2019-02-20 20:00 2019-02-21 22:00 60 Canada/Eastern 🎟 CNA : Zukerman joue Bruch

https://nac-cna.ca/fr/event/18720

On vous aura prévenus : vous ne voudrez plus quitter la salle à l’issue de ce concert! Le CNA souffle cinquante bougies cette année, et nous célébrons le meilleur des cinquante dernières années musicales. Pinchas Zukerman a piloté l’orchestre pendant dix-sept saisons glorieuses et demeure, comme chef émérite, une figure aimée de notre public et de nos musiciens. Le concert propose un florilège...

Read more

Salle Southam ,1 rue Elgin,Ottawa,Canada
20 - 21 fév 2019
20 - 21 fév 2019

≈ 2 heures · Avec entracte

Dernière mise à jour: 8 février 2019

Ouverture de l’opéra Der Freischütz, opus 77
Franz-Paul Decker était au pupitre en 1973 lors de la première prestation, par l’Orchestre du CNA, de l’ouverture de Der Freischütz de Carl Maria Von Weber. Pinchas Zukerman en a dirigé la plus récente interprétation, en 2012.

Concerto pour violon no 1 en sol mineur, opus 26
L’Orchestre du CNA a interprété le Concerto pour violon no 1 de Bruch pour la première fois en 1971, sous la direction de Rafael Frühbeck de Burgos et avec Min‑Young Kim comme soliste. En 2013 et 2014, l’ensemble a donné des prestations de ce concerto à la Salle Southam et dans le cadre de tournées en Chine et au Royaume-Uni, sous la conduite de Pinchas Zukerman, également au violon, comme ce soir.

Symphonie no 8 en sol majeur, opus 88
L’Orchestre du CNA a présenté la Symphonie no 8 de Dvořák pour la première fois à son public en 1975, sous la baguette de Rafael Frühbeck de Burgos. L’ensemble l’a en outre interprétée à plusieurs reprises pendant le mandat de Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre, et la plus récente prestation date de 2016, cette fois avec Rafael Payare au pupitre.

Institut de musique orchestrale du CNA

Créé à l'instigation de l'ancien directeur musical de l'Orchestre du CNA, Pinchas Zukerman, l'Institut de musique orchestrale (IMO) en est maintenant à sa 12e saison. Au cours de semaines prédéterminées des séries principales de la saison 2018–2019, les apprentis répètent et se produisent avec l’Orchestre du CNA. L’Institut est fièrement parrainé par le projet Artistes émergents RBC, et bénéficie d’un soutien additionnel de la Fiducie nationale pour la jeunesse et l’éducation du CNA.

Des instrumentistes à cordes de l’Université d’Ottawa en stage avec l’Orchestre du CNA

L’Université d’Ottawa et l’Institut de musique orchestrale de l’Orchestre du CNA ont lancé un projet pilote conçu sur mesure et né d’un partenariat de longue date entre les deux organisations. Cinq jeunes instrumentistes à cordes exceptionnels de l’Université d’Ottawa prendront part à un stage de trois semaines offert dans le cadre de la saison 2018–2019 de l’Orchestre du CNA. Les stagiaires participeront à des répétitions et auront éventuellement l’occasion, chaque semaine, de se produire en concert. Vous pourriez en voir un ou deux sur scène au courant de la saison. Bienvenue à nos jeunes apprentis!

Plus d’information sur l’Institut de musique orchestrale

Répertoire

CARL MARIA VON WEBER

Ouverture de Der Freischütz, opus 77

CARL MARIA VON WEBER
Eutin (près de Lübeck, en Allemagne), 18 novembre 1786
Londres, 5 juin 1826

Der Freischütz, troisième des cinq longs opéras de Weber, est le premier grand opéra national allemand. Par sa forme, il s’apparente à la tradition du Singspiel (où dialogues parlés alternent avec des passages musicaux), mais se distingue, par son contenu, de ses illustres prédécesseurs que furent La Flûte enchantée de Mozart et Fidelio de Beethoven, puisque l’intrigue est purement allemande. À ce titre, Der Freischütz a tracé la voie à d’autres œuvres lyriques d’inspiration nationale, telles La Fiancée vendue de Smetana, Boris Godounov de Moussorgski, Peter Grimes de Britten et The Tender Land de Copland. On a dit que l’ouverture du Freischütz pourrait servir d’introduction à un conte de fées des frères Grimm, puisqu’on retrouve toute l’âme du folklore allemand dans cet opéra, situé dans le décor d’une forêt sombre et mystérieuse, où se côtoient des chasseurs, un ermite bienveillant, des fantômes, des mauvais esprits, un diable et un couple d’amoureux.

Pour son opéra, Weber s’est inspiré de l’un des textes du Gespensterbuch, recueil de contes de fantômes et d’histoires fantastiques d’Apel et Laun. Friedrich Kind a travaillé en étroite collaboration avec Weber pour créer le livret. L’opéra connut un grand succès lorsqu’il fut présenté pour la première fois dans son intégralité, à Berlin, le 18 juin 1821, mais l’ouverture avait déjà été entendue neuf mois plus tôt à Copenhague et fut publiée séparément avec un numéro d’opus individuel.

L’ouverture fait la synthèse de l’opéra qui va suivre. La lente introduction fait appel à un quatuor de cors qui évoque avec douceur une forêt paisible et romantique. Une ombre traverse le décor sylvestre lorsque le méchant Samiel approche, représenté par un trémolo des cordes et de sourdes pulsations des timbales. La musique de la section allegro est, au départ, tumultueuse et agitée, illustrant la scène débridée et macabre de la vallée des loups, remplie de fantômes, de lutins, de vents étranges et d’événements surnaturels. Cette section mène à un long solo pour la clarinette, l’instrument préféré de Weber. Vient ensuite le thème de l’héroïne Agathe, un air gracieux et éthéré interprété par la clarinette et les cordes. Pendant tout le développement symphonique, on assiste à une lutte dramatique entre les forces du bien et du mal. Mais, comme dans la plupart des contes de fées, le bien finit par l’emporter. Après une pause longue et éloquente, des accords fortissimo de l’orchestre au complet annoncent le retour du thème d’Agathe et l’ouverture prend fin sur une note

Traduit d’après Robert Markow

MAX BRUCH

Concerto pour violon no 1 en sol mineur, op. 26

I. Prélude : Allegro moderato
II. Adagio
III. Finale : Allegro energico

Le compositeur allemand Max Bruch (1838-1920) est surtout connu, de nos jours, pour l’une seule des quelque 100 œuvres qu’il a créées : son Concerto pour violon en sol mineur. Il a commencé à l’écrire en 1865, juste avant de devenir directeur de l’Institut royal de musique et des concerts d’abonnement de Coblence. Une première version du concerto est achevée et jouée au printemps 1866, mais Bruch n’en est pas satisfait. Quelques années plus tard, dans une lettre adressée à l’éditeur de musique Fritz Simrock, il révèle que la composition du concerto a été pour lui un véritable combat : « Entre 1864 et 1868, j’ai réécrit mon concerto au moins une demi-douzaine de fois et je me suis entretenu avec x violonistes avant qu’il ne prenne la forme définitive sous laquelle il est universellement connu et joué partout. »

