≈ 2 heures et 30 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 6 décembre 2018
Le Messie de Haendel est incontestablement l’une des œuvres chorales les plus populaires de tous les temps. La superbe musique de Haendel est aussi divine que temporelle et immédiate, et tout à fait caractéristique du génie de ce grand compositeur allemand. Les légendes et les anecdotes abondent au sujet de cet oratorio, dont il existe plusieurs versions. Toutes ces versions ont été agréées par le compositeur, ce qui démontre que Haendel était avant tout pragmatique, en homme de théâtre qui savait toujours tirer le meilleur parti des « ingrédients » dont il disposait.
C’est en décembre 1970 que l’Orchestre du CNA a interprété pour la première fois le Messie, sous la direction de Mario Bernardi, avec les solistes Pauline Tinsley (soprano), Maureen Forrester (mezzo-soprano), Seth McCoy (ténor) et Donald Bell (baryton-basse). Depuis, l’Orchestre l’a pratiquement mis à l’affiche chaque année, en décembre.
Choristes des chœurs :
Cantata Singers of Ottawa (CSO)
Capital Chamber Choir (CCC)
Ewashko Singers (ES)
Pianiste-répétitrice : Claire Stevens
Gestionnaire des chœurs : Andi Murphy
Soprano
Donna Ager (ES)
Kristi Aruja (CSO)
Rosemary Cairns Way (ES)
Nadine Dawson (CSO)
Valerie Douglas (CSO)
Maura Forrest (CCC)
Deirdre Garcia (CSO)
Jennie Glassco (CCC)
Cait Hurcomb (CCC)
Sharon Keenan-Hayes (CSO)
Allison Kennedy (ES)
Sumin Lee (CCC)
Erica Loughlin (CSO)
Ilene McKenna (ES)
Jessyca Morgan (CSO)
Colleen Morris (CSO)
Christine Muggeridge (ES)
Sophia Nickel (CSO)
Cathy Patton (CSO)
Julie Payette
Aude Pull (CCC)
Kristina Roudiy (CSO)
Hannah Searson (CCC)
Mackenzie Stone (CCC)
Nicole Van Oosten (CCC)
Anna von Holtzendorff (CSO)
Alto
Barbara Ackison (CSO)
Wanda Allard (ES)
Pat Beckett (CCC)
Trish Brooks (CSO)
Judy Brush (CSO)
Elizabeth Burbidge (ES)
Vickie Classen Iles (CSO)
Janet Cover (CSO)
Nichole Ekkert-Vine (CSO)
Ellie Glantz (CCC)
Carolyn Greve (CCC)
Rachel Hotte (ES)
Pein-Pein Huang (CSO)
Eileen Johnson (CSO)
Caroline Johnston (ES)
Grace Mann (CSO)
Janessa Mann (CCC)
Jessica McClay (CCC)
Andi Murphy (CSO)
Reba Sigler (ES)
Topp Tolson (ES)
Caren Weinstein (ES)
Diana Zahab (ES)
Mary Zborowski (ES)
Ténor
Gary Boyd (CSO)
Cameron Climie (CCC)
Christian Damus (CCC)
Dorian Gerdes (CSO)
Louis Jacques (CCC)
Ross Jewell (CSO)
Mann Karl (CSO)
Philip Klaassen (ES)
David Lafranchise (ES)
Grayson Nesbitt (ES)
Demetry Prezelj (ES)
Aaron Shenkman (CSO)
Aidan Shenkman (CSO)
Basse
Wallace Beaton (CSO)
Mike Bulthuis (CSO)
Phillip Burness (CCC)
Grant Cameron (ES)
Erik de Vries (ES)
Mark Dumbrique (CSO)
Alain Franchomme (ES)
Andrew Hodgson (CSO)
Greg Huyer (CSO)
Björn Johansson (CSO)
Nathan Maclean-Max (CCC)
Christopher Mallory (CCC)
Kevin Marimbu (ES)
J.P. McElhone (CSO)
Ronan Pouliquen (ES)
Peter Reilly-Roe (CSO)
Stephen Slessor (ES)
Madox Terrell (CCC)
Mike Vanier (CSO)
Paul Whiteley (CCC)
John Young (CSO)
Probablement lʼœuvre la plus célèbre de Haendel, Le Messie (1741) est la seule composition de son époque à avoir été jouée sans interruption depuis sa création, à Dublin, le 12 avril 1742. La fréquence remarquable de son exécution est attribuable en partie à lʼaccessibilité de la partition (qui a été publiée en 1767), et sa popularité pérenne doit beaucoup aux qualités uniques de son texte et à la façon dont Haendel lʼa mis en musique.
Le Messie est un oratorio, un genre semi-dramatique qui sʼapparente à lʼopéra mais qui traite dʼun sujet religieux. Comme un opéra, un oratorio peut avoir une trame narrative avec des personnages, et se dérouler avec des éléments dʼopéra tels que des récitatifs, des arias et des chœurs. Cependant, à la différence de lʼopéra, il est présenté sous forme de concert, cʼest-à-dire sans décors, sans costumes et sans jeu théâtral (bien que lʼaction soit implicite). En Italie, dans la première moitié du XVIIIe siècle, les oratorios remplaçaient lʼopéra pendant le Carême, une période solennelle du calendrier liturgique chrétien où lʼon devait sʼabstenir dʼun certain nombre dʼactivités mondaines, dont lʼopéra. Le Messie, notamment, illustre un certain type dʼoratorio de concert que Haendel avait développé en Angleterre en remplacement de lʼopéra italien, lequel, au milieu du siècle, tombait en désuétude auprès du public anglais. Après sa création, il a présenté Le Messie dans les théâtres londoniens à partir de 1743. Au début, le fait que le sujet sacré de lʼoratorio apparaisse dans un contexte profane a suscité une certaine controverse, mais celle-ci sʼest estompée au fur et à mesure de lʼévolution des circonstances et des goûts du public. Lors des reprises ultérieures, Haendel a toujours programmé les représentations du Messie à la fin de la saison théâtrale, quelques semaines avant Pâques. De nos jours, Le Messie est généralement présenté aux alentours de Noël.
Le Messie raconte lʼhistoire de la rédemption de lʼhumanité par Dieu à travers le Christ Sauveur. Charles Jennens, un ami du compositeur, a créé le livret en sélectionnant et en adaptant des versets de lʼAncien et du Nouveau Testament dans la version autorisée de la Bible. Les versets sont regroupés de manière à ce que le drame se déroule en trois parties principales. La première partie présente les prophéties sur la venue du Messie et leur accomplissement dans sa naissance. La deuxième partie suit lʼhistoire de la passion du Christ, sa crucifixion, sa mort et sa résurrection, le rejet du Christ et la victoire finale de Dieu. La troisième partie est une méditation sur ce qui est accompli par la victoire du Christ – la promesse de la vie éternelle et le triomphe sur la mort. Bien que lʼhistoire ait une signification religieuse évidente, Jennens nʼinterprète pas ces écrits dans une perspective dogmatique. En conséquence, la trame narrative du Messie , riche en thèmes et en émotions humaines complexes, peut être appréciée par quiconque, quelle que soit sa croyance ou sa foi.
Le Messie de Haendel a ceci dʼunique, dans le genre de lʼoratorio, que son histoire est présentée non pas par la personnification de personnages, mais plutôt sous une forme narrative, par les voix des quatre solistes et du chœur. Le texte devient ainsi un objet de contemplation, mis en valeur par lʼutilisation habile que fait le compositeur du récitatif, de lʼaria et du chœur, afin dʼinsuffler de la variété et du drame. Il est à noter que les récitatifs se divisent entre ceux qui sont accompagnés par le continuo (cʼest-à-dire le clavier et le violoncelle) et ceux quʼaccompagne lʼorchestre (accompagnato). Alors que les premiers servent à introduire de nouveaux sujets, les seconds font avancer le récit à des moments clés, par exemple, « Et voici que lʼange du Seigneur vint sur eux » (première partie), « Ta réprimande lui a brisé le cœur » (deuxième partie) et « Voici, je vous dévoile un mystère » (troisième partie). Pour les airs (ou arias) subséquents dans lesquels la réflexion est plus approfondie, Haendel a recours à un mélange de formes. À lʼorigine, il avait prévu que quatre arias seraient présentés dans la forme baroque élaborée da capo (ABA), mais seul lʼaria pour alto, « Il a été méprisé », nʼa pas été raccourci avant la création de lʼœuvre. Cet aria a un poids émotionnel profond qui ouvre la voie à lʼarc dramatique de la deuxième partie, lequel culmine finalement dans le glorieux chœur de lʼAlléluia.
