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Nommée présidente du conseil d’administration du Centre national des Arts le 11 décembre 2014, Adrian Burns a assumé divers rôles au sein du conseil depuis 2002, dont celui de vice-présidente. Elle a aussi présidé le Comité des ressources humaines.
Adrian Burns a voué sa carrière à la radiodiffusion canadienne ainsi qu’aux arts, à l’éducation, à la gestion des affaires de l’entreprise et de l’État, et aux activités communautaires. Véritable leader dans la communauté, elle a été saluée pour son travail au sein d’organisations et au nom de diverses causes. Elle a notamment été nommée capitaine de vaisseau honoraire de la Marine royale canadienne (2012); a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II (2012), le Prix de reconnaissance pour services exceptionnels et la Médaille du Centenaire (2005) du gouvernement de la Saskatchewan; a été faite membre de l’Ordre du d’Ottawa (2016); et a obtenu un doctorat honoris causa en droit de l’Université de Regina (2012) et de l’Université Carleton (2016). Adrian Burns est membre du Conseil du Chef d’état-major de la défense.
Femme d’affaires, Adrian Burns possède par ailleurs des intérêts immobiliers dans l’ouest du Canada. Elle est membre du conseil d’administration de SHAW Communications, a été membre de la Commission du droit d’auteur du Canada et a été présidente du Western Independent Producers Fund de CanWest Global Television. De 1988 à 1995, elle a été commissaire au Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Avant d’entrer au CRTC, elle a été réalisatrice des émissions d’affaires auprès de CFCN-TV à Calgary ainsi que chef d’antenne, rédactrice et réalisatrice (1981–1988).
Christopher Deacon occupe le poste de président et chef de la direction du Centre national des Arts (CNA) du Canada depuis juin 2018. Au fil de sa carrière, il s’est fait champion des arts au Canada, et s’attache tout particulièrement à appuyer les nouvelles créations ambitieuses et à faire rayonner les artistes d’ici sur la scène mondiale. Il privilégie dans son approche les centres des arts de la scène invitants et accessibles, et des liens forts avec les communautés. Sa première année à la tête du CNA coïncidait avec le cinquantenaire de l’organisation, qui a notamment été souligné par une tournée européenne de l’Orchestre du CNA et une journée porte ouverte avec prestations et coup d’oeil derrière le rideau pour des milliers de personnes.
Depuis que l’état de pandémie a été déclaré, en mars 2020, Christopher Deacon a aidé le CNA à naviguer une situation financière précaire et à réorienter ses efforts sur la relance du secteur canadien des arts de la scène – la clé du plan stratégique triennal Le prochain acte du CNA. Sous sa direction, l’équipe artistique du Centre a lancé plusieurs initiatives numériques qui sont venues appuyer cette vision. Central parmi elles, #CanadaEnPrestation a permis d’offrir des cachets en fonds privés à quelque 700 artistes d’un bout à l’autre du pays pour la diffusion de prestations en ligne. Le projet, fruit d’un partenariat s’échelonnant sur deux ans, soutient aujourd’hui la diffusion en direct de spectacles au CNA et sur les scènes d’un océan à l’autre. En outre, le Centre a piloté un projet de recherche pour prendre le pouls de la population canadienne en ce qui concerne le retour dans les salles de spectacle, et a publié des lignes directrices nationales pour la réouverture d’organisations et de centres des arts de la scène.
Christopher Deacon a par ailleurs fait de la diversité, de l’équité et de l’inclusion une priorité pour le CNA. C’est notamment au cours de son mandat qu’a été inauguré l’historique Théâtre autochtone et sa très populaire première saison en 2019–2020. Plus récemment, il a épaulé la direction artistique de l’organisation dans la mise en oeuvre de projets comme la gouverne partagée de la programmation du Théâtre anglais avec le Black Theatre Workshop de Montréal; la mise en vedette d’un plus grand nombre de talents autochtones, noirs et de couleur; l’embauche d’une directrice de l’équité, la diversité et l’inclusion; et une formation antiracisme à l’intention du CA, de la haute direction et du personnel.
Christopher Deacon a également mené à bien plusieurs projets d’envergure au cours de ses 22 ans à titre de directeur administratif de l’Orchestre du CNA. Il a notamment piloté pour l’ensemble des tournées nationales et internationales, dont une en Chine (2013), qui comportait 8 concerts et 80 activités éducatives dans 7 villes, ainsi qu’une au R.-U. (2014) – la plus importante initiative canadienne outre-mer soulignant le centenaire du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Il a également été le fer de lance de la commande multidisciplinaire Réflexions sur la vie, qui a été saluée par la critique et interprétée par l’Orchestre aux quatre coins du pays, de même qu’en Europe, en 2019. En outre, il a présidé le comité responsable des projets de renouvellement architectural et de mise à niveau des équipements de production du CNA.
Christopher Deacon a étudié la composition, le piano, l’harmonie et le solfège au Conservatoire de musique du Québec, à Hull, et a plus tard obtenu un baccalauréat en composition de l’Université de Toronto.
Il habite à Ottawa avec son épouse, Gwen Goodier. Il est le père de Charlotte, née en 1997, et le beau-père de Katherine et Peter.
Le metteur en scène torontois Ravi Jain est un artiste primé reconnu pour les expériences théâtrales à la fois inédites et accessibles qu’il propose au public aussi bien dans de petits espaces indépendants que dans de grandes salles. Fondateur et directeur artistique du Why Not Theatre, il a fait sa marque à titre de leader artistique avec ses productions originales, ses collaborations internationales et ses modèles de production novateurs, qui visent à encourager les artistes émergents à mieux vivre de leur art.
Deux fois finaliste du Prix Siminovitch (2016 et 2019), Ravi Jain a remporté le prix Pauline McGibbon du metteur en scène émergent (2012) et le prix John-Hirsch du Conseil des arts du Canada en mise en scène (2016). Diplômé du programme de deux ans de l’École Jacques Lecoq, il a été sélectionné au nombre des clowns du Cirque du Soleil. Prochainement, Ravi Jain présentera en salle What You Won’t Do For Love, avec en vedette David Suzuki, et mettra en scène en 2023 sa coadaptation de l’épopée indienne Mahabharata.
« Agis avec sincérité, douceur et courage »
- M.K. Gandhi
Mani Soleymanlou est sorti de l’École nationale de théâtre du Canada en 2008. Celui qui a vécu à Téhéran, Paris, Toronto, Ottawa et Montréal joue alors au théâtre sous la direction de metteurs en scène comme Alice Ronfard (Les pieds des anges), Brigitte Haentjens (L’opéra de quat’sous), Claude Poissant (Rouge gueule, The Dragonfly of Chicoutimi), Serge Denoncourt (Projet Andromaque, Les trois mousquetaires), Olivier Kemeid (Furieux et désespérés), Denis Bernard (Ce moment-là) et Eric Jean (Variations sur un temps).
Mais c’est surtout à la tête d’Orange Noyée, compagnie qu’il fonde en 2011, qu’il expose sa démarche singulière, interrogeant l’identité communautaire (Un, Deux, Trois) aussi bien que les interactions sociales (Ils étaient quatre, Cinq à sept, 8). Une démarche qu’il a poursuivi plus récemment dans Neuf [titre provisoire] puis Zéro présenté l’automne dernier à Montréal et Ottawa, mais également à travers différentes collaborations artistiques au fil du temps : Lapin blanc, Lapin rouge, Les Lettres arabes II et À te regarder, ils s’habitueront. Mani Soleymanlou a fait partie de l’imposante équipe du Wild West Show de Gabriel Dumont, créé au CNA en octobre 2017, à titre de metteur en scène et codirecteur artistique.
Mani Soleymanlou assume la direction artistique du Théâtre français du CNA depuis le 1er septembre 2021.
Au cours d’une carrière de chorégraphe qui s’étend sur trois décennies, Crystal Pite a créé plus de 50 œuvres pour des compagnies de danse au Canada et dans le monde entier. Elle est la directrice artistique fondatrice de la compagnie Kidd Pivot de Vancouver, reconnue mondialement pour ses hybridations radicales entre la danse et le théâtre, assemblées avec un sens aigu de l’esprit et de l’invention. Mme Pite est connue pour ses œuvres qui abordent courageusement des thèmes aussi difficiles et complexes que les traumatismes, la toxicomanie, les conflits, la conscience et la mortalité. Sa vision audacieuse et originale lui a valu une reconnaissance internationale et a inspiré toute une génération d’artistes de la danse.
Crystal Pite est née à Terrace, en Colombie-Britannique, et a grandi à Victoria. Elle a commencé sa carrière de danseuse comme membre de la compagnie du Ballet British Columbia (Ballet BC), puis du Ballett Frankfurt de William Forsythe. Elle a fait ses débuts de chorégraphe en 1990 au Ballet BC, et depuis, elle a créé des œuvres pour des compagnies aussi prestigieuses que le Royal Ballet, le Ballet de l’Opéra de Paris, le Nederlands Dans Theater, le Ballet Cullberg, le Ballett Frankfurt, le Ballet national du Canada, Ballets Jazz Montréal (chorégraphe résidente de 2001 à 2004) et le Cedar Lake Contemporary Ballet. Elle a également collaboré avec l’Electric Company Theatre et Robert Lepage, et est actuellement chorégraphe associée du Nederlands Dans Theater, artiste de danse associée du Centre national des Arts du Canada et artiste associée du Sadler’s Wells à Londres.
En 2002, elle a créé Kidd Pivot, une compagnie qui s’efforce de distiller et de traduire des questions universelles en œuvres d’art qui nous relient à des parties profondes et essentielles de l’humanité.
“La question de savoir ce qui nous touche traverse tout mon travail”, dit-elle.
Kidd Pivot effectue des tournées internationales avec des œuvres acclamées par la critique telles que Betroffenheitet, Revisor (toutes deux co-créées avec le dramaturge Jonathon Young), The Tempest Replica, Dark Matters, Lost Action et The You Show.
En 2008, Crystal Pite a participé au programme inaugural de mentorat des GGPAA en tant que protégée de Veronica Tennant, lauréate des GGPAA en 2004 et ancienne première danseuse du Ballet national du Canada.
Crystal Pite est membre de l’Ordre du Canada. Parmi les autres prix et distinctions qu’elle a reçus, mentionnons le prix Benois de la Danse, le Prix Jacqueline-Lemieux du Conseil des arts du Canada, le Grand Prix de la danse de Montréal, deux Critics’ Circle Dance Awards du Royaume-Uni, quatre prix Laurence Olivier et un doctorat honorifique de l’Université Simon Fraser.
Miriam Fernandes est la codirectrice artistique de la compagnie torontoise Why Not Theatre. Elle a travaillé comme actrice, metteuse en scène et artiste de théâtre partout dans le monde.
En tant que metteuse en scène, on lui doit les œuvres Metamorphoses (Drama Centre de l’Université de Toronto), Hayavadana (Soulpepper Theatre), Nesen (Festival MiniMidiMaxi, Norvège), The First Time I Saw the Sea (compagnie YVA, Norvège).
En ce moment, cette créatrice travaille à la coécriture et la coadaptation à la scène du récit épique Mahabharata (Why Not Theatre et Festival Shaw), à la conception d’une version de Lady Macbeth destinée aux personnes sourdes et entendantes (en collaboration avec le collectif 1S1), et à la coécriture du film What You Won’t Do for Love, dans lequel elle partage l’écran avec David Suzuki et Tara Cullis.
Miriam a été formée avec Anne Bogart, de la compagnie SITI, et est diplômée de l’École internationale de théâtre Jacques Lecoq, à Paris. Elle a remporté une bourse J.-B.-C.-Watkins et a été mise en nomination à l’édition inaugurale des prix Johanna Metcalf des arts de la scène.