≈ 1 heure et 30 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 17 octobre 2023
Am Strande (« Sur le rivage »)
Der Mond kommt still gegangen (« La lune monte doucement »), op. 13, no 4
I. Allegro maestoso
II. Romanze: Andante non troppo, con grazia
III. Finale: Allegro non troppo
ENTRACTE
Die gute Nacht (« La bonne nuit que je te souhaite »)
Die Lorelei (« Lorelei »)
I. Allegro
II. Andante
III. Vivace non troppo
La venue d’Isata Kanneh-Mason a été rendue possible grâce à Enticott Music Management
Isata Kanneh-Mason a une entente d’exclusivité avec Decca Classics
Am Strande
Source allemande : Wilhelm Gerhard
Traurig schau ich von der Klippe
Auf die Flut, die uns getrennt,
Und mit Inbrunst fleht die Lippe,
Schone seiner, Element!
Furcht ist meiner Seele Meister,
Ach, und Hoffnung schwindet schier;
Nur im Traume bringen Geister
Vom Geliebten Kunde mir.
Die ihr, fröhliche Genossen
Gold’ner Tag’ in Lust und Schmerz,
Kummertränen nie vergossen,
Ach, ihr kennt nicht meinen Schmerz!
Sei mir mild, o nächt’ge Stunde,
Auf das Auge senke Ruh,
Holde Geister, flüstert Kunde
Vom Geliebten dann mir zu.
Der Mond kommt still gegangen
Source allemande : Emanuel Geibel
Der Mond kommt still gegangen
Mit seinem gold’nen Schein.
Da schläft in holdem Prangen
Die müde Erde ein.
Und auf den Lüften schwanken
Aus manchem treuen Sinn
Viel tausend Liebesgedanken
Über die Schläfer hin.
Und drunten im Tale, da funkeln
Die Fenster von Liebchens Haus;
Ich aber blicke im Dunklen
Still in die Welt hinaus.
Die gute Nacht
Source allemande : Friedrich Rückert
Die gute Nacht, die ich dir sage,
Freund, hörest du;
Ein Engel, der die Botschaft trage
Geht ab und zu.
Er bringt sie dir, und hat mir wieder
Den Gruß gebracht:
Dir sagen auch des Freundes Lieder
Jetzt gute Nacht.
Die Lorelei
Source allemande : Heinrich Heine
Ich weiß nicht, was soll es bedeuten,
Daß ich so traurig bin;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl und es dunkelt,
Und ruhig fließt der Rhein;
Der Gipfel des Berges funkelt
Im Abendsonnenschein.
Die schönste Jungfrau sitzet
Dort oben wunderbar,
Ihr goldnes Geschmeide blitzet,
Sie kämmt ihr goldenes Haar.
Sie kämmt es mit goldenem Kamme
Und singt ein Lied dabei,
Das hat eine wundersame,
Gewalt’ge Melodei.
Den Schiffer im kleinen Schiffe
Ergreift es mit wildem Weh;
Er schaut nicht die Felsenriffe,
Er schaut nur hinauf in die Höh’.
Ich glaube, die Wellen verschlingen
Am Ende Schiffer und Kahn;
Und das hat mit ihrem Singen
Die Lorelei getan.
orch. Sarah Slean
Am Strande (« Sur le rivage »)
Der Mond kommt still gegangen (« La lune monte doucement »), op. 13, no 4
orch. Cecilia Livingston
Die gute Nacht (« La bonne nuit que je te souhaite »)
Die Lorelei (« Lorelei »)
Clara Schumann (née Wieck; 1819-1896) composa des lieder (mélodies pour voix et piano) tout au long de sa carrière de compositrice, de son enfance jusqu’à la mort de Robert Schumann. Vingt-huit au total sont parvenus jusqu’à nous; plusieurs furent perdus.
Les lieder au programme témoignent de l’art consommé de Clara Schumann à unir piano, voix et poésie. Ils traitent de thèmes propres à l’époque romantique : la force des éléments et la nature avec Am Strande et Lorelei, et la nuit avec Der Mond kommt still gegangen et Die gute Nacht.