En ce qui concerne les chœurs, des textures musicales changeantes, allant dʼénoncés à lʼunisson à des contrepoints superposés, en passant par de majestueux accords, magnifient puissamment ces commentaires. Le chœur « Alléluia » mentionné plus haut en offre un exemple particulièrement éclatant, incorporant des textures monophoniques (« Le Roi des Rois »), homophoniques (lʼouverture « Alléluia ») et polyphoniques (« Et il règnera pour les siècles des siècles »). Remarquez aussi de quelle façon il passe dʼun ton doux et calme sur « Le royaume de ce monde est advenu » à un ton soudainement retentissant sur « Le royaume du Seigneur et de son Christ », sur un motif similaire mais dans un registre plus élevé, comme sʼil rayonnait – une représentation musicale de la transformation décrite dans le texte. Dans le chœur final « Amen », Haendel contraste de façon inventive les textures homophoniques et polyphoniques, ainsi que les timbres vocaux et orchestraux, pour amener lʼoratorio à sa sublime conclusion.
Notes de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de lʼanglais)
Le chef d’orchestre grec George Petrou a connu une fructueuse carrière de pianiste de concert avant de se tourner graduellement vers la direction d’orchestre. Il jouit maintenant d’une seconde carrière florissante sur la scène mondiale, et est reconnu comme l’un des plus grands spécialistes de Haendel. À compter de 2022, il assurera la direction artistique de l’Internationale Händel-Festspiele Göttingen. Il collabore régulièrement avec des orchestres de renom dans un vaste répertoire allant du baroque à la musique contemporaine. Il est le directeur artistique d’Armonia Atenea, un orchestre réputé basé à Athènes qui se produit en tournée et enregistre abondamment, et joue sur instruments d’époque aussi bien que modernes. Le présent concert marque ses débuts au pupitre de l’Orchestre du CNA.
Le maestro est très actif sur la scène lyrique, où il met de l’avant les traditions historiques non seulement dans la musique baroque, mais aussi dans un répertoire plus récent. Il est régulièrement l’invité de prestigieuses compagnies d’opéra, et a développé récemment un intérêt pour la mise en scène, ayant signé avec succès plusieurs productions de théâtre musical et d’opéra.
George Petrou est l’auteur d’une abondante discographie sous les étiquettes Deutsche Grammophon, Decca et MDG. Son enregistrement de Tamerlano de Haendel pour MDG a reçu le prestigieux prix ECHO Klassik en 2008, et son Ottone de Haendel, enregistré par Decca, a été mis en nomination pour un prix GRAMMY®. Le gouvernement français lui a décerné le titre de chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Renommée pour sa curiosité artistique hors normes, qui l’amène à embrasser aussi bien la musique de Claudio Monteverdi et de Johann Adolph Hasse que celle de György Ligeti et de George Benjamin, Lauren Snouffer est l’une des sopranos les plus polyvalentes et les plus respectées de la scène mondiale.
Cette saison, Mme Snouffer se produit notamment dans Candide de Bernstein avec l’Orchestre philharmonique de Séoul; dans un programme consacré à Haydn et Mozart avec Bernard Labadie et l’Orchestre de St. Luke’s à Carnegie Hall; dans Le Messie avec le Cleveland Orchestra, l’Orchestre philharmonique de New York; et dans les présents concerts, qui marquent ses débuts avec l’Orchestre du CNA. Le parcours de Lauren Snouffer est jalonné de collaborations remarquables avec bon nombre des plus éminents chefs d’orchestre et ensembles de notre temps, y compris Franz Welser-Möst et le Cleveland Orchestra, Alan Gilbert et l’Orchestre philharmonique de New York, Cristian Măcelaru et l’Orchestre philharmonique de Rotterdam, Krzysztof Urbański et l’Orchestre symphonique d’Indianapolis, Markus Stenz et l’Orchestre symphonique de Baltimore, et Marin Alsop et l’Orquestra Sinfônica do Estado de São Paulo.
La discographie très remarquée de Mme Snouffer comprend Siroe de Hasse et Ottone de Haendel avec George Petrou pour Decca, le Requiem for the Living de Gottschalk avec Vladimir Lande sous étiquette Novona Records, La canción desesperada de Grantham sous la direction de Craig Hella Johnson pour Harmonia Mundi, et The Rothko Chapel de Feldman avec Steven Schick pour ECM.
Le contre-ténor canado-coréen David DQ Lee jouit d'une réputation qui s'accroît de jour en jour au sein de sa génération. Il a remporté de nombreux prix dans des compétitions internationales de chant, y compris le concours international de chant Francisco Viñas à Barcelone; le concours George London à New York; le concours international de musique sacrée de Rome; le concours musical international Reine Élisabeth de Belgique; et les auditions du Conseil national du Metropolitan Opera de New York.
Cultivant un vaste répertoire allant du baroque au contemporain, en passant par le jazz et le New Age, David DQ Lee a chanté, entre autres, à La Scala de Milan, au Komische Oper de Berlin, au Semperoper de Dresde, au Theater an der Wien, à l’Opernhaus de Zurich, au Teatro Real de Madrid, au Liceu Opera de Barcelone et au Chicago Opera. Il s’est produit dans plusieurs festivals internationaux, en particulier à Ravinia, à Aspen et au Festival international d’opéra baroque de Beaune, en France.
M. Lee a fait ses débuts au CNA dans la première mondiale de Golden slumbers kiss your eyes… d’Ana Sokolović en 2015. Il collabore depuis avec l’Orchestre du CNA. On peut entendre sa voix sur l’album Nouveaux Mondes, lancé en 2018 sous étiquette Analekta.
Les Cantata Singers d’Ottawa se vouent à l’interprétation de haut niveau de la musique chorale, à la promotion de la musique chorale à Ottawa, et à l’essor du talent musical canadien. Ils réalisent cette mission par le biais de commandes auprès de compositeurs canadiens et de l’embauche de solistes canadiens, ainsi qu’en offrant des bourses aux chanteurs de la relève.
Depuis 1964, les Cantata Singers ont apporté la musique chorale à notre capitale nationale et au-delà, avec des centaines de concerts et des milliers d'œuvres du monde entier. La saison annuelle du chœur offre une programmation novatrice présentant une vaste gamme d'œuvres classiques et contemporaines.
Au cours de la 61e saison, les Cantata Singers ont le plaisir de présenter :
Le Capital Chamber Choir (CCC) est un ensemble d’interprètes de niveau avancé de la région de la capitale nationale qui recrute ses membres sur audition. Le chœur et son directeur artistique, Jamie Loback, s’attachent à présenter au public un éventail diversifié de musique chorale – en particulier des œuvres modernes, canadiennes et locales – en offrant des prestations attrayantes et de haut calibre. Fondé par Sara Brooks en 2009, le chœur s’appuie sur une véritable collaboration, qui met l’accent sur l’importance de la collégialité pour produire un son choral intégré. Le CCC est une organisation dirigée par des bénévoles, dont les membres du conseil d’administration et de ses comités proviennent de l’ensemble lui-même.
Chaque saison, le CCC présente sa propre série de concerts en plus d’entreprendre des projets de collaboration avec d’autres interprètes. Le chœur a collaboré avec des ensembles prestigieux, dont l’Orchestre du Centre national des Arts, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les Elmer Iseler Singers et le Chœur de chambre canadien, et a organisé des classes de maître ou des concerts avec des compositeurs comme John Rutter, Morten Lauridsen, Ola Gjeilo et Ēriks Ešenvalds.
Le CCC a lancé son premier album entièrement canadien, The Delight of Paradise, en avril 2017. L’année suivante, le chœur a donné un concert Spotlight à St. John’s (Terre-Neuve) dans le cadre du Podium Choral Conference & Festival. Le CCC a remporté le deuxième prix dans la catégorie « chœurs d’adultes, voix mixtes » du Concours national pour chœurs amateurs canadiens en 2019, et il a été invité à se produire à Rideau Hall pour les récipiendaires de l’Ordre du Canada.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait mis un terme aux concerts en direct en 2020 et 2021, le CCC a profité de cette pause pour produire deux séries d’enregistrements vidéo diffusées sur YouTube. Le chœur est remonté sur scène à l’automne 2021 et n’a cessé depuis d’enchaîner les saisons. Le CCC se réjouit à la perspective de présenter une programmation complète pour la saison 2024-2025, comprenant des œuvres novatrices sur la scène Southam du Centre national des Arts, des explorations sonores avec une connexion locale, un concert reprise, et la célébration de notre 15e anniversaire!
Nés en 1992 à l’occasion d’un événement diffusé en direct pour les 50 ans de Radio Canada International, les Ewashko Singers sont devenus l’un des ensembles vocaux les plus polyvalents de la région de la capitale nationale.
De Beethoven à Mahler ou Verdi en passant par Richard Rodgers et Howard Shore, ils interprètent avec talent un large éventail de styles musicaux dans plusieurs langues. Sous la houlette de Laurence Ewashko, directeur artistique, les Ewashko Singers mettent régulièrement en avant des compositeurs et jeunes talents canadiens. En plus de leurs propres concerts, ils se joignent souvent à d’autres chœurs et ensembles musicaux locaux. Récemment, ils se sont produits avec l’Orchestre du Centre national des Arts pour un enregistrement en direct de Golden slumbers kiss your eyes d’Ana Sokolović, récompensé d’un prix Juno, et pour une reprise de l’opéra Louis Riel d’Harry Somers dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire du Canada.
Ancien chef de chœur des Petits chanteurs de Vienne et des Cantata Singers of Ottawa, Laurence Ewashko fête cette année ses 35 ans d’activités chorales dans la région de la capitale nationale. Il œuvre à faire connaître et aimer une musique vocale de qualité, au Canada et à l’étranger, grâce à ses talents d’animateur d’ateliers choraux, de répétiteur et de membre de jurys. Ce fidèle collaborateur du Centre national des Arts a préparé de nombreux chœurs pour de grands chefs d’orchestre.
Professeur titulaire en études chorales à l’Université d’Ottawa, il dirige les deux chœurs de l’École de musique. Laurence Ewashko a reçu le prestigieux prix Leslie-Bell pour la direction chorale et de nombreuses récompenses du Conseil des arts du Canada. Il est le chef fondateur des Ewashko Singers, ensemble fondé en 1992.
Tobi Hunt McCoy poursuit sa collaboration saisonnière avec l’Orchestre du CNA à titre de régisseuse. Lors des saisons précédentes, elle a notamment été à la régie pour Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn avec Christopher Plummer en 2001 et Colm Feore en 2014. Pour l’Orchestre symphonique d’Edmonton, elle a assuré avec Jack Everly la coproduction de La belle époque de la radio, un concert Pops de musique des années 1940 qu’ils avaient produit ensemble en 2007 pour l’Orchestre du CNA.
En 2018, McCoy a fait ses débuts de comédienne à la Salle Southam en jouant son propre rôle dans L’Orchestre de la planète X de la Magic Circle Mime Co. Comme régisseuse, elle a fait un peu de tout : aidé Suzanne et la comtesse à expliquer les subtilités de l’amour conjugal au comte et à Figaro dans Les Noces de Figaro; gardé les yeux ouverts (pour la première fois de sa vie) pendant la scène des singes volants dans le Magicien d’Oz; demandé (par erreur!) à Patrick Watson de montrer une pièce d’identité en coulisses; retenu son souffle devant les prouesses des acrobates du Cirque à Broadway; continué d’exercer son français de la Colombie-Britannique grâce aux conseils des choristes d’Ottawa et acclamé Luke et la princesse Leia avec Charlie Ross, Émilie Fournier et Erik Ochsner dans le cadre du concert Pops Star Wars.
Dans son temps libre, elle s’occupe du département d’arts, d’anglais, de théâtre et de techniques de documentation au Lisgar Collegiate Institute.
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre