Une symphonie alpestre

et Nobu joue Rachmaninov

2023-05-10 20:00 2023-05-11 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Une symphonie alpestre

https://nac-cna.ca/fr/event/31879

Événement en personne

L’artiste invité de ce soir, le pianiste Nobuyuki Tsujii (Nobu), s’est mis au piano pour la première fois à l’âge de deux ans afin de jouer un air qu’il avait entendu sa mère fredonner. Il est maintenant un compositeur et un pianiste invité très prisé admiré par nombre d’autres pianistes et compositeurs associés. Aveugle de naissance, il apprend chaque œuvre seulement à...

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Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
10 - 11 mai 2023

≈ 2 heures · Avec entracte

Répertoire

KEIKO DEVAUX

New work for NAC Orchestra

Rachmaninov

Concerto pour piano no 2, op. 18

En mars 1897, Sergueï Rachmaninov (1873-1943) assiste à une première à Saint-Pétersbourg, celle de sa première œuvre importante, Symphonie no 1… Un désastre! Il passe alors par une crise créative de trois ans, durant laquelle il est incapable de composer quoi que ce soit d’important (bien qu’il continue durant cette période de jouer comme pianiste et entame une nouvelle carrière en tant que chef d’orchestre). Finalement, grâce au soutien et aux encouragements de ses amis, ainsi qu’à ses discussions avec l’hypnothérapeute Nikolay Dahl, il reprend la composition et termine son Deuxième Concerto pour piano en 1901. Rencontrant un franc succès dès sa première représentation, cette œuvre reste l’une des plus connues du compositeur.

Ce n’est d’ailleurs pas surprenant. Le premier mouvement du Concerto (qui est dédié à Dahl) est un drame puissant – et magnifiquement conçu – entre le piano et l’orchestre. Il est rempli de mélodies passionnées, de textures somptueuses et d’harmonies riches. Après une introduction marquante en accords sombres joués par le piano seulement, le mouvement est dominé par deux thèmes : un thème principal sinistre, évoquant un chant, qui introduit les violons et les altos, suivi d’une mélodie ardente et presque arquée entonnée d’abord au piano. Ces thèmes sont développés au milieu du mouvement, alors que le piano et l’orchestre font monter la tension et l’exaltation, culminant par un retour du thème principal dans une version qui évoque une marche. Le piano continue, la musique se fait douloureusement mélancolique, et mène à une version nostalgique du deuxième thème joué par le cor en solo. Après un épisode méditatif et quelque peu onirique au piano, la cadence s’accélère graduellement, et le mouvement se termine sur une fin abrupte et percutante.

Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.

R. Strauss

Une symphonie alpestre 

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