Dans Am Strande, l’imagerie naturelle se veut aussi l’expression de sentiments humains. Ainsi, le flux et le reflux de sextolets perpétuels représentent tant les marées séparant deux amants que les élans émotionnels du personnage musical, qui oscille entre angoisse et espoir. Et dans « Lorelei », Schumann réinvente avec éloquence la célèbre légende d’une funeste nymphe, la Lorelei, qui attirait à leur perte les marins voguant sur le Rhin. La compositrice crée des textures et des tons bien distincts pour le narrateur du poème, le marin et la Lorelei, et déploie un crescendo émotionnel et musical qui atteindra son apogée à la fin de la mélodie. La partition bouillonnante de piano dans ces deux lieder, entendu ce soir dans des orchestrations de Sarah Slean et Cecilia Livingston, fait honneur aux dons de virtuose de la compositrice.
Der Mond kommt still gegangen, op. 13, no 4 (« La lune monte doucement », 1843; orchestré par Sarah Slean), s’ouvre sur l’image apaisante d’une lune dorée veillant sur le monde assoupi. Le doux balancement de la partie de piano rappelle les genres du nocturne ou de la barcarolle, ces berceuses instrumentales de l’époque romantique. La dernière strophe du lied, toutefois, recèle une subtile note douce-amère, alors que le narrateur observe de loin la demeure de sa bien-aimée et s’en détourne ensuite pour se plonger dans la nuit : s’agirait-il d’une bien-aimée inaccessible? Schumann souligne l’ambiguïté du moment par une accélération rythmique, des harmonies chromatiques et la note la plus aigüe du lied au chant.
Die gute Nacht (« La bonne nuit que je te souhaite », 1841; orchestré par Cecilia Livingston) évoque ce pouvoir qu’a la musique de traverser le temps et l’espace. Ici, le personnage poétique envoie des vœux de bonne nuit par le biais d’un messager angélique et sous forme de chanson – le lied de Schumann contient donc lui-même un lied! Schumann donne à la première strophe un phrasé lent et spacieux, qui semble faire allusion aux vastes distances parcourues par les vœux de bonne nuit. Le lied se clôt dans une paix infinie par un long et serein postlude, comme si le piano solo se chargeait de communiquer ce qui réside au-delà des mots.
Note de programme par Julie Pedneault-Deslauriers
I. Allegro maestoso
II. Romanze: Andante non troppo, con grazia
III. Finale: Allegro non troppo
Clara Wieck (1819-1896) – avant qu’elle ne devienne Clara Schumann – compose son Concerto pour piano à l’adolescence. Un peu comme la première symphonie de Robert Schumann et Johannes Brahms, ce concerto tient lieu en quelque sorte de rite de passage: à l’époque, les genres orchestraux à grande échelle sont la chasse gardée des compositeurs professionnels, et jugés bien au-delà des capacités des femmes. Ayant d’abord composé le troisième mouvement en tant que pièce indépendante, Clara décide rapidement de l’intégrer à un concerto à part entière, en usant de liens thématiques ingénieux pour lui donner une cohésion et une architecture unique.
Le premier mouvement, l’Allegro maestoso, est de forme sonate, mais omet audacieusement la réexposition, réservant la conclusion pour la fin du finale. Le mouvement central, Romanze est un duo intime pour piano et violoncelle qui tranche avec les autres mouvements par son accent sur le timbre et le toucher, plutôt que sur les prouesses techniques. Comme les musicologues David Keep et Larry R. Todd l’ont fait remarquer, Robert cite directement la Romanze au début de son Dichterliebe (1840), un cycle de lieder qui est l’incarnation même de l’amour et du désir. Cet hommage est tout indiqué, car la genèse du concerto, qui s’étend de 1833 (année de naissance de Brahms) à 1836, correspond aux débuts de l’histoire d’amour entre Robert et Clara.
