avec les invité.e.s spéciaux Jeremy Dutcher, Leela Gilday, William Prince et plus!
https://nac-cna.ca/fr/event/30072
Événement en personne
Un concert exceptionnel produit et présenté par le Centre national des Arts en l’honneur de Buffy Sainte-Marie, avec des prestations artistiques et hommages. L’événement sera enregistré en vue d’une diffusion télévisée sur CBC lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Artistes invité.e.s spéciaux :
Crystal Shawanda
The Halluci...
Un concert exceptionnel produit et présenté par le Centre national des Arts en l’honneur de Buffy Sainte-Marie, avec des prestations artistiques et hommages. L’événement sera enregistré en vue d’une diffusion télévisée sur CBC lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation.
Artistes invité.e.s spéciaux :
Crystal Shawanda
The Halluci Nation
Jeremy Dutcher
Leela Gilday
Logan Staats
Marie-Mai
William Prince
Zoey Roy
Et d'autres à venir !
Invité.e.s spéciaux :
Duncan McCue - CBC
Tom Jackson - acteur, activiste, auteur-compositeur
Sarah Midanik - Président et PDG de Gord Downie & Chanie Wenjack Fund
ShoShona Kish - producteur, activiste, auteur-compositeur
Alanis Obomsawin - cinéaste, chanteuse, artiste et activiste
Dr. Roberta Bondar - astronaute et neurologue canadienne
Buffy Sainte-Marie est inégalable. Musicienne et compositrice primée aux Oscars, elle est aussi visualiste, activiste et pédagogue. Elle a touché le cœur et l’esprit de plusieurs générations, et continue de le faire.
Le 16 septembre, des musiciens canadiens monteront sur scène pour célébrer l’art intemporel et l’impact considérable de Buffy Sainte-Marie. Buffy sera présente pour assister à ces performances dynamiques en hommage à sa contribution artistique de toute une vie. L'invitée d'honneur rejoindra son groupe sur scène pour un final inoubliable.
Code vestimentaire suggéré :
-Tenue de soirée rock n' roll : événement formel décontracté (code vestimentaire équivalent à celui des prix Juno).
-Le port du costume traditionnel est le bienvenu.
Pour souligner la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, la CBC et la plateforme CBC Gem diffuseront le concert hommage à Buffy Sainte-Marie donné au Centre national des Arts dans le cadre d’une émission télévisée spéciale d’une heure, le vendredi 30 septembre 2022 à 19h30 h, heure locale (ou 20h T.-N.-L.). L’émission sera également disponible sur demande sur CBC Gem, après la diffusion initiale. APTN diffusera l'émission le 30 septembre à 20h.
Juno Award-winning powerhouse Crystal Shawanda is back with her latest studio album, Midnight Blues, on True North Records. Her latest fiery blues collection showcases her full-throttle raspy voice, unmatched in today’s musical landscape, and an authentic appreciation for the genre dating back to her youth. Born in Wiikwemkoong First Nation, on Manitoulin Island, in Northern Ontario, Crystal was introduced to the blues by her eldest brother and to old-time country by her parents. “I was also into other styles of music that led me to the blues,” she says, citing everything from Elvis Presley’s “Hound Dog,” written by Big Mama Thornton, to R&B-pop star Monica’s “Misty Blue,” by Dorothy Moore.
Crystal Shawanda, lauréate d'un prix Juno, est de retour avec son dernier album studio, Midnight Blues, sur True North Records. Son dernier recueil de blues enflammé met en valeur sa voix rauque et pleine de fougue, inégalée dans le paysage musical actuel, et une appréciation authentique du genre qui remonte à sa jeunesse.
Née dans la Première Nation Wiikwemkoong, sur l'île Manitoulin, dans le nord de l'Ontario, Crystal a été initiée au blues par son frère aîné et au country old-time par ses parents. "J'aimais aussi d'autres styles de musique qui m'ont amenée au blues ", dit-elle, citant tout, de la chanson " Hound Dog " d'Elvis Presley, écrite par Big Mama Thornton, à la chanson " Misty Blue " de la star du R&B Monica, écrite par Dorothy Moore.
Polaris Prize winner Jeremy Dutcher is a classically trained operatic tenor and composer who takes every opportunity to blend his Wolastoq First Nation roots into the music he creates, blending distinct musical aesthetics that shape-shift between classical, traditional, and pop to form something entirely new. Dutcher’s debut release, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, involves the rearrangement of early 1900s wax cylinder field recordings from his community. “Many of the songs were lost because our musical tradition was suppressed by the Canadian government. I’m doing this work as there’s only about a hundred Wolastoqey speakers left. It’s crucial that we’re using our language because, if you lose the language, you’re losing an entire distinct way of experiencing the world.”
Lauréat d’un prix Polaris, Jeremy Dutcher est un ténor et un compositeur lyrique de formation classique. Pour créer sa musique, il puise dans ses racines autochtones wolastoqiyik et fusionne différentes esthétiques musicales – qui vont du classique, au traditionnel en passant par la pop – pour faire advenir quelque chose de complètement nouveau. Son premier album, Wolastoqiyik Lintuwakonawa, revisite des enregistrements de chants traditionnels en wolastoq sur cylindres de cire datant du début du 20e siècle. « Plusieurs de ces chants avaient été oubliés parce que notre tradition musicale a été réprimée par le gouvernement canadien. Je fais ce travail alors qu’il ne reste qu’une centaine de locuteurs de wolastoq. Nous devons continuer à utiliser notre langue, car perdre sa langue, c’est perdre une façon particulière de voir et d’explorer le monde. »
Bear Witness and Tim “2oolman” Hill of A Tribe Called Red are reintroducing themselves as The Halluci Nation, to reflect the evolution of their music and mission. The Halluci Nation’s latest record, One More Saturday Night, is a genre-oblivious homage to the Electric Pow Wow gatherings launched at Ottawa’s Babylon nightclub by the DJ crew. The Halluci Nation continues to flex their muscles as versatile producers, respectfully hitting familiar marks while staking new sonic ground.
Bear Witness et Tim « 2oolman » Hill du groupe A Tribe Called Red sont de retour sous le nom The Halluci Nation pour mieux refléter l’évolution de leur musique et de leur mission. Le plus récent album de The Halluci Nation, One More Saturday Night, est un hommage aux Electric Pow Wow organisés par le groupe de DJ au Babylon, une boîte de nuit d’Ottawa. The Halluci Nation continue aussi de démontrer tout son talent comme producteur doté d’une grande polyvalence, en poursuivant ses collaborations habituelles tout en explorant de nouveaux horizons sonores.
William Prince approaches the big questions with humility and curiosity, and his songwriting is a masterclass in skilful simplicity. Since his JUNO Award win in 2017, Prince’s momentum has continued to build, with each new album adding depth and dimension to an exceptional body of work that has received international acclaim. From national network television appearances, top tier media coverage and performances at major international festivals, William Prince has become one of the country’s most respected and celebrated songwriters.
William Prince aborde les grandes questions avec humilité et curiosité, et son écriture de chansons est un cours magistral de simplicité habile. Depuis sa victoire au prix JUNO en 2017, l’élan de Prince n’a cessé de croître, chaque nouvel album ajoutant de la profondeur et de la dimension à une œuvre exceptionnelle qui a été acclamée à l’échelle internationale. Grâce à ses apparitions à la télévision nationale, à sa couverture médiatique de premier plan et à ses prestations dans les principaux festivals internationaux, William Prince est devenu l’un des auteurs-compositeurs les plus respectés et les plus célèbres du pays.
In 2018, veracious Mohawk singer-songwriter Logan Staats was chosen from 10,000 hopeful contestants vying for a spot on musical competition show The Launch. In the years between now and then, Staats has come home, making the intentional decision to re-root at Six Nations of the Grand River. To Staats, music is a healing salve, contemplatively composed and offered to listeners in need of comfort. Since returning home, Staats has been able to create music authentically again, reclaiming his sound through honest storytelling and unvarnished, sometimes painful reflection.
En 2018, l’auteur-compositeur-interprète mohawk Logan Staats a été choisi parmi 10 000 candidats pleins d'espoir en lice pour une place dans l'émission de compétition musicale The Launch. Dans l’intervalle, Staats a déménagé chez lui, se ré-enracinant aux Six Nations de la rivière Grand. Pour Staats, la musique est un baume de guérison, composé de manière contemplative et offert aux auditeurs qui ont besoin de réconfort. Depuis qu’il est rentré chez lui, Staats a pu créer de nouveau de la musique de façon authentique, se réappropriant son son par le biais d’une narration honnête et d’une réflexion sans fard, parfois difficile.
A passionate singer/songwriter and soulful performer, Leela Gilday has a voice that comes straight from the heart. Confessing her stories to her audiences with a gutsy voice and open stage presence, Gilday weaves her experiences as a northerner, a member of the Dene nation, and a traveler into a beautiful world that transports the listener. Born and raised in the Northwest Territories, she writes about the people and the land that created her. The power in her voice conveys the depth of her feelings of love and life in a rugged environment and vibrant culture, as if it comes straight from that earth. Leela’s family is from Délįne on the shore of Great Bear Lake and her rich vocals dance across the rhythmic beats of traditional Dene drumming as smoothly as a bass line onstage the largest venues in the country. And she has played them all.
Auteure-compositrice-interprète passionnée et interprète pleine d'âme, Leela Gilday a une voix qui vient directement du cœur. Confessant ses histoires à son public avec une voix courageuse et une présence ouverte sur scène, Gilday tisse ses expériences en tant que nordiste, membre de la nation dénée et voyageuse dans un monde magnifique qui transporte l'auditeur.
Née et élevée dans les Territoires du Nord-Ouest, elle écrit sur les gens et la terre qui l'ont créée. La puissance de sa voix transmet la profondeur de ses sentiments d'amour et de vie dans un environnement rude et une culture vibrante, comme si elle venait directement de cette terre. La famille de Leela est originaire de Délįne, sur les rives du Grand lac de l'Ours, et sa voix riche danse sur les rythmes des tambours traditionnels dénés avec autant de souplesse qu'une ligne de basse sur les scènes des plus grandes salles du pays. Et elle les a toutes jouées.
Marie-Mai, true queen of French-speaking pop in Canada, has a track record that would be the envy of many artists. The singer-songwriter dominating the scene for almost 20 years, has performed in front of more than 2 million spectators. With 6 albums, 5 platinum and 1 quadruple platinum certifications, 7 sold-out tours, 15 concerts at the Bell Centre, 22 number 1s in the radio charts, 10 Félix (the highest musical distinction in Quebec), including 5 times the prestigious female performer of the year and 9 prestigious SOCAN awards, including songwriter of the year in 2014, Marie-Mai is unquestionably one of the most important bilingual singer-songwriters in Canada for the past two decades. In the last few years Marie-Mai has also been present on the small screen across Canada on CTV’s The Launch w Scott Borchetta. More recently she has been hosting Quebec’s version of Big Brother Celebrity (season 1 and 2). The show has enjoyed top viewership and engagement in the Province of Quebec. Marie-Mai is currently preparing her next music releases.
Marie-Mai, véritable reine de la pop francophone au Canada, possède une feuille de route qui ferait l’envie de plusieurs artistes. L’autrice-compositrice-interprète dominant la scène depuis près de 20 ans, s’est produite devant plus de 2 millions de spectateurs. Avec 6 albums, 5 certifications platine et 1 quadruple platine, 7 tournées à guichets fermés, 15 concerts au Centre Bell, 22 numéros 1 dans les palmarès radios, 10 Félix (la plus haute distinction musicale au Québec), dont 5 fois le prestigieux prix d’Interprète féminine de l’année et 9 prestigieux prix de la SOCAN, dont celui d’auteurs-compositeurs de l’année en 2014, Marie-Mai est sans contredit l’une des autrices-compositrices-interprètes bilingues les plus importantes au Canada des deux dernières décennies.
Buffy Sainte-Marie changed the world that she was born into.
For five decades, over 17 studio albums, Buffy—troubadour, songwriter, spiritual tourist, social provocateur, educator, mixed media digital artist, and children’s book author—has shared her views on Indigenous rights, decolonization, and the environment.
A powerful and raw singer/songwriter with unmatched scope, she has steadfastly refused to be trapped in the patterns of the past or be entangled in the workings of the contemporary music industry, especially its stipulation that artists must be mainstream to succeed.
Her marvelous catalog includes: “Until It’s Time For You To Go,” “Up Where We Belong,” “Universal Soldier,” Cod’ine,” “Soldier Blue,” “Now That The Buffalo’s Gone,” “My Country ’Tis of Thy People You’re Dying,” “Starwalker,” “Carry It On,” “He’s An Indian Cowboy in the Rodeo,” “It’s My Way,” “I’m Gonna Be A Country Girl Again,” “Bury My Heart at Wounded Knee,” “No No Keshagesh,” “Piney Wood Hills,” “Cripple Creek,” “Darling Don’t Cry,” “You Got To Run (Spirit of the Wind),” “Little Wheel Spin and Spin” and so much more.
Her songs have been recorded by Elvis Presley, Barbra Streisand, Celine Dion, Gram Parsons, Janis Joplin, Neko Case, Françoise Hardy, Cher, Indigo Girls, Bobby Darin, Neil Diamond, the Four Pennies, New Birth, Shirley Bassey, Donovan, Joe Cocker, Jennifer Warnes, Glen Campbell, Andy Williams, Peggy Lee, Willie Nelson, Red Box, the Charlatans, Quicksilver Messenger Service, Man, the Barracudas, Courtney Love, and many others.
To meet Buffy, who is now 80, is to be struck by her pugnacious wit, and an exuberance that radiates from her.
“The kind of writer that I am, I am writing all of the time,” she explains. “I love songwriting as a medium of expression. There is something about a song that is not going to happen with a 400-page book. A song can be about anything. It can be in any style. It can be very personal to the writer, and it can also be universal in trying to address all audiences or a certain audience. It is a very wonderful art, and I still love it.”
In addition to winning five Canadian JUNO Awards and being inducted into the Canadian Music Hall of Fame in 1995, Buffy was the first Indigenous person to take home an Academy Award as co-writer of “Up Where We Belong” in 1983 for Best Original Song. From the film An Officer and a Gentleman, the song recorded by Joe Cocker and Jennifer Warnes also won Golden Globe and BAFTA honors. On the April 22nd, 2021, online program, Breaking the Oscars Ceiling, Buffy along with Sophia Loren, Whoopi Goldberg and Marlee Matlin discussed their individual significant Oscars milestones.
Few cultural castaways have been more vindicated by the passage of time than Buffy, who has never stopped talking about, and writing songs demonstrating how colonization, Indigenous rights, and environmental destruction are implicitly linked.
She is fully aware that the devastation caused by residential schools has finally become a national subject in Canada among other topics including genocide; therefore, she’s nowhere near done with being an activist.
“There were two things evident in my life,” she says. “One, that I couldn’t be a musician because I couldn’t read European notation. The other was that I couldn’t be Indigenous because growing up back then there weren’t any (American natives) in Massachusetts and Maine. Being Indigenous is not that uncommon in the world, but it is in the world of show business. We are such a small minority that it is quite different.”
There is no official record of Buffy’s birth. It is believed she was born in 1941 on the Piapot First Nation reserve in the Qu’Appelle Valley of Saskatchewan. She was taken from her birth family when she was two or three, and adopted by a couple in Massachusetts.
When she was young, Buffy was a piano and crayons kind of kid, for solace and for fun. She began playing piano when she was three. “I started playing fake Tchaikovsky on the piano just by ear,” she recalls.
As she grew up, Buffy was greatly touched by the pop music she heard on the radio. “When I was a little girl, I used to love magazines like Hit Parader, Song Hits and Country Roundup that printed the lyrics of songs. That was my life. I loved Jerry Lee Lewis, Little Richard, Fats Domino, the Platters, Lavern Baker and Jo Ann Campbell. I used to get on the train and go to the Alan Freed Brooklyn Paramount rock shows when I was a teenager. In those days, you were thought to be morally corrupt if you liked that kind of music. So I didn’t really have any pals in high school.”
“I was told in school that I couldn’t be a musician.”As a teenager, she began painting, and playing guitar. “I was told in school that I couldn’t be a musician,” she says. “That was made very clear to me.”
Buffy attended the University of Massachusetts where she soon made friends with a young Taj Mahal, who led a rhythm and blues band, Taj Mahal & The Elektras.
“In college, I majored in Oriental Philosophy and Religion because I was so crazy about the idea of knowing people through what they perceived as their relationship with the Creator. When it says in the Bible that we are made in the image of the Creator, to me that sounds like it’s talking about creativity, about songwriting, pictures, dancing and thinking. So the Creator, and creating, and creativity, and the creation are to me all intimately connected.”
While at college, Buffy wrote songs in her dorm. “I got into music because I was a natural writer, and I had a lot of curiosity about sound. In the 1960s, there was an open window into the music business. When I left college, I went to Greenwich Village. I came in writing my own songs,” including penning the anti-war protest anthem “Universal Soldier” in 1962.
In Greenwich Village, Buffy was swept into a circle of musicians playing there, including Bob Dylan, Ian & Sylvia, Joni Mitchell, Phil Ochs, Dave Van Ronk, Carolyn Hester and Judy Collins. She soon landed a deal with Vanguard Records, the hottest folk label of the period.
“At the time, I was also being courted by Blue Note Records. I was writing my own music. There wasn’t a name for it, really. Vanguard and the rest, they were trying to sell something called folk music. I was a singer and I wrote a lot of songs that sounded like they were folk songs. I was lucky to be around some genuine folk singers. Joan Baez, Pete Seeger and Ewan MacColl were among those singing songs that had been around for 400 years. So that was a pretty good model for a young songwriter to learn from.”
“Oh it’s all in the past you can say / But it’s still going on here today.”In 1964, when she was 21, Buffy released her first Vanguard album, It’s My Way! which featured two later widely covered songs, “Universal Soldier” and “Cod’ine”, as well as “Now That the Buffalo’s Gone,” a pivotal song in her career. It is intriguing that she was named Billboard magazine’s Best New Artist of the year.
In 2020, It’s My Way! received a Polaris Heritage Prize in Canada.
“It was such a diverse album,” Buffy says. “These were songs that I loved that I had written. You could put just about anything on an album then. There was nobody telling you what to sing. Radio was quite diverse. You’d hear flamenco next to British folk next to Delta blues next to a singer/songwriter. Then the Beatles came along, and playlists became gentrified, and got very small.”
From early on, Buffy’s importance in our culture was more than just musical. She became the moral center of a social-justice movement that rose up in North America in the Sixties, establishing herself as an influential activist.
Her debut album had kicked off with “Now That the Buffalo’s Gone,” with Buffy singing, “Oh it’s all in the past you can say / But it’s still going on here today / The governments now want the Lakota land / That of the Inuit and the Cheyenne.” She wrote the song about a specific incident: the building of the Kinzua Dam, which pushed the Senecas off their land in the 1960s, breaking one of the oldest treaties in America’s history.
For her third album Little Wheel Spin and Spin in 1966, Buffy unleashed “My Country ’Tis of Thy People You’re Dying,” a powerful six-minute-long living history lesson that covered the devastation of residential schools, three decades before Canada’s last residential school closed in 1996.
Most of her audiences back then, whether at the Gaslight coffee house, Fillmore East, and the Lincoln Center for the Performing Arts in New York or the Dorothy Chandler Pavilion in Los Angeles, had no previous exposure to American Indigenous issues. Nor were her views always welcomed.
For years, Buffy lived a public life performing to mainstream audiences in North America, and internationally in Asia, Australia, New Zealand, Scandinavia and the United Kingdom—and doing concerts for American and international Indigenous groups, spotlighting native issues, and providing platforms for others.
As did many artists back then, Buffy recorded traditional repertoire. She also introduced songs by Joni Mitchell as well as music from Mickey Newbury, Bukka White, Patrick Sky, and later Gerry Goffin and Carole King, Randy Newman and Cliff Eberhardt.
To the surprise of many, she has also heavily experimented with electronic music over the years embracing new technologies as part of her creative process. [SH4] In 1969, she used a Buchla Modular Electronic Music System synthesizer to record Illuminations, the first totally quadraphonic electronic vocal album. She recorded an electronic powwow sample for “Starwalker” in 1976. She continued experimenting with electronic music with her 1992 album, Coincidence and Likely Stories, which was recorded mostly over the internet.
“I didn’t want to leave my home in Hawaii, so we used CompuServe,” she recalls. “We sent the MIDI files over the phone line, and then I flew to London to do the final vocals.”[SH5]
From 1975 to 1981 Buffy appeared as a semi-regular on Sesame Street, working in episodes dealing with breast feeding, sibling rivalry, and Native American culture. She brought Big Bird and friends to the Taos Pueblo reservation in New Mexico, and taught The Count how to count in Cree. Her stint on the show came to an end when the Reagan administration made budget cuts that hit PBS, which put an end to travel and rural filming.
By the more apolitical late ‘70s, Buffy had also hit the first of many rough patches in the music industry, finding herself adrift without a record deal. After Sweet America in 1976, she took 16 years off before releasing another recording again.
Instead of being depressed, she felt freed. “I could just be me,” she says.
In 2015, Buffy won the Polaris Music Prize for Power in the Blood, an electrifying album with club rockers and electronic powwow anthems, released on True North Records. The follow-up Medicine Songs, also released on True North, reconnected new fans to her activist songs and underscored her unshakable conviction once more as a fighter for social and economic justice.
In 2020, she released a children’s book, Hey Little Rockabye, an illustrated lullaby for pet adoption.
White Pine Pictures, Eagle Vision and Paquin Entertainment recently announced the start of production on the documentary feature film, BUFFY SAINTE-MARIE: CARRY IT ON. The film will have exclusive access to the legendary Academy Award-winning musician and activist blending the multifaceted eras of Buffy’s life experiences and will immerse the audience in the depths of her equanimity, devotion to innovation, passion for philosophy, and love for the world.
Buffy will speak on the power of creativity in the face of adversity, and what we all can do to effect change. The film will be a cinematic, poetic and musically infused journey, blending an extraordinary collection of archival material, some never seen before, with present-day footage of Buffy performing and interviews with her bandmates, colleagues, and Buffy herself.
“Creating is really what I do for fun.”At the mention of future plans for recording, Buffy laughs, “In another 16 years, I will only be 96. It won’t be too late.”
Then she adds: “I am exactly the same kind of creative as I was at age three. When little kids go to the beach, and we see them using their imagination in making castles and pictures in the sand. All of that creative stuff everybody has, but only few of us are able to hang on to it. Social pressures, our parents, and schooling knocks it down. I’m still the same. I think where I lucked out is that I have never lost the sense of playfulness, and joy in creativity. Creating is really what I do for fun. I hear songs in my head, and I think, ‘Oh boy, I am going to have fun with this.’ Or, if I have an idea for a picture or painting or writing, I do it because I love doing it.”
En plus de 50 ans de carrière et 17 albums studio, Buffy Sainte-Marie a changé le monde qui l’a vue naître.
Tour à tour poète, compositrice, touriste spirituelle, agitatrice, éducatrice, artiste visuelle et auteure de livres pour enfants, Buffy Sainte-Marie prend position sur les droits ancestraux, la décolonisation et la protection de l’environnement.
Sans concession, cette auteure-compositrice-interprète à la réputation inégalée a systématiquement refusé de rester prisonnière des carcans du passé ou de se plier aux diktats de l’industrie musicale contemporaine, réfutant ainsi l’idée reçue que seuls les artistes conventionnels peuvent réussir.
Dans son formidable répertoire, on retrouve les titres « Until It’s Time For You To Go », « Up Where We Belong », « Universal Soldier », « Cod’ine », « Soldier Blue », « Now That The Buffalo’s Gone », « My Country 'Tis of Thy People You're Dying », « Starwalker », « Carry It On », « He's An Indian Cowboy in the Rodeo », « It’s My Way », « I’m Gonna Be A Country Girl Again », « Bury My Heart at Wounded Knee », « No No Keshagesh », « Piney Wood Hills », « Cripple Creek », « Darling Don’t Cry », « You Got To Run (Spirit of the Wind) », « Little Wheel Spin and Spin », pour n’en nommer que quelques-uns.
Ses compositions ont été interprétées par Elvis Presley, Barbra Streisand, Céline Dion, Gram Parsons, Janis Joplin, Neko Case, Françoise Hardy, Cher, Indigo Girls, Bobby Darin, Neil Diamond, the Four Pennies, New Birth, Shirley Bassey, Donovan, Joe Cocker, Jennifer Warnes, Glen Campbell, Andy Williams, Peggy Lee, Willie Nelson, Red Box, the Charlatans, Quicksilver Messenger Service, Man, the Barracudas ou bien encore Courtney Love.
Même à 80 ans, sa pugnacité est toujours intacte et son exubérance tout aussi contagieuse.
« Je suis comme ça, j’écris tout le temps », explique-t-elle. « Écrire des chansons est un formidable moyen d’expression. L’expérience d’écriture n’est en rien comparable à celle d’un roman de 400 pages. Une chanson peut parler de tout. On peut lui donner le style qu’on veut. Elle peut être très personnelle et aussi avoir une portée universelle en s’adressant à tous les publics ou seulement une frange d’entre eux. C’est un art tellement riche, et il me plait toujours autant. »
En plus d’avoir été cinq fois récompensée aux prix JUNO et d’avoir été intronisée au Panthéon de la musique canadienne en 1995, Buffy Sainte-Marie devient la première artiste autochtone à être couronnée aux Oscars. Elle reçoit en 1983 l’Oscar de la meilleure chanson originale pour la chanson « Up Where We Belong » qu’elle a coécrite pour le film « An Officer and a Gentleman ». Interprétée par Joe Cocker et Jennifer Warnes, la chanson a également remporté un Golden Globe et un prix BAFTA. Le 22 avril 2021, elle prend part au programme en ligne « Breaking the Oscars Ceiling » entourée de Sophia Loren, Whoopi Goldberg et Marlee Matline pour discuter de leurs expériences personnelles aux Oscars.
Dans ses prises de parole et ses chansons, Buffy Sainte-Marie n’a jamais cessé de dénoncer les liens étroits entre la colonisation, les droits ancestraux et la destruction de l’environnement. Elle est l’une des rares artistes à contre-courant à qui le temps a donné raison.
Bien que les ravages causés par les pensionnats, tout comme le génocide, soient enfin devenus un sujet national au Canada, elle n’est pas prête à abandonner le militantisme.
« J’avais deux certitudes dans la vie », raconte-t-elle. « La première est qu’il m’était impossible de devenir musicienne, car je ne connaissais pas la notation musicale européenne. La deuxième est que je ne pouvais être autochtone, car à l’époque il n’y avait aucun Autochtone dans le Massachusetts et le Maine. Dans la vie de tous les jours, il n’y a rien d’étrange à être autochtone, mais dans le monde du spectacle, c’est une tout autre affaire. Nous représentons une petite minorité qui est assez différente. »
Aucun document officiel n’atteste la naissance de Buffy Sainte-Marie. Il semblerait qu’elle soit née en 1941 dans la réserve de la Première Nation Piapot dans la vallée de la Qu’Appelle, en Saskatchewan. Elle a été retirée de sa famille vers l’âge de deux ou trois ans pour être adoptée par un couple du Massachusetts.
Petite, elle trouve du réconfort et du plaisir dans le piano et le dessin. Elle commence à jouer du piano à l’âge de trois ans. « J’ai commencé à jouer Tchaikovsky au piano, à l’oreille », se souvient-elle.
Pendant son enfance, Buffy Sainte-Marie est fascinée par la musique populaire qu’elle entend à la radio. « Quand j’étais petite, j’adorais lire des magazines comme Hit Parader, Song Hits et Country Roundup dans lesquels je trouvais les paroles des chansons. C’était ma vie. J’adorais Jerry Lee Lewis, Little Richard, Fats Domino, the Platters, Lavern Baker et Jo Ann Campbell. Adolescente, je prenais le train pour aller assister aux concerts de Alan Freed au Brooklyn Paramount Theater. À cette époque, il était très mal vu d’aimer ce style de musique. Alors, je n’avais pas vraiment d’amis à l’école secondaire. »
« À l’école, on me disait que je ne pourrais jamais devenir musicienne. »À l’adolescence, elle commence à peindre et à jouer de la guitare. « À l’école, on me disait que je ne pourrais jamais devenir musicienne », ajoute-t-elle. « On me l’a fait clairement comprendre. »
À l’Université du Massachusetts, elle se lie très vite d’amitié avec un jeune Taj Mahal qui est à la tête du groupe de rhythm and blues, Taj Mahal & The Elektras.
« Au collège, je me suis spécialisée en religion et philosophie orientale. J’aimais l’idée de connaître les gens à travers leur relation avec le Créateur. Dans la Bible, il est écrit que Dieu nous a créés à son image. Pour moi, il est question de créativité, de créer des chansons ou des tableaux, de danser et d’exprimer sa pensée. Par conséquent, Créateur, création et créativité sont tous des mots intimement liés. »
Au collège, Buffy Saint-Marie compose des chansons dans sa résidence. « J’ai commencé la musique parce que l’écriture était naturelle pour moi et que les sons m’intriguaient. Dans les années 1960, l’industrie musicale offrait une porte de sortie. À la fin de mes études, j’ai commencé à fréquenter le Greenwich Village où j’y ai composé mes propres chansons », notamment l'hymne pacifique « Universal Soldier » en 1962.
Dans le Greenwich Village, Buffy Sainte-Marie côtoie de nombreux musiciens, y compris Bob Dylan, Ian & Sylvia, Joni Mitchell, Phil Ochs, Dave Van Ronk, Carolyn Hester et Judy Collins. Elle signe rapidement avec Vanguard Records, la plus importante étiquette folk de l’époque.
« Au même moment, Blue Note Records me faisait aussi les yeux doux. Je composais ma propre musique. Il n’y avait pas de mots pour décrire ça. Vanguard Records et les autres étiquettes essayaient de vendre ce qu’on appelle de la musique folk. Je chantais et j’écrivais beaucoup de chansons qui s’inscrivaient dans cette veine. J’ai eu la chance de côtoyer certains des plus grands chanteurs de folk. Les chansons de Joan Baez, Pete Seeger et Ewan MacColl sont intemporelles. C’est comme si elles avaient toujours existé. Pour la jeune auteure-compositrice que j’étais, ces modèles étaient vraiment très inspirants. »
« Oh, on en parle toujours au passé / Mais ça continue encore aujourd’hui. »En 1964, Buffy Sainte-Marie publie à l’âge de 21 ans son premier album, « It’s My Way! », sur l’étiquette Vanguard. Il contient deux chansons qui seront largement reprises, « Universal Soldier » et « Cod’ine », ainsi que « Now That the Buffalo’s Gone » qui marque un tournant dans sa carrière. Contre toute attente, le magazine Billboard la nomme meilleure artiste de l’année.
En 2020, sa chanson « It’s My Way! » reçoit le Prix du patrimoine Polaris au Canada.
« C’est un album tellement hétéroclite », précise-t-elle. « J’ai pris du plaisir à écrire ces chansons. À l’époque, on pouvait mettre tout ce qu’on voulait dans un album. Personne ne nous imposait quoi que ce soit. La musique diffusée à la radio était assez variée. Différents styles s’enchaînaient, du flamenco, du folk anglais, du Delta blues ou une composition originale. Puis les Beatles sont arrivés, et les listes d’écoute ont commencé à s’embourgeoiser, à se rétrécir. »
Très tôt, Buffy Sainte-Marie n’est plus regardée comme une simple musicienne. Elle se retrouve au centre d’un mouvement pour la justice sociale qui voit le jour en Amérique du Nord dans les années 1960, devenant par la même occasion une activiste influente.
Son premier album a pris son envol avec la chanson « Now That the Buffalo’s Gone » dans laquelle Buffy Sainte-Marie chante « Oh it’s all in the past you can say / But it’s still going on here today / The governments now want the Lakota land / That of the Inuit and the Cheyenne. » (Oh, on en parle toujours au passé / Mais ça continue encore aujourd’hui / Les gouvernements veulent maintenant s’accaparer les terres des Lakotas / Des Inuits et des Cheyennes). Elle s’est inspirée d’un événement précis pour composer cette chanson : la construction du barrage Kinzua qui a entraîné l’éviction des Senecas de leurs terres dans les années 1960, violant ainsi l’un des plus anciens traités des États-Unis.
Dans son troisième album, « Little Wheel Spin and Spin » (1966), on retrouve la chanson « My Country ’Tis of Thy People You’re Dying », une puissante leçon d’histoire de six minutes qui dénonce les ravages des pensionnats, trente ans avant la fermeture du dernier pensionnat canadien en 1996.
À cette époque, elle se produit au Gaslight Coffee House, au Fillmore East, au Lincoln Center for the Performing Arts à New York ou au Dorothy Chandler Pavilion à Los Angeles devant un public qui n’avait jamais été sensibilisé à la question autochtone. Ses prises de position ne sont pas toujours bien accueillies.
Devenue une figure publique, Buffy Sainte-Marie se produit devant un large public en Amérique du Nord, en Asie, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Scandinavie et au Royaume-Uni. Elle donne des concerts en soutien à des groupes autochtones aux États-Unis et à l’étranger afin de mieux faire connaître les questions autochtones et de leur offrir une tribune.
Comme beaucoup d’artistes à l’époque, elle enregistre des chansons du répertoire traditionnel. Elle inclut à son répertoire des chansons de Joni Mitchell, ainsi que des musiques de Mickey Newbury, Bukka White, Patrick Sky, et plus tard de Gerry Goffin, Carole King, Randy Newman et Cliff Eberhardt.
À la surprise de beaucoup, elle s’aventure dans la musique électronique en intégrant les nouvelles technologies dans son processus créatif. En 1969, elle a recours au synthétiseur Buchla pour enregistrer « Illuminations », le premier album quadriphonique vocal jamais enregistré. Elle enregistre un extrait électronique de pow-wow pour « Starwalker » en 1976. Elle poursuit son incursion dans la musique électronique avec la publication en 1992 de son album « Coincidence and Likely Stories » qui a été principalement enregistré sur Internet.
« Je ne voulais pas quitter ma maison à Hawaï, alors on a eu recours à CompuServe », se souvient-elle. « On transmettait les fichiers MIDI par ligne téléphonique, et puis je me suis rendue à Londres pour y poser ma voix. »
De 1975 à 1981, Buffy Sainte-Marie se joint à la distribution de « Sesame Street » et apparait dans plusieurs épisodes portant sur l’allaitement, la rivalité entre frères et sœurs et la culture autochtone. Elle emmène Big Bird et ses amis à Taos Pueblo au Nouveau-Mexique et apprend au comte von Count à compter en cri. Ses apparitions dans la série télévisée prennent fin lorsque l’administration Reagan procède à des coupes budgétaires touchant PBS. Les déplacements et les tournages sur le terrain ne sont plus possibles.
En plus du caractère plus apolitique de la fin des années 1970, Buffy Sainte-Marie essuie ses premiers déboires dans l’industrie musicale, avec la fin de son contrat d’enregistrement. Elle attendra 16 ans pour donner une suite à l’album « Sweet America » paru en 1976.
Nullement dépressive, cette pause l’a au contraire libérée. « Je pouvais juste être moi-même », raconte-t-elle.
En 2015, Buffy Sainte-Marie remporte le Prix de musique Polaris avec « Power in the Blood » paru sur True North Records, un album électrisant qui mêle rock et électo pow-wow. S’ensuit « Medicine Songs », également sorti sur True North Records, qui donne un nouvel éclairage à ses chansons engagées et atteste, encore une fois, de cette force de conviction inébranlable dont elle fait preuve en tant que défenseure de la justice économique et sociale.
En 2020, elle fait une incursion dans la littérature jeunesse avec « Hey Little Rockabye », une berceuse illustrée sur l’adoption des animaux de compagnie.
White Pine Pictures, Eagle Vision et Paquin Entertainment ont récemment annoncé la mise en production d’un documentaire, BUFFY SAINTE-MARIE: CARRY IT ON. Véritable plongée dans l’intime de la légendaire activiste et musicienne primée aux Oscars, le film mettra en valeur les multiples facettes de la vie de l’artiste, sa sérénité, son goût pour l’innovation, sa passion pour la philosophie et son amour de l’humanité.
Buffy Sainte-Marie parlera du pouvoir de la créativité pour vaincre l’adversité et des actions collectives qui permettraient de faire évoluer les choses. Cette aventure cinématique, poétique et musicale nous plongera dans les archives exclusives de la musicienne avant de revenir au présent, avec des prestations et des entrevues en compagnie des membres de son groupe et de ses collègues.
« Créer est, pour moi, un véritable passe-temps. »À l’évocation de ses prochains projets d’enregistrement, Buffy Sainte-Marie rit, « Dans 16 ans, je n’aurai que 96 ans. Il ne sera pas trop tard. »
Avant d’ajouter : « Je suis tout aussi créative que je l’étais à l’âge de trois ans. Quand on observe les enfants à la plage, on voit qu’ils utilisent leur imagination pour construire des châteaux et dessiner sur le sable. On a tous cette créativité en nous, mais peu d’entre nous sont capables de s’y tenir. Les pressions sociales, parentales et scolaires briment la créativité. Je n’ai pas changé. Ma grande force, c’est que je n’ai jamais perdu ma gaieté, ma joie de créer. Créer est, pour moi, un véritable passe-temps. Quand j’entends une chanson dans ma tête, je me dis que je vais bien m’amuser. C’est pareil pour la peinture ou l’écriture. Je crée parce que j’aime ça. »