≈ 1 heure et 45 minutes · Sans entracte
Dernière mise à jour: 19 janvier 2024
Lorsque j'ai rédigé la première ébauche de la pièce Women of the Fur Trade, quelques personnes m’ont mentionné qu’elles avaient quelques doutes quant à savoir si c’était vraiment intéressant de regarder des femmes discuter sans changer de décor.
Bien sûr, cette ébauche de la pièce a été rédigée avant la publication du roman Women Talking de Miriam Toews, qui mettait également en scène des femmes discutant de sujets en profondeur (parfois aux côtés de Ben Whishaw) et bien avant que Greta Gerwig donne vie à Barbie et à son univers où les femmes dialoguent avec joie (souvent entre elles, parfois en compagnie de Ryan Gosling).
Ben Whishaw et/ou Ryan Gosling ne joueront peut-être jamais dans une production de Women of the Fur Trade (mais on ne sait jamais... ?), et la pièce ne sera peut-être jamais adaptée en film par mon héroïne d'enfance et légende vivante Sarah Polley (mais on ne sait jamais... ?), mais j’aime imaginer que cette pièce relatant la vie pendant le commerce de la fourrure contribuera à enrichir ce genre d'histoires de plus en plus populaires dans lesquelles les femmes s'assoient et discutent.
Les simples actions de s'asseoir et de discuter peuvent sembler banales. Toutefois, elles sont historiquement importantes. C'est pendant ces moments d'échanges que les gens connectent et partagent : les bonnes ou les mauvaises nouvelles, leurs secrets, leurs vœux, leurs rêves, leurs espoirs, leurs peurs, et surtout, des histoires qui les touchent.
J'ai initialement vu la pièce Women of the Fur Trade lors du Native Earth Performing Arts, pendant le Weesageechak Festival, qui faisait partie de l'Aminikiig Creators Unit à Toronto en 2019.
Bien que la pièce fût encore à un stade précoce de son développement, elle était absolument hilarante. Frances est une dramaturge brillante offrant des commentaires sociaux mordants qui sont simultanément drôles et réconfortants. Tissant ensemble la dualité entre le temps et l’espace, des faits historiques fascinants, un engouement pour les célébrités, l’impact du colonialisme et l’importance de la camaraderie féminine, Frances nous offre une satire rafraîchissante.
Je suis particulièrement fier de cette pièce, car Dre Lindsay Lachance, anciennement associée artistique au théâtre autochtone, a contribué en tant que dramaturge sur cette pièce avec Frances.
Initialement, nous avions prévu de présenter Women of the Fur Trade lors de la saison 2020-2021, mais avons dû annuler en raison de la pandémie. C'est donc avec un immense plaisir que je peux enfin partager cette production avec vous, en collaboration avec nos partenaires du GCTC et de Native Earth Performing Arts à Toronto (où la pièce y sera présentée à l'Aki Studio, en avril).
Le GCTC est ravi de s'associer au Théâtre autochtone du CNA et à Native Earth Performing Arts pour donner vie à cette production.
Ma première rencontre avec cette pièce a été en voyant une version préliminaire que Frances avait présentée au Festival Fringe de Toronto. Mes yeux étaient en compétition pour savoir lequel pouvait faire couler plus de liquide sur mon visage pendant que je me penchais en me tordant de rire. L'écriture de Frances est brillante et hilarante, taquinant et se délectant de nos tropes culturels contemporains tout en prenant simultanément pour cible la misogynie et le racisme de l'histoire canadienne, offrant un récit féministe autochtone résolument anachronique.
J'avais déjà rencontré Frances à Winnipeg et avais fait l'expérience de son regard généreux et pénétrant sur le théâtre, la trouvant un peu célèbre en elle-même. Tendre et ironique, intransigeante et emblématique, Frances a une voix unique dans le théâtre de ce territoire. Son traitement irrévérencieux de sujets graves crée de l'espace pour que nous puissions les traiter en communauté, portés par le rire affirmatif de la vie et de nouvelles façons de voir.
Ce script s'est approfondi et a grandi depuis ses premières versions et est maintenant sur certaines de nos scènes les plus prestigieuses, y compris celle-ci. Avec l'habileté habile de Frances et le talent des artistes remarquables réunis autour de cette production, vous êtes assurément gâtés.
Bon spectacle !
Nous sommes ravis de coproduire la nouvelle production Women of the Fur Trade en partenariat avec le GCTC et le Théâtre autochtone du CNA. C'est un spectacle merveilleux pour quiconque connaît Louis Riel. Pour ceux qui ne sont peut-être pas aussi familiers avec le passé du Canada, c’est votre chance d’en apprendre plus sur l’histoire durant la période Riel.
En parlant de l'histoire de Riel, Native Earth a hâte de présenter cette production également à Toronto ce printemps. Après une participation très réussie au Toronto Fringe et une lecture lors de Weesageechak Begins to Dance en 2018, le retour de Women of the Fur Trade sur la scène du Studio Aki sera très bien accueilli. Nous sommes ravis de continuer à soutenir Frances et son travail exceptionnel.
Women of the Fur Trade se fraye un chemin à travers un mélange délicieux de références historiques, de signes du zodiaque, d'humour et de culture populaire. C'est l'un de mes spectacles préférés à interpréter, et c'est un honneur de faire maintenant partie de l'équipe qui donne vie à ce spectacle.
Chi-miigwetch à nos partenaires et félicitations à tous ceux qui sont impliqués. Nous sommes honorés de faire partie de ce cercle avec vous.
Toutes mes relations.
De quoi parle la pièce ?
Women of the Fur Trade offre une perspective humoristique sur l'histoire canadienne. Elle place les femmes et les peuples autochtones au centre de l'intrigue, en utilisant un langage accessible, de l'humour et des références à la culture populaire d'aujourd'hui.
La pièce met en scène des femmes en tant que personnages principaux, tandis que les hommes historiquement importants sont présentés comme des séducteurs et des traîtres, plutôt que des héros. La pièce présente des événements historiques réels d’un point de vue féminin, mais fictif, offrant ainsi un regard ludique et moderne sur l'histoire.
Pour qui est destinée cette pièce ?
Cette pièce convient aux adultes ou aux jeunes qui sont bien préparés, âgés de 13 ans et plus.
Les classifications d'âge sont seulement des guides et nous vous suggérons de procéder comme il vous convient. N'hésitez pas à poser des questions à l'équipe de la billetterie si vous avez des questions qui ne sont pas mentionnées ici.
Quels sont les thèmes de la pièce ?
Vous pourriez remarquer des thèmes tels que :
- La division du travail, les droits et l'égalité.
- Les reconnaissances territoriales, la réconciliation et les traités.
- Le mariage et la religion.
- L'astrologie, l'amour et le destin.
- Instagram et la culture pop.
- Un langage fort et la sexualité.
- La trahison.
- Le racisme, la rafle des années 60 et la suprématie blanche.
- La guerre, le génocide, la trahison et la pendaison.
Quels éléments techniques sont utilisés ?
Vous pourriez entendre des sons tels que :
- De l'eau bouillante, des hurlements et des pleurs de bébé.
- Des coups de feu, des craquements de corde et des bourdonnements.
Vous pourriez voir :
- Des projections d’aurores boréales.
- Des objets lancés.
- Des combats mis en scène avec des bâtons utilisés comme des armes à feu.
- Une scène de pendaison avec une corde tombante.
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous intéresser à cette période de l’histoire autochtone?
L’époque de la traite des fourrures est une partie importante de l’histoire de l’île de la Tortue, que l’on apprend à l’école au Manitoba. C’est une période que j’ai étudiée quand j’étais enfant, mais sur laquelle je ne m’étais pas penchée à l’âge adulte, jusqu’à la création, en 2008, du jour de Louis Riel (à la place du jour de la Famille, dans beaucoup d’autres provinces). La reconnaissance politique et culturelle de l’importance de Louis Riel dans la création du Manitoba a éveillé ma curiosité et m’a poussée à revoir l’histoire qui m’avait été enseignée. Ce faisant, j’ai découvert qu’on m’avait transmis beaucoup de mésinformation, autant sur Riel que sur la traite des fourrures. Voulant me réinformer sur la vraie histoire, je me suis mise à lire tout ce que je pouvais trouver sur cette période, et quelque chose d’autre a attiré mon attention : toutes les lettres et les archives que je lisais montraient le point de vue des hommes. Mais je voulais vraiment savoir ce que les femmes faisaient et ce qu’elles pensaient. Alors, ne trouvant pas grand-chose là-dessus, j’ai décidé d’écrire moi-même sur le sujet.
Avez-vous rencontré des obstacles dans vos recherches sur les femmes de cette période? Avez-vous trouvé des informations surprenantes?
L’obstacle majeur correspond à ce qui m’a vraiment poussée à créer cette pièce : il n’existe pas beaucoup de traces écrites du point de vue des femmes. Les voix des femmes, quand elles résonnent, sont présentées du point de vue historique des hommes. En fait, je pense que c’est le cas dans beaucoup d’autres domaines, mais qu’heureusement c’est appelé à changer.
Aviez-vous des préoccupations quant au fait d’aborder l’histoire avec humour? Comment les avez-vous surmontées?
Je pense que mon plus grand souci, quand il s’agit de raconter des événements historiques, est d’évaluer mon degré de responsabilité vis-à-vis de la vérité. Mon idée de départ pour la pièce était de raconter l’histoire de Louis Riel et de la traite des fourrures. En cours de création, le ton a changé, et je me suis éloignée de l’histoire pour entrer dans un espace plus anachronique, où j’avais plus de liberté en matière d’humour. En plus, comme la pièce met de l’avant les voix des femmes, qui sont en position de subordination et n’ont pas de pouvoir propre, les personnages féminins se servent de l’humour comme d’un outil ou d’une arme, contrairement aux personnages masculins (qui brandissent de vraies armes à la place).
Quels conseils donneriez-vous à de jeunes dramaturges qui cherchent à intégrer l’humour à leurs projets?
La chose la plus importante que j’ai apprise en écrivant cette pièce est qu’il n’est pas suffisant d’être drôle : la comédie doit vraiment vraiment être portée par les personnages. Ce sont surtout les personnages qui sont drôles, pas la personne qui écrit la pièce.
Les trois personnages principaux de la pièce ont des origines, des croyances et des opinions différentes. Quelle incidence espérez-vous que cela aura sur les rôles qui sont écrits pour des femmes autochtones et allochtones?
Mon intérêt pour la dramaturgie vient du manque de possibilités pour les artistes autochtones, et cette pièce ne fait pas exception. Très souvent, les histoires sur les peuples autochtones ont un ton très sérieux. Avec cette pièce, j’espère ouvrir le champ des possibles pour les histoires autochtones et la façon de les raconter, et ainsi offrir aux artistes autochtones la possibilité de se libérer du poids de ces histoires certes importantes, mais très lourdes, et de s’amuser un peu.
Le Great Canadian Theatre Company (GCTC) célèbre sa 49ᵉ saison en 2023-2024. Le GCTC se consacre à la production d'un théâtre exceptionnel qui suscite l'examen de la vie (canadienne) et de notre place dans le monde. Le GCTC vise à accroître la diversité sur ses scènes et au sein de ses équipes créatives, à rendre son travail inclusif pour un public plus large et à approfondir son expérience. Le GCTC embrasse le risque artistique et promeut une large gamme d'expériences théâtrales.
Native Earth Performing Arts est la plus ancienne compagnie professionnelle d'arts du spectacle autochtones au Canada. Actuellement, dans notre 42ᵉ année, nous sommes dédiés au développement, à la production et à la présentation d'expressions artistiques professionnelles de l'expérience autochtone au Canada. À travers des productions scéniques (théâtre, danse et arts multidisciplinaires), le développement de nouveaux scénarios, des stages et des apprentissages, Native Earth cherche à concrétiser une communauté de visions artistiques. Cette vision est inclusive et reflète les orientations artistiques des membres de la communauté autochtone qui participent activement aux arts.
Lyra est la première personne née sur la Lune et la principale influenceuse des médias sociaux de la galaxie. Mais son 21e anniversaire commence mal ; elle découvre soudain qu'elle a été reléguée à la deuxième position des influenceurs ! De plus, elle apprend qu’un astéroïde se dirige droit vers la Terre et met en danger la vie de tous ses abonnés.
Dans une capsule de secours d'urgence, Lyra atterrit sur Terre pour entamer un voyage épique entourée d'individus plutôt étranges... dont une ancienne star d'Hollywood qui travaille maintenant comme agriculteur au Manitoba. Comme le dit le vieux proverbe : "Il n'y a pas de meilleur endroit que chez soi"... même si votre maison est sur la Lune.
Filmé immédiatement après la représentation en direct de mars et avril 2023, la version numérique de Space Girl capture toute l'action, la comédie, l'aventure et les effets spéciaux de science-fiction de la performance en direct.
Space Girl, une comédie de science-fiction et d’aventure, aborde des thèmes complexes tels que l'influence des médias sociaux, la crise environnementale, la colonisation, l'amitié, le féminisme et l'identité, alors que Lyra — entourée des personnages qu'elle rencontre en chemin — tente de sauver la Terre d'un Armageddon météorique.
Diffusez l'histoire fantaisiste, pleine d'action et satirique de Lyra, la première influenceuse des médias sociaux née sur la Lune. Les billets sont à prix libre, à partir de 5 $, 10 $, 20 $, disponibles sur https://www.pte.mb.ca/performances/space-girl-digital.
Prairie Theatre Exchange, la deuxième plus grande compagnie de théâtre professionnelle de Winnipeg, a célébré ses 50 ans au sein de la communauté en 2022. Leur vision est d'être vitale, pertinente et réactive. Ils cherchent à être un centre d'innovation dans la pratique du théâtre et de la performance : une maison pour des œuvres interdisciplinaires et diversifiées. Ils sont un foyer pour les artistes des Prairies (Manitoba, Saskatchewan, Alberta) et au-delà. Ils accordent la priorité au développement professionnel des artistes des Prairies. Ils sont une compagnie de théâtre professionnelle contemporaine qui reflète les communautés et les publics en constante évolution auxquels ils offrent leurs services avec art, confiance et cœur.
Dramaturge d’ascendance anishinabe et slovène, Frances Končan (elle/iel) vit à Vancouver, en Colombie-Britannique, sur les territoires ancestraux non cédés et partagés des Nations xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam), Sḵwx̱wú7mesh (Squamish) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh). Originaire de la Première Nation de Couchiching, Frances Končan a grandi sur le territoire du Traité no 1, à Winnipeg, au Manitoba. L’artiste est titulaire d’un baccalauréat en psychologie de l’Université du Manitoba et d’une maîtrise en écriture dramatique du Brooklyn College de la City University de New York. Frances Končan enseigne également la dramaturgie à l’Université de la Colombie-Britannique. Parmi ses œuvres, citons Women of the Fur Trade, Space Girl et zahgidiwin/love.
Renae Morriseau est une artiste multidisciplinaire crie (nehiyaw iskwew ᓀᐦᐃᔭᐤ ᐃᐢᑫᐧᐤ) et saulteaux (nahkawiskwêw ᓇᐦᑲᐃᐧᐢᑫᐧᐤ) originaire du territoire du Traité no 1, au sud du Manitoba. Artiste née, elle baigne dans le métier depuis toujours, œuvrant d’un bout à l’autre de l’île de la Tortue et dans le monde entier. Cette véritable touche-à-tout cherche à ouvrir une fenêtre sur les œuvres autochtones dans les domaines de la musique, du théâtre, du cinéma et de la télévision. Récemment, elle a tenu le rôle principal dans le film Angela’s Shadow, coécrit et réalisé par la cinéaste crie Jules Koostachin. Le film sera présenté dans plusieurs festivals de cinéma en 2024. L’une de ses chansons, AaSheNii, servira de trame sonore au film. En mars 2023, elle a eu l’honneur de mettre en scène et de composer la musique de la première pièce de théâtre de Rosanna Deerchild, The Secret to Good Tea, au Royal Manitoba Theatre Centre.
En juin dernier, elle a prêté sa voix et ses talents de mise en scène vocale au projet expérimental de dub du Rumble Theatre, intitulé The Rumble Sound System.
Avec Bruce Sinclair, Renae Morriseau a co-mis en scène la pièce de ce dernier, Mary of Patuanak, au Gordon Tootoosis Nīkānīwin Theatre, à Saskatoon, en Saskatchewan. Sa chanson, Ogitaadis, a été intégrée à la production. Dernièrement, elle s’est entourée d’esprits créatifs pour mettre sur pied la pièce de Frances Koncan, Women of the Fur Trade, qui sera à l’affiche au Centre national des Arts, à Ottawa.
kinanâskomitin ᑭᓇᓈᐢᑯᒥᑎᐣ!" Avec toute ma reconnaissance, merci!
Membre de la Nation crie de Tataskweyak, Kelsey Kanatan Wavey (iel) a grandi sur le territoire du Traité no 1, à Winnipeg, avant de s’installer dans la ville qu’on appelle Vancouver. Depuis l’obtention de son diplôme en art dramatique du Studio 58 en 2019, l’artiste multidisciplinaire non binaire partage son temps entre l’écriture, l’interprétation, la mise en scène et la programmation.
Aussi à l’aise au chant, la moitié du duo autochtone de pop alternative, EVERB0DY, prépare actuellement un nouvel album autoproduit, en plus de chanter avec le groupe de percussions 100 % féminin, M’girl. Au théâtre, on a pu l’applaudir dans The Rez Sisters, Women of the Fur Trade (Royal Manitoba Theatre Center) et Break Horizons: a Concert Documentary (Urban Ink et The Cultch). Kelsey Kanatan Wavey a également mis en scène les pièces Cerulean Blue (Studio 58) et Gather: Stories in Nature (Neworld Theatre et Pacific Theatre).
D’ascendance haudenosaunee et irlandaise, Cheri Maracle est une actrice, chanteuse, dramaturge et animatrice du territoire des Six Nations de la rivière Grand. Depuis plus de 25 ans, elle foule les planches des théâtres de l’île de la Tortue.
Elle compte un grand nombre de prestations scéniques, cinématographiques et télévisuelles à son actif notamment dans Bones of Crows (CBC), Alaska Daily (CTV), UNSETTLED (APTN, TVO), The Coroner (CBC), The Parker Andersons (Marble Media), Tribal (APTN), DeGrassi (Netflix, Epitome) et Murdoch Mysteries (CBC). Elle a été finaliste aux prix Écrans canadiens dans la catégorie Meilleure interprétation dans un rôle de soutien pour sa prestation dans la série Blackstone (APTN). Son interprétation de Pauline Johnson dans la création mondiale de Paddle Song a été très remarquée au Festival High Performance Rodeo. Au théâtre, on a pu la voir dans The UNNATURAL & ACCIDENTAL WOMEN (Centre national des Arts), The Hours That Remain (Theatre Aquarius), Kisaageetin, We Love You (Centre national des Arts), The Rez Sisters (Belfry Theatre), ou encore White Noise (Firehall Theatre).
Animatrice à ses heures, Cheri Maracle s’est illustrée aux cérémonies des prix Indspire (Global TV) et des Indigenous Music Awards, au Planet IndigenUS (Harbourfront Centre), au Festival de jazz Toronto Undergraduate (Ontario Place), au Festival de musique Talking Stick et d’autres événements dans toute l’île de la Tortue.
Elle a commencé sa carrière musicale en jouant du tambour à main au sein du groupe féminin autochtone, Tiyoweh. Elle a également composé deux albums originaux très remarqués, Closer To Home et If I Am Water. Grande amoureuse du jazz, elle a fait paraître un troisième opus, Ache of Love, entièrement dédié à ce genre musical. Elle a eu le privilège d’incarner Mildred Bailey au concert First Ladies of Jazz, dans le cadre du rassemblement annuel Celebration of Nations, à St Catherines. Récemment, Cheri Maracle et son quintette se sont produits au Festival de jazz de Waterloo et au Festival de jazz Toronto Undergraduate (Ontario). Sa musique est disponible sur iTunes et Spotify.
On la retrouvera prochainement dans Women of the Fur Trade au Centre national des Arts, à Ottawa, et dans Tartuffe au Arts Club Theatre, à Vancouver. Nia:Wen!
Lisa Nasson est une actrice, metteure en scène et dramaturge de la Première Nation de Millbrook dans le district de Mi’kma’ki, en Nouvelle-Écosse. Elle a étudié l’art dramatique au Collège George Brown de Toronto, ainsi que le théâtre classique au Conservatoire Birmingham du Festival de Stratford, qui lui a remis le prix Tyrone Guthrie. On a pu la voir dans Pawâkan Macbeth (Kâwanihot Iskwew) à l’Akpik Theatre, Billy Elliot the Musical au Neptune Theatre et R + J (Benvolio) au Festival de Stratford. L’été dernier, elle a également mis en scène la pièce de PJ Prudat, Otîhêw, à Shakespeare in Action et écrit sa première pièce intégrale intitulée Mischief. Comme toujours, Lisa Nasson remercie sa famille et sa communauté qui ont fait d’elle l’artiste qu’elle est devenue.
Jesse Gervais s’est produit au théâtre, notamment, dans Christmas Carol (Citadel); Clue (MTC\Grand Theatre); The Breathing Hole (Centre national des Arts); Grand Ghosts (Grand Theatre); Jane Eyre, Silver Arrow, Crazy For You, Alice Through the Looking Glass, One Man Two Guvnors, Measure for Measure (Citadel Theatre); Romeo and Juliet, Love’s Labours Lost, Hamlet, As You Like it, Comedy of Errors, Coriolanus, King Lear, The Taming of the Shrew (Free Will Players); 6.0, 4th Graders, (NLT); 10\12, Passion Play, Realistic Joneses (Wild Side Productions); Joy Ride, Black Horse (Caravan Farm Theatre).
Au cinéma et à la télévision, on a pu le voir dans les saisons 1 à 4 de Tiny Plastic Men (Super Channel); les saisons 2 à 4 de Caution May Contain Nuts (APTN); Blind Ambition; Joe Pickett.
Il a aussi prêté sa voix à plusieurs projets de narration hors champ, dont Mass Effect 1, Mass Effect 2, Mass Effect 3, Dragon Age: Origins, Anthem et Neverwinter Nights (BIOWARE).
Il est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts de l’Université de l’Alberta.
En ligne : @jesse.gervais, www.jessegervais.com (en anglais seulement)
Membre du clan de l’ours, Jonathan Fisher est un artiste anishinabe originaire du territoire non cédé de Wiikwemkoong. On a pu le voir dans Dry Lips Oughta Move to Kapuskasing (Red Roots Theatre); fareWel (Prairie Theatre Exchange); New France (VideoCabaret); Copper Thunderbird (Centre national des Arts); Tales of an Urban Indian (Talk Is Free Theatre); 400 Kilometers (Lighthouse Theatre); The Rez Sisters (Magnus Theatre); Night (Human Cargo); The Hours That Remain (Magnus Theatre); Elle (Theatre Passe Muraille); The Berlin Blues et Ipperwash (Blyth Festival); Reckoning (Article 11); This Is How We Got Here (Native Earth/Festival Shaw); The Mush Hole (Kaha:wi Dance Theatre); et White Noise (Firehall Arts Centre).
Acteur, metteur en scène, producteur et enseignant depuis plus de 47 ans, John Koensgen s’est produit dans des théâtres aux quatre coins du pays. Comme acteur, on a pu le voir récemment dans Blissful State of Surrender de Sanita Fejzić (Great Canadian Theatre Company), Every Little Nookie de Sunny Drake et Little Women de Jordi Mand (Festival de Stratford), Butcher de Nicolas Billon au Panasonic Theatre de Toronto dans le cadre de la Saison off-Mirvish en 2017 ainsi qu’en 2015 au Theatre Centre de Toronto (lauréat de la meilleure production aux Toronto Critics’ Awards). Il a aussi joué dans la production de Butcher par la Great Canadian Theatre Company en 2016; la même année, il interprétait Malvolio dans le Twelfth Night du CNA.
Lauchlin Johnston vit à Vancouver, sans y être invité, sur les terres volées et non cédées des Nations Sḵwx̱wú7mesh (Squamish), xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam) et səlilwətaɬ (Tsleil-Waututh).
Lauchlin Johnston a collaboré avec des compagnies de partout au pays. Récemment, il a réalisé les décors de la création mondiale de la pièce de Rosanna Deerchild, The Secret to Good Tea, au Royal Manitoba Theatre Centre, à Winnipeg. Il a collaboré, entre autres, avec le Gateway Theatre, le Chemainus Theatre Festival, le Theatre Under the Stars, l’Arts Club Theatre, ITSAZOO, le Western Canada Theatre, le Firehall Arts Centre, le Pacific Theatre, Native Earth et Mortal Coil Performance.
Lauchlin Johnston est titulaire d’un baccalauréat en beaux-arts, scénographie et production de l’Université de la Colombie-Britannique. En vingt-deux nominations aux prix Jessie Richardson, il a remporté trois trophées, ainsi qu’un prix Ovation. Il est membre de l’Association des designers canadiens (AIEST, section locale 659).
lauchlinjohnston.ca (en anglais seulement)
Vanessa Imeson est une artiste de théâtre qui a remporté en 2023 le prix Virginia et Myrtle Cooper pour la création de costumes. Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts spécialisé en arts dramatique et en littérature anglaise de l’Université de Winnipeg, d’une maîtrise en conception théâtrale de l’Université de la Colombie-Britannique et d’un diplôme en maquillage pour le cinéma et la télévision de la Vancouver Film School. Chef costumière à la Great Canadian Theatre Company, elle réalise les costumes, les maquillages, les perruques et les marionnettes pour des programmes de formation collégiale et des compagnies de théâtre professionnelles au Canada et aux États-Unis. Pour la pièce Women of the Fur Trade, elle s’est inspirée des silhouettes victoriennes auxquelles elle a ajouté des éléments de mode autochtone et de la culture des pow-wow. Pour en savoir plus sur son travail : www.vanessaimesondesign.com (en anglais seulement).
MJ Dandeneau est bassiste, conceptrice sonore, compositrice et productrice depuis 18 ans. Saluée aux JUNO, aux Prix de la musique de l’Ouest canadien, aux Prix de musique folk canadienne et par le Conseil des arts du Manitoba, elle a travaillé avec une multitude d’artistes et participé à de nombreuses tournées partout dans le monde.
Elle a prêté ses talents à diverses productions, dont Charlie Brown’s Double Bill, Torn Through Time, Tiny Treasure, Frozen River (Manitoba Theater for Young People); Katharsis, The War Being Waged, Ponderosa Pine, Space Girl (Prairie Theater Exchange); Bittergirl: The Musical (basse); YAGA (Royal Manitoba Theatre Center); La Liste, On Maronne! (Théâtre Cercle Molière); et Songide’ewin (Sarasvàti).
Elle s’est également occupée de la conception sonore de Mary Poppins Musical pour les séries du Conseil des arts de Flin Flon. Elle compose des bandes sonores pour des courts métrages et des documentaires et sillonne le monde avec divers projets.
MJ Dandeneau est une artiste métisse francophone d’origine anishinabe de la Nation de la rivière Rouge. Sa mère est originaire de la vallée de la rivière Rouge, et son père de la Nation métisse et de la Nation anishinabe de Penetanguishene (Traité no 61). Elle est ravie et honorée de faire partie de cette production et de travailler sous la direction de Renae Morriseau, talentueuse metteure en scène. Miigwech Giga-waabamin.
Établi à Vancouver, Jeff Harrison est le lauréat de quatre prix Jessie pour ses conceptions d’éclairages dans les productions PharaohSerket & the Lost Stone of Fire (Carousel Theatre), Floyd Collins (Patrick Street Theatre), Blasted (Pi Theatre) et Hand to God (Arts Club). Il est membre de l’Association des designers canadiens (AIEST, section locale ADC659). Il a également conçu les éclairages de Little Red Warrior & His Lawyer (Savage Society), Beautiful Man (Pi Theatre), Batboy the Musical et The Full Monty (Patrick Street Theatre), Children of God (Urban Ink), Beneath Springhill (Arts Club) et Women of the Fur Trade (Théâtre autochtone du CNA).
Candelario Andrade est un monteur et un concepteur de médias établi à Vancouver. Parmi ses récentes contributions en conception, mentionnons Women Of The Fur Trade (CNA, Native Earth, GCTC); Zahak (The Biting School); Julius Caesar (Bard on the Beach); I Carry Your Heart With Me (Egg Theatre); Little Red and His Lawyer (Savage Society, Belfry Theatre et CNA); Tree Drum (Theatre Terrific); Mom’s the Word Talking Turkey (Arts Club); White Girls in Moccasins (The Frank); Six of One (Studio 58); White Noise (Savage Society et Firehall); Clean/Espejos (Neworld) et DYMISH (Theatre Replacement). Comme monteur, il a travaillé sur le long métrage Done/Undone (Bard on The Beach), les productions numériques du Belfry Theatre (2021–2021), et les courts métrages Common Law, A film about a uterus et The Day My Cat Saved My Life. Récemment, Candelario Andrade a réalisé le montage de plusieurs courts métrages et projets pour le studio Mochizuki et a travaillé comme monteur et producteur promotionnel pour la chaîne de télévision Knowledge Network, et le Festival international du film de Vancouver.
Jackie McCormick est une régisseuse fière de résider à Ottawa depuis 10 ans. Elle a récemment été régisseuse pour la reprise à Toronto de la coproduction du Théâtre autochtone du CNA, de Native Earth Performing Arts et de la Great Canadian Theatre Company Women of the Fur Trade après un passage couronné de succès à Ottawa en janvier. Elle a également collaboré cet hiver aux mises en lecture de Twisted et Brotherhood: The Hip Hopera dans le cadre du Festival de théâtre hip-hop du CNA. On a aussi récemment pu voir son travail dans les productions The Supine Cobbler et The Unplugging (Great Canadian Theatre Company) ainsi que Perfect Wedding, Moving In, Buying the Farm et A Christmas Carol (Upper Canada Playhouse). Jackie McCormick souhaite remercier sa famille (J, Q et B) pour son amour et son soutien.
Dylan Tate-Howarth est une artiste de théâtre qui vit à Toronto. Elle est principalement régisseuse pour de nouvelles pièces ou œuvres conceptuelles. À la régie, ses collaborations comprennent Two Birds One Stone (Two Birds Theatre); Italian Mime Suicide, Flashing Lights (Bad New Days); Broken Shapes (The Theatre Centre); et White Girls in Moccasins (collectif manidoons et Buddies in Bad Times). Elle a également été aide-régisseuse pour Niizh (Native Earth Performing Arts). Elle est la cocréatrice du Probably Theatre Collective et codirectrice de Probably Poetry. En mars 2024, Dylan Tate-Howarth assurera la régie pour la pièce Café Daughter au Globe Theatre, à Regina.
Équipe du Studio Azrieli
Chef
Stephane Boyer
Assistant au chef
Leigh Uttley
Chef projectionniste
Dave Milliard
Chef costumière
Linda Dufresne
Équipe de plateau et d’arrière-scène
Sarah Waghorn
Entretien des perruques
Normand Couvrette
Construction des décors
Chef menuisier
Dave Strober
Aide-menuisier
Chad Desjardins
Menuisier
George Hack
Peintre-scénographe
Danny McManus
Atelier des accessoires
Chef d’atelier – accessoires
Mike Caluori
Natasha Habib
Will Long
Kellie McDonald
Nous remercions tout spécialement :
Jesse Carroll and Kirk Bowman
Auteur dramatique
Frances Končan
Mise en scene
Renae Morriseau
Marie-Angelique
Kelsey Wavey
Cecilia
Cheri Maracle
Eugenia
Lisa Nasson
Thomas Scott
Jesse Gervais
Louis Riel
Jonathan Fisher
Maître d'armes
John Koensgen
Scénographe
Lauchlin Johnston
Concepteur de costumes
Vanessa Imeson
Concepteur sonore/Compositeur
MJ Dandeneau
Concepteur d'éclairage
Jeff Harrison
Concepteur de projections
Candelario Andrade
Régi
Jackie McCormick
Assistance à la régie
Dylan Tate-Howarth
Soutien à la billetterie
Billie Nell
Service au bar
Caitlin Hart
Collecte de fonds et gestion des adhésions
Carolina Gallegos
Gestionnaire de la compagnie
Celina Hawkins
Billetterie et coordination administrative
Chao Li
Soutien à la billetterie
Charlotte Stewart-Juby
Gestion de l’accès
Drea
Adjoint à la direction technique, responsable de la menuiserie
Eric Neill
Direction administrative
Hugh Neilson
Adjoint à la direction technique par intérim
Jason Beaudry
Service au bar
Julie Bica
Direction de production
Kevin Waghorn
Direction technique
Kyle Ahluwalia
Gestionnaire de la billetterie
Kyle Cameron
Soutien à la billetterie
Moksha Singh-Sharpe
Gestionnaire du marketing et des communications
Natalie Joan MacLellan
Soutien à la billetterie
Peter Russell
Soutien à la billetterie
Sara Bruton
Direction artistique
Sarah Kitz
Soutien à la billetterie
Sarah McKay
Chef de bureau et des finances
Selam Haile
Chef accessoiriste et peintre-scénographe principale
StephanieDahmer-Brett
Adjointe à la direction technique (en congé)
ValerieJosephine Trudel
Chef costumière
Vanessa Imeson
Soutien à la billetterie
VisheshAbeyratne
Directeur administrative
Himanshu Sitlani
Directrice artistique
Joelle Peters
Coordinateur du lieu
Julia Howman
Consultant en développement durable
Ian Garrett
Coordinateur du développement durable
Laura Philipps
Directeur artistique
Kevin Loring
Directrice administrative
Lori Marchand
Productrice
Michelle Yagi
Productrice associée
Brittany Johnston
Résidente culturelle autochtone
Mairi Brascoupé
Coordonnatrice d’éducation
Kerry Corbiere
Production / Département de la Production
Spike Lyne
Stratège communication
Ian Hobson
Stratège marketing
Marie-Pierre Chaumont
Agente supérieure du Marketing
Bridget Mooney
Alliance internationale des employés de scène et de théâtre