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Dernière mise à jour: 10 septembre 2021
De tout temps, la trompette a représenté un appel à l’action pour l’humanité : un appel au combat, à la dévotion, à l’acclamation ou encore à la célébration. La trompette solo Karen Donnelly a composé un hymne émouvant pour trompette solo.
Dans l’univers sonore envoûtant d’Ashes (2002), une œuvre pour chorale a capella, Trevor Weston souhaitait évoquer les « images troublantes résultant de la destruction des tours du World Trade Center », le 11 septembre 2001. Parmi elles, une scène, diffusée par plusieurs bulletins de nouvelles, montrait « des gens courant vers la caméra dans une rue ensoleillée de New York, pourchassés par un nuage de cendres et de gravats. Le nuage finit par envelopper la rue et le ciel, créant un silence troublant digne d’un hiver nucléaire. » « La douleur elle- même », fait remarquer l’artiste, « envahit notre être, nous laissant glacés et frappés de stupeur. »
Les paroles d’Ashes consistent en des vers tirés du Psaume 102 (plus bas). Pour Trevor Weston, « elles évoquent de manière poignante la solitude et l’isolement associés à la souffrance qui est commune à tous les humains. En même temps, ces versets combattent la solitude en liant l’expérience émotionnelle humaine au monde animal et à l’imagerie naturelle. La solidarité vient à bout du malheur, parce qu’il est plus facile de chasser la tristesse lorsqu’on ne se sent plus seul. »
Je veille, et je suis comme l’oiseau solitaire sur un toit.
Je ressemble au pélican du désert,
je suis comme le chat-huant des ruines.
Seigneur, entends ma prière, et que mes appels au secours parviennent jusqu’à toi! Car mes jours s’évanouissent en fumée, mes os sont brûlants comme de la braise. Je mange de la cendre comme du pain,
Et je mêle mes larmes à ce que je bois,
Seigneur, entends ma prière, et que mes appels au secours parviennent jusqu’à toi!
L’artiste explique le déroulement de la pièce de la manière qui suit : « Dans une tentative de représenter l’expression universelle de la tristesse humaine, Ashes s’ouvre avec des chants rappelant des incantations, car la musique vocale non accompagnée est commune à toutes les cultures. La petite chorale représente les pensées intimes directement liées à l’isolement, qui sont amplifiées par la grande chorale. L’œuvre atteint son paroxysme au moment où la chorale produit un “grand” accord constitué de deux notes pour chacune des parties, symbolisant les deux tours, puis les dissout dans des expressions individuelles de tristesse. »
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
Vivian Fung a composé l’œuvre Prayer en l’espace de quelques jours seulement, en juin 2020. Dans ses mots, la pièce est « dans son essence, une aberration. Dans aucune autre circonstance dans le passé (ou dans le futur, probablement) n’ai-je montré mes émotions de manière aussi transparente que dans cette pièce. En temps de crise et de danger, nous pouvons seulement compter sur la foi – la foi en l’humanité, la foi en l’amour et la foi que nous persévérerons et que nous nous en sortirons avec dignité. Il y avait également l’espoir plus banal que j’allais réussir à terminer la pièce dans les circonstances extraordinaires auxquelles j’étais confrontée : avec un jeune enfant à la maison 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, une infection des bronches et une échéance très serrée (une question de jours, ultimement). Et je devais composer une pièce pouvant être présentée de manière virtuelle, dans le respect des exigences liées à la COVID-19. » L’œuvre a été jouée pour la première fois en ligne le 22 juin 2020 par le CBC Virtual Orchestra, composé de 28 orchestres provenant de 10 provinces canadiennes, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin.
Prayer (2020) s’ouvre avec de longues notes statiques entonnées par les instruments les plus graves des sections des cordes, des bois et des cuivres. Graduellement – et à mesure que les autres instruments se joignent à eux –, ils révèlent le thème principal qui constitue l’inspiration et la base de l’œuvre : la mélodie chantée de O pastor animarum (« Ô berger des âmes ») de Hildegarde de Bingen, une compositrice du XIIe siècle que Vivian Fung appelle « son héroïne ». Voici un extrait du texte original :
Ô berger des âmes
Ô première parole
par laquelle nous avons tous été créés!
Qu’il te plaise à présent
de daigner nous libérer de nos misères et de nos langueurs.
À mesure que le chant s’élève, des motifs oscillants et rapides viennent enrichir la texture, créant un effet scintillant. Ils s’accumulent graduellement pour former une entité vibrante qui enfle et s’estompe, comme un soupir. Les bois et les cordes entonnent ensuite un motif ascendant, qui crée, avec le thème du chant, la toile de fond de la chorale des cuivres. Une gamme ascendante, soutenue par l’orchestre entier, culmine par une supplication de masse, puis les cordes laissent échapper un cri angoissé. Prayer s’achève avec les derniers énoncés des notes d’ouverture du chant, sobre, mais optimiste.
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
L’œuvre Ninaivanjali, de Gabriel Dharmoo, a originellement été composée en 2012 pour 10 instruments. Ce soir, nous vous présentons la version pour orchestre, composée en 2015. Comme l’explique le compositeur, le titre de l’œuvre est « une expression tamoule qui signifie “en mémoire de”, utilisée pour rendre hommage à une personne après sa mort. L’œuvre est dédiée au virtuose du ghatam N. Govindarajan, mon professeur de rythmique indienne décédé en mai 2012. En plus d’être un excellent enseignant, entièrement dévoué à la transmission de ses connaissances, Govind était un homme attachant et admirable, plein de bonté et de joie de vivre. »
À propos de Ninaivanjali, Gabriel Dharmoo explique : « J’ai été inspiré par les trois sources principales de sons dans la musique carnatique de l’Inde du Sud : la mélodie – flexible, sophistiquée et ornementée; le rythme – complexe et divisé, et le bourdonnement – un point de référence harmonique constant à l’arrière-plan. » Tout au long de la pièce, ces éléments sont combinés, souvent de manière ludique, à diverses techniques et à des effets sonores avant-gardistes provenant de la musique savante contemporaine occidentale.
Gabriel Dharmoo est particulièrement fasciné par les qualités expressives de la mélodie. De celles présentes dans Ninaivanjali, il dit « à l’exception de la dernière, toutes les mélodies sont inspirées de la manière dont les lignes de la musique carnatique se comportent. La mélodie finale se base directement sur la section en shrî râga de Navaragamalika, de Patnam Subramania Iyer, une œuvre qui m’a accompagné durant mon dernier voyage en Inde en 2011. » Lors de ce même voyage, Gabriel Dharmoo a aussi appris de nombreuses formules rythmiques auprès de son professeur, Govind, à qui il rend hommage en créant des « bourdonnements rythmiques » reposant sur ces motifs en camouflage, pour tisser la trame de fond des mélodies de Ninaivanjali.
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
I. Andante sostenuto – Moderato con anima
II. Andante in modo di canzona
III. Scherzo: Pizzicato ostinato
IV. Finale : Allegro con fuoco
Tchaïkovsky compose sa quatrième symphonie en 1877, durant une période charnière de sa vie. Il esquisse les mouvements en mai et en juin, mais son travail est interrompu par son mariage désastreux à Antonina Milioukova. Le compositeur, qui est homosexuel, souffre alors d’une dépression nerveuse. Il réussit ultimement à s’en sortir, sans doute grâce à l’aide de Nadejda von Meck, une veuve richissime et une admiratrice de la musique de Tchaïkovsky. Elle commence à lui verser une allocation annuelle, ce qui permet au compositeur de se consacrer entièrement à la musique, à l’abri des préoccupations financières. C’est grâce à cet arrangement que Tchaïkovsky termine sa Symphonie no 4 en janvier 1878.
L’œuvre suit un cheminement émotionnel, qui s’apparente au passage de l’ombre à la lumière ou au triomphe face au conflit, un peu comme la Symphonie no 5 de Beethoven. En effet, Tchaïkovsky écrit, dans une lettre adressée au compositeur Sergueï Taneïev, que sa quatrième symphonie est incontestablement inspirée de la Symphonie en do mineur de Beethoven. Elle s’ouvre par une fanfare funeste de cuivres (« une force du destin », comme Tchaïkovsky explique à sa mécène), qui devient un leitmotiv de l’œuvre. Dans le premier mouvement, en particulier, elle revient de manière spectaculaire à des moments charnières : tendez l’oreille pour entendre son intrusion brutale, au moment où la musique semble devenir plus optimiste et triompher de son angoisse. Le deuxième mouvement commence, résigné devant ce qui l’a précédé : une mélodie mélancolique initialement entonnée par le hautbois. Mais tout n’est pas perdu, puisqu’un nouveau thème optimiste dans la section du milieu se mue en une effusion orchestrale passionnée.
Le Scherzo, joué entièrement par les cordes, offre un répit ludique. Il encadre un Trio central, une danse élégante pour bois qui devient maladroitement rapide avant d’être interrompue de manière humoristique par les cuivres qui entonnent le thème du Scherzo comme une marche. La finale commence par un fracas produit par l’orchestre tout entier (y compris les cymbales et la grosse caisse!); s’en suit un sifflement coulant, puis une mélodie naïve, mais sombre, inspirée de la chanson traditionnelle russe Dans le champ, le bouleau se dressait. Alternant avec des retours au premier thème, la chanson folklorique est amplifiée dans des épisodes étendus, dont le deuxième adopte la forme de la fanfare menaçante du premier mouvement. Cette fois-ci, toutefois, elle ne constitue plus une menace, et la symphonie se dirige, sans entrave, vers sa fougueuse apothéose.
Notes de programme rédigées par Hannah Chan-Hartley, Ph. D.
L’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) du Canada est reconnu pour la passion et la clarté de son jeu, ses programmes d’apprentissage et de médiation culturelle visionnaires et son soutien indéfectible à la créativité canadienne. Situé à Ottawa, la capitale nationale, il est devenu depuis sa fondation en 1969 l’un des ensembles les plus encensés et les plus dynamiques du pays. Sous la gouverne du directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du CNA reflète le tissu social et les valeurs du Canada, nouant des liens avec des communautés de tout le pays grâce à sa programmation inclusive, ses récits puissants et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a façonné la vision artistique de l’Orchestre depuis qu’il en a pris les rênes en 2015, poursuivant sur la lancée de son prédécesseur, Pinchas Zukerman, qui a dirigé l’ensemble pendant 16 saisons. Le maestro Shelley jouit par ailleurs d’une belle renommée qui s’étend bien au-delà des murs du CNA, étant également premier chef d’orchestre associé de l’Orchestre philharmonique royal au Royaume-Uni ainsi que directeur artistique et musical d’Artis—Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples aux États-Unis. Au CNA, Alexander Shelley est épaulé dans son rôle de leader par le premier chef invité John Storgårds et par le premier chef des concerts jeunesse Daniel Bartholomew-Poyser. En 2024, l’Orchestre a ouvert un nouveau chapitre avec la nomination d’Henry Kennedy au nouveau poste de chef d’orchestre en résidence.
Au fil des ans, l’Orchestre a noué de nombreux partenariats avec des artistes de renom comme James Ehnes, Angela Hewitt, Renée Fleming, Hilary Hahn, Jeremy Dutcher, Jan Lisiecki, Ray Chen et Yeol Eum Son, assoyant ainsi sa réputation d’incontournable pour les talents du monde entier. L’ensemble se distingue à l’échelle internationale par son approche accessible, inclusive et collaborative, misant sur le langage universel de la musique pour communiquer des émotions profondes et nous faire vivre des expériences communes qui nous rapprochent.
Depuis sa fondation en 1969, l’Orchestre du CNA fait la part belle aux tournées nationales et internationales. Il a joué dans toutes les provinces et tous les territoires du Canada et a reçu de nombreuses invitations pour se produire à l’étranger. Avec ces tournées, l’ensemble braque les projecteurs sur les artistes et les compositeurs et compositrices du Canada, faisant retentir leur musique sur les scènes de l’Amérique du Nord, du Royaume-Uni, de l’Europe et de l’Asie.
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024-2025 est sa première à ce poste. Alexander Shelley ajoute également à ses autres fonctions de chef d’orchestre une nomination au poste de directeur artistique et musical de l’Orchestre symphonique du Pacifique (dans le comté d’Orange, à Los Angeles). Il sera directeur musical désigné à compter de septembre 2025 avant d’entamer son premier mandat de cinq ans à la saison 2026-2027.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no. 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix Juno. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Karen s'est joint au personnel enseignant de l'Université d'Ottawa en 2002. Elle est également une artiste enseignante honoraire et mentor dans le programme OrKidstra, offrant de la musique aux enfants des communautés d'Ottawa méritant l'équité.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
Studio de musique ancienne de Montréal, choir
Acclamé pour ses « textures enveloppantes et ses sonorités lumineuses et envoûtantes », le Studio de musique ancienne de Montréal (SMAM) s’est taillé, depuis presque cinquante ans, une place de choix dans le milieu musical du Québec et du Canada. Fondé en 1974 par Christopher Jackson, Réjean Poirier, et Hélène Dual et placé aujourd’hui sous la direction musicale d’Andrew McAnerney, le SMAM est formé de 12 à 18 chanteurs professionnels choisis pour la pureté et la clarté de leurs voix. Le SMAM a produit au fil d’un demi-siècle une remarquable discographie. Le dernier enregistrement, L’Homme armé, est consacré aux maîtres franco-flamands de la polyphonie. Il est paru sous etiquette ATMA Classique (février 2021).
Soprano 1
Stephanie Manias*
Megan Chartrand
Soprano 2
Marie Magistry
Geneviève Gates-Panneton
Alto 1
Marie-Andrée Mathieu
Alexandra Asher
Alto 2
Josée Lalonde*
Elizabeth Ekholm
Ténor 1
Michiel Schrey*
Kerry Bursey
Ténor 2
Jean-Sébastien Allaire
Justin Jaela
Basse 1
Normand Richard*
Alain Duguay
Basse 2
John Giffen
François-Nicolas Guertin
*Choriste-soliste
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre