≈ 2 heures 10 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 6 juin 2023
I. Allegro con brio
II.Largo
III. Rondo : Allegro
ENTRACTE
I. Adagio – Allegro molto
II. Largo
III. Scherzo : Molto vivace
IV. Allegro con fuoco
La regrettée Jocelyn Morlock (1969-2023) était l’une des compositrices les plus en vue du Canada. On lui doit une œuvre fascinante qui a fait l’objet d’un grand nombre d’enregistrements et a été jouée et diffusée à de nombreuses reprises en Amérique du Nord et en Europe. Née à Winnipeg, elle a étudié le piano à l’Université de Brandon, avant d’obtenir une maîtrise et un doctorat en musique de l’Université de la Colombie-Britannique, où elle a récemment œuvré comme chargée de cours et enseigné la composition. Première compositrice en résidence de la Music on Main Society de Vancouver (2012-2014), elle a assumé le même rôle auprès de l’Orchestre symphonique de Vancouver de 2014 à 2019.
Jocelyn entretenait des liens étroits avec l’Orchestre du Centre national des Arts qui, en 2015, lui avait commandé My Name is Amanda Todd, une œuvre puissante sur l’adolescente de Port Coquitlam, en Colombie-Britannique, qui s’est enlevé la vie après avoir subi de la cyberintimidation. L’œuvre a ensuite remporté le prix JUNO 2018 à titre de composition classique de l’année.
Voici en quels termes elle évoquait elle-même cette œuvre :
Lorsque j’ai commencé à écrire cette composition, mon esprit était animé par ce qu’avait vécu Amanda, et je pouvais m’imaginer à quel point il doit être destructeur de voir sans cesse des messages et des commentaires malveillants dirigés contre soi, surtout quand on est jeune. Toute cette atmosphère négative me semblait étouffante. En parlant avec sa mère, Carol Todd, et avec Christopher Deacon, de l’Orchestre du CNA, j’ai réalisé le pouvoir de transformation qui aurait opéré sur la jeune fille si elle avait pu prendre le contrôle de la situation et raconter son histoire en utilisant la même plateforme que ceux qui s’employaient à la dénigrer.
Carol m’a parlé de tous les endroits où elle porte son message, parce que les gens finissent par reconnaître la nécessité d’agir pour mettre fin à la cyberintimidation. Elle m’a parlé des enfants qui cherchent auprès d’elle de l’aide, ou qui lui disent que les vidéos et l’histoire d’Amanda les ont aidés; des jeunes qui affirment avoir trouvé de l’espoir à travers Amanda et Carol. J’éprouve un profond sentiment de joie devant le courage d’Amanda et le message de Carol.
My Name is Amanda Todd s’ouvre sur un chagrin immense qui se transforme en une énergie négative sournoise et plutôt désespérée où l’on voit, impuissant, se multiplier les remarques et images corrosives. Je reprends ensuite pratiquement les mêmes matériaux musicaux (petits gestes, timbres et rythmes très semblables) que je modifie graduellement pour créer une musique de plus en plus puissante et positive.
I. Allegro con brio
II. Largo
III. Rondo: Allegro
Les premières années du XIXe siècle ont marqué un tournant dans la vie professionnelle, artistique et personnelle de Beethoven (1770-1827). À cette époque, à Vienne, il sort de l’ombre comme pianiste virtuose et improvisateur. Au chapitre de la composition, cette période est énormément fertile. Entre-temps, il découvre qu’il perd l’ouïe. La prise de conscience de cette surdité progressive et incurable entraîne une crise personnelle. Il exprime son affliction à ses frères dans son fameux « Testament de Heiligenstadt » (1802). L’année suivante, il réussit à accepter stoïquement cette épreuve et aborde son art avec une vigueur renouvelée qui se traduira par un remarquable changement esthétique. Bien qu’elles utilisent toujours les structures, les formes et les techniques de composition propres au classicisme du XVIIIe siècle, les œuvres de sa période « héroïque », comme on l’a souvent nommée, apportent diverses innovations stylistiques qui leur confèrent une intensité dramatique sans précédent.
Les spécialistes débattent encore de la date exacte à laquelle Beethoven a composé son Concerto pour piano en do mineur. Il aurait pu l’écrire dès 1800 ou plus tard, en 1802, et le réviser. Quoi qu’il en soit, sa première exécution publique n’eut lieu que le 5 avril 1803, avec le compositeur au piano. D’un point de vue stylistique, ce concerto semble se situer à un moment charnière. On y reconnaît la structure classique du concerto, avec le dialogue entre le soliste et l’orchestre hérité de Mozart, ainsi qu’une nouvelle direction dans l’expression, annoncée en particulier dans la partie de piano.
Certaines tonalités sont utilisées dans ce but. Par exemple, tout au long de l’œuvre, leurs atmosphères sont soulignées par le caractère des différents thèmes. L’Allegro con brio est dominé par un thème principal plein d’assurance, lequel suggère, lorsque joué dans la tonalité sombre de do mineur, un héroïsme défiant ou, quand il adopte le ton voisin de mi bémol majeur, une noble bravoure. Le Largo, avec son lumineux mi majeur, semble transporté dans un autre univers. Pour camper ce monde raréfié, le piano solo ouvre le mouvement par un chant magnifique. Dans la finale, le robuste thème principal, d’abord introduit en do mineur, se transforme au fil de ses récurrences ultérieures : d’un grave sujet de fugue (en fa mineur), on passe à une douce mélodie en mi majeur, qui rappelle l’atmosphère du deuxième mouvement, pour finir, dans la coda, par une danse jubilatoire en do majeur. Un épisode central, en la bémol majeur, offre un tendre répit assorti d’une douce et agréable mélodie à la clarinette.
Dans chaque mouvement, la partie de piano est audacieuse, le matériau thématique variant maintes fois, ce qui nous donne un aperçu du formidable improvisateur qu’était Beethoven. Dans le premier mouvement, écoutez comment le piano travaille les thèmes d’abord énoncés par l’orchestre, en y ajoutant ornements et fioritures. De même, dans le Largo, après le retour de la mélodie, Beethoven développe ce matériau avec de plus en plus d’enthousiasme, comme s’il se délectait des sonorités de l’instrument. Bien entendu, les moments de bravoure ne manquent pas, notamment dans la cadence palpitante du premier mouvement, écrite par Beethoven lui-même, ainsi que dans la course effrénée qui mène à la brillante conclusion de l’œuvre.
I. Adagio – Allegro molto
II. Largo
III. Scherzo : Molto vivace
IV. Allegro con fuoco
Après le deuxième mouvement, des tonnerres d’applaudissements retentissent de toutes parts. Tout le monde se tourne vers le chef d’orchestre Anton Seidl. Enfin, le public découvre un homme de taille moyenne, solidement charpenté, droit comme un sapin de la forêt dont il interprète si magnifiquement la musique. De tous les coins de la salle s’élève un cri : ‘Dvořák! Dvořák!’ Et tandis que le compositeur s’incline, nous avons l’occasion d’observer ce poète du son capable d’émouvoir le cœur d’un si vaste auditoire. […] M. Dvořák, les mains tremblantes d’émotion, adresse ses remerciements à M. Seidl, à l’orchestre et au public, puis il disparaît à l’arrière-plan tandis que la symphonie se poursuit.
C’est en ces termes que le critique du New York Herald a évoqué la création de la Symphonie du Nouveau Monde, donnée par l’Orchestre philharmonique de New York au Carnegie Hall le 15 décembre 1893. À en croire ce compte rendu, l’œuvre semble avoir connu un succès sans équivoque, mais c’est loin d’être le cas. Même la popularité actuelle de l’œuvre – elle est régulièrement jouée par des orchestres du monde entier depuis le début du XXe siècle – cache une histoire et un héritage plus compliqués et problématiques, comme l’a révélé de manière incisive le musicologue Douglas Shadle dans sa récente étude historique de l’œuvre. Alors que les lois Jim Crow s’imposaient à la fin du XIXe siècle, la composition, l’exécution et la réception initiale de cette symphonie ont soulevé de nombreuses questions relatives au nationalisme musical, à l’esthétique et à la politique raciale, dont les effets résonnent encore aujourd’hui dans la culture musicale classique américaine.
La Symphonie du Nouveau Monde est la première des nombreuses œuvres que Dvořák a achevés après son arrivée à New York, en 1892, en tant que directeur artistique et professeur de composition au National Conservatory of Music. La présidente de l’institution, Jeannette Thurber, l’avait invité, persuadée que le compositeur tchèque, alors au sommet de sa gloire, pourrait contribuer à orienter la création d’un style « national » américain de musique savante. Alors qu’il réfléchissait à la forme que cela pourrait prendre, Dvořák fut initié aux spirituals afro-américains par l’un des étudiants noirs du conservatoire, Henry Thacker Burleigh, et reçut également des transcriptions de mélodies autochtones de la part du critique Henry Krehbiel. Finalement, il est arrivé à ce qu’il pensait être la voie à suivre. Dans un entretien accordé au New York Herald, publié en mai 1893, le compositeur déclarait que la musique de la diaspora africaine « doit être le véritable fondement de toute école de composition sérieuse et originale à développer aux États-Unis. »
La déclaration de Dvořák, parue quelques mois avant la création de la symphonie, s’est avérée explosive, car de nombreux critiques et compositeurs blancs ont réagi de diverses manières, faisant souvent apparaître des points de vue racistes. Si certains étaient d’accord avec lui, d’autres estimaient que les mélodies de la diaspora africaine étaient une musique trop triviale pour être « élevée » au rang de la musique savante (européenne); plusieurs ont soutenu que cette musique n’était même pas authentiquement américaine, tandis que d’autres affirmaient que les « meilleures » de ces mélodies avaient été écrites par des Blancs comme Stephen Foster. Il ne leur est pas venu à l’esprit que les instrumentistes et compositeurs noirs de l’époque pouvaient avoir leur mot à dire sur la question.
Lorsque Dvořák est arrivé aux États-Unis, Thurber lui a offert un exemplaire du poème épique de Henry Longfellow, The Song of Hiawatha, en espérant qu’il écrirait d’abord un opéra. Mais il a plutôt composé une symphonie en quatre mouvements, un choix peut-être plus judicieux, étant donné que les critiques de la fin du XIXe siècle considéraient la symphonie comme le type de composition orchestrale le plus prestigieux et que, malgré ses origines germaniques, elle était perçue comme un mode d’expression universel. Sur le plan structurel, la Symphonie du Nouveau Monde se déploie de manière conventionnelle, avec des mouvements extérieurs rapides (le premier s’ouvre sur une introduction lente) encadrant un mouvement lent suivi d’un scherzo et trio, dont Dvořák a noté qu’ils étaient tous deux influencés par le poème de Longfellow (le dernier évoquant le repas de noces d’Hiawatha). En ce qui concerne le matériau thématique de la symphonie, de même qu’il s’était inspiré de la forme, des teintes et de « l’esprit » de la musique folklorique tchèque pour créer des airs originaux pour ses œuvres précédentes, le compositeur a fait des mélodies de la diaspora africaine la matière première de son inspiration et les a manipulées en conséquence. (Dvořák ne voyait pas ce que cette appropriation pouvait avoir de problématique, ignorant, comme l’a dit Shadle, « les liens historiques et émotionnels de cette musique avec les corps noirs ».) Conformément au principe vénéré de l’unité thématique, des motifs musicaux de l’Allegro molto reviennent dans les mouvements ultérieurs, comme son premier et son dernier thème qui apparaissent simultanément au point culminant du deuxième mouvement, avec la mélodie principale envoûtante du Largo; le scherzo comporte également des réminiscences des mêmes thèmes; et dans le finale, des mélodies des premier et deuxième mouvements réapparaissent dans la coda, la symphonie se terminant sur une reprise flamboyante du thème d’ouverture de l’Allegro molto.
Une question demeure : la Symphonie du Nouveau Monde rend-elle un son authentiquement américain? Certains critiques du temps de Dvořák n’en étaient pas convaincus, affirmant que ce que le compositeur avait écrit sonnait plus slave ou même irlandais, des comparaisons qui n’étaient pas totalement dénuées de sentiments racistes dans l’Amérique du XIXe siècle. Ainsi, même si nous restons sensibles aujourd’hui à l’attrait et à la puissance de cette œuvre, il nous faut également regarder en face les complexités historiques de sa création et l’héritage de son exécution.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
« Une musique cristalline, pénétrante et lyrique » – The New York Times
« Un musicien d’un raffinement et d’une imagination hors du commun » – Boston Globe
Les interprétations et la technique de Jan Lisiecki témoignent d’une maturité bien au-dessus de son âge. À 28 ans, le pianiste canadien donne plus d’une centaine de concerts par année dans le monde entier, et il a travaillé et développé des liens étroits avec les plus grands chefs d’orchestre et les plus prestigieux ensembles de notre temps.
En juillet, il sera de retour aux BBC Proms au Royal Albert Hall de Londres avant de se produire pour la première fois avec l’Orchestre philharmonique de Berlin et de donner un récital dans l’auditorium principal du Carnegie Hall devant quelque 2800 personnes. Récemment, il a joué au sein de nombreux orchestres célèbres, dont l’Orchestre philharmonique de New York, l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre de Paris et la Staatskapelle de Dresde. Artiste résident de l’Elbphilharmonie de Hambourg en 2022-2023, il a également obtenu une résidence à la Philharmonie de Cologne la même année.
Il n’était âgé que de quinze ans quand il a signé un contrat d’enregistrement exclusif avec Deutsche Grammophon. La marque a lancé ses célébrations de l’année Beethoven 2020 en publiant un enregistrement en direct des cinq concertos de Beethoven au Konzerthaus de Berlin, avec Jan Lisiecki au piano et à la direction de l’Academy of St Martin in the Fields. Ses enregistrements ont été récompensés par des prix JUNO, ECHO Klassik et Diapason d’Or. Son huitième enregistrement pour la prestigieuse étiquette, un album double consacré à l’intégrale des Nocturnes de Chopin, qu’il présente dans son programme actuel de récitals dans plus de 30 villes à travers le monde, a été lancé en août 2021, et est disponible sous forme de vinyle depuis février 2022; l’album s’est immédiatement placé en tête des classements classiques en Amérique du Nord et en Europe.
À dix-huit ans, il est devenu le plus jeune lauréat du prix Gramophone du jeune artiste de l’année, et il a reçu le prix Leonard Bernstein. Il a été nommé ambassadeur de l’UNICEF au Canada en 2012.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Premiers violons
**Yosuke Kawasaki (violon solo)
Jessica Linnebach (violon solo associée)
Noémi Racine Gaudreault (assistante violon solo)
Marjolaine Lambert
Zhengdong Liang
Frédéric Moisan
Emily Kruspe
Carissa Klopoushak
*Martine Dubé
*Erica Miller
*Renée London
Seconds violons
Mintje van Lier (solo)
Winston Webber (assistant solo)
Jeremy Mastrangelo
Emily Westell
Manuela Milani
Leah Roseman
Karoly Sziladi
Mark Friedman
**Edvard Skerjanc
*Andréa Armijo Fortin
*Heather Schnarr
Altos
Jethro Marks (solo)
David Marks (solo associé)
David Goldblatt (assistant solo)
Paul Casey
David Thies-Thompson
*Tovin Allers
Violoncelles
Rachel Mercer (solo)
**Julia MacLaine (assistante solo)
Timothy McCoy
Marc-André Riberdy
Leah Wyber
*Karen Kang
*Desiree Abbey
Contrebasses
Max Cardilli (assistant solo)
Vincent Gendron
Marjolaine Fournier
**Hilda Cowie
*Paul Mach
Flûtes
Joanna G'froerer (solo)
Stephanie Morin
Hautbois
Charles Hamann (solo)
Anna Petersen
*Melissa Scott
Cor anglais
Anna Petersen
Clarinettes
Kimball Sykes (solo)
Sean Rice
Bassons
Darren Hicks (solo)
Vincent Parizeau
Cors
Lawrence Vine (solo)
Julie Fauteux (solo associée)
Elizabeth Simpson
Lauren Anker
Louis-Pierre Bergeron
Trompettes
Karen Donnelly (solo)
Steven van Gulik
*Amy Horvey
Trombones
*Steve Dyer (solo invité)
Colin Traquair
Trombone basses
*Scott Robinson
Tubas
Chris Lee (solo)
Timbales
*Michael Kemp (solo invité)
Percussion
Jonathan Wade
Musicothécaire principale
Nancy Elbeck
Musicothécaire adjoint
Corey Rempel
Chef du personnel
Meiko Lydall
Coordinatrice du personnel de l’Orchestre
Laurie Shannon
*Musiciens surnuméraires
**En congé
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre