≈ 90 minutes · Sans entracte
Dernière mise à jour: 22 mai 2019
Le 2 juin 1969 avait lieu l’inauguration du Centre national des Arts, un moment historique pour le pays. Lors du weekend inaugural, quarante mille personnes prirent d’assaut le centre-ville d’Ottawa lors d’une Journée « portes ouvertes », tout comme c’est le cas aujourd’hui, pour jeter un premier coup d’œil au CNA, seul centre des arts de la scène multidisciplinaire bilingue en Amérique du Nord. Radio-Canada/CBC, ainsi que des médias internationaux comme le New York Times, couvrirent l’ouverture du CNA.
L’Orchestre du Centre national des Arts a été créé au cours du premier été, celui de 1969, et un éventail de jeunes musiciens de grand talent furent recrutés. Le 7 octobre 1969, après seulement deux semaines de répétitions, l’Orchestre donnait son premier concert, sous la tutelle de Mario Bernardi. Il aura fallu peu de temps pour que l’ensemble établisse sa réputation en se produisant aussi bien à Ottawa que dans des salles de concert partout dans le monde. Aujourd’hui, notre Orchestre s’attire des éloges grâce à son excellence, mais aussi parce qu’il soutient, commande et enregistre de nouvelles créations canadiennes, parce qu’il tisse des liens avec des collectivités d’un bout à l’autre du Canada et du monde en organisant des tournées, et parce qu’il encourage les musiciens de demain par le biais de ses programmes de formation.
Le rôle national du CNA, son engagement en faveur de l’excellence artistique ainsi que de la création et l’éducation sont intrinsèquement inscrits dans son ADN. Le Théâtre anglais, le Théâtre français, le Théâtre autochtone, la Danse, CNA Présente et notre Orchestre sont déterminés à proposer la meilleure programmation artistique qui soit sur nos quatre scènes, tout en jouant un rôle actif dans le renforcement des arts de la scène dans des collectivités des quatre coins du pays. Ici, dans nos installations réaménagées de la capitale nationale, notre équipe des Espaces publics travaille à s’assurer que le CNA soit encore plus accueillant et encore plus accessible qu’il ne l’a jamais été dans son histoire pour les Canadiens.
Voilà ce que nous célébrons aujourd’hui. Nos plus sincères remerciements à vous tous qui nous soutenez et qui faites partie du Centre national des Arts du Canada. Nous ne pourrions accomplir tout cela sans vous. À cinquante années de réussite de plus!
La Journée « portes ouvertes » a permis aux Canadiens d’explorer l’arrière-scène du Centre national des Arts. Vous aurez maintenant la chance d’entendre notre merveilleux ensemble en résidence dans le cadre d’un concert offert gratuitement à la famille et à la communauté du CNA.
La programmation de l’Orchestre du CNA reflète une vaste étendue de styles musicaux, de sorte qu’elle s’ancre dans la tradition des grandes œuvres orchestrales, tout en offrant le meilleur des créations actuelles. Il nous est primordial de donner une voix aux artistes autochtones et de mettre en valeur des artistes provenant des quatre coins du pays.
Depuis sa création, l’Orchestre du Centre national des Arts s’adapte avec une élégance et un niveau d’engagement remarquables, que ce soit sur la scène, dans la fosse d’orchestre, au studio d’enregistrement ou lors de tournées canadiennes et internationales. La constance de la virtuosité des membres de l’Orchestre et de leur extraordinaire talent d’ensemble mérite aussi d’être soulignée. Je suis honoré d’avoir dirigé ce groupe de musiciens passionnés lors des quatre dernières années.
MOZART : Le nozze di Figaro, K. 492: Ouverture
STANILAND – GRAND-MAÎTRE : Alberta Ballet, Caelestis : pas de deux
Kelley McKinlay, interprète
Mariko Kondo, interprète
Jean Grand-Maître, choréographie
Andrew Staniland, compositeur
Composition originale, “Styx” (Phi, Caelestis)
Raven Hehr, conception des costumes
DVOŘÁK : Symphonie no 9 en mi mineur, op. 95, « Du Nouveau Monde »*
IV. Allegro con fuoco
GILDAY – CLOUTIER (Orch. Mayo): We Fall+
Leela Gilday, chant et guitare
Sylvia Cloutier, chant
BOUDREAU : Valse de l’asile*
Alain Lefèvre, piano
MORLOCK : My Name is Amanda Todd (extrait)+*
KREISLER : Caprice Viennoise
Blake Pouliot, violon
R. STRAUSS : Im Abendrot
Measha Brueggergosman, soprano
BEETHOVEN : Symphonie no 5 en do mineur, op. 60
I. Adagio – Allegro vivace
+ Commande du CNA | * Œuvre enregistrée par l’Orchestre du CNA
CONCERT SANS ENTRACTE.
