), a été finaliste aux prix Zwaan dans la catégorie Meilleure production de danse.
En 2020, le tandem décide de se consacrer entièrement à la chorégraphie. Pour le NDT 1, il crée la pièce Baby don’t hurt me, saluée par la critique, qui traite de l’identité, de la sexualité, du genre et de l’amour.
Poursuivant l’aventure, Imre et Marne van Opstal signent les chorégraphies de plusieurs spectacles : Eye Candy (Rambert Dance Company), The little man (Nationaltheater Mannheim), I’m afraid to forget your smile (Hessian State Ballet), Heart Drive (Ballet BC), Mommy, Look! (Ballet de Bâle) et To Kingdom Come (GöteborgOperans Danskompani).
Chorégraphie
Imre van Opstal, Marne van Opstal
Musique
Nouvelle composition par Amos Ben-Tal
@offprojects
Éclairages
Tom Visser
Scénographie
DRIFT
Costumes
Imre van Opstal, Marne van Opstal en collaboration avec l’atelier de costumes
Direction des répétitions (NDT)
Tamako Akiyama
Première mondiale
21 septembre, 2023, Amare The Hague
Chorégraphie
Sharon Eyal & Gai Behar
Assistance à la chorégraphie
Clyde E. Archer, Guido Dutilh, Leo Lerus
Musique
Nouvelle composition d'Ori Lichtik, incluant la musique de Ryuichi Sakamoto, interprétée par Alva Noto : The Revenant Main Theme, © New Regency Music Inc, Milan Records, Sony Music Publishing. Einstürzende Neubauten : GS1. Écrit par Blixa Bargeld. NU Unruh, Alexander Hacke, Jochen Arbeit, Rudolph Moser. Publié par Freibank Musikverlage/CTM Publishing. Avec l’autorisation de POTOMAK.
Éclairages
Alon Cohen
Scénographie
Sharon Eyal & Gai Behar
Costumes
Sharon Eyal en collaboration avec le département des costumes du NDT
Direction des répétitions (NDT)
Francesca Caroti
Première mondiale
11 mai 2023, Amare La Haye
Chorégraphie, scénographie et éclairages
William Forsythe
Musique
Thom Willems
Conception des costumes
Stephen Galloway
Première mondiale
2 février 2000, Ballet Frankfurt, Bockenheimer Depot, Frankfurt, Allemagne
Chef machiniste
James Reynolds
Chef électricien
Shane Learmonth
Électricien adjoint
Fred Malpass
Chef accessoiriste
Timothy Shannon
Ingénieur en chef du son
Dan Holmes
Ingénieur adjoint du son
Thomas Stubinski
Chef cintrier
Ross Brayne
Services électroniques
Chef
Michael St. Onge
Assistant
Michael Blanchard
Entrepôt
Chef
Kevin Kenny
Projectionniste
Chef
David Milliard
Productrice générale
Caroline Ohrt
Productrice principale
Tina Legari
Directeur technique
Brian Britton
Coordonnatrice des projets spéciaux et adjointe de la productrice générale
Mireille Nicholas
Chargée de compagnies
Sophie Anka
Associée en éducation et artiste-enseignante
Siôned Watkins
Stratège, marketing
Marie-Chantale Labbé-Jacques
Stratège, communication
Alexandra Campeau
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre