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Dinuk Wijeratne (né en 1978), Canadien d’origine srilankaise, est un chef d’orchestre et pianiste primé, lauréat d’un prix JUNO, « créateur exubérant » (New York Times) et « artiste préfigurant notre avenir culturel » (Toronto Star). Transcendant les frontières dans ses projets collaboratifs, il est aussi à l’aise avec les orchestres symphoniques et les quatuors à cordes qu’avec les joueurs de tabla et les DJ; sur la scène internationale, on a pu le voir dans des cadres aussi différents que la scène de l’Orchestre philharmonique de Berlin et le Festival de jazz de la mer du Nord.
Wijeratne s’est produit à Carnegie Hall, au Kennedy Center (Washington DC), à l’Opéra Bastille (Paris), au Lincoln Center (New York), au Teatro Colón (Buenos Aires), mais aussi au Sri Lanka, au Japon et partout au Moyen-Orient. Il a tenu la vedette dans What Would Beethoven Do?, un documentaire traitant de l’innovation en musique classique, aux côtés d’Eric Whitacre, Bobby McFerrin et Benjamin Zander. Il a composé pour presque tous les artistes et ensembles avec lesquels il a partagé la scène, notamment Yo-Yo Ma & the Silk Road Ensemble, Suzie LeBlanc, Kinan Azmeh, James Ehnes, Joseph Petric, David Jalbert, Zakir Hussain, Sandeep Das, Tim Garland, Ed Thigpen, Ramesh Misra, Eric Vloeimans, le trio Gryphon, TorQ Percussion, les quatuors à cordes Afiara, Danel et Cecilia, l’Orchestre philharmonique de KwaZulu-Natal (Afrique du Sud), et les orchestres symphoniques de l’Illinois, de Toronto, Vancouver, Calgary, Halifax, Winnipeg, Fresno et Buffalo.
Titulaire d’un doctorat de l’Université de Toronto, Wijeratne a également étudié à l’École Juilliard, au Collège Mannes (É.-U.) et au Royal Northern College of Music (R.-U.). Sa musique et ses projets collaboratifs sont le reflet de la diversité de ses influences et origines internationales.
Gabriel Dharmoo est compositeur, vocaliste, improvisateur, artiste interdisciplinaire et chercheur.
Après des études en composition auprès d’Éric Morin à l’Université Laval, il fait ses études en composition et en analyse avec Serge Provost au Conservatoire de musique de Montréal, où il obtient par deux fois le prix avec grande distinction – le plus prestigieux qui soit. Ses œuvres ont été interprétées au Canada, aux États-Unis, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Suisse, en Espagne, en Estonie, en Pologne, en Australie, à Singapour et en Afrique du Sud. Ses compositions ont souvent été primées, notamment par le Prix Jules-Léger du Conseil des arts du Canada pour Wanmansho (2017) et le Prix Opus pour l’opéra À chaque ventre son monstre (2018). Il est aussi lauréat du Prix d’enregistrement Harry-Freedman du Centre de musique canadienne (2018).
Après des recherches sur la musique carnatique auprès de quatre maîtres reconnus à Chennai (Inde), en 2008, puis en 2011, il a acquis un style musical qui encourage la fluidité entre la tradition et l’innovation. Il a participé à de nombreux projets interculturels et intertraditionnels, le plus souvent sous la direction de Sandeep Bhagwati, autant à Montréal (Sound of Montreal, Ville étrange) qu’à Berlin (Zungenmusiken, Miyagi Haikus).
En tant que vocaliste et artiste interdisciplinaire, il a été amené à voyager autour du globe, présentant entre autres son spectacle solo Anthropologies imaginaires, primé au Amsterdam Fringe Festival (2015) et au SummerWorks Performance Festival (2016). Il explore également les arts queers avec son personnage drag Bijuriya (@bijuriya.drag).
Gabriel Dharmoo est compositeur agréé au Centre de musique canadienne et membre de la SOCAN, du Réseau canadien des musiques nouvelles et de la Ligue canadienne des compositeurs. Depuis 2015, il est candidat au doctorat à l’Université Concordia (programme sur mesure) avec Sandeep Bhagwati (musique), Noah Drew (théâtre) et David Howes (anthropologie).
« Une résidence de deux ans permettant à des compositeurs de travailler en étroite collaboration avec Alexander Shelley et l’Orchestre du Centre national des Arts, quelle occasion précieuse et captivante! Je suis remplie de reconnaissance à l’idée d’œuvrer avec les musiciens et le directeur artistique de l’Orchestre, mais aussi avec toute l’équipe du CNA, et ainsi d’apprendre, de relever des défis et de développer ma pratique de compositrice. »
Keiko Devaux (1982) est une compositrice de musique nouvelle basée à Montréal.
Ses œuvres ont été interprétées, entre autres, par le Nouvel Ensemble Moderne, les ensembles Musica Assoluta et Arkea, le quatuor Prometeo et l’Ensemble Wapiti au Canada, en France, en Allemagne et en Italie. Elle compose régulièrement pour une variété d’ensembles et collabore avec des chorégraphes et des cinéastes.
La démarche de Devaux naît d’un intérêt pour les sons et les méthodologies électroacoustiques. La compositrice manipule et déforme d’abord des sons électroacoustiques à l’aide d’outils numériques, puis en produit des transcriptions avec notations musicales, ramenant ces sons dans le domaine acoustique. Elle s’intéresse notamment à la dimension émotionnelle et affective de la musique, au phénomène de l’auto-organisation dans la nature et chez les êtres vivants, et à l’effacement des frontières entre genres musicaux. Dans sa musique, elle superpose et agence entre eux des éléments mélodiques ou harmoniques contrastés issus de sources sonores très différentes. La distorsion de leurs attributs temporels, fréquentiels et sonores permet de fusionner langage tonal traditionnel et éléments bruitistes d’inspiration plus électroacoustique.
Devaux est lauréate de nombreux prix et distinctions, dont le Prix Jan V. Matejcek pour une nouvelle œuvre de musique classique (2019), une bourse du Rotary Club de Sienne pour des études à l’Accademia Chigiana auprès de Salvatore Sciarrino (2018), le Concours de composition de l’OUM (2016 et 2018) et les prix du jury et du public de la 5e édition du Concours Accès Arkea (2017). Créée par le Nouvel Ensemble Moderne, sa composition Ebb a été finaliste pour un prix Opus (création de l’année) en 2017–2018, et Ombra, finaliste du Prix du CALQ – Œuvre de la relève à Montréal 2018. En 2019, elle a remporté la toute première Commande Azrieli de musique canadienne, assortie d’une bourse de 50 000 $, la plus importante du genre au Canada et l’une des plus importantes au monde.
Devaux a déjà été organisatrice du Labo de musique contemporaine de Montréal et compositrice en résidence au Nouvel Ensemble Moderne (2016–2018). Elle est compositrice agréée au Centre de musique canadienne et présidente du conseil d’administration de Codes d’accès.
Originaire de la Colombie-Britannique, Devaux a fait des études d’interprétation (piano) tout en composant pour des groupes rock indépendants, avec lesquels elle a aussi tourné et enregistré plusieurs albums. Elle détient un baccalauréat en musique (écriture) et une maîtrise en composition instrumentale de l’Université de Montréal. Elle a également étudié avec le maestro Salvatore Sciarrino à l’Accademia Musicale Chigiana à Sienne, en Italie (2017–2019). Elle est actuellement doctorante en composition et création sonore à l'Université de Montréal, sous la direction d’Ana Sokolović et Pierre Michaud.
« La résidence Carrefour est une occasion de formation orchestrale simplement unique. À titre de compositrice émergente aspirant à écrire de la musique symphonique, c’est un honneur pour moi d’avoir été choisie pour cette résidence. Je me réjouis de collaborer avec l’Orchestre du Centre national des Arts et son directeur musical, Alexander Shelley. J’espère pouvoir créer, en tant qu’artiste canadienne, des œuvres inspirantes en apprenant des musiciens de cet extraordinaire orchestre canadien et en échangeant avec eux. »
La compositrice sino-canadienne Alison Yun-Fei Jiang (née en 1992) explore la rencontre de genres musicaux et d’idéologies culturelles en s’inspirant d’une grande variété de sources, comme la musique traditionnelle chinoise, la musique populaire et de film, la littérature, les paysages canadiens et le bouddhisme. Elle crée des œuvres à la fois lyriques, dynamiques et colorées remplies de mélodies mémorables.
Jiang a collaboré avec de nombreux ensembles, y compris l’Orchestre symphonique de Toronto, l’Orchestre national des jeunes du Canada, le Civic Orchestra de Chicago, l’Orchestre Esprit, les quatuors JACK et Molinari, le groupe Imani Winds, l’ensemble Wet Ink, l’orchestre de chambre Kaleidoscope, l’American String Quartet, le Quartetto Apeiron et FearNoMusic. Ses œuvres ont été diffusées à CBC Radio 2 et interprétées dans des cadres tels le Symphony Center (Chicago), le Koerner Hall (Toronto), le DiMenna Center for Classical Music (New York), le festival 21C du Conservatoire royal de musique et le Festival de musique nouvelle de l’Université de Toronto. Jiang a reçu des prix ou distinctions de l’ASCAP, de la Fondation SOCAN, du Concours pour jeunes compositeurs Graham Sommer, de l’American Prize et de l’Alliance internationale des femmes dans la musique.
Titulaire de diplômes en composition musicale de la Manhattan School of Music (B.M.) et de l’Université de New York (M.M.), Alison Yun-Fei Jiang est actuellement doctorante et boursière en sciences humaines à l’Université de Chicago.
John Kameel Farah est un pianiste et compositeur qui partage son temps entre Toronto et Berlin. Son travail est alimenté par différents aspects de la musique ancienne et contemporaine, de l’improvisation, de la musique du Moyen-Orient et de formes de musique électronique.
Né à Brampton dans une famille palestinienne ayant immigré au Canada dans les années 1960, il a étudié le piano et la composition à l’Université de Toronto, où il a remporté deux fois le Glenn Gould Composition Award. Après ses études, il a suivi des cours privés en Californie avec le compositeur minimaliste Terry Riley, et s’est concentré sur l’interprétation d’œuvres du XXe siècle et de musique contemporaine, ainsi que de l’ensemble des œuvres de piano solo d’Arnold Schönberg.
Après plusieurs années dans les milieux de la musique classique, jazz et expérimentale de Toronto, il est devenu fasciné par la musique dance électronique et a commencé à intégrer des sons de synthétiseurs, des rythmes et des échantillons dans ses compositions. Lors de ses spectacles, il combine piano, synthétiseurs et effets numériques, faisant aussi appel à des éléments des systèmes d’accord, des gammes et des rythmes du Moyen-Orient. À l’occasion, il présente son projet parallèle, Music for Organ and Synthesizers dans des églises européennes, dans lequel il fait jouer en boucle et modifie les sons d’un orgue et ceux de synthétiseurs numériques et analogiques. S’il joue généralement seul en concert, il a commencé récemment à composer pour des ensembles; il a d’ailleurs joué ses propres œuvres avec le Stuttgart Chamber Orchestra.
Également artiste en arts visuels, John Farah crée à l’encre des dessins aux lignes complexes qu’il intègre quelquefois à ses spectacles en les projetant sous forme d’animations ou de projections.
En ce qui concerne les collaborations, il a notamment créé plusieurs œuvres pour la chorégraphe canadienne Peggy Baker, la chorale de musique ancienne Vox Nostra de Berlin, ainsi que pour l’astrophysicien John Dubinski, qui avait besoin d’une trame sonore pour accompagner des images de formations et de collisions de galaxies. En 2009, John Farah est devenu membre du Canadian Electronic Ensemble. Puisqu’il s’inspire d’une foule de styles différents, il décrit sa musique comme étant du « cyberpunk baroco-moyen-oriental ».
MERCI À NOS DONATEURS ET DONATRICES
La Fondation du CNA remercie la Fondation RBC, partenaire présentateur du programme de mentorat de l’Orchestre du CNA. Merci également à Dasha Shenkman, OBE, Hon RCM, à la Fondation Azrieli, à la Fondation Crabtree, à la famille Vered et Council for Canadian American Relations Young Artist Scholarship pour leur généreux soutien.