Alexander Shelley a reçu le titre de directeur musical de l’Orchestre du CNA en septembre 2015. Depuis, l’ensemble a été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen), et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord (magazine Maclean’s) pour sa programmation.
Champion de la création au Canada, Shelley a signé récemment le projet multimédia Réflexions sur la vie, INCONDITIONNEL et RENCONTR3S, une collaboration avec Danse CNA comportant trois nouveaux ballets d’envergure.
Shelley s’attache à cultiver les talents de la relève : il est notamment un ambassadeur d’OrKidstra, un programme de développement social qui, à travers la musique, aide les jeunes d’Ottawa à acquérir des compétences essentielles.
Alexander Shelley est également premier chef d’orchestre associé du Royal Philharmonic Orchestra de Londres, et, à partir de la saison 2024-2025, directeur artistique et musical d’Artis-Naples et de l’Orchestre philharmonique de Naples en Floride (États-Unis). Il a dirigé l’Orchestre du CNA au printemps 2019 à l’occasion d’une tournée européenne très applaudie soulignant le 50e anniversaire de l’ensemble et, en 2017, dans le cadre d’une tournée aux quatre coins du Canada pour célébrer le 150e anniversaire du pays. Plus récemment, l’Orchestre a donné, sous sa baguette, son premier concert en 30 ans au Carnegie Hall de New York.
Shelley a fait paraître huit enregistrements avec l’Orchestre du CNA, dont Nouveaux Mondes (finaliste aux prix JUNO), Réflexions sur la vie, RENCONTR3S, Aux frontières de nos rêves, ainsi que la série louangée par la critique de quatre albums Clara, Robert, Johannes, tous parus sous l'étiquette canadienne Analekta.
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Auteure-compositrice-interprète passionnée et interprète pleine d'âme, Leela Gilday a une voix qui vient directement du cœur. Confessant ses histoires à son public avec une voix courageuse et une présence ouverte sur scène, Gilday tisse ses expériences en tant que nordiste, membre de la nation dénée et voyageuse dans un monde magnifique qui transporte l'auditeur.
Née et élevée dans les Territoires du Nord-Ouest, elle écrit sur les gens et la terre qui l'ont créée. La puissance de sa voix transmet la profondeur de ses sentiments d'amour et de vie dans un environnement rude et une culture vibrante, comme si elle venait directement de cette terre. La famille de Leela est originaire de Délįne, sur les rives du Grand lac de l'Ours, et sa voix riche danse sur les rythmes des tambours traditionnels dénés avec autant de souplesse qu'une ligne de basse sur les scènes des plus grandes salles du pays. Et elle les a toutes jouées.
Originaire de Kuujjuaq, au Nunavik (nord du Québec), Sylvia Cloutier est établie à Iqaluit (Nunavut). Mère, artiste de la scène, réalisatrice et metteure en scène, elle est renommée pour ses interprétations de danses du tambour et chants de gorge inuits. Elle a collaboré avec de nombreux artistes d’ici et d’ailleurs, dont Think of One (Belgique), Tafelmusik (ensemble de musique baroque établi à Toronto), DJ Geronimo Inutiq (Montréal) et l’Orchestre symphonique national.
Mme Cloutier est la cofondatrice de la compagnie artistique Aqsarniit, qui réalise des spectacles axés sur la promotion de la culture inuite pour des événements spéciaux comme les célébrations entourant l’inauguration du Nunavut au Musée canadien des civilisations en avril 1999, le festival Toonik Tyme à Iqaluit, le gala de Canadian North en l’honneur de la Journée du Nunavut en 2007 et des défilés de mode pour le gouvernement du Nunavut visant à promouvoir les vêtements et articles de mode en peau de phoque.
Mme Cloutier a réalisé la série télévisée Inuit Piqqusingit avec Inuit Communication Systems Limited en 2000, émission qui explorait les techniques de survie inuites au Nunavut. Elle a aussi participé à des événements jeunesse comme conférencière spécialiste de la motivation et s’est engagée à fond auprès des jeunes par l’entremise de projets créatifs (production vidéo, peinture murale, théâtre, musique, danse et arts du cirque) à vocation sociale.
Elle a été la directrice artistique de la compagnie de théâtre Qaggiq à Iqaluit et gestionnaire de projet à Kuujjuaq. Elle a collaboré aux projets de hip-hop à vocation sociale de l’équipe de Blueprints for life dans diverses communautés inuites du Nunavik et du Nunavut. En 2009, Mme Cloutier a géré le programme de cirque à vocation sociale CIRQINIQ en tant que conseillère en loisirs (arts et culture) pour l’Administration régionale Kativik. Ce programme à l’intention des jeunes du Nunavik a été conçu en collaboration avec Cirque du Monde, le département de cirque social du Cirque du Soleil.
Sylvia Cloutier s’est aussi jointe à Son Excellence la gouverneure générale Michaëlle Jean à l’occasion de sa visite officielle en Norvège et en Ukraine en 2009, et elle a été nommée « femme de l’année » par l’association nationale de femmes inuites Pauktutiit. En 2013, l’organisation féminine Qullit Nunavut lui a décerné le titre de « jeune femme s'étant le plus distinguée au cours de l’année ». Mme Cloutier est la productrice et codirectrice du collectif TULUGAK, qui réunit des artistes de scène inuits du Canada et du Groenland depuis 2011. Elle travaille actuellement comme réalisatrice de télévision à l’Inuit Broadcasting Corporation (Iqaluit).
Décrit comme un « héros » (Los Angeles Times), un « interprète foudroyant » (The Washington Post), un « pianiste qui casse le moule » (International Piano) et qui « s’affirme en dehors des modes typiques et des artifices de la scène internationale » (Classica), Alain Lefèvre poursuit une brillante carrière. Il a joué dans plus d’une quarantaine de pays sur les scènes les plus prestigieuses (Carnegie Hall, Kennedy Center, Royal Albert Hall, Royal Festival Hall, Théâtre des Champs-Élysées, Théâtre du Châtelet, Salle Pleyel, Teatro Colon, Palacio de Bellas Artes, Théâtre Hérode Atticus, Théâtre d’Épidaure) et a participé à de nombreux festivals internationaux (Ravinia, Saratoga, Wolf Trap, Athènes, Istanbul, Cervantino, etc.). Ses éblouissantes performances en concert furent à maintes reprises qualifiées « d’inégalées » (Westdeutsche Zeitung) et « d’incomparables » (Los Angeles Times, The Sacramento Bee). Salué pour sa « technique phénoménale » (The Spectator), son « jeu étincelant résultant en des interprétations fascinantes » (Kölner Stadt-Anzeiger), sa « maîtrise absolue » (Hamburger Abendblatt), M. Lefèvre a été soliste invité des grands orchestres tels le Royal Philharmonic Orchestra, l’Orchestre national de France, le Philadelphia Orchestra, le Detroit Symphony, le National Symphony, le China Philharmonic, la SWR, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo et les Virtuoses de Moscou. Il a collaboré avec des chefs de renom dont James Conlon, Charles Dutoit, Christoph Eschenbach, JoAnn Falletta, Claus Peter Flor, Lawrence Foster, Jacek Kaspszyk, Jacques Lacombe, Kent Nagano, Yannick Nézet-Séguin, Jukka-Pekka Saraste, Vladimir Spivakov et Long Yu. Il a fait revivre l’œuvre d’André Mathieu en concert à New York, Paris, Londres, Berlin et Shanghaï, pour ne nommer que ces villes. Sa discographie couvre un vaste répertoire, du Concerto pour piano de John Corigliano, version de référence selon le BBC Music Magazine, aux 24 Préludes de Chopin, où la critique « célèbre Alain Lefèvre », le plaçant aux côtés des enregistrements des « illustres » Alicia de Larrocha, Ivan Moravec et Arthur Rubinstein (Fanfare). M. Lefèvre est récipiendaire de nombreux prix, dont un JUNO, un Opus, dix Félix (ADISQ) et a remporté le Prix AIB décerné à Londres, pour la Personnalité internationale de l’année – Radio, pour son émission diffusée sur les ondes d’ICI Musique de Radio-Canada. Il est Officier de l’Ordre du Canada, Chevalier de l’Ordre National du Québec et Chevalier de l’Ordre de la Pléiade.
La participation d’Alain Lefèvre est rendue possible grâce à l’aimable autorisation de Warner Classics.
Le violoniste Blake Pouliot, à qui on attribue un style « immaculé, à la fois élégant et passionné » (ArtsAtlanta), s’est hissé au rang de phénomènes de la musique classique. Jeune artiste tenace à la passion qui envoûte tous les auditoires, Blake Pouliot s’impose comme « un de ses talents singuliers qu’on ne rencontre qu’une fois dans une vie » (Toronto Star).
Au cours de la saison 2023-2024, le violoniste se produira, entre autres, avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Québec, le centre Artis-Naples et l’Orchestre du CNA. Il fera également ses débuts en sol espagnol avec l’Orchestre philharmonique d’Espagne au Teatro Monumental, à Madrid, pour interpréter le Concerto pour violon de Tchaïkovski sous la direction de Rossen Milanov. Il interprètera et dirigera également Les quatre saisons de Piazzzola à l’occasion d’un programme de musique de chambre. Comme chambriste, il sera de retour au Centre national des Arts, au Festival de musique d’Aspen, et au Summerfest de La Jolla où il a été invité l’an passé à donner le concert d’ouverture sous la baguette d’Alan Gilbert. Il poursuivra également sa collaboration avec l’Orchestre national des jeunes du Canada en tant qu’artiste en résidence pour une troisième année.
Soliste en résidence à l’Orchestre Métropolitain en 2020-2021, Blake Pouliot a interprété sous la conduite de Yannick Nézet-Séguin le Concerto pour violon no 5 de Mozart et Les quatre saisons de Piazolla, avant de faire ses premiers pas avec l’Orchestre de Philadelphie en 2022 dans une œuvre de concert intitulée Le violon rouge (Chaconne pour violon et orchestre) de John Corigliano. Grand prix 2016 du concours Manuvie de l’Orchestre symphonique de Montréal, il a également été lauréat de la Banque d’instruments de musique du Conseil des arts du Canada en 2015 et 2018.
En 2019, le violoniste a publié son premier album consacré à la musique française du XXe siècle sous l’étiquette Analekta Records qui a reçu non seulement un accueil triomphal, dont une note de cinq étoiles attribuées par le BBC Music Magazine, mais aussi une nomination pour le prix JUNO du meilleur album classique.
Blake Pouliot joue sur un violon Guarneri del Gesù de 1729 qui lui a été prêté par un mécène anonyme.
Motivée et avide de nouvelles expériences, Measha Brueggergosman mène une carrière qui embrasse avec aisance les plateformes de diffusion les plus variées ainsi qu’un large éventail de styles et de genres musicaux.
À ses débuts, elle s’est surtout consacrée à l’art du récital de chant, présentant des programmes novateurs au Carnegie Hall, au Kennedy Center de Washington, au Wigmore Hall de Londres, à la Konzerthaus et au Musikverein de Vienne, au Teatro Real de Madrid, de même qu’aux festivals de Schwarzenberg, Édimbourg, Verbier et Bergen, aux côtés des célèbres pianistes accompagnateurs Justus Zeyen, Roger Vignoles, Julius Drake et Simon Lepper.
Sur la scène lyrique, parmi ses plus récents faits d’armes, mentionnons les rôles de Giulietta et Antonia dans Les contes d’Hoffmann, Elettra dans Idomeneo, Jenny dans Mahagonny de Kurt Weill, Emilia Marty dans Věc Makropulos de Janáček, Hannah dans Make No Noise de Miroslav Srnka, et Sister Rose dans Dead Man Walking de Jake Heggie. Dans les salles de concert, la saison dernière, elle était de retour au Carnegie Hall avec le New World Symphony Orchestra, a chanté le rôle d’Elettra dans Idomeneo à l’Opera Atelier de Toronto, et a donné un récital au Barbican Center de Londres. On a aussi pu l’entendre, récemment, avec l’Orchestre de Paris, le Philadelphia Orchestra, l’Orchestre philharmonique de Los Angeles, l’Orchestre symphonique de San Francisco et le New World Symphony Orchestra, sous la baguette de maestros comme Daniel Barenboim, Michael Tilson Thomas, Franz Welser-Möst, Sir Andrew Davis, Gustavo Dudamel et Daniel Harding.
Son premier enregistrement pour la marque Deutsche Grammophon, Surprise, regroupe des œuvres de Schoenberg, Satie et Bolcom, et constitue l’un des premiers albums les plus couverts d’éloges des dernières années. Son opus suivant, Night and Dreams, qui comporte des lieder et des mélodies de Mozart, Brahms, Strauss, Schubert, Debussy, Duparc et Fauré, a remporté plusieurs prix, tandis que son enregistrement des Wesendonck-Lieder avec Franz Welser-Möst et l’Orchestre de Cleveland a été mis en nomination pour un GRAMMY.
En-dehors de la scène, Brueggergosman est tout aussi active : elle a publié récemment, chez Harper Collins, son autobiographie intitulée Something Is Alway On Fire, elle apparaît régulièrement au petit écran aux heures de grande écoute (récemment, en tant que championne de la littérature canadienne contemporaine), et elle dirige des enfants canadiens en chanson à travers le pays, pour célébrer la campagne nationale en faveur de l'éducation musicale.
Championne de l'éducation et de la participation de nouveaux publics, Measha Brueggergosman détient plusieurs doctorats honorifiques et titres d'ambassadrice pour des organisations caritatives internationales.
Depuis sa création en 1969, l’Orchestre du Centre national des Arts (CNA) reçoit des éloges pour la passion et la clarté de ses interprétations, pour ses programmes éducatifs novateurs et pour son apport à l’expression de la créativité canadienne. Sous la direction du Directeur musical Alexander Shelley, l’Orchestre du Centre national des Arts est le reflet de la diversité des paysages, des valeurs et des communautés du Canada, et est reconnu pour sa programmation audacieuse, ses contenus nrratifs marquants, son excellence artistique et ses partenariats innovants.
Alexander Shelley a amorcé son mandat à la direction musicale de l’Orchestre du CNA en 2015, succédant à Pinchas Zukerman, qui a été aux commandes de l’ensemble pendant 16 saisons. Premier chef associé du Royal Philharmonic Orchestra, Shelley a été le premier chef de l’Orchestre symphonique de Nuremberg de 2009 à 2017. Demandé partout dans le monde, il a dirigé entre autres la Philharmonie de Rotterdam, DSO Berlin, le Leipzig Gewandhaus et la Philharmonie de Stockholm, et il maintient des liens avec la Deutsche Kammerphilharmonie et l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne.
Chaque saison, l’Orchestre du met en vedette des artistes de réputation internationale, tels que notre artiste en résidence James Ehnes, Angela Hewitt, Joshua Bell, Xian Zhang, Gabriela Montero, Stewart Goodyear, Jan Lisiecki et le premier chef invité John Storgårds. L’ensemble se distingue à l’échelle du monde pour son approche accessible, inclusive et collaborative. Par le langage universel de la musique et des expériences musicales communes, il communique des émotions profondes et nous rapproche les uns des autres.
Tobi Hunt McCoy poursuit sa collaboration saisonnière avec l’Orchestre du CNA à titre de régisseuse. Lors des saisons précédentes, elle a notamment été à la régie pour Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec Christopher Plummer en 2001 et Colm Feore en 2014. Pour l’Orchestre symphonique d’Edmonton, elle a assuré avec Jack Everly la coproduction de La belle époque de la radio, un concert Pops de musique des années 1940 qu’ils avaient produit ensemble en 2007 pour l’Orchestre du CNA.
En 2018, McCoy a fait ses débuts de comédienne à la Salle Southam en jouant son propre rôle dans L’Orchestre de la planète X de la Magic Circle Mime Co. Comme régisseuse, elle a fait un peu de tout : aidé Suzanne et la comtesse à expliquer les subtilités de l’amour conjugal au comte et à Figaro dans Les Noces de Figaro; gardé les yeux ouverts (pour la première fois de sa vie) pendant la scène des singes volants dans le Magicien d’Oz; demandé (par erreur!) à Patrick Watson de montrer une pièce d’identité en coulisses; retenu son souffle devant les prouesses des acrobates du Cirque à Broadway; continué d’exercer son français de la Colombie-Britannique grâce aux conseils des choristes d’Ottawa et acclamé Luke et la princesse Leia avec Charlie Ross, Émilie Fournier et Erik Ochsner dans le cadre du concert Pops Star Wars.
Dans son temps libre, elle s’occupe du département d’arts, d’anglais, de théâtre et de techniques de documentation au Lisgar Collegiate Institute.