≈ 3 heures · Avec entracte
Dernière mise à jour: 7 janvier 2019
L’Orchestre du CNA a interprété la Passion selon saint Matthieu de J.-S. Bach pour la première fois en 1972, sous la direction de Brian Law, et avec Heather Harper, Gabrielle Lavigne, Kenneth Bowen et Antony Ransome comme solistes. En 1997, Trevor Pinnock était chef, comme il l’est encore ce soir, pour la plus récente prestation donnée par l’Orchestre de cette œuvre. Pour l’occasion, Nancy Argenta, Catherine Robbin, Benjamin Butterfield, Howard Crook, Stephen Varcoe et Brian Bannatyne-Scott chantaient les solos.
Choristes des chœurs :
Cantata Singers of Ottawa (CSO)
Capital Chamber Choir (CCC)
Pianistes-répétiteurs :
Andrew Ager
Sonya Sweeney
SOPRANO
Kristi Aruja CSO
Gwyneth Bergman CSO
Jennifer Berntson CCC
Nadine Dawson CSO
Bonnie Day CSO
Valerie Douglas CSO
Maura Forrest CCC
Deirdre Garcia CSO
Jennie Glassco CCC
Natasha Harwood CSO
Cait Hurcomb CCC
Erin Joyce CCC
Sharon Keenan-Hayes CSO
Lucie Laneville CSO
Sumin Lee CCC
Erica Loughlin CSO
Jessyca Morgan CSO
Colleen Morris CSO
Sophia Nickel CSO
Nicola Oddy CSO
Cathy Patton CSO
Aude Pull CCC
Kristina Roudiy CSO
Hannah Searson CCC
Mackenzie Stone CCC
Anna von Holtzendorff CSO
ALTO
Barbara Ackison CSO
Pat Beckett CCC
Patricia Bilodeau CSO
Trish Brooks CSO
Judy Brush CSO
Heather Buisman CCC
Vickie Classen Iles CSO
Janet Cover CSO
Amy Desrosiers CCC
Ellie Glantz CCC
Mary Gordon CSO
Liz Gray CSO
Carolyn Greve CCC
Pamela Holm CSO
Pein-Pein Huang CSO
Diana James CSO
Eileen Johnson CSO
Grace Mann CSO
Janessa Mann CCC
Jessica McClay CCC
Andi Murphy CSO
Alice Yoch CCC
TÉNOR
Sascha Adler CCC
Gary Boyd CSO
Gennaro Busa CSO
Cameron Climie CCC
Richard Fujarczuk CSO
Dorian Gerdes CSO
Louis Jacques CCC
Ross Jewell CSO
Karl Mann CSO
Nicholas Piper CCC
Aaron Shenkman CSO
Aidan Shenkman CSO
BASSE
Wallace Beaton CSO
Phillip Burness CCC
Kyle Canton CCC
Spencer Cripps CCC
Mark Chester Dumbrique CSO
Michael Hartney CSO
Andrew Hodgson CSO
Greg Huyer CSO
Björn Johansson CSO
Nathan Maclean-Max CCC
Christopher Mallory CCC
J.P. McElhone CSO
Peter Reilly-Roe CSO
Daniel Savoie CSO
Glen Seeds CSO
Mike Vanier CSO
Paul Whiteley CCC
Eisenach, 21 mars 1685
Leipzig, 28 juillet 1750
De tous les grands témoignages de foi et de ferveur religieuse de l’humanité, l’une des plus hautes manifestations musicales est sans contredit la Passion selon saint Matthieu de Bach. Écrite en 1729 (ou peut-être en 1727, les spécialistes débattent toujours de la question) et exécutée pour la première fois à l’Office de Vêpres du Vendredi saint de la même année (le 15 avril), elle trône au sommet non seulement de l’énorme production de Bach, mais d’un millénaire de musique occidentale.
Les premières représentations avec musique du récit de la Passion remontent au moins au XIIIe siècle, à l’époque des jeux et mystères. La passion, en tant que genre musical et catégorie d’oratorio, a traversé différentes phases caractérisées par une fidélité variable aux textes bibliques et liturgiques, et par une théâtralisation plus ou moins poussée. Du plain-chant et des chorals, on est progressivement passé à la polyphonie pour certains passages du texte; des innovations de l’opéra italien ont ensuite été introduites, en particulier l’orchestre et l’emploi du récitatif et de l’aria.
Grand précurseur de Bach pour ce qui est de la musique religieuse allemande, Heinrich Schütz (1585–1672) s’en était tenu aux textes de l’Évangile pour ses trois Passions, mais les compositeurs qui l’ont suivi, à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, ont donné plus d’ampleur au genre en y intégrant des passages de textes lyriques et profanes; ce désir d’innover a donné lieu à de nombreux excès, si bien qu’à une certaine époque, il était devenu difficile de différencier les passions-oratorios des opéras, mis à part leur sujet. Les traitements ouvertement conçus pour faire sensation ont fini par susciter de vives réactions qui ont incité les compositeurs à plus de sobriété, mais on a continué à utiliser des textes profanes. Lorsque Bach s’est penché sur le récit de la Passion, il n’a certes pas fait œuvre de pionnier avec ses chœurs, ses arias sur des textes profanes, ses chorals, ses tableaux évocateurs interprétés par l’orchestre et ses représentations de l’Évangéliste, de Jésus, de la foule et de petits groupes. Néanmoins, sa Passion selon saint Matthieu transcende toutes celles qui l’ont précédée par deux aspects fondamentaux : sa longueur (son exécution dure plus de trois heures) et l’impression de grandeur qui s’en dégage.
La Passion selon saint Matthieu est conçue selon un plan monumental en deux parties, comportant environ 70 numéros en tout : chœurs, chorals, arias, ariosos et récitatifs. Les effectifs requis comprennent deux chœurs à quatre voix, un chœur de garçons ou d’enfants, deux orchestres composés chacun de deux flûtes, deux hautbois, un basson, une section de cordes, une viole de gambe, un clavecin et un orgue. Généralement, l’Orchestre I joue avec le Chœur I et l’Orchestre II avec le Chœur II. Le Chœur I représente les 12 apôtres, et le Chœur II, le peuple dans son ensemble; toutefois, pour l’ouverture et la conclusion de l’œuvre, toutes les voix s’unissent pour représenter l’Église chrétienne dans son intégralité. Les chœurs fusionnent également pour les chorals et pour le numéro qui conclut la Première partie.
Les arias nécessitent quatre voix solistes (soprano, contralto, ténor, basse), et deux autres personnifient l’Évangéliste Matthieu (ténor) et Jésus (basse). Ces deux dernières voix ne se font entendre que dans le récitatif, mais celui-ci s’apparente davantage à l’arioso (à la fois mélodique et narratif, tenant du récitatif et de l’aria) qu’au récitatif quasi parlé de l’opéra. L’Évangéliste est un narrateur objectif qui relate les différents épisodes de la Passion, depuis la Cène jusqu’à la Mise au tombeau. Son récitatif est accompagné par l’orgue, et celui de Jésus, par les cordes, ce qui produit un effet de halo autour de ses paroles (un autre élément emprunté à l’opéra italien). La seule exception survient au moment des dernières paroles prononcées par Jésus avant de mourir : « Eli, Eli, lama sabachtani? » La partition compte aussi 11 soliloques, de courts passages chantés par des membres individuels du chœur pour représenter différents personnages, comme Pilate, Judas, Pierre, les prêtres, les servantes, les témoins, etc.
En plus des passages tirés de l’Évangile selon saint Matthieu, dont l’œuvre reprend l’intégralité des chapitres 26 et 27 (un segment assez substantiel en soi, dont la lecture à haute voix prend une vingtaine de minutes), on trouve 28 pièces intercalées sur des textes de Christian Friedrich Henrici, dit « Picander » : 12 arias pour solistes embrassant une grande variété de modes et d’expressions, accompagnés par l’orchestre et mettant souvent un instrument solo de l’avant; six ariosos; deux arias avec chœur; un duo avec chœur; et trois chœurs.
Douze chorals (en plus de ceux utilisés dans les chœurs principaux), puisés dans les recueils de cantiques protestants allemands de l’époque, complètent le contenu textuel de l’œuvre. Tous sont réglés sur une harmonie à quatre voix, où la mélodie est confiée à la soprano, et ont pour fonction d’évoquer les sentiments et les réactions collectives de la congrégation aux différents épisodes de la Passion à mesure qu’ils se déroulent, de même que les tensions qu’ils suscitent. Certaines mélodies sont utilisées dans deux hymnes ou plus; l’une d’elles est entendue à cinq occasions, ce qui lui a valu d’être surnommée « choral de saint Matthieu ». On peut aisément imaginer que les membres de la congrégation de Bach chantaient à l’unisson avec les choristes, car ces hymnes étaient aussi connus dans l’Allemagne du XVIIIe siècle que le sont les chansons populaires aujourd’hui.
Une exécution intégrale de la Passion selon saint Matthieu dure plus de trois heures, sans compter l’entracte. C’est une épreuve d’endurance en soi pour n’importe quel auditoire. Mais imaginez-vous sur un banc de l’église Saint-Thomas de Leipzig, le Vendredi saint de 1729, alors que la musique de Bach est intégrée à l’Office de Vêpres. La cérémonie débute vers 13 h 30 avec un hymne. Vient ensuite la Première partie de la Passion de Bach, suivie d’un autre hymne, puis du sermon (lequel pouvait durer une bonne heure), d’un autre hymne, de la Deuxième partie de la Passion, d’un motet, de la collecte du Vendredi saint, d’encore un hymne et, enfin, de la Bénédiction finale. Et les fidèles les plus dévots pouvaient fort bien avoir également assisté au long office du matin, plus tôt dans la journée…
Pour nous préparer à vivre l’expérience de la Passion, Bach a composé l’un des chœurs les plus majestueux, puissants, bouleversants et complexes de l’histoire de la musique. Ce chœur initial et celui qui conclut la Passion selon saint Matthieu sont les deux piliers titanesques qui soutiennent l’immense construction musicale. Pour le chœur d’ouverture, Bach utilise toutes les ressources dont il peut disposer : l’aura de profonde solennité est établie dès les premières mesures pour l’orchestre (les effectifs combinés des Orchestres I et II), alors que l’entrelacement complexe des courants mélodiques tisse une trame contraponctique dense et en constante évolution. La première intervention du chœur à la 18e mesure – expression ravagée et brûlante de deuil collectif – est confiée uniquement au Chœur I. Le Chœur II demeure silencieux, puisque Bach l’oppose bientôt au Chœur I pour former un dialogue dramatique sous forme de questions et réponses : « C’est lui! » « Qui? » « Ton fiancé! » « Voyez! » « Quoi? » « L’agneau divin! », etc. Ce dialogue choral évoque une scène théâtrale animée, avec une foule agitée par l’excitation et l’attente. S’élevant au-dessus de cette agitation et de ces souffrances terrestres, un chœur distinct de sopranos ou de garçons entonne le choral « Ô innocent agneau de Dieu », avec sa promesse de rédemption et dans une autre tonalité et sur un rythme différent. L’interaction de ces trois entités – le chœur céleste, les deux chœurs terrestres, et l’orchestre qui soutient tout l’édifice vocal – produit une richesse sonore inégalée et une impression de foi inébranlable.
À la suite de ce chœur, Bach déploie une succession ininterrompue de numéros empreints d’une sublime beauté, d’une profonde intimité ou d’une agitation dramatique. Avec une extraordinaire vivacité, il exprime toute la tristesse, la douleur, la terreur et le merveilleux de ce grand drame chrétien. Les personnages ne sont pas des représentations abstraites, mais sont imprégnés de qualités humaines tout à fait réalistes, échangent entre eux librement et spontanément, et expriment leurs pensées et leurs émotions les plus profondes. À ce titre, la Passion selon saint Matthieu reste l’un des monuments les plus grandioses, et néanmoins les plus accessibles, qu’ait produit la ferveur religieuse de l’humanité.
On pourrait remplir de nombreuses pages à énumérer tous les passages remarquables que recèle la Passion selon saint Matthieu. Voici quelques-uns des dizaines, voire des centaines de moments que peut anticiper l’auditoire.
Le premier récitatif (« Du lieber Heiland du ») est accompagné du début à la fin par les flûtes jouant un motif de « larmes » des plus évocateurs; il est chanté par la contralto qui, incidemment, se taille la part du lion dans les numéros en solo.
Conformément à la tradition, les flûtes expriment aussi des soupirs de chagrin musicaux en accompagnement du premier aria de la soprano (« Blute nur »). Plus loin dans cet aria, la soprano et la basse d’accompagnement empruntent des lignes musicales sinueuses avec le mot Schlange (« serpent »).
Pour mettre en relief le texte de l’aria du ténor « Ich will bei meinem Jesu wachen » (« Je veux veiller auprès de mon Jésus »), Bach y intègre comme principal matériau mélodique un appel traditionnel de veilleur.
Le coup de tonnerre du chœur « Sind Blitze, sind Donner » est représenté de façon saisissante par le grondement quasi incessant de la ligne de basse.
Quand Ponce Pilate demande à la foule quel prisonnier il doit libérer, entre Jésus et Barabbas, il prévoit et espère que le choix portera sur le premier. L’inattendu (pour Pilate) et l’horreur (pour nous) de la clameur de la foule en faveur de Barabbas s’expriment par une rupture harmonique brutale qui déjoue entièrement la résolution attendue de l’accord qui précède. Les épisodes menant à la Crucifixion s’enchaînent rapidement par la suite. La flagellation de Jésus est audible dans les effets de coups de fouet du récitatif avec accompagnement de l’orchestre « Erbarm es Gott! Hier steht der Heiland angebunden », et le poids de la Croix que Jésus transporte sur le Golgotha, dans l’aria de la basse « Komm, süsses Kreuz », est douloureusement évoqué dans l’effet de « traction » des cordes graves.
Après l’expiration de Jésus sur la Croix, le voile du Temple se déchire, la terre tremble et les tombes s’ouvrent, autant d’événements dépeints de façon très imagée par l’orchestre et le récitatif quasi hystérique de l’Évangéliste. Puis, dans l’un des passages les plus merveilleux de toute la Passion selon saint Matthieu, le chœur s’exclame : « vraiment, cet homme était Fils de Dieu ». C’est un bref moment, mais il est d’une beauté sublime, et tout à fait inoubliable.
Et que dire du chœur final! Alternant entre l’austère monumentalité du do mineur et la chaleur du mi bémol majeur, toute l’humanité fait des adieux pleins d’amour au Sauveur, mettant un point final à la fois à un chef-d’œuvre musical inégalé, et à un acte de foi collectif et intemporel.
Traduit d’après Robert Markow
Allyson McHardy, mezzo-soprano
Une voix aux couleurs uniques et une présence scénique captivante, voilà ce qui distingue les prestations de la mezzo-soprano Allyson McHardy. Décrite par Joshua Kosman dans le San Francisco Chronicle comme une « chanteuse dotée d’une imagination et d’une polyvalence prodigieuses », elle s’est produite avec la Compagnie d’opéra canadienne, l’Opéra de Paris et l’Opéra de San Francisco, ainsi qu’au Théâtre du Capitole de Toulouse, au Festival d’Aix-en-Provence et au Festival de Glyndebourne, et avec l’Orchestre symphonique de Boston, l’Orchestre symphonique de Chicago, l’Orchestre symphonique de Saint-Louis, l’Orchestre symphonique de Toronto, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Varsovie.
Sa carrière est faite d’un savant mélange de programmes d’opéra et de concerts qui passent aisément de Donizetti à Handel, de Heggie à Mahler. On retient d’ailleurs son interprétation de Julie Riel dans Louis Riel de Harry Somers, une production de la Compagnie d’opéra canadienne présentée à Ottawa et à Québec à l’occasion des célébrations du cent cinquantenaire du Canada. Mme McHardy a également été lauréate d’un prix Opus pour Dead Man Walking de l’Opéra de Montréal et pour Der fliegende Holländer de l’Opéra de Québec. Elle s’est produite aux côtés des meilleurs orchestres du monde, interprétant des œuvres comme le Requiem de Ligeti avec l’Orchestre royal du Concertgebouw, Das Lied von der Erde de Mahler avec l’Orchestre symphonique de Vancouver, le Requiem de Mozart avec l’Orchestre du Centre national des Arts d’Ottawa, Le Messie de Handel à Saint-Louis, Madrid et Chicago, et une production scénique de la Messe en ré mineur de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Toronto.
La discographie d’Allyson McHardy comprend des enregistrements mis en nomination pour des prix Juno, dont ceux de Healey Willan : Summer Night, avec le Canadian Art Song Project (Centrediscs), d’Orlando de Handel, avec l’Orchestre baroque du Pacifique (ATMA) et de La conversione di Clovodeo, Re di Francia de Caldara (ATMA), qui a aussi été en lice pour un prix de l’ADISQ. Parmi ses autres enregistrements, on compte notamment Norma de Bellini avec l’Orchestre philharmonique de Varsovie (Philharmonia Narodowa), Serinette et Midwinter Night’s Dream de Harry Somers (Centrediscs) et un récital de chant ukrainien de Mykola Lysenko présenté dans une collection de six disques (Musica Leopolis).
Le baryton-basse franco-canadien Philippe Sly s’est forgé une réputation internationale grâce à son « ton époustouflant et magnifique » et à sa « présence scénique captivante » (San Francisco Chronicle). Lauréat du prestigieux Concours Musical International de Montréal, il a aussi remporté les Auditions du Conseil National du Metropolitan Opera et le prix du concert de l’année dans la catégorie musique classique, romantique, postromantique et impressionniste lors de la 16e édition du Gala des prix Opus.
À la saison 2022–23, Philippe Sly fera ses débuts à l’Opernhaus Zürich avec Lakmé (Nilakantha) et au Bayeriche Staatsoper avec Semele (Cadmus). Il retournera également au Wiener Staatsoper avec Don Giovanni (Leporello). Côté concert, il chantera aux côtés de l’Orchestre Philharmonique de New York dans Passion selon Saint Matthieu et aux côtés du Centre national des Arts (Canada) dans le Requiem de Mozart.
La saison dernière, il a joué pour la première fois avec l’Opéra de Québec dans Don Giovanni (rôle principal) et au Matsumoto Festival dans Le nozze di Figaro, avant de revenir au Wiener Staatsoper pour chanter dans Le nozze di Figaro (rôle principal) et Don Giovanni (Leporello). Côté concert, il est apparu dans Passion selon Saint Matthieu, avec l’Orchestra of St. Luke’s, et dans Passion selon saint Jean et le Requiem (Mozart), avec Les Violons du Roy. En 2020–21, il a fait ses débuts au Wiener Staatsoper, avec Le nozze di Figaro, et est revenu à l’Orchestre Métropolitain et aux Violons du Roy pour leurs galas annuels.
Récemment, il a fait la première mondiale d’Into Oblivion de Harry Stafylakis avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg et chanté le Requiem de Mozart avec l’Orchestre symphonique de Vancouver; l’Oratorio de Noël de Bach avec l’Orchestre symphonique de Montréal, sous la direction de Yannick Nézet-Séguin, et avec le Gulbenkian Orchestra (Portugal); Le Messie de Haendel avec la University Musical Society; et la Messe en do mineur de Mozart avec le Centre national des Arts (Canada) et la Maison symphonique de Montréal. De plus, il est retourné à l’Opéra de Paris (Garnier) pour Don Giovanni et Così fan tutte ainsi que pour Winterreise de Schubert avec le Chimera Project.
Ses enregistrements solos sont disponibles chez Analekta.
Le Capital Chamber Choir (CCC) est un ensemble d’interprètes de niveau avancé de la région de la capitale nationale qui recrute ses membres sur audition. Le chœur et son directeur artistique, Jamie Loback, s’attachent à présenter au public un éventail diversifié de musique chorale – en particulier des œuvres modernes, canadiennes et locales – en offrant des prestations attrayantes et de haut calibre. Fondé par Sara Brooks en 2009, le chœur s’appuie sur une véritable collaboration, qui met l’accent sur l’importance de la collégialité pour produire un son choral intégré.
Au cours des dix dernières années, le directeur artistique Jamie Loback a guidé le chœur au cours de saisons et de projets artistiques et de plus en plus ambitieux. Chef d’orchestre et directeur musical recherché par plusieurs organisations d’Ottawa, il détient une maîtrise en musique de l’Université d’Ottawa. Il souhaite susciter l’inspiration, l’enthousiasme et la créativité chez la prochaine génération de choristes, et est un défenseur passionné de la musique chorale contemporaine.
Chaque saison, le CCC présente sa propre série de concerts en plus d’entreprendre des projets de collaboration avec d’autres interprètes. Le chœur a collaboré avec des ensembles prestigieux, dont l’Orchestre du Centre national des Arts, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les Elmer Iseler Singers et le Chœur de chambre canadien, et a organisé des ateliers de maître ou des concerts avec des compositeurs comme John Rutter, Morten Lauridsen, Ola Gjeilo et Ēriks Ešenvalds.
Le CCC a lancé son premier album entièrement canadien, The Delight of Paradise, en avril 2017. En 2018, le chœur a donné un concert Spotlight à St. John’s (Terre-Neuve) dans le cadre du Podium Choral Conference & Festival. Le CCC a remporté le deuxième prix dans la catégorie « chœurs d'adultes, voix mixtes » du Concours national pour chœurs amateurs canadiens en 2019, et il a été invité à se produire à Rideau Hall pour les récipiendaires de l’Ordre du Canada.
Bien que la pandémie de COVID-19 ait mis un terme aux concerts en direct en 2020 et 2021, le CCC a profité de cette pause pour enregistrer deux séries d’enregistrements vidéo sur YouTube. Le Chœur est remonté sur scène à l’automne 2021, proposant une programmation complète comprenant des premières canadiennes d’œuvres internationales novatrices et un concert au CNA.
Choristes des chœurs :
Cantata Singers of Ottawa (CSO)
Capital Chamber Choir (CCC)
Pianistes-répétiteurs :
Andrew Ager
Sonya Sweeney
SOPRANO
Kristi Aruja CSO
Gwyneth Bergman CSO
Jennifer Berntson CCC
Nadine Dawson CSO
Bonnie Day CSO
Valerie Douglas CSO
Maura Forrest CCC
Deirdre Garcia CSO
Jennie Glassco CCC
Natasha Harwood CSO
Cait Hurcomb CCC
Erin Joyce CCC
Sharon Keenan-Hayes CSO
Lucie Laneville CSO
Sumin Lee CCC
Erica Loughlin CSO
Jessyca Morgan CSO
Colleen Morris CSO
Sophia Nickel CSO
Nicola Oddy CSO
Cathy Patton CSO
Aude Pull CCC
Kristina Roudiy CSO
Hannah Searson CCC
Mackenzie Stone CCC
Anna von Holtzendorff CSO
ALTO
Barbara Ackison CSO
Pat Beckett CCC
Patricia Bilodeau CSO
Trish Brooks CSO
Judy Brush CSO
Heather Buisman CCC
Vickie Classen Iles CSO
Janet Cover CSO
Amy Desrosiers CCC
Ellie Glantz CCC
Mary Gordon CSO
Liz Gray CSO
Carolyn Greve CCC
Pamela Holm CSO
Pein-Pein Huang CSO
Diana James CSO
Eileen Johnson CSO
Grace Mann CSO
Janessa Mann CCC
Jessica McClay CCC
Andi Murphy CSO
Alice Yoch CCC
TÉNOR
Sascha Adler CCC
Gary Boyd CSO
Gennaro Busa CSO
Cameron Climie CCC
Richard Fujarczuk CSO
Dorian Gerdes CSO
Louis Jacques CCC
Ross Jewell CSO
Karl Mann CSO
Nicholas Piper CCC
Aaron Shenkman CSO
Aidan Shenkman CSO
BASSE
Wallace Beaton CSO
Phillip Burness CCC
Kyle Canton CCC
Spencer Cripps CCC
Mark Chester Dumbrique CSO
Michael Hartney CSO
Andrew Hodgson CSO
Greg Huyer CSO
Björn Johansson CSO
Nathan Maclean-Max CCC
Christopher Mallory CCC
J.P. McElhone CSO
Peter Reilly-Roe CSO
Daniel Savoie CSO
Glen Seeds CSO
Mike Vanier CSO
Paul Whiteley CCC