Parmi les violonistes qu’il avait consultés figuraient son ami Ferdinand David, qui avait créé le Concerto pour violon de Felix Mendelssohn en 1845, et le virtuose hongrois Joseph Joachim, pour lequel Johannes Brahms allait écrire plus tard, en 1878, son propre concerto. Comme le révèlent les lettres échangées entre Bruch et Joachim, certains des conseils de ce dernier ont façonné divers aspects de la version du Concerto en sol mineur que nous connaissons aujourd’hui. Joachim en a donné les premières exécutions au début de l’année 1868 (à Brême, Hanovre et Aix-la-Chapelle) avec un grand succès; peu après, de nombreux violonistes, dont David, Leopold Auer, Henri Vieuxtemps et Pablo de Sarasate, s’en sont emparés. Ensemble, ils ont contribué à l’établir sur la scène mondiale comme une œuvre clé du répertoire de concert, une position qu’elle a conservée tout au long du XXe siècle jusqu’à aujourd’hui. Malheureusement pour le compositeur, il n’a tiré aucun avantage financier de la popularité de son concerto. Dans sa naïveté, Bruch avait vendu l’œuvre pour un montant forfaitaire et n’a donc reçu aucune autre redevance, que lui et ses descendants auraient pu toucher jusqu’en 1990. 

Il est aisé de comprendre pourquoi ce concerto pour violon est si attrayant, avec sa forte sensibilité romantique – du drame saisissant du premier mouvement à la tendre passion de l’Adagio, en passant par l’énergie vigoureuse et l’ampleur du finale. Tout au long de l’œuvre, Bruch démontre son don pour la mélodie, sans doute inspiré par le violon lui-même qui, disait-il, « peut chanter une mélodie mieux qu’un piano, et la mélodie est l’âme de la musique ». Bien sûr, le concerto regorge de passages virtuoses pour le violon solo – montées et descentes soudaines, arpèges rapides, vertigineuses doubles cordes. Cependant, il ne s’agit pas de simples démonstrations de virtuosité technique sur fond d’accompagnement, mais plutôt du développement de plusieurs idées thématiques en dialogue avec l’orchestre. Il en résulte un concerto d’une certaine « gravité symphonique » qui exige beaucoup de l’instrument soliste et de l’ensemble en termes de musicalité et de sensibilité artistique.

Le Concerto en sol mineur de Bruch contient plusieurs innovations frappantes par rapport à la forme traditionnelle du concerto. Tout d’abord, le premier mouvement s’intitule « Vorspiel » ou « Prélude », ce qui suggère qu’il s’agit d’une préface au deuxième mouvement. Il s’ouvre sur un motif solennel entonné par l’orchestre, auquel le violon solo répond à deux reprises par des passages faisant songer à un récitatif. Le mouvement démarre ensuite d’une façon plus caractéristique de la forme sonate, avec des thèmes contrastés – l’un rugueux, l’autre lisse – qui sont tous deux introduits par le violon et développés par la suite. Mais, de manière inattendue, la reprise conventionnelle de ces thèmes fait place à un puissant épisode orchestral qui conduit au retour des récitatifs d’ouverture du violon solo. S’apparentant maintenant davantage à une cadence (ici, Bruch avait accepté une modification de Joachim qui, selon ses mots, était « écrite comme si elle venait de mon âme »), le passage prend de l’élan. Une dernière ascension rapide culmine dans une explosion orchestrale passionnée, l’un des moments les plus émouvants du concerto, puis s’apaise progressivement, s’arrêtant finalement sur une seule note des premiers violons qui mène directement au mouvement suivant.

L’Adagio est riche de superbes mélodies; le violon solo introduit d’abord un air soutenu de caractère mystique, après quoi il progresse vers une idée plus fluide. Plus tard, alors que le violon s’élève, les cors et les bassons entonnent un nouveau thème retentissant composé d’intervalles descendants qui, à son apogée, est repris par le violon et embelli par des arpèges en cascade. On notera son retour avec une intensité accrue, au sommet d’un épisode de développement inventif dans lequel les violoncelles portent le thème fluide tandis que le violon médite en contrepoint.

Dans le finale du Concerto en sol mineur, Bruch incorpore des éléments musicaux hongrois et la virtuosité fluide du violon rom, sans doute influencé par l’héritage de Joachim. (Joachim lui-même avait écrit un concerto « à la manière hongroise » en 1857; Brahms composa plus tard pour le violoniste un troisième mouvement d’inspiration similaire pour son concerto.) Sur des trémolos d’alto, les premiers violons introduisent un motif rythmique vif, qui se transforme en une mélodie enflammée en doubles cordes pour le violon solo. Après une audacieuse exposition de la mélodie par l’orchestre, le violon solo se lance dans des passages ornementés qui aboutissent au second thème, d’une grande ampleur, présenté d’abord par l’orchestre, puis par l’instrument soliste sur la corde la plus grave du violon. Un autre épisode virtuose s’ensuit, qui aboutit finalement à un rappel du thème principal. Une puissante reprise de l’envolée mélodique conduit à un échange entre l’orchestre et le violon solo sur cette mélodie fiévreuse. Puis, alors que le tempo s’accélère, le violon passe de l’aigu au grave et remonte par grands sauts, après quoi l’instrument soliste et l’orchestre s’élancent dans une course exaltante jusqu’à la conclusion de l’œuvre. 

Note de programme par Hannah Chan-Hartley (traduit de l’anglais)

Antonín Dvořák

Symphonie nº 8 en sol majeur, opus 88

ANTONÍN DVOŘÁK
Mühlhausen, Bohème (aujourd’hui Nelahozeves, République tchèque), 8 septembre 1841
Prague, 1er mai 1904

Génération après génération, les mélomanes sont séduits par l’esprit chaleureux et insouciant de la Symphonie no 8 de Dvořák. Son caractère essentiellement joyeux, son atmosphère idyllique, son évocation de la nature et de la vie simple à la campagne rappellent d’autres symphonies à caractère pastoral : la Symphonie no 6 de Beethoven, la Symphonie no 1 « Le printemps » de Schumann, la Symphonie no 5 de Schubert, la Symphonie no 4 de Mahler et la Symphonie no 2 de Brahms.

Dvořák a commencé à travailler à sa huitième symphonie au mois d’août 1889. Il était d’excellente humeur et plein de confiance en son talent créateur. Il se plaignit même à un ami d’avoir la tête pleine d’idées (« Les mélodies coulent en abondance »), regrettant qu’il lui faille tant de temps pour les noter. C’est la raison pour laquelle il ne lui fallut que 12 jours pour esquisser le premier mouvement, une semaine pour le deuxième, quatre jours pour le troisième et six jours pour le finale. L’orchestration elle-même exigea six semaines supplémentaires de travail. Trois mois après avoir commencé, Dvořák était prêt à remettre la partition à l’éditeur, qui, fait exceptionnel, n’était pas cette fois Simrock, mais la firme anglaise Novello. Dvořák a dirigé la première exécution de sa symphonie le 2 janvier 1890, à Prague.

Il fut longtemps d’usage de surnommer Symphonie « anglaise » cette œuvre de Dvořák, mais le compositeur lui-même a dédié la partition « à l’Académie de Bohème de l’empereur François-Joseph pour son soutien aux arts et à la littérature, en guise de remerciement pour [son] élection ». La symphonie témoigne effectivement du regain d’intérêt du compositeur pour le nationalisme tchèque, et à la lumière de sa dédicace, le titre de « Bohémienne » lui conviendrait mieux. Dvořák l’a composée à sa résidence d’été de Vysoká, où la beauté naturelle et le charme rustique de sa campagne natale ont imprégné l’esprit même de la symphonie.

Les conditions dans lesquelles cette œuvre a été écrite sont très proches de celles qui ont vu naître la Symphonie no 2 de Brahms. Dans les deux cas, on a affaire à une symphonie chaleureusement lyrique, à l’ambiance sereine, qui succède à une autre beaucoup plus austère, sombre et tourmentée. Qui plus est, les deux compositions ont été écrites dans un cadre bucolique idéal, auquel les deux compositeurs attribuaient le mérite d’avoir stimulé, plus qu’à l’habitude, leur créativité. Un autre parallèle avec Brahms peut être établi : les deux compositeurs furent invités à recevoir un doctorat honorifique de l’Université de Cambridge, Brahms en 1876, et Dvořák, en 1891. Brahms refusa; il avait le cérémonial académique en horreur et n’avait aucune envie de se rendre en Angleterre (la présence de la personne honorée était obligatoire pour que le diplôme lui soit décerné). Dvořák, lui, accepta, et offrit à titre « d’exercice » cette Symphonie en sol majeur qu’il venait d’achever. 

À son sixième voyage en Angleterre, Dvořák assista donc à la pompeuse cérémonie, mais ne garda pas un souvenir ébloui de l’événement, qu’il évoqua en ces termes : « Je n’oublierai jamais ce que j’ai ressenti quand ils m’ont nommé docteur en Angleterre. L’événement était strictement cérémoniel, et il n’y avait là que des docteurs. Tous les visages étaient graves, et il m’a semblé que personne ne connaissait d’autre langue que le latin. Je tournais la tête dans tous les sens, ne sachant qui j’étais censé écouter. Et quand j’ai pris conscience qu’ils s’adressaient à moi, j’ai été passablement décontenancé, et j’ai eu honte d’ignorer le latin. Mais en y repensant aujourd’hui, je me dis qu’après tout, avoir composé le Stabat Mater est certainement aussi valable que maîtriser le latin. » Tout comme Brahms, Dvořák se sentait beaucoup plus à l’aise dans sa campagne natale qu’entre les murs d’une université. Dans le cadre de la cérémonie, Dvořák dirigea l’Orchestre philharmonique de Londres dans sa symphonie et son Stabat Mater.

Le premier mouvement de la symphonie est une énigme pour les musicologues : quel est le rôle du thème nostalgique d’ouverture dans cette œuvre? Est-ce le « premier » thème ou une introduction? Peut-on considérer alors que le thème « principal » est la simple mélodie, semblable à un chant d’oiseau, qu’interprète plus tard la flûte? Dans ce cas, comment qualifier le thème chaleureux et noble proposé par le violoncelle après le rantanplan des timbales et l’idée suivante, caractérisée par des sauts d’octaves ascendants chez les violoncelles? Peu importe. L’essentiel est que Dvořák ait inclus une grande variété de mélodies dans ce mouvement. Un auteur de notes de programme (Richard Freed) y voit « une atmosphère de contes de fées et de légendes sylvestres [...] des chants d’oiseaux, des sonorités forestières et des mélodies qui sonnent comme des marches slaves ». 

Le deuxième mouvement, comme le premier, s’amorce par un thème nostalgique et plutôt solennel. Une deuxième idée en do majeur propose un nouveau thème énoncé par la flûte et le hautbois, tandis que les violons se livrent à des gammes descendantes. L’éclat furieux des cors mène à un passage bref et plein d’angoisse, mais le soleil, la chaleur et le charme seront bientôt de retour. 

Le troisième mouvement est une valse élégante encadrant une section centrale en trio annoncée par un nouveau thème à la flûte et au hautbois. Dvořák a emprunté ce thème à son opéra Les Amants obstinés. La valse revient et le mouvement s’achève sur une coda brève et énergique.

Le finale débute par une fanfare de trompettes suivie d’un thème charmant et insouciant interprété par les violoncelles. Malgré son air simple et naturel, ce thème a été source de difficulté pour Dvořák. Il en a composé dix versions différentes avant d’en être satisfait (le thème de L’Hymne à la joie a connu un sort semblable chez Beethoven). À partir de ce thème, Dvořák imagine une série de variations comprenant notamment un passage exubérant mettant à contribution l’orchestre tout entier, tandis que les cors émettent des trilles et que les cordes jouent sur un rythme rapide. Une section centrale en do mineur présente une nouvelle idée sur un rythme de marche. Puis, la musique se calme et l’on retrouve l’atmosphère paisible du thème principal que le compositeur soumet à d’autres variations. Une coda exaltante mène la symphonie à une conclusion brillante.

Traduit d’après Robert Markow

Artistes

  • chef d'orchestre / violon Pinchas Zukerman

Alliance internationale des employés de scène et de théâtre