Le concerto de Clara Wieck est le précurseur de plusieurs techniques novatrices que d’autres compositeurs romantiques continueront de développer. Elle-même ne s’aventurera à écrire qu’un seul autre concerto, ébauché en 1847, mais demeuré inachevé.
Note de programme par Julie Pedneault-Deslauriers
I. Allegro
II. Andante
III. Vivace non troppo
Au printemps 1887, Johannes Brahms (1833-1897) écrit à Clara Schumann pour l’informer candidement qu’il a eu « l’idée amusante d’écrire un concerto pour violon et violoncelle. Si cela réussit, nous pourrons en retirer du plaisir. » Il révèle toutefois qu’il n’est pas très sûr de lui à la perspective d’écrire pour les deux instruments à cordes. Pour son Concerto pour violon (1878), il avait consulté son ami Joseph Joachim et travaillé avec lui, mais ils étaient en brouille depuis des années. (En 1881, Brahms avait pris le parti d’Amalie, la femme de Joachim, contre son mari au cours de leur procédure de divorce, le violoniste étant convaincu qu’elle avait une liaison avec l’éditeur de musique Fritz Simrock.) Voyant là une occasion de faire la paix, Brahms a prudemment approché Joachim au cours de l’été pour lui faire part de son projet de « double concerto », la partie de violoncelle devant être jouée par Robert Hausmann, pour qui Brahms avait écrit sa Deuxième Sonatepour violoncelle. Il semble que ses efforts aient porté fruit; comme Clara, qui a assisté à une première répétition de l’œuvre en septembre, l’a écrit dans son journal : « Ce concerto est une œuvre de réconciliation – Joachim et Brahms se sont reparlé pour la première fois depuis des années. »
Dernière œuvre pour orchestre de Brahms, le Double Concerto a été créé à Cologne le 18 octobre 1887, avec Joachim et Hausmann comme solistes, et le compositeur à la direction d’orchestre. Ils l’ont joué à plusieurs reprises au cours de la saison de concerts, mais l’accueil de l’œuvre est resté plutôt tiède. Même Clara était dubitative : « Je ne crois pas que ce concerto ait un quelconque avenir... Il n’a nulle part la chaleur et la fraîcheur que l’on trouve si souvent dans ses œuvres. » Il est beaucoup plus apprécié de nos jours, pour sa beauté et sa construction magistrale, mais aussi parce qu’il constitue une formidable vitrine pour deux solistes de premier plan.
Le Double Concerto a quelques précédents notables – le Triple Concerto pour violon, violoncelle et piano de Beethoven, la Symphonie concertante pour violon et alto de Mozart et le Double Concerto pour deux violons de J.-S. Bach – que Brahms a probablement étudiés comme modèles. À partir de ce qu’il avait absorbé, il a forgé une œuvre d’une saisissante originalité. Il ouvre le concerto avec deux cadences dramatiques pour les solistes, renversant ainsi complètement les conventions relatives à la forme du premier mouvement. Peu après l’annonce par l’orchestre au complet d’un fragment du thème principal, le violoncelle s’interpose avec la première cadence (« à jouer comme un récitatif »). Les vents et les cors répondent ensuite avec le motif « soupirant » du second thème, après quoi le violon entre seul et, après quelques phrases méditatives, est rejoint par le violoncelle. Ensemble, ils se délectent de la profondeur et de l’étendue de leurs sonorités – à travers des doubles cordes et des accords retentissants, puis un magnifique arpège, déployant toute leur tessiture comme s’il s’agissait d’un seul « super instrument ». Finalement, ils s’unissent pour gravir une échelle ascendante, qui aboutit à l’exposition orchestrale pour révéler enfin les éléments principaux du mouvement. Alors que les solistes reviennent pour développer ce matériau tout au long du mouvement, remarquez comment Brahms explore toutes les facettes de leur relation à travers un dialogue animé allant de l’imitation au commentaire, de l’argumentation à l’achèvement des phrases de l’un et de l’autre. Vers la fin, alors qu’on s’attend à une cadence, le violon et le violoncelle s’unissent pour énoncer le thème principal, puis se rejoignent dans un merveilleux passage à l’octave à l’unisson – la personnification musicale de la réconciliation – qui clôt avec emphase ce mouvement dense.
Poursuivant leur front uni, les solistes introduisent le magnifique chant de la Romanze en octaves à l’unisson (le violon dans son registre grave), les cordes de l’orchestre apportant une richesse harmonique. Les vents entonnent ensuite un choral serein qui, à mesure que le mouvement progresse, alterne avec les ruminations de plus en plus élaborées des solistes sur la mélodie. Dans la reprise, le violon et le violoncelle exécutent seulement la première partie de la mélodie, puis se remémorent des rêveries passées, après quoi un passage exquis et rêveur conclut le mouvement en toute sérénité.
Le violoncelle et le violon reprennent l’initiative pour présenter le thème récurrent du troisième mouvement, que Brahms agrémente d’éléments du « style hongrois » (rom-hongrois), clin d’œil à l’héritage de Joachim. L’air paraît d’abord délicat et quelque peu mélancolique, mais il prend de l’assurance lorsque l’orchestre s’en empare. Dans les retours subséquents, les solistes échangent leurs phrases, ajoutant des embellissements et des fioritures. Contrastant avec ce qui précède, le second thème est robuste et endiablé, avec des doubles cordes vibrantes, tout comme la mélodie pleine d’assurance qui apparaît au milieu du mouvement; avec sa juxtaposition de rythmes rapides et fluides, le « style hongrois » est ici le plus explicite. Dans l’épilogue qui suit la reprise des deux premiers thèmes, les solistes échangent des arpèges vaporeux, qui s’étendent vers de nouveaux sommets dans une phrase ascendante. Enfin, ils fusionnent une fois de plus dans des octaves à l’unisson, pour proclamer une version transfigurée du thème principal et achever le mouvement dans une jubilation triomphante.
Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
La pianiste Isata Kanneh-Mason est une soliste et une musicienne de chambre très demandée dans le monde. Offrant des programmes éclectiques et intéressants, elle donne des récitals qui vont de Haydn et Mozart à Chopin et Brahms, en passant par Fanny Mendelssohn, Clara Schumann, Gershwin et bien d’autres. Côté concerto, elle est tout aussi à l’aise sur du Felix Mendelssohn ou du Clara Schumann – dont le concerto pour piano figurait d’ailleurs sur le premier album retentissant d’Isata – qu’elle ne l’est sur du Prokofiev ou du Dohnányi.
Ses engagements pour la saison 2023-2024 comprennent des prestations avec l’Orchestre de Philadelphie, l’Orchestre du CNA, le London Mozart Players, la Royal Northern Sinfonia, l’Orchestre de Cleveland, l’Orchestre symphonique de Toronto et l’Orchestre philharmonique de Stockholm, ainsi qu’une tournée aux États-Unis et en Allemagne avec le Royal Philharmonic Orchestra. Accompagnée de son frère violoncelliste Sheku Kanneh-Mason, elle se produira en récital au Japon, à Singapour, en Corée du Sud et dans toute l’Europe. Isata donnera également des récitals solos aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, au Wigmore Hall de Londres et au Festival de Lucerne.
Sous l’étiquette Decca Classics, la pianiste publie en 2019 un premier album, Romance – the Piano Music of Clara Schumann, puis deux ans plus tard Summertime, qui fait la part belle à la musique américaine du XXe siècle. Son nouvel album au titre évocateur, Childhood Tales, est un véritable tour de force sur le thème de la nostalgie de l’enfance.
Avec son frère violoncelliste Sheku, Isata sort en 2021 Muse, son premier album en duo, qui illustre magnifiquement toute l’empathie musicale du tandem familial et l’adresse acquise après des années à jouer ensemble. En 2023, elle fait ses débuts de soliste aux BBC Proms avec l’Orchestre national de la BBC au pays de Galles, sous la baguette de Ryan Bancroft.
Nommée étoile montante de l’European Concert Hall Organisation (2021-2022), Isata Kanneh-Mason est lauréate du convoité prix Leonard-Bernstein et du prix Opus Klassik dans la catégorie Jeunes artistes. Elle fait également partie des artistes Junge Wilde de la Konzerthaus Dortmund.
James Ehnes est l’un des musiciens les plus recherchés sur la scène internationale. Possédant une rare combinaison de virtuosité époustouflante, de lyrisme serein et de musicalité à toute épreuve, il se produit régulièrement dans les plus grandes salles de concert de la planète.
Parmi ses collaborations récentes, on peut citer : l’Orchestre du Royal Concertgebouw, l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich, l’Orchestre philharmonique de Londres, l’Orchestre symphonique de la NHK, l’Orchestre symphonique de Boston et celui de Chicago ainsi que l’Orchestre de Cleveland. Pour la saison 2024–2025, James Ehnes est artiste en résidence avec l’Orchestre symphonique de Melbourne et fait une tournée en Asie, dans le cadre de laquelle il jouera l’intégrale des sonates de Beethoven au Kioi Hall de Tokyo et se produira avec l’Orchestre philharmonique de Hong Kong et l’Orchestre symphonique de Singapour.
En plus de ses concerts, il jongle avec un programme chargé de récitals. Il donne régulièrement des concerts au Wigmore Hall (notamment le cycle complet des sonates de Beethoven en 2019–2020 et l’intégrale des œuvres pour violon ou alto de Brahms et Schumann en 2021–2022), au Carnegie Hall, au Symphony Center de Chicago, au Concertgebouw d’Amsterdam, au Festival Ravinia, à Montreux, au Verbier Festival, au Festival de musique de Dresde et au Festival de Pâques à Aix. Chambriste passionné, il est aussi violon solo du Quatuor Ehnes et directeur artistique de la Seattle Chamber Music Society.
James Ehnes a remporté de nombreux prix pour sa riche discographie, dont deux prix GRAMMY, trois prix Gramophone et douze prix JUNO. En 2021, il a reçu le prestigieux titre d’artiste de l’année aux Gramophone Awards, en remerciement pour ses récentes contributions à l’industrie du disque, dont le lancement en juin 2020 d’une série de récitals en ligne, « Recitals from Home », pour pallier la fermeture des salles de spectacle pendant la pandémie de COVID-19. C’est dans ce cadre domestique, équipé de matériel de pointe, qu’il a enregistré les six Sonates et partitas de Bach et les six Sonates d’Ysaÿe, publiant six épisodes en deux mois. Ces enregistrements sont acclamés par la critique et le public du monde entier, Le Devoir qualifiant même cette initiative de « symbole absolu de cette évolution [vers la diffusion en continu] ».
James Ehnes se met au violon à l’âge de cinq ans. À neuf ans, il devient le protégé de Francis Chaplin et, à treize, il fait ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Montréal. Il poursuit sa formation auprès de Sally Thomas à la Meadowmount School of Music, puis à Juilliard, dont il sort en 1997 avec le Prix Peter-Mennin en reconnaissance de ses réalisations exceptionnelles et de son leadership en musique. Décoré de l’Ordre du Canada et de l’Ordre du Manitoba, il est membre de la Société royale du Canada et membre honoraire de la Royal Academy of Music, où il est également professeur invité. Depuis l’été 2024, il enseigne le violon à la Jacobs School of Music de l’Université de l’Indiana.
James Ehnes joue sur un Stradivarius « Marsick » de 1715.
Le violoncelliste franco-allemand Nicolas Altstaedt est un des artistes les plus sollicités et les plus polyvalents à l’heure actuelle. Soliste, chef d’orchestre et directeur artistique, il dispose d’un répertoire qui va de la musique ancienne à la musique contemporaine, interprété sur des instruments d’hier comme d’aujourd’hui.
Ses engagements pour la saison 2023-2024 comprennent des tournées avec l’Australian Chamber Orchestra, l’Orchestre des Champs-Elysées, sous la baguette de Philippe Herreweghe, ainsi que l’ensemble Arcangelo, sous la direction de Jonathan Cohen. Nicolas Altstaedt fera également ses débuts avec le Bamberger Symphoniker, l’Orchestre Philharmonia, l’Orchestre symphonique de Montréal et l’Orchestre du CNA, et retrouvera l’Orchestre philharmonique de Londres, sous la baguette d’Ed Gardner.
Nicolas Altstaedt joue régulièrement sur des instruments d’époque avec des ensembles comme Il Giardino Armonico, B’Rock et l’Academy of Ancient Music. En tant que chef d’orchestre, il travaille en étroite collaboration avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre de chambre écossais, le Münchener Kammerorchester et Les Violons du Roy. Comme chambriste, le violoncelliste se produit au Festival Mozart et au Festival d’été de Salzbourg, au Verbier Festival, aux BBC Proms, au Festival de Lucerne, au Festival du Printemps de Prague et au Musikfest Bremen.
Il a fait des apparitions conjointes avec des compositrices et compositeurs comme Thomas Adès, Jörg Widmann, Thomas Larcher, Fazıl Say et Sofia Gubaidulina, ce qui a renforcé sa réputation d’interprète de grand talent de la musique contemporaine. De nouveaux concertos par Márton Illés et Erkki Sven Tüür sont également prévus cette saison, et par Liza Lim en 2024-2025.
Son enregistrement le plus récent pour le Festival de Lockenhaus reçoit en 2020 le prix du BBC Music Magazine pour la musique de chambre et le prix Gramophone. Il a été récipiendaire du Prix du Crédit Suisse en 2010, du Beethoven-Ring de Bonn en 2015 et du Musikpreis der Stadt Duisburg en 2018, et a été sacré artiste de la nouvelle génération par la BBC en 2010-2012.
Née à Cleveland, en Ohio, Midori Marsh est une soprano américano-canadienne. Elle est titulaire d’un baccalauréat en musique de l’Université Wilfrid-Laurier (2017) et d’une maîtrise en musique (opéra) de l’Université de Toronto (2020). À l’automne 2019, elle remporte le premier prix et le prix du public au concours Centre Stage de la Compagnie d’opéra canadienne (COC). Pendant trois ans, elle fait partie de l’Ensemble Studio de la COC.
Visage bien connu de la scène lyrique au Canada, Midori Marsh est une « interprète habitée et élégante » à la « voix d’une expressivité rare » qui s’est produite avec l’Opéra Tapestry, l’Against the Grain Theatre, l’Orchestre symphonique de Toronto ou encore l’Orchestre du CNA. Pour la COC, elle a incarné Nella dans Gianni Schicchi, Annina dans La Traviata, Frasquita dans Carmen, Papagena dans La Flûte enchantée, en plus de chanter comme soliste soprano dans le Requiem de Mozart.
En 2020, elle figure sur la liste des « 30 talents de moins de 30 ans à surveiller en musique classique », selon la CBC. Deux ans plus tard, elle est sélectionnée aux prix Dora Mavor Moore pour son interprétation de Papagena dans La Flûte enchantée (COC). En 2023, elle obtient la première place aux prix Quilico et termine demi-finaliste au concours Laffont du Metropolitan Opera et finaliste au concours Lotte Lenya.
Récemment nommée parmi les « 30 artistes classiques de moins de 30 ans à surveiller » par CBC, la mezzo-soprano Alex Hetherington s’est rapidement imposée comme une interprète de grand talent du répertoire lyrique et orchestral, tout en se spécialisant en musique contemporaine. Artiste en résidence à l’Ensemble Studio de la Compagnie d’opéra canadienne pour la deuxième année, elle s’est produite sur les plus grandes scènes du Canada.
À l’opéra, elle a fait ses débuts avec la Compagnie d’opéra canadienne dans le rôle de Mercédès dans Carmen, puis dans celui de l’assistante dans Salomé. Avec le Tapestry Opera, elle a incarné, en première, le rôle de Riley dans R.U.R. A Torrent of Light, opéra qui a remporté en 2022 le prix Dora Mavor Moore dans la catégorie de la meilleure prestation d’ensemble. Le public l’a également entendue dans les rôles de Rosina dans Le Barbier de Séville, Carmen dans La tragédie de Carmen (Opéra de l’Université de Toronto) et Nicklausse dans Les contes d’Hoffmann (Toronto City Opera). La mezzo-soprano s’est également produite en concert avec l'Orchestre du CNA (Requiem de Mozart et Golden Slumbers Kiss Your Eyes), l’Orchestre symphonique de Victoria (Songs from the House of Death), l’Orchestre symphonique de l’Université de Toronto (Neruda Songs), et l’Orchestre symphonique de Toronto (Tilly, dans The Bear).
Alex Hetherington est titulaire d’une maîtrise en chant lyrique de l’Université de Toronto, où elle a remporté le prix Jim and Charlotte Norcop in Art Song, et réalisé un projet de recherche et création dans lequel elle explore l’interprétation de mélodies à la lumière de la théorie moderne du genre. Dans ses temps libres, cette passionnée de musique contemporaine, de composition et de programmation de récitals novateurs lit, jardine et s’émerveille devant les chiens.
Sarah Slean n’avait que 19 ans lorsqu’elle a signé un contrat avec Atlantic/Warner Records. Cette artiste contemporaine touche-à-tout a été quatre fois finaliste pour un prix Juno et a fait paraître 11 albums dans plus de 10 pays. Mais l’élément le plus impressionnant de son œuvre, c’est probablement la pluralité de son art. En plus de 25 ans de carrière, Sarah a signé deux recueils de poésie, donné la réplique dans des courts-métrages et une comédie musicale (qui lui a valu deux nominations pour prix Gemini), composé des œuvres de musique de chambre primées et partagé la scène avec 10 des orchestres professionnels du pays. Ayant commencé la formation classique à l’âge de 5 ans, elle collabore régulièrement avec des ensembles classiques contemporains et avant-gardistes, comme Art of Time. Elle a aussi été invitée à interpréter en première mondiale les chansons de grandes vedettes de la composition contemporaine au Canada. Elle réalise les arrangements orchestraux de ses œuvres et de celles de ses collègues de la musique pop (Dan Mangan, Hawksley Workman). De plus, son dernier enregistrement en collaboration avec Symphony Nova Scotia est en lice pour un Prix de la musique de la côte Est ainsi que pour le prix Juno de l’album classique de l’année (2021). Sarah a terminé récemment la prestigieuse résidence du Centre canadien du film en composition pour la télé ou le cinéma (2017-2018), et elle vient de recevoir son tout premier prix Écrans canadiens (2021). Il est aussi possible de l’écouter à l’émission de radio de musique pop et classique de CBC About Time, qu’elle anime à l’occasion.
Sarah puise son inspiration de différentes sources : Leonard Bernstein, Joni Mitchell, Bach, la philosophie et le bouddhisme. Sa musique emprunte des genres cabaret, pop et orchestral; puis, tout s’entremêle grâce à la poésie de ses paroles, au caractère unique de ses arrangements et de ses notes de piano et à sa voix, décrite par CBC comme celle d’une Kate Bush du XIXe siècle. En plus de se produire dans les théâtres du Canada, Sarah a fait des tournées en Scandinavie et ailleurs en Europe ainsi qu’aux États-Unis. Elle a assuré la première partie d’artistes comme Bryan Ferry, Rufus Wainwright, Alanis Morissette, Andrew Bird, Feist, Ron Sexsmith et Chris Isaak. Son 11e opus solo, Metaphysics, paru en 2017, a été décrit comme un amalgame époustouflant de ses arrangements orchestraux dramatiques et de son style en tant que compositrice. En 2023, elle composera des œuvres pour l’adaptation musicale sur scène du film primé Maudie et terminera aussi sa maîtrise en composition.
Spécialiste de la musique pour voix, Cecilia Livingston est compositrice en résidence auprès de la Compagnie d’opéra canadienne (COC) depuis 2022. Elle a également effectué une résidence à l’Opéra de Glyndebourne de 2019 à 2022. Portée par la mélodie, sa musique à la fois poétique et troublante fusionne les styles, du minimalisme au Grand répertoire américain de la chanson.
Avant ses résidences à la COC et à l’Opéra de Glyndebourne, Cecilia Livingston a bénéficié pendant deux ans d’une bourse à l’American Opera Project, à New York. Son opéra Singing Only Softly a remporté le tout premier prix 3 Femmes de Mécénat Musica et a été cité à deux reprises aux prix Dora Mavor Moore, notamment dans la catégorie « nouvel opéra exceptionnel » (2020). Son duo pour harpe et vibraphone, Garden, figure sur l’album Detach qui a décroché le Juno de l’album classique de l’année (solo ou ensemble de chambre) en 2020. On a pu entendre ses compositions au festival d’été de Bang on a Can, à la Nuit Blanche de Toronto, au festival de musique 21C, aux Jeux mondiaux de chorale, et en ligne sur la plateforme de Deutsche Grammophon. Ses compositions ont été interprétées par le Royal Conservatory of Music, l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre symphonique de Kingston, le Tafelmusik Baroque Orchestra et le Thin Edge New Music Collective de Toronto.
Parmi ses projets actuels, signalons un cycle de mélodies avec la poète lauréate du prix Orange pour la fiction, Anne Michaels, une nouvelle composition pour Soundstreams, et un opéra pour le quatuor de percussions TorQ et Opera 5. Ses œuvres bénéficient du soutien des conseils des arts du Canada, de l’Ontario et de Toronto, ainsi que de la Fondation SOCAN.
Depuis l’été 2022, Cecilia Livingston enseigne au sein du programme l’Opéra au XXIe siècle du Centre des arts de Banff. Elle est compositrice agréée au Centre de musique canadienne et vice-présidente de la Ligue canadienne des compositeurs.
Elle a bénéficié d’une bourse postdoctorale en musique du Conseil de recherches en sciences humaines au King’s College de Londres. Elle a publié des articles et des critiques dans Tempo (Cambridge), le Cambridge Opera Journal et l’Opera Quarterly (Oxford); elle a également présenté des articles sur l’opéra contemporain lors des conférences annuelles de la Royal Musical Association et de l’American Musicological Society.
Nommée compositrice émergente de Toronto par le Centre de musique canadienne, Cecilia Livingston est lauréate du Prix de la Fondation SOCAN pour les jeunes compositeurs et compositrices. Elle a étudié auprès de Steve Reich au festival d’été de Bang on a Can et a participé à l’atelier pour compositeurs et compositrices de la relève de Soundstreams. Elle est titulaire d’un doctorat en composition de l’Université de Toronto, où elle a reçu la bourse Theodoros Mirkopoulos en composition.
Premiers violons
Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Jeremy Mastrangelo
Emily Westell
Zhengdong Liang
Manuela Milani
**Marjolaine Lambert
*Martine Dubé
*Erica Miller
*Andréa Armijo Fortin
*Oleg Chelpanov
*Renée London
Seconds violons
*John Marcus (solo invité)
Emily Kruspe
Frédéric Moisan
Carissa Klopoushak
Winston Webber
Leah Roseman
Mark Friedman
Karoly Sziladi
**Edvard Skerjanc
*Heather Schnarr
*Sara Mastrangelo
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Tovin Allers
David Thies-Thompson
Paul Casey
*Sonya Probst
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
**Julia MacLaine (assistante solo)
Leah Wyber
Marc-André Riberdy
Timothy McCoy
*Karen Kang
*Desiree Abbey
*Daniel Parker
Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
*Paul Mach
*Doug Ohashi
Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
*Spencer Park (solo invité)
Julie Fauteux (solo associée)
Lawrence Vine
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
Trombones
*Steve Dyer (solo invité)
Timbales
*Simón Gómez (solo invité)
Percussion
Jonathan Wade
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
*Musiciens surnuméraires
**En congé
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre