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Dernière mise à jour: 11 septembre 2018
Les symphonies de Beethoven sont au cœur de la vie des musiciens et des mélomanes. Au fil de ces neuf chefs-d’œuvre, le compositeur a non seulement fait évoluer sa propre musique, mais il a révolutionné toute la musique d’une manière et à un rythme sans précédent. Du classicisme de sa première à l’universalisme de sa dernière, on chercherait en vain une seule note qui ne tombe pas en place, une seule mesure de trop, une seule idée laissée en suspens. Beethoven oblige l’orchestre à donner le meilleur de lui-même. Il exige rigueur et attention, tant des interprètes que des auditeurs. Et pourquoi? Pour exprimer, par le langage abstrait de la musique, les émotions les plus fondamentales et tangibles, communes à toute l’humanité. La joie, la passion, la chaleur, le deuil, l’espoir, la perte, la mélancolie, la paix, la victoire, la lutte, la solidarité, le désespoir, la vénération, la simplicité... Je ne peux imaginer un seul état d’esprit qui n’ait été évoqué d’une manière ou d’une autre dans sa musique.
Alors que nous amorçons la saison qui marque notre 50e anniversaire, nous entamons aussi un nouveau chapitre artistique dans une Salle Southam rajeunie, avec sa splendide nouvelle conque d’orchestre et son acoustique bonifiée. Rien ne m’apparaît plus propice à explorer chaque pouce carré de ce nouvel espace qu’une relecture du plus complet et achevé des cycles symphoniques. J’ai l’immense privilège de partager cette nouvelle scène avec les incomparables musiciens de l’Orchestre du Centre national des Arts, qui interpréteront et feront retentir chaque note de ce cycle avec passion, souci du détail, éloquence et amour. Et c’est pour nous une joie incommensurable de partager cet Everest musical, cette pierre angulaire de l’art occidental, avec vous, notre public bien-aimé. Depuis 50 ans, vous écoutez et réagissez. Depuis 50 ans, vous avez rendu possibles des milliers de prestations dans cet espace. Nous vous en sommes profondément reconnaissants. Portons un toast à la nouvelle saison, à la nouvelle salle et à un avenir radieux pour ce merveilleux orchestre!
« Une svelte jeune fille grecque entre deux géants nordiques », telle est la Symphonie no 4 de Beethoven, selon le mot souvent cité de Robert Schumann. C’est le hasard qui a placé la Quatrième symphonie entre deux œuvres gigantesques, la Symphonie dite héroïque et la Symphonie no 5; il est vrai, cependant, qu’elle se situe sur un plan moins exalté que ses illustres voisines. Or, il n’y a pas qu’une seule forme de grandeur et la Symphonie no 4 suscite invariablement la satisfaction esthétique et le plaisir d’écoute que l’on associe généralement aux chefs-d’œuvre musicaux. On n’y retrouve peut-être pas le thème sous-entendu d’un combat grandiose et héroïque qui caractérise la Troisième et la Cinquième symphonies, mais, « bien qu’elle ne soulève pas de grandes questions, écrit David Cairns, la Quatrième symphonie contient autant de matériaux dramatiques que celle qui la précède et celle qui la suit [...], un conflit et une réconciliation finale entre un lyrisme général et une longue ligne mélodique, d’une part, et une insistance rythmique, de violents accents et un rythme syncopé, d’autre part. Sur le plan de l’énergie, la Quatrième symphonie n’a rien à envier aux autres. »
L’œuvre fut exécutée pour la première fois en privé à l’hôtel particulier du prince Lobkowitz à Vienne, le 15 mars 1807, avec Beethoven au pupitre.
La Symphonie no 4 de Beethoven est la seule pour laquelle nous ne disposions d’aucun carnet de notes révélant les différentes étapes du processus de création. C’est d’autant plus frustrant que l’auditeur attentif peut noter de nombreux éléments aussi présents dans la Symphonie no 5. L’ouverture même de la Quatrième symphonie reproduit doucement et mystérieusement la même ligne mélodique que le célèbre « pom-pom-pom-POM, pom-pom-pom-POM » de la Cinquième symphonie; le long et lent crescendo sur un seul accord qui mène le troisième mouvement de la Symphonie no 5 vers le finale a sa contrepartie dans le premier mouvement de la Symphonie no 4, juste avant la récapitulation; l’utilisation virtuose des instruments graves de l’orchestre et le motif persistant du destin constituent deux autres caractéristiques communes aux deux compositions.
La longue, sombre et mystérieuse ouverture de la Symphonie no 4 ne laisse absolument pas présager l’entrain, la joie et l’exubérance qui caractérisent l’œuvre dans son ensemble. Quand la musique entame enfin la section principale de l’Allegro, on a l’impression d’émerger d’un tunnel, de passer de l’ombre à la lumière. Les violons annoncent immédiatement le premier thème, variant au gré de l’orchestration du mode aérien et gracieux à un mode plus énergique et vigoureux. Le deuxième thème nous montre un Beethoven d’humeur badine qui s’amuse en faisant passer une idée musicale du basson au hautbois et enfin à la flûte, avant de lui donner une conclusion lyrique avec les violons. La clarinette, négligée dans ce passage, énonce le dernier thème – un duo et dialogue lyrique avec le basson.
Si le développement et la récapitulation du premier mouvement se font conventionnels, le ravissant thème principal de l’Adagio se déploie avec une grâce infinie et une beauté rare sur un motif rythmique qui persiste pendant la presque totalité du mouvement. C’est une mélodie si simple et si délicieuse qu’elle évoque immanquablement les thèmes des lents mouvements de Mozart. Berlioz qualifiait d’ailleurs ce thème « d’angélique et d’une irrésistible tendresse ». Le solo de clarinette nous propose un deuxième thème tout aussi séduisant, dont la ligne ondule en douces caresses. Pourtant, cet épisode lyrique est interrompu par des répétitions rythmiques insistantes qui nous rappellent que la tension dramatique de la musique repose essentiellement sur le contraste entre deux éléments : la mélodie et le rythme.
Quoique Beethoven qualifie de menuetto le troisième mouvement de sa symphonie, à la fois insolent et ludique, il s’agit bien d’un scherzo. Le contraste entre notes caressantes et notes frappantes, tel une série de coups de fouet, les accents lancinants, le tempo rapide et l’élan ronronnant qu’on trouve dans ce mouvement sont typiques des scherzos de Beethoven. En fait, il s’agit d’un double scherzo, puisque l’étrange section rustique en trio, toute en contrastes et confiée à un chœur d’instruments à vent, intervient deux fois. La formule de base de ce mouvement est donc scherzo-trio-scherzo-trio-scherzo. Avec cet humour moqueur caractéristique du compositeur, la dernière reprise du scherzo est brusquement interrompue par un appel des cors sur trois mesures qui « balaie tout le mouvement d’un coup sec », comme l’a fait remarquer le commentateur Donald Francis Tovey.
Le finale est un merveilleux mélange de vif-argent, d’exubérance éclatante, d’énergie contenue et de mouvement perpétuel. Dans le thème d’ouverture, les doubles croches du moto perpetuo alternent avec d’élégantes phrases legato; le contraste systématique entre les pianissimos délicats et aériens et les fortissimos, dont la fureur paraît ici quelque peu factice, est repris. Des paroxysmes orchestraux se développent, pour se dissoudre aussitôt dans de fugaces fragments mélodiques. Dans un dernier geste magistral, Beethoven réconcilie finalement les deux principes contraires de la symphonie en fusionnant rythme et mélodie.
L’Orchestre du CNA a joué la Symphonie no 4 de Beethoven pour la première fois en 1969, sous la direction de Mario Bernardi, et la dernière fois en 2017, sous la baguette de Christian Zacharias. Parmi les autres chefs qui ont dirigé la prestation de l’œuvre au fil des ans, on retrouve Victor Feldbrill, Pinchas Zukerman, Roberto Minczuk et Thomas Søndergård.
Traduit d’après Robert Markow
La frontière entre musique à programme et musique pure est bien floue, mais Beethoven nous prouve, avec la Symphonie no 6, qu’il est passé maître dans les deux genres. Bien que l’œuvre ait souvent été produite avec des décors et des personnages évoluant sur la scène, et qu’elle ait été mise en images dans le classique du cinéma Fantasia, le compositeur avait bien pris soin de préciser que sa symphonie « est davantage une expression de sentiments qu’une peinture ». L’auditeur doit ainsi laisser libre cours à sa propre imagination. Après tout, selon les mots mêmes de Beethoven, « composer, c’est penser avec des sons ». C’est pourquoi, selon lui, la Symphonie pastorale « n’est pas un tableau, mais plutôt une œuvre musicale exprimant les émotions que suscitent les plaisirs de la campagne, ou une œuvre évoquant, grâce à la musique, la vie à la campagne ».
L’intérêt marqué de Beethoven pour les plaisirs de la campagne est bien connu. Au cours d’une vie presque constamment marquée par le désarroi, l’inquiétude et des relations orageuses, les moments qu’il a passés dans les régions boisées des alentours de Vienne ont été, pour son âme tourmentée, sources de réconfort et de paix. Il aurait dit à ce propos : « Je suis tellement heureux de pouvoir me promener dans les bois, parmi les arbres, les buissons, les fleurs et les rochers! Je crois que personne n’aime autant la nature que moi. […] À la campagne, mon trouble d’audition ne me dérange pas. […] Dans les bois, je ressens un enchantement qui dépasse toute chose. »
L’idée de dépeindre la nature en musique ne naît pas, bien évidemment, avec Beethoven. Un grand nombre de compositeurs, avant et surtout après lui, se sont inspirés de la nature pour créer quelques-unes de leurs plus belles œuvres : les Quatre saisons de Vivaldi en constituent l’un des exemples les plus célèbres. Le répertoire des symphonies pastorales, à lui seul, est fort impressionnant, avec celles, notamment, de Vaughan Williams (no 3), de Wilfred Josephs (no 5), de Gretchaninov (no 2), de Glazounov (no 7) et de Don Freund. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une symphonie au sens beethovenien du terme, l’un des passages du Messie de Haendel s’intitule aussi « Sinfonia pastorale ».
La Symphonie pastorale de Beethoven fut jouée pour la première fois à Vienne dans le cadre d’un incroyable marathon musical, le 22 décembre 1808, au Theater an der Wien, pour un concert, entièrement consacré à la musique de Beethoven, qui proposait la Symphonie no 5, le Concerto pour piano no 4, la Fantaisie chorale, ainsi que des œuvres de musique vocale et chorale. Beethoven a dédié sa Symphonie no 6 à deux de ses plus fidèles mécènes, le prince Lobkowitz et le comte Razoumovski.
Dès l'ouverture, la symphonie nous invite dans un cadre détendu et ravissant. Les parfums de la nature flottent dans la brise légère, comme lors d’une chaude journée ensoleillée. En plus d’évoquer la nature par les sons et l’ambiance, la musique se démarque par ses motifs, puisque pratiquement tout le mouvement est construit à partir des minuscules cellules musicales énoncées dans les deux premières mesures. Ces motifs, répétés à maintes reprises, en viennent à former des éléments et des phrases musicales entières : « les fragments ne cessent de se répéter en une sorte de joie naïve suscitée par leur propre beauté et leur charme, avec de subtiles variations de tonalité et de couleur instrumentale, évoquant les incessants jeux de l’ombre et de la lumière qu’on trouve dans la nature elle-même », écrit Edward Downes.
Le deuxième mouvement invite à la contemplation. Selon Donald Francis Tovey, « il s'agit là d'un mouvement lent conforme à la sonate, qui affirme inlassablement son intention délibérée de paresser et de répéter deux fois toutes les phrases musicales, mais sans jamais toutefois nuire au déroulement de la musique ni perdre de vue les proportions. Le courant du ruisseau est sans fin, comme en témoigne l’effet qu’il produit sur l’esprit de l’auditeur qui vagabonde poétiquement sur ses rives, sous la chaude caresse des rayons du soleil. » Vers la fin du mouvement, on entend aussi des effets instrumentaux simulant le chant de l’hirondelle (flûte), de la caille (hautbois) et du coucou (clarinette).
La Symphonie no 6 est la seule symphonie de Beethoven qui ne se limite pas à quatre mouvements. Les trois derniers mouvements de la symphonie sont joués sans interruption. La musique évoque des danses et une fête à la campagne, mais le grondement lointain de l'orage met abruptement fin à ces festivités tapageuses. Les paysans en fête n’ont pas beaucoup de temps pour se mettre à l'abri. Les premières gouttes de pluie tombent, faisant bientôt place à un véritable déluge. Les évocations d’orages sont fréquentes en musique (dans Othello et Rigoletto de Verdi, dans Le Hollandais volant de Wagner, dans la Symphonie alpine de Strauss, dans la section « Chasse royale et orage » des Troyens de Berlioz, etc.), mais rares sont celles qui peuvent rivaliser de puissance et de fureur avec celle de Beethoven. Les timbales, le piccolo et les trombones font magistralement leur entrée dans la symphonie, alors qu'ils étaient restés jusque-là silencieux.
Tandis que la tempête se calme, on entend doucement un berger interpréter sur sa musette un chant de gratitude pour le retour de la fraîcheur et de la beauté dans la nature. Les timbales et le piccolo se retirent, mais les trombones, dont la sonorité est traditionnellement associée à la musique sacrée, demeurent. L'hymne joyeux du berger est repris par l'orchestre au complet, comme pour « remercier une divinité panthéiste quelconque, la nature, le soleil ou quelque puissance bienveillante dont on peut déceler la présence dans un univers qui paraissait aussi sombre et terriblement irrationnel à l'époque de Beethoven que de nos jours », note Edward Downes. Le critique ajoute : « Qu’un homme pétri de chagrins et accablé par les malheurs comme l’était Beethoven ait pu contempler tant de gloire dans la nature et, par l’incomparable alchimie de son art, nous élever à la hauteur de sa vision – ne fût-ce qu’un bref instant – est un miracle en soi, sans cesse renouvelé, comme l’est le lever du jour ».
En 1973, Mario Bernardi était au podium pour la première prestation de la Symphonie pastorale livrée par l’Orchestre du CNA. L’ensemble a donné sa plus récente interprétation de l’œuvre en 2015, sous la direction de Matthias Pintscher.
Traduit d’après Robert Markow
Décrit comme « un communicateur né, sur scène comme dans la vie » (The Telegraph), Alexander Shelley se produit sur six continents avec les plus grands ensembles et solistes de la planète.
Reconnu pour sa technique de direction « impeccable » (Yorkshire Post) et pour « la précision, la distinction et la beauté de sa gestique […] quelque chose que l’on n’a plus vraiment vu depuis Lorin Maazel » (Le Devoir), le maestro est aussi célébré pour la clarté et l’intégrité de ses interprétations et pour la créativité et l’audace de sa programmation. Il a à ce jour dirigé plus de 40 premières mondiales d’envergure, des cycles acclamés des symphonies de Beethoven, de Schumann et de Brahms, des opéras, des ballets et des productions multimédias novatrices.
Il est depuis 2015 directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada et premier chef associé de l’Orchestre philharmonique royal de Londres. En avril 2023, il a été nommé directeur artistique et musical d’Artis—Naples en Floride, prenant ainsi les rênes artistiques de l’Orchestre philharmonique de Naples et de tous les volets de cette organisation multidisciplinaire. La saison 2024–2025 est sa première à ce poste.
Alexander Shelley se produira également cette saison avec l’Orchestre symphonique de la Ville de Birmingham, l’Orchestre symphonique du Colorado, l’Orchestre philharmonique de Varsovie, l’Orchestre symphonique de Seattle, le Chicago Civic Orchestra et l’Orchestre symphonique national d’Irlande. Il est régulièrement invité par les plus grands orchestres d’Europe, d’Amérique, d’Asie et d’Australasie, dont l’Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, le Konzerthausorchester Berlin, l’Orchestre de la Suisse Romande, les orchestres philharmoniques d’Helsinki, de Hong Kong, du Luxembourg, de Malaisie, d’Oslo, de Rotterdam et de Stockholm et les orchestres symphoniques de Sao Paulo, de Houston, de Seattle, de Baltimore, d’Indianapolis, de Montréal, de Toronto, de Munich, de Singapour, de Melbourne, de Sydney et de Nouvelle-Zélande.
Alexander Shelley a succédé à Pinchas Zukerman à titre de directeur musical de l’Orchestre du Centre national des Arts du Canada en septembre 2015, devenant le plus jeune chef à occuper ce poste dans l’histoire de l’ensemble. Ce dernier a depuis été qualifié de « transformé », « passionné », « ambitieux » et « déchaîné » (Ottawa Citizen) et classé parmi les plus audacieux en Amérique du Nord pour sa programmation (Maclean’s). Le maestro a mené ses troupes dans des tournées d’envergure au Canada, en Europe et au Carnegie Hall, où il a dirigé la première de la Symphonie no 13 de Philip Glass.
À la tête de l’Orchestre du CNA, Alexander Shelley a commandé des œuvres révolutionnaires, dont Réflexions sur la vie et RENCONTR3S, et fait paraître plusieurs albums finalistes aux prix JUNO. En réaction à la pandémie et aux questions de justice sociale qui dominent notre époque, il a lancé les séries vidéo L’OCNA en direct et INCONDITIONNEL.
En août 2017 se concluait le mandat du maestro Shelley à la direction de l’Orchestre symphonique de Nuremberg, période décrite comme un âge d’or par la critique et le public.
Sur la scène lyrique, Alexander Shelley a dirigé La veuve joyeuse et le Roméo et Juliette de Gounod (Opéral royal danois), La bohème (Opera Lyra / Centre national des Arts), Louis Riel (Compagnie d’opéra canadienne / Centre national des Arts), Iolanta (Deutsche Kammerphilharmonie de Brême), Così fan tutte (Opéra Orchestre National Montpellier), Les noces de Figaro (Opera North), Tosca (Innsbruck) ainsi que Les noces de Figaro et Don Giovanni en version semi-scénique au CNA.
Lauréat du prix ECHO et du Deutsche Grunderpreis, le chef s’est vu décerner en avril 2023 la Croix fédérale du Mérite par le président allemand Frank-Walter Steinmeier en reconnaissance de ses services à la musique et à la culture.
À titre de fondateur et directeur artistique de la Schumann Camerata et de sa série avant-gardiste 440Hz à Düsseldorf et de directeur artistique du projet Zukunftslabor de la Deutsche Kammerphilharmonie de Brême, ainsi que par ses nombreuses tournées à la tête de l’Orchestre national des jeunes d’Allemagne, il cherche constamment à inspirer les futures générations d’instrumentistes et d’adeptes de musique classique.
Alexander Shelley fait régulièrement des présentations instructives et passionnées sur ses programmes avant et après les concerts. Il participe aussi à de nombreuses entrevues et produit des balados sur le rôle de la musique classique dans la société. Seulement à Nuremberg, il a accueilli en neuf ans plus d’un demi-million de personnes aux concerts annuels du Klassik Open Air, le plus grand événement de musique classique d’Europe.
Né à Londres en octobre 1979 et fils de célèbres pianistes concertistes, Alexander Shelley a étudié le violoncelle et la direction d’orchestre en Allemagne. Il s’est d’abord signalé en remportant à l’unanimité le premier prix au Concours de direction d’orchestre de Leeds en 2005. La critique l’a décrit comme « le jeune chef d’orchestre le plus passionnant et le plus doué à avoir récolté ce prix hautement prestigieux ».
Le poste de directeur musical bénéficie du soutien d’Elinor Gill Ratcliffe, C.M., O.N.L., LL.D. (hc).
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre