5 à 10 ans
«Une petite fille raconte les apparitions du fameux cheval de bleu, animal fantasmé qui ravive le souvenir de son grand-père adoré. À nouveau, Milena Buziak investit l’univers poétique de Marcel Cremer et la force évocatrice de la langue des signes. »
Cheval rouge, cheval vert, cheval de bois, cheval de fer : on peut posséder mille chevaux, mais rien à faire, il n’y a pas mieux qu’un cheval de bleu. Une seule de ses larmes peut devenir océan, baleine, poissons ! Avec fougue, une petite fille nous raconte les histoires équines léguées par son grand-père, car même si son fauteuil à bascule ne balance plus, quelque chose reste de très précieux.
Une actrice entendante et un acteur sourd se partagent cette sublime partition théâtrale sur la transmission. Ici, le mouvement de la parole et la poésie du geste sont en symbiose.
C’est la deuxième fois que tu montes un texte de l’auteur belge Marcel Cremer. Qu’est-ce qui t’allume et t’inspire dans son écriture?
Pour moi, cette écriture poétique, énigmatique et ouverte à l’interprétation offre un grand espace de liberté pour le metteur en scène, tout en proposant un univers concret et singulier dans lequel évoluent les personnages. Écrite de façon non chronologique, cette pièce joue avec la notion du temps, passant du présent de la représentation au passé lointain. Comme avec La femme corbeau, c’est un défi de comprendre la structure et les enjeux des personnages dans cette pièce, et un autre défi de l’investir de notre sens à nous pour lui donner vie. Je crois que j’aime les défis!
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La représentation du samedi 1er juin à 11h est une *représentation décontractée*, soit adaptée sensoriellement. Informez-vous de son déroulement dans le document ci-dessous.
Retrouvez Le Cheval de bleu dans le plus récent numéro des Cahiers du Théâtre français :
TRAITS D’UNION
À la rencontre du Cheval de bleu de Marcel Cremer, par Gilles Abel
"Le théâtre jeune public fourmille de spectacles dont l’hétérogénéité n’a de cesse d’étonner. Certains naissent d’un texte, d’autres d’un plateau, quelques-uns du hasard d’une rencontre. Plus rarement, certains prennent racine dans un contexte, dont le territoire, mêlant les gens, la langue, l’histoire et la nature, irrigue l’oeuvre tout entière. Le cheval de bleu est né dans un tel contexte. Son auteur, Marcel Cremer, de même que celle qui a été sa compagn(i)e pendant de longues années, le théâtre Agora, ont ensemble creusé un singulier sillon. Celui-ci n’avait que rarement franchi les frontières de sa région d’origine. Grâce aux Voyageurs Immobiles, ce sillon a franchi un océan..." (pages 60 à 67)
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