≈ 2 heures (Paz de La Jolla – 20 min., Apollo – 30 min., The Dream – 51 min.) · Avec entracte
Dernière mise à jour: 22 janvier 2019
C’est pour moi un privilège d’accueillir à Ottawa des artistes talentueux et inventifs du monde de la danse qui s’inspirent de sources variées et embrassent toute une gamme de styles différents. Nous sommes constamment à l’affût des compagnies les plus brillantes et innovantes pour les présenter à notre public si réceptif et enthousiaste. Nous vous invitons à explorer l’inconnu et le familier dans ce voyage extraordinaire au cœur de la vie en mouvement!
Le Ballet national du Canada brille sur nos scènes depuis notre soirée inaugurale, le 2 juin 1969 : il allait donc de soi que nous amorcions l’année de notre 50e anniversaire avec ce lumineux programme triple qui illustre à la fois l’héritage et l’avenir de la compagnie. Présenter une chorégraphie du très novateur Justin Peck aux côtés de chefs-d’œuvre de Balanchine et d’Ashton met en relief l’envergure et la polyvalence artistique de cette spectaculaire compagnie. La directrice artistique Karen Kain nous promet une soirée sous le sceau de l’émotion pure et de la beauté, agrémentée par de sublimes accompagnements musicaux interprétés par notre propre Orchestre du CNA. Bon spectacle!
Fondé en 1951 par Celia Franca, le Ballet national du Canada (BNC) figure parmi les plus grandes compagnies de ballet du monde. Il compte 70 danseurs et dispose de son propre orchestre. Depuis 2005, la direction artistique de la compagnie est assurée par Karen Kain, une des plus grandes ballerines de sa génération. Reconnu pour son répertoire varié, le BNC propose aussi bien des ballets classiques intégraux que des œuvres contemporaines, et encourage la création de nouveaux ballets, ainsi que l’émergence de chorégraphes canadiens. Le répertoire de la compagnie comprend des œuvres de Frederick Ashton, George Balanchine, John Cranko, Rudolf Noureïev, John Neumeier, William Forsythe, James Kudelka, Wayne McGregor, Alexeï Ratmansky, Crystal Pite, Christopher Wheeldon, Aszure Barton, Guillaume Côté et Robert Binet.
Le BNC fait des tournées au Canada, aux États-Unis et sur la scène internationale, notamment à Paris, Londres, Moscou, Saint-Pétersbourg, Hambourg, New York, Washington DC, Los Angeles et San Francisco.
Dans Paz de la Jolla, Justin Peck, danseur et chorégraphe résident du New York City Ballet, rend un hommage lumineux et bien senti à son enfance passée dans le sud de la Californie. Réglé sur la Sinfonietta « La Jolla » de Martinů, le ballet est un billet doux qui évoque les plaisirs de la plage et les amours de jeunesse. La chorégraphie est à la fois alerte et langoureuse, salée et charnelle, riche en allusions à la sphère affective, évocatrice des plaisirs et des peurs propres à la jeunesse et au passage à l’âge adulte.
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Chorégraphie : Justin Peck
Musique : Bohuslav Martinů, Sinfonietta la Jolla op. H.328
Présentation en vertu d'une entente avec Boosey & Hawkes, Inc., éditeur et propriétaire des droits
Pianiste : Andrei Streliaev
Costumes : Reid Bartelme et Harriet Jung
Éclairages : Mark Stanley
Répétiteurs: Lindsay Fischer et Mandy-Jayne Richardson
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Création : New York City Ballet, David H. Koch Theater, 31 janvier 2013.
Première par le Ballet national du Canada : Four Seasons Centre for the Performing Arts, Toronto, 16 juin 2018.
L’appui philanthropique principal pour Paz de la Jolla est fourni par le Comité des bénévoles du Ballet national du Canada, Julie Medland en mémoire de son époux Ted, et le Cercle des producteurs.
Les tournées canadiennes de la compagnie sont rendues possibles avec le généreux appui du John and Margaret Bahen Fund du Ballet national du Canada, Fondation de dotation.
Apollon musagète a été créé par les Ballets russes de Diaghilev le 12 juin 1928. C’est le premier ballet chorégraphié par George Balanchine qui ait attiré l’attention sur la scène mondiale, et le premier dans lequel le chorégraphe fait montre d’un instinct sûr pour renouveler le classicisme du XIXe siècle en y injectant un vocabulaire moderne bien à lui. Apollon musagète était son deuxième ballet réglé sur une musique de Stravinsky, et marquait le début d’une longue collaboration qui allait durer jusqu’à la mort du compositeur.
Le ballet met en scène Apollon, le jeune dieu de la musique, alors qu’il reçoit la visite et les leçons de trois muses, qui sont aussi filles de Zeus et, par conséquent, ses demi-sœurs : Calliope, muse de la poésie, dont l’attribut est une tablette; Polymnie, muse de la pantomime, qui a pour attribut un masque; et Terpsichore, muse de la danse et du chant, dont l’attribut est une lyre.
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Chorégraphie : George Balanchine
© The George Balanchine Trust
Musique : Igor Stravinsky
Présentation en vertu d'une entente avec Boosey & Hawkes, Inc., éditeur et propriétaire des droits
Éclairages : Robert Thomson
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Création : Ballets russes de Diaghilev, Théâtre Sarah-Bernhardt, Paris, 12 juin 1928.
Première par le Ballet national du Canada : Hummingbird Centre (auj. Sony Centre for the Performing Arts), Toronto, 18 février 1999.
Toutes les représentations d’Apollo, un ballet Balanchine®, sont présentées en vertu d’une entente avec The George Balanchine Trust, et produites conformément aux normes du style Balanchine® et de la méthode Balanchine® établies et fournies par l’organisme.
Apollo (« Apollon musagète ») est présenté grâce à un don du Comité des bénévoles, Ballet national du Canada.
Les tournées canadiennes de la compagnie sont rendues possibles avec le généreux appui du John and Margaret Bahen Fund du Ballet national du Canada, Fondation de dotation.
Adapté du Songe d’une nuit d’été de William Shakespeare
Créé en 1964, The Dream de Frederick Ashton, basé sur Le songe d’une nuit d’été, compte parmi les ballets les plus aboutis et universellement admirés adaptés d’une œuvre du dramaturge anglais. Sur la célèbre musique de Felix Mendelssohn, avec les arrangements de John Lanchbery, la relecture de la pièce que propose Ashton est une merveille de concision scénique, offrant une vision des personnages familiers d’Obéron et Titania, des quatre amoureux embrouillés, de Puck et des « artisans grossiers » dans un ballet en un acte, bien ficelé et pourtant lyrique, qui transpose l’action à l’époque victorienne. La chorégraphie dynamique d’Ashton crée une atmosphère de rêve et intègre à la perfection tous les rebondissements du récit.
Le roi et la reine des fées, Obéron et Titania, se disputent un jeune garçon volé. Obéron envoie son lutin dans la forêt quérir une fleur mystérieuse dont le suc, étendu sur les paupières d’une personne endormie, peut rendre cette dernière amoureuse du premier être qu’elle voit à son réveil. Obéron compte l’utiliser pour infléchir Titania et l’obliger à lui remettre l’enfant. Dans la forêt sont égarés les deux amoureux Lysandre et Hermia, et leurs amis malheureux, Héléna et Démétrius. L’amour d’Héléna pour Démétrius n’est pas payé de retour, car ce dernier désire Hermia. Obéron observe ces mortels et lorsque Puck lui ramène la fleur magique, il l’envoie envoûter Démétrius pour qu’il s’éprenne d’Héléna.
Obéron, entre temps, répand un peu du suc magique sur les paupières de sa reine endormie et fait en sorte qu’elle soit réveillée par un rustre du nom de Bottom que Puck, pour accentuer la vengeance de son maître, vient d’affubler d’une tête d’âne. En s’éveillant, Titania s’éprend aussitôt de Bottom, mais Puck, par inadvertance, a rendu la situation des amoureux mortels encore plus confuse en envoûtant le mauvais homme, Lysandre, lequel tombe amoureux d’Héléna. Obéron ordonne alors à Puck de créer un brouillard, sous le couvert duquel tout est remis en ordre. Titania, libérée de son envoûtement, se réconcilie avec son époux, et les couples mortels sont heureusement assortis. Bottom, ayant retrouvé sa forme humaine, mais conservant un souvenir onirique de ce qui s’est produit, poursuit sa route, en proie à la perplexité.
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Chorégraphie : Frederick Ashton
Mise en scène : Christopher Carr
Musique : Felix Mendelssohn
Présentation en vertu d'une entente avec la Theodore Presser Company, agente des Éditions Mario Bois, éditeur et propriétaire des droits
Décor et costumes : David Walker
Éclairages : Thomas Saunders (d’après la conception originale du Royal Ballet)
Répétiteurs : Karen Kain, Christopher Stowell, Rex Harrington et Mandy-Jayne Richardson
Chœurs :
Choeur de l'École Secondaire Publique De La Salle (Robert Filion, Directeur)
Chœur Calixa-Lavallée Choir, University of Ottawa (Laurence Ewashko, Directeur)
Solistes :
Lynlee Wolstencroft (soprano) et Carmen Harris (soprano)
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Création : The Royal Ballet, Royal Opera House, Covent Garden, 2 avril, 1964.
Première par le Ballet national du Canada : O'Keefe Centre (auj. Sony Centre for the Performing Arts), Toronto, 15 février 1978.
Les tournées canadiennes de la compagnie sont rendues possibles avec le généreux appui du John and Margaret Bahen Fund du Ballet national du Canada, Fondation de dotation.
Chelsy Meiss (31, 2)
Jenna Savella (1)
Antonella Martinelli* et Harrison James (31, 2)
Chelsy Meiss et Brendan Saye (1)
Skylar Campbell ou Ethan Watts
Jordana Daumec ou Jeannine Haller
Brenna Flaherty
Giorgio Galli ou Siphesihle November
Hannah Galway
Kathryn Hosier ou Rui Huang
Soo Ah Kang
Alexandra MacDonald ou Jaclyn Oakley
Jaclyn Oakley ou Tirion Law
Brent Parolin ou Trygve Cumpston
Félix Paquet ou Spencer Hack
Clare Peterson
Meghan Pugh ou Miyoko Koyasu Ben Rudisin
Calley Skalnik ou Mallory Mehaffey
*Début
Apollon
Brendan Saye* (31, 2)
Harrison James* (1)
Terpsichore
Heather Ogden (31, 2)
Svetlana Lunkina* (1)
Polymnie
Alexandra MacDonald* (31)
Jillian Vanstone* (1)
Jeannine Haller* (2)
Calliope
Miyoko Koyasu* (31, 2)
Calley Skalnik* (1)
Léto, mère d'Apollo
Tanya Howard ou Antonella Martinelli
Servantes
Mallory Mehaffey ou Clare Peterson
Jaclyn Oakley ou Meghan Pugh
*Débuts
Titania
Jillian Vanstone (31, 2)
Alexandra MacDonald (1)
Obéron
Harrison James (31)
Brendan Saye (1)
Naoya Ebe (2)
Garçon volé
Rowan Mee ou Tyler Fletcher
Puck
Siphesihle November (31)
Donald Thom (1)
Skylar Campbell (2)
Bottom
Joe Chapman (31)
Giorgio Galli (1)
Spencer Hack (2)
Héléna
Tanya Howard (31, 2)
Jenna Savella (1)
Hermia
Chelsy Meiss
Démétrius
Giorgio Galli (31, 2)
Nan Wang (1)
Lysandre
Ben Rudisin
Fleur des Pois
Miyoko Koyasu ou Calley Skalnik
Toile d'araignée
Meghan Pugh
Moucheron
Jordana Daumec ou Antonella Martinelli
Grain de moutarde
Rui Huang ou Jeannine Haller
Fées et rustres
Artistes du Ballet national du Canada
Présence d'étudiants de la School of Dance autorisée par Merrilee Hodgins, directrice artistique.
Barry Hughson a joint le Ballet national du Canada à titre de directeur général en 2014. Depuis ce temps, la compagnie a mis le cap sur la croissance artistique, la responsabilité fiscale, l’engagement communautaire et le rayonnement international. Il a commencé sa carrière comme danseur au Washington Ballet en 1988, se produisant au Kennedy Center et en tournée à l’international. En tant qu'administrateur artistique, il a dirigé diverses institutions artistiques aux États-Unis, notamment le Warner Theatre, le Complexions Contemporary Ballet, l’American Repertory Ballet, l’Atlanta Ballet et le Boston Ballet. Il a été pendant neuf ans membre du conseil d’administration de Dance/USA, le plus grand organisme nord-américain de services pour les professionnels de la danse. En 2015, il a organisé, en partenariat avec cet organisme et le Royal Ballet, la toute première rencontre internationale de cadres dirigeants du milieu de la danse. Au Canada, Barry est vice-président du conseil d’administration de l’Assemblée canadienne de la danse. À titre de membre du comité de coordination du projet Respectful Workplaces in the Arts, il a dirigé un groupe de travail visant l’élaboration d’un code de conduite national pour les arts du spectacle. Il est actuellement membre du comité directeur de la Canadian Acts Coalition et membre du comité d'avancement de l'International Society of Performing Arts.
Jeff Morris s’est joint au Ballet national du Canada en 1995. Né à Toronto, il a étudié la production théâtrale et l’administration à la Ryerson’s Theatre School. De 1990 à 1995, il a été régisseur de production au Toronto Dance Theatre, entre autres lorsque la compagnie a fait ses débuts à Berlin, à Varsovie, à Pékin, à Tokyo et au Joyce Theater de New York. Il a été régisseur de production pour Dancers For Life (de 1991 à 1997), régisseur de plateau pour le Théatre Passe-Muraille (Never Swim Alone) et pour le Fringe Festival of Independent Dance Artists.
Depuis qu’il s’est joint au Ballet national, Jeff Morris a assuré la régie de nombreuses productions du répertoire classique et contemporain propre à la compagnie, comme les premières mondiales des Quatre Saisons, de Cendrillon et d’Un chapeau de paille d’Italie de James Kudelka, d’Emergence et d’Angels’ Atlas de Crystal Pite, du Petit Prince et de Frame by Frame (avec Robert Lepage) de Guillaume Côté. Parmi les premières de la compagnie, citons La Mouette, Un Tramway nommé désir, Nijinsky et Anna Karenine de John Neumeier, ainsi que Les aventures d’Alice au pays des merveilles et Le conte d’hiver de Christopher Wheeldon.
Il est professeur auxiliaire à l’École du Toronto Dance Theatre et codirecteur du festival dance:made in Canada/fait au Canada.
Liliane Stilwell s’est jointe au Ballet national du Canada en 2015 et a, depuis, assuré la régie de La Veuve joyeuse, Onéguine, Giselle, Le Lac des cygnes, La Belle au bois dormant et Pinocchio. Auparavant, elle a été régisseuse de la Compagnie d’opéra canadienne pendant 22 ans. Parmi ses nombreuses collaborations, mentionnons Don Quichotte, Le Barbier de Séville, Lucia di Lammermoor, La Cenerentola, Otello, Les Noces de Figaro, Götterdämmerung (l’intégrale du cycle de L’Anneau), Macbeth, La Bohème, Eugène Onéguine et Madame Butterfly. Par ailleurs, elle a fait partie de l’équipe qui a présenté Œdipus Rex au Festival international d’Édimbourg. Elle a été régisseuse de production pour Grease et régisseuse de plateau pour Robin Hood et Cinderella au Elgin Theatre, ainsi que pour Dirty Dancing au Royal Alexandra Theatre et pour Hairspray au Princess of Wales Theatre. Elle a aussi collaboré aux spectacles suivants : Tom Jones, Speed-the-Plow, Roméo et Juliette, Midsummer Night’s Dream, Big River, Carousel, Me and My Girl, The Roar of the Greasepaint – The Smell of the Crowd, et a été régisseuse dans plusieurs salons commerciaux au Canada et aux États-Unis.
Né à : Toronto, Ontario
Formation : Académie de danse de Richmond en Colombie-Britannique
Début avec la compagnie : 1998
Danseuse principale depuis : 2005
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre