≈ 1 heure et 30 minutes · Avec entracte
Dernière mise à jour: 2 juin 2022
REENA ESMAIL Tuttarana pour quintette de cuivres
ANDREW STANILAND Allusions pour hautbois et clarinette
KELLY-MARIE MURPHY Glacial Ablations pour hautbois et piano
JACOB TER VELDHUIS Garden of Love pour hautbois et bande sonore
SIMON BOURGET Élégie et Toccata du Trio pour cor, violoncelle et piano, opus 7
La compositrice indo-américaine Reena Esmail (née en 1983) navigue entre les mondes de la musique classique indienne et occidentale, et rapproche les communautés en créant des espaces musicaux équitables. Artiste en résidence Swan Family 2020-2023 de la Los Angeles Master Chorale, elle a aussi œuvré comme compositrice en résidence 2020-2021 de l’Orchestre symphonique de Seattle. De nombreux ensembles lui ont commandé des œuvres, dont le Kronos Quartet, Imani Winds, le Chicago Sinfonietta et le Festival d’Elora, pour ne citer qu’eux, et son carnet de commandes pour les prochaines saisons comporte de nouvelles compositions pour les orchestres symphoniques de Seattle et de Baltimore, de même que pour le Santa Fe Pro Musica. Elle est diplômée en composition de la Juilliard School et de la faculté de musique de Yale; sa thèse de doctorat, intitulée Finding Common Ground: Uniting Practices in Hindustani and Western Art Musicians, explore les méthodes et les défis du processus de collaboration entre les musiciens hindoustanis (du nord de l’Inde) et les compositeurs occidentaux. Actuellement basée à Los Angeles, elle est la directrice artistique de Shastra, une organisation à but non lucratif qui promeut la musique interculturelle en reliant les traditions musicales de l’Inde et de l’Occident.
Tutturana était à l'origine une pièce pour chœur de femmes, composée en 2014, que la compositrice a ensuite arrangée pour quintette de cuivres, sur une commande de l’ensemble The Brass Project, comme dernier mouvement d'une suite en trois mouvements intitulée Khirkiyaan. Comme elle l'explique elle-même :
Le titre de ce mouvement est forgé à partir de deux termes : l’italien tutti, qui signifie « tous » ou « tout le monde », et tarana, qui désigne une forme musicale spécifique de l’Hindoustan (nord de l'Inde) dont l'équivalent occidental le plus proche est le scat en jazz. Composé de syllabes rythmiques, un tarana est l'occasion pour l’interprète de démontrer l'agilité et la dextérité de sa voix. Bien que la version pour cuivres de cette pièce ne comporte pas les syllabes véritables de la version vocale, elle vise à mettre en valeur la brillante virtuosité de l'ensemble.
I. introit
II. as one
III. precision vs accuracy
IV. as one, higher
V. accuracy vs precision
VI. as one, lower
Le Centre national des Arts voit en lui un « visionnaire de la nouvelle musique ». Le compositeur Andrew Staniland (né en 1977) s’est imposé comme l’une des voix les plus importantes et novatrices de la scène musicale du Canada. Sa musique, jouée et diffusée dans le monde entier, a été qualifiée par Alex Ross, dans le magazine The New Yorker, d’« alternativement belle et terrifiante ». Parmi ses nombreux prix et distinctions, soulignons qu’il a été élu au sein de la cohorte inaugurale (2014) du Collège de nouveaux chercheurs et créateurs en art et en science de la Société royale du Canada. Il a œuvré comme compositeur affilié de l’Orchestre symphonique de Toronto (2006-2009) et de l’Orchestre du Centre national des Arts (2002-2004). Il est actuellement membre du corps professoral de l’Université Memorial à St. John’s (Terre-Neuve), où il a fondé le MEARL (Memorial ElectroAcoustic Research Lab).
Fruit d’une commande conjointe du festival Chamberfest d’Ottawa, de l’OCNA, du clarinettiste Sean Rice et de la hautboïste Anna Petersen, Allusions (2021) est une collection de mouvements virtuoses pour clarinette et hautbois. Voici ce qu’en dit le compositeur :
[L’œuvre] est écrite pour mes amis Sean Rice et Anna Petersen, et leur est dédiée.
Introit met en relief le penchant de Sean pour la respiration circulaire et l’over-blowing, le hautbois d’Anna soulignant les tons et les harmoniques qui sont à la fois présentes et imaginées dans les riches tonalités de la clarinette basse.
As One est une pièce angulaire et acrobatique qui crée l’illusion d’une seule ligne ininterrompue tracée par deux voix distinctes, explorant les similitudes et les différences de timbre entre les deux instruments. Dans la mélodie, il y a un clin d’œil voilé (ou une allusion) au thème principal de Phi, Caelestis, ma partition de ballet pour le projet RENCONTR3S de l’OCNA (Sean et Anna ont participé à la création de l’œuvre et à l’enregistrement subséquent, finaliste aux prix JUNO).
Precision vs Accuracy se penche sur le contrepoint rythmique et textural. Une ligne chromatique très vive de clarinette basse, qui s’étend sur neuf notes, est complétée par le contrepoint d’une mélodie riche et sombre de cor anglais qui bouge constamment.
As One, Higher reprend le matériau à l’unisson d’As One, cette fois dans le registre aigu des instruments. Les longues mélodies d’As One réapparaissent sous forme d’éclats et de fragments.
Accuracy vs Precision reprend le récit du troisième mouvement, mais avec une complexité inversée. Le cycle chromatique de la clarinette basse se métamorphose en arpèges de tons sombres, tandis que le hautbois trace une ligne mélodique plus lente et précise.
As One, Lower réunit le cor anglais et la clarinette basse. Ici, tout le matériau musical est repris et développé dans un finale virtuose.
I. Crystalline Elements
II. Ice-Sizzle
III. Runoff
On a dit de sa musique qu’elle était « à couper le souffle » (Kitchener-Waterloo Record) et on l’a dépeinte comme « imaginative et expressive » (The National Post), « un trépidant tir de barrage sur tous les sens » (The Globe and Mail), et « Bartók sous stéroïdes » (Birmingham News) : Kelly-Marie Murphy est une voix qui compte sur la scène musicale canadienne. On lui doit plusieurs œuvres mémorables pour des interprètes et des ensembles de premier plan au Canada, notamment les orchestres symphoniques de Toronto, Winnipeg et Vancouver, le Trio Gryphon, James Campbell, Shauna Rolston, les quatuors à cordes Cecilia et Afiara, et Judy Loman. Née en 1964 sur une base de l’OTAN en Sardaigne, en Italie, elle a étudié la composition à l’Université de Calgary, avant d’obtenir son doctorat en composition de l’Université de Leeds, en Angleterre. Elle est maintenant établie à Ottawa, où elle poursuit une carrière de compositrice indépendante.
Elle a composé Glacial Ablations en 2022 à l’intention de Charles « Chip» Hamann, hautbois solo de l’OCNA, qui en donne ce soir, aux côtés du pianiste Frédéric Lacroix, la création mondiale. Voici en quels termes elle décrit cette pièce :
Chip Hamann m’a invitée à créer une nouvelle pièce pour hautbois et piano, pour un projet de récital et d’enregistrement réunissant un certain nombre de compositrices et compositeurs du Canada. Ce projet avait pour thème « la nature au Canada » – sous l’angle du climat ou de nos paysages. Comme sujet, j’ai choisi les glaciers, plus précisément la façon dont nous perdons notre glace de glaciers et notre pergélisol en raison du changement climatique.
Pour ma pièce, j’ai choisi trois termes empruntés au domaine de la glaciologie et j’ai tâché de créer une musique qui y réponde. Le titre, Glacial Ablations (littéralement : « ablations glaciaires ») fait référence à la perte de glace et de neige dans un système glaciaire. Le premier mouvement, Crystalline Elements (« éléments cristallins »), est lent, et met en relief non seulement les structures délicates du piano, mais aussi l’espace et le drame, où la translucidité et l’opacité se mêlent à la réponse humaine.
Le deuxième mouvement, Ice-Sizzle (« pétillement de la glace ») est très rapide, tout en force et en urgence. Le terme fait référence au son que peuvent produire les glaciers, qui ressemble à celui de l’eau gazeuse. Le dernier mouvement, Runoff (« écoulement »), fait allusion à l’évaporation et à la détérioration du glacier. Il s’amorce sur des passages semblables à des cadences pour le hautbois et le piano, et comporte des lignes ascendantes. L’écoulement s’intensifie à mesure que les forces de l’eau en mouvement gagnent en fureur et en urgence.
Après avoir débuté comme musicien de rock, le compositeur « avant pop » néerlandais JacobTV (Jacob ter Veldhuis, né en 1951) a étudié la composition et la musique électronique au Conservatoire de Groningue. Lauréat du prix de composition des Pays-Bas en 1980, il est devenu compositeur à plein temps et n’a pas tardé à se faire un nom avec ses compositions mélodieuses. La presse l’a qualifié de « Jeff Koons » et « hors-la-loi de la musique nouvelle », dont l’œuvre « ferait passer pour soporifiques de nombreux artistes de hip-hop » (The Wall Street Journal). Sa musique regorge de sons fluides et d’échantillons sonores excentriques tirés des actualités – « je pimente ma musique avec du sucre », affirme-t-il; les autres traits caractéristiques de son style sont ses timbres brillants, l’énergie et le dynamisme, et une intensité discrète.
Composée en mars 2002 à l’intention du hautboïste Bart Schneemann, Garden of Love est l’une des œuvres « avec boombox (‘radiocassette’) » de JacobTV, créée pour des instruments solos en direct avec une bande sonore entraînante basée sur une « mélodie parlée ». Le texte échantillonné sur la bande sonore de cette pièce est le poème « The Garden of Love » de William Blake, extrait de son recueil Songs of Experience (1794). Les autres sons échantillonnés comprennent des hautbois, un clavecin, des chants d’oiseaux que le compositeur a tirés d’enregistrements ou recueillis lui-même dans la campagne néerlandaise, ainsi que différentes sonorités électroniques.
Garden of Love s’articule en trois grandes sections et suit le texte du poème (reproduit ci-dessous). Il s’ouvre sur une introduction mettant en scène le hautbois avec des échantillons de chants d’oiseaux et de clavecin, débouchant ensuite sur l’énoncé du premier vers du poème, au milieu d’articulations staccato, d’ostinatos et de syncopes. Après une brève détente sur le mot Love, le matériau est développé davantage. La deuxième section, qui s’amorce sur « A chapel was built » (« On avait bâti une chapelle »), est caractérisée par des changements soudains d’articulation (saccadée ou fluide) et une mesure asymétrique entraînante. Sur « […] Love, that so many sweet flowers bore » (« […] l’Amour, porté par le doux parfum de tant de fleurs »), la pièce passe à la troisième section, qui repose initialement sur des accords soutenus et un chant d’oiseau, suivi d’un épisode palpitant. Cet épisode se dissipe sur « gowns » (« robes ») et le dernier vers, « binding with briars, my joys and desires » (« ligotaient avec des ronces mes joies et mes désirs ») reçoit un cadre sensuel et luxuriant, après quoi le hautbois s’envole avec le chant des oiseaux vers la conclusion de l’œuvre.
LE JARDIN DE L’AMOUR
Je suis allé au Jardin de l’Amour.
et j’y ai contemplé ce que je n’avais jamais vu :
On avait bâti une chapelle au milieu,
là où je jouais autrefois sur l’herbe.
Et les portes de cette chapelle étaient fermées,
et l’on avait écrit « Abstiens-toi » sur la porte;
Alors je me suis tourné vers le Jardin de l’Amour,
porté par le doux parfum de tant de fleurs.
Et j’ai vu qu’il était rempli de tombes,
et de pierres tombales là où auraient dû se trouver des fleurs :
Et des prêtres en robes noires faisaient leur ronde,
et ligotaient avec des ronces mes joies et mes désirs.
Originaire de Dieppe, au Nouveau-Brunswick, le corniste et compositeur Simon Bourget est deuxième cor de l’Orchestre Métropolitain (OM) depuis 2017 et cor solo de l’Orchestre symphonique de l’Estuaire (Rimouski, Québec) depuis 2016. Sa carrière l’a amené à se produire avec de nombreux ensembles canadiens de premier plan, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Opéra de Montréal, Les Violons du Roy, Sinfonia Nova Scotia, le quatuor de cors Katcor, l’orchestre baroque Ensemble Caprice et plusieurs autres. Il est diplômé de l’Université de Moncton, de l’Université McGill et de l’Université de Montréal. Il a commencé à composer à un âge précoce; parmi les œuvres qu’il a récemment achevées, mentionnons un Concerto pour cor destiné à son collègue de l’OM, Louis-Philippe Marsolais, et un Trio pour cor, violoncelle et piano, dont nous entendrons deux mouvements ce soir. Commandée à l’origine par le Chamberfest d’Ottawa, Élégie a été créée en août 2021. L’intégrale du Trio sera créée en octobre 2022.
Le compositeur décrit son Trio en ces termes :
Le trio pour cor, violoncelle et piano, surnommé « Pathétique », se caractérise par un langage inspiré des compositeurs de la première moitié du XXe siècle. La polytonalité, les dissonances assumées, les rythmes syncopés et saccadés, les changements de caractère subits; autant de techniques d’écriture que j’affectionne particulièrement et qui me donnent accès à un esthétisme que j’aime qualifier de machiavélique. Étant d’abord musicien de profession, j’aspire plutôt spontanément à développer une écriture instrumentale aussi idiomatique qu’efficace. Il m’importe d’ailleurs que chaque partie puisse être jouée avec une aisance naturelle.
Le premier mouvement, Élégie, dont la forme variable est caractérisée par un ton plaintif, est sous forme sonate. Le thème lyrique de l’exposition est présenté par le violoncelle et ensuite réintroduit par le cor à la réexposition. Le développement demeure plus mystérieux et incertain avec un thème plus léger. La fin de ce mouvement présente le soupçon d’un motif plutôt rêveur que l’on retrouvera dans le troisième ainsi que le quatrième mouvement de ce trio.
Le deuxième mouvement, Toccata, est un mouvement de forme libre. Il est caractérisé par des figures brillantes, sa virtuosité et son énergie rythmique. Le thème, qui revient assez souvent, devient de plus en plus impétueux, avec une puissance sonore croissante due particulièrement à la nature du cor.
Depuis octobre 2017, Louis-Pierre Bergeron est le fier quatrième cor de l'Orchestre du Centre National des Arts. Il était auparavant troisième cor à l'Orchestre symphonique de Montréal, deuxième cor à l'Orchestre Métropolitain, et cor solo à l'Orchestre symphonique de Trois-Rivières. Il collabore encore régulièrement avec les Violons du Roy.
Louis-Pierre a étudié auprès de Teunis van der Zwart au Conservatoire d'Amsterdam, et avec John Zirbel à l'Université McGill et au Aspen Music Festival and School. Ardent défenseur du cor naturel, il a joué et enregistré avec de prestigieux ensembles de musique ancienne, notamment le Freiburger Barockorchester, Tafelmusik et Europa Galante.
Il est également actif dans la pop; en 2015, il formait le Montréal Horn Stars, un quintette de cuivres pour lequel il est aussi arrangeur. Le groupe collabore avec des artistes tels Patrick Watson, Bernard Adamus, Louis-Jean Cormier et Klô Pelgag. On a pu les entendre au Festival de Jazz de Montréal, aux Francofolies de Montréal et au Festival d’été de Québec.
Il donne des concerts éducatifs dans les écoles primaires de la région avec son quintette à vents Ayorama, et pour les aînés dans les centres de soins de santé avec le duo Moon Palace qu’il a fondé avec sa conjointe, l'Assistante violoncelle solo de l’OCNA, Julia MacLaine.
Dans ses temps libres, Louis-Pierre pratique le hockey, le ski de fond et le cyclotourisme. Il possède une belle collection de disques vinyles et d’instruments anciens.
Acclamé pour la « qualité liquide et exquise » de son jeu solo (Gramophone), Charles « Chip » Hamann a été nommé hautbois solo de l’Orchestre du Centre national des Arts en 1993, à l’âge de 22 ans. Il a aussi été hautbois solo invité à l’Orchestre symphonique de Chicago, au Royal Philharmonic Orchestra de Londres et aux Violons du Roy à Québec.
En 2017, Chip a fait paraître sous étiquette Centredisques son premier album solo, un CD double intitulé Canadian Works for Oboe and Piano enregistré avec le pianiste Frédéric Lacroix; son jeu a été salué pour « son son harmonieux, son phrasé délicat […] et ses tons soutenus à couper le souffle » (The Whole Note) ainsi que pour son exquise sensibilité musicale (The Double Reed). Avec le quintette à vent du CNA et le pianiste Stéphane Lemelin, il a effectué pour la maison Naxos un enregistrement d’œuvres pour instruments à vent de Camille Saint-Saëns – y compris la Sonate pour hautbois (op. 166) –, album sacré « Choix de l’éditeur » du magazine Gramophone en 2011. Chip a enregistré le Concerto pour violon et hautbois de J.-S. Bach avec le violoniste Pinchas Zukerman et l’Orchestre du CNA pour l’album Trésors baroques (Analekta, 2016); il a été qualifié de « superbe collègue » (Gramophone) et d’artiste produisant « un son magnifique et expressif » (Ludwig van Toronto). Le hautboïste qui a commandé de nombreuses œuvres solos de compositeurs canadiens d’importance continue de se faire le champion de la musique nouvelle. En 2021, il enregistrera des œuvres pour hautbois solo récemment commandées, de même que des pièces de ce type pour cet instrument et piano avec Frédéric Lacroix.
Chip s’est produit comme soliste avec Les Violons du Roy, l’Alberta Baroque Ensemble, les orchestres symphoniques de Lincoln (Nebraska) et Yamagata et l’ensemble ottavien Thirteen Strings. On a pu le voir à de nombreuses reprises avec l’Orchestre du CNA, tant à Ottawa qu’en tournée, dans des concerts majeurs d’œuvres de Mozart, Strauss et Vaughan Williams. Il a été récitaliste invité aux colloques de la Société internationale des instruments à vent, et s’est produit en récital partout au Canada et aux États-Unis.
Actuellement chargé de cours (hautbois) à l’École de musique de l’Université d’Ottawa, Chip a fait partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA pendant 20 ans. Il enseigne fréquemment aux membres de l’Orchestre de l’Académie nationale du Canada, de l’Orchestre national des jeunes du Canada et de l’Orchestre de la francophonie. Il a également été invité à animer des ateliers aux quatre coins du Canada, dans les plus grands conservatoires de musique des États-Unis, au Mexique, en Chine et au Japon, où il est un habitué du Festival de musique Affinis. Il a de plus été enseignant invité de l’Orchestre du Centre des arts du spectacle Hyogo, un établissement de formation orchestrale de premier plan.
Né à Lincoln, au Nebraska, Chip a eu pour maîtres Brian Ventura et William McMullen, puis Daniel Stolper au Camp artistique et à l’Académie des arts d’Interlochen. Il a également étudié auprès de Richard Killmer à l’École de musique Eastman, qui lui a décerné un baccalauréat en musique et un prestigieux certificat en interprétation.
Après trois saisons couronnées de succès à titre de trompette solo par intérim de l’Orchestre du Centre national des Arts, Karen Donnelly a fait l’unanimité lors du choix du titulaire permanent du poste en octobre 1999. Elle se dit toujours ravie d’évoluer au sein de ce merveilleux ensemble.
Avant de se joindre à l’Orchestre du CNA, elle était musicienne pigiste à Montréal, où elle s’est produite avec la plupart des ensembles de la région, dont l’Orchestre symphonique de Montréal, et elle a occupé le poste de trompette solo d’Orchestra London (Canada) de 1994 à 1996. Elle a par ailleurs été trompette solo invitée dans plusieurs ensembles : les orchestres symphoniques de Toronto, de Saint-Louis et de Vancouver, Les Violons du Roy et l’Orchestre philharmonique de Calgary. Elle est actuellement trompette solo associée de l’Orchestre du festival de musique de Sun Valley.
On a également pu l’entendre comme soliste avec un grand nombre d’ensembles professionnels et communautaires tels que l’Orchestre du CNA, l’Orchestre de chambre Thirteen Strings, les orchestres symphoniques de Kingston, de Saskatoon et de McGill, l’Orchestra London, le Hannaford Silver Street Band, le National Honour Band of Canada, le Parkdale Orchestra, l’ensemble à vents de l’Université de Regina et de nombreux ensembles d’écoles secondaires de la région.
En 2019, la trompettiste a lancé l’initiative Canadian Women’s Brass Collective pour mettre à l’honneur les joueuses de cuivres et offrir une visibilité et du mentorat aux jeunes générations.
L’éducation musicale a toujours occupé une place importante dans sa carrière. Sa collaboration avec le quintette de cuivres True North donne lieu à des concerts éducatifs et des ateliers dans les écoles. Dans le cadre des programmes d’apprentissage et de médiation du CNA, elle a donné des classes de maître en Suisse, au Mexique, en Chine, aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Suède et au Canada.
Karen s'est joint au personnel enseignant de l'Université d'Ottawa en 2002. Elle est également une artiste enseignante honoraire et mentor dans le programme OrKidstra, offrant de la musique aux enfants des communautés d'Ottawa méritant l'équité.
Karen Donnelly a étudié à l’Université de Regina et à l’Université McGill, où elle a obtenu une maîtrise en musique. Mais elle ne serait pas musicienne sans le programme d’harmonie de son école dans sa ville natale de Regina, en Saskatchewan.
Frédéric Lacroix s’est produit en concert comme soliste, chambriste et pianiste collaborateur à travers le Canada, les États-Unis, l’Europe et l’Asie. Il a ainsi joué avec plusieurs artistes de premier plan, dont Branford Marsalis, Johannes Moser, Kathleen Battle, Alexandre Roudine et certains des plus grands noms de la musique au Canada. On peut l’entendre régulièrement sur les ondes de Radio-Canada et de CBC ainsi que sur celles de NPR aux États-Unis. Également compositeur, il a écrit pour le Chamberfest Ottawa, la Society of American Music, la Société de musique des universités canadiennes, le Chœur classique de l’Outaouais et des interprètes canadiens de renom.
Originaire de Toronto, Chris apprend à jouer le tuba dès l’âge de 12 ans à l’école publique Winona Drive, et se découvre instantanément une passion pour l’interprétation. Lorsqu’il est à Winona, Chris rencontre Chuck Daellenbach du Canadian Brass, qui lui servira de modèle et de mentor tout au long de sa carrière. Toujours à Winona, Chris participe à plus de 50 concerts avec le quintette de cuivres de l’école, notamment dans le cadre d’une tournée au Japon, et ces premières expériences musicales laissent sur lui une empreinte indélébile.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Interlochen Arts Academy au Michigan, Chris poursuit son éducation formelle auprès de Dennis Miller à l’Université McGill, Alain Cazes au Conservatoire de Montréal et Dan Perantoni à l’Université de l’Indiana. Il passe ses étés à jouer dans divers orchestres de festivals, dont le National Academy Orchestra (Hamilton, Ontario), le National Repertory Orchestra (Breckenridge, Colorado), le National Orchestral Institute (College Park, Maryland), l’Orchestre des jeunes du Verbier Festival (Suisse) et l’ensemble de la Garde de cérémonie d’Ottawa, une expérience mémorable sur la Colline du Parlement.
La carrière de Chris au sein d’un orchestre professionnel débute en Espagne, où il est tuba solo de l’Orchestre symphonique de Galice pour deux saisons, de 2001 à 2003, avant de rentrer au Canada pour occuper le même poste au sein de l’Orchestre symphonique de Winnipeg. Il reste avec l’ensemble pendant 15 saisons, de 2003 à 2018, avant de devenir tuba solo au sein de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Chris est un professeur engagé qui aime partager sa passion pour la musique. Lors de son séjour en Europe, il a été professeur de tuba à l’ESMAE School of Music à Porto, au Portugal, et instructeur de tuba à l’Université du Manitoba. Il est très fier de ses anciens élèves, qui occupent aujourd’hui une gamme de postes.
Chris a pris part à des enregistrements avec les orchestres symphoniques de Montréal et de Winnipeg, l’Orchestre philharmonique royal de Galice, l’Orchestre de chambre du Manitoba et le Canadian Brass, ainsi que dans de nombreux studios aux États-Unis. Il s’est produit comme soliste avec plusieurs ensembles, dont l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Ensemble de vents de l’Université du Manitoba et l’Orchestre national des jeunes du Canada. Il a assuré la première du Concerto for Tubameister de Victor Davies en 2009 avec l’Orchestre symphonique de Winnipeg, et est toujours à la recherche de nouveaux répertoires pour tuba à interpréter pour les publics canadiens. Lorsqu’il ne joue pas du tuba, Chris aime la course, le golf, et passer du temps avec son épouse, Desiree, et leurs deux enfants, Evelyn et Keenan.
Ayant débuté son apprentissage musical avec le violon, Marc-André Riberdy porte finalement son choix sur le violoncelle. Ses études ont débuté avec le Père Rolland Brunelle et madame Sophie Coderre à l’École de musique de Lanaudière et se sont poursuivies avec madame Elizabeth Dolin au Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est par la suite perfectionné auprès de monsieur Jean-Guihen Queyras à la Hochschule für Musik de Freiburg, en Allemagne.
Marc-André s’est distingué lors de plusieurs concours, dont le Festival et Concours de musique classique de Lanaudière, le Concours de musique du Canada et le Concours de musique Hélène-Roberge. Il a été récipiendaire du prix spécial lors de l’édition 2016 du Concours pour violoncelle Domnick à Stuttgart, en Allemagne.
Marc-André a eu l’occasion de se produire comme soliste avec divers orchestres au cours de ses études, tels que l’Orchestre à cordes du Conservatoire de musique de Montréal, l’Orchestre symphonique des jeunes de Joliette et l’Orchestre symphonique du Conservatoire de musique de Montréal. Il s’est joint en 2016 à l’Orchestre Métropolitain en tant que violoncelle solo associé, avant d’intégrer la section de violoncelle de l’Orchestre du CNA en 2018. Marc-André joue sur un violoncelle Giovanni Gagliano 1790-1800 et un archet Karl Hans Schmidt généreusement mis à sa disposition par Canimex.
Anna Petersen s’est jointe à l’Orchestre du Centre national des Arts comme deuxième hautbois et cor anglais en 2013. Elle s’est produite dans des concerts symphoniques et de musique de chambre partout au Canada et aux États-Unis ainsi qu’en Chine, à Hong Kong, en Nouvelle-Zélande et aux quatre coins de l’Europe.
Anna a précédemment été hautbois solo de l’Orchestre symphonique de Syracuse et membre de l’Orchestre philharmonique de Rochester. Elle s’est aussi produite à titre de hautbois solo invitée avec les orchestres symphoniques de Pittsburgh, Detroit, Vancouver et Wichita, l’Orchestre de la Floride, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre philharmonique de Buffalo, avec lequel elle a fait ses débuts au Carnegie Hall en 2013. Elle s’est récemment produite en Nouvelle-Zélande avec l’Orchestre philharmonique d’Auckland.
En plus de sa carrière de musicienne d’orchestre, Anna est une soliste et chambriste très active. Elle s’est produite comme soliste avec les orchestres symphoniques de Syracuse et Milwaukee, l’ensemble Symphoria, l’orchestre de chambre Thirteen Strings, le Lake Placid Sinfonietta et l’Orchestre symphonique des jeunes de Milwaukee. On a pu la voir sur la scène du Concours de musique de chambre Coleman (Pasadena, Californie) à titre de finaliste. Elle a également a été artiste invitée avec le Ottawa Chamberfest et artiste affiliée au festival de musique de chambre de Norfolk. Elle a participé au programme de classes de maître du Centre des arts de Banff, et s’est produite au festival de musique de Skaneateles ainsi qu’au festival Bravo! Vail Valley.
Pédagogue d’expérience, Anna est actuellement professeure à l’Université d’Ottawa. Auparavant, elle a enseigné le hautbois à l’École de musique Setnor de l’Université de Syracuse et au SUNY Geneseo. Elle a été l’invitée de Prairie Winds au Madeline Island Chamber Music en 2018, et a offert de l’encadrement aux personnes participantes au Chamber Music Conference de Bennington, au Vermont, de 2012 à 2015.
Elle a obtenu un baccalauréat en musique et un certificat en interprétation de l’École de musique Eastman. Elle a principalement étudié auprès de Richard Killmer et de Suzanne Geoffrey.
Musicienne accomplie, Anna est aussi instructrice de yoga : elle a obtenu une formation de 300 heures à Bali (Indonésie) menant à une certification internationale de la Yoga Alliance.
Né à Montréal, Donald Renshaw a obtenu son baccalauréat en musique avec distinction en trombone à l'Université McGill, en 1977, et une maîtrise de l'École Juilliard de New York, en 1982.
Après avoir obtenu son diplôme en 1977, il a travaillé comme musicien contractuel aussi bien dans des ensembles de musique classique que dans le domaine commercial, touchant à une vaste gamme de styles musicaux, jouant par exemple de la saqueboute avec le Studio de musique ancienne de Montréal sous la direction de Christopher Jackson et avec la Société de musique contemporaine du Québec sous la direction de Serge Garant. Il a accompagné des chanteurs et a joué dans des orchestres de jazz et des ensembles big band.
Pendant son séjour à New York, M. Renshaw s'est produit régulièrement au Carnegie Hall au sein du National Orchestra de New York. À cette époque, il a participé aux sessions d'été de l'Orchestre national des jeunes du Canada et au Festival de Tanglewood, dans le Massachusetts. En 1983, l'Orchestre symphonique de Montréal a invité M. Renshaw à se produire à titre de trombone solo. Il a été nommé trombone solo de l'Orchestra London Canada en 1983, poste qu’il a occupé pendant trois ans tandis qu'il enseignait à l'Université Western Ontario.
En 1986, il est devenu trombone solo de l'Orchestre du Centre national des Arts et a enseigné le trombone, le tuba et la musique de jazz au Conservatoire de musique du Québec à Hull de 1987 à 1994. Il a été membre fondateur du Quintette de cuivres Rideau Lakes (maintenant le Quintette de cuivres du CNA), du Capital BrassWorks Ensemble et du trio de cuivres Ambassador, et a enseigné à l’Université d’Ottawa.
Avec son épouse Linda Renshaw, il a eu deux fils, Adam et Aaron, dont il était très fier.
Natif de St. John's (T.-N.-L.), Sean Rice s’est abondamment produit en Amérique du Nord et dans le monde entier. On a pu l’entendre en récital sur les ondes du réseau national de Radio-Canada/CBC et de la station radiophonique SRF, en Suisse, ainsi que dans les diffusions en direct du Festival de Lucerne (Biennale philharmonique de New York, 2016; Orchestre des anciens du festival, 2019).
Reconnu comme interprète de musique contemporaine, il a été qualifié de « protagoniste exubérant d’une grande précision technique » par le New York Times lors d’une prestation du Quintette pour clarinette et cordes de Magnus Lindberg. Il s’est notamment produit au Festival de Lucerne (2019, 2016, 2008-2010), au Chamberfest d’Ottawa, au Musée d’art moderne de New York (série Summergarden, 2007-2009), au Festival estival de musique de Toronto et au Festival de musique de Banff. Ses prestations ont été saluées par la critique dans le New York Times, l’Ottawa Citizen, Musical Toronto et Artsfile. À l’occasion d’une récente interprétation de la pièce Ayre de Golijov au Chamberfest d’Ottawa, Musical Toronto a écrit : « Les interprètes étaient excellents, en particulier Sean Rice, clarinettiste de l’OCNA, qui a livré un solo mélodramatique rivalisant avec les meilleurs efforts klezmer de Giora Feidman ».
À un âge précoce, Sean a été invité à se produire en concert en matinée avec l’Orchestre du Centre national des Arts (Tournée au Canada atlantique de 2002). On a depuis pu l’entendre comme soliste avec l’Orchestre symphonique de Québec, le Nouvel Ensemble Moderne, l’ensemble Axiom, The New Juilliard Ensemble et Symphony Nova Scotia, entre autres. Lauréat de nombreux prix, il a remporté le Concours de concerto canadien de l’Orchestre symphonique de Québec (2006). Au lendemain de ses débuts montréalais avec les Jeunesses Musicales, en 2007, on pouvait lire dans La Presse : « […] le clarinettiste canadien Sean Rice y révéla une technique impeccable, une authentique musicalité, une sonorité tour à tour éclatante et chaleureuse, et un vrai talent de chambriste. » Sean a poursuivi sa saison 2007-2008 avec une première tournée nationale en compagnie du pianiste Jean-Philippe Sylvestre dans le cadre des tournées des Jeunesses Musicales Canada. Il a depuis tourné dans les plus grandes villes des États-Unis, d’Europe, de Malaisie, du Brésil et du Japon.
À titre de pédagogue, Sean a été professeur invité à l’Université Memorial (2017-2018) et a dirigé l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa (2012-2017). Il a également été invité à animer des classes de maître dans des établissements aussi prestigieux que le Collège royal de musique, le Conservatoire central de Beijing, l’Université de Colombie-Britannique et l’Université de l’Ouest de l’Angleterre. De plus, il a siégé au jury de nombreux concours, y compris le Concours national de festivals de musique de l’Association canadienne de festivals de musique. Il se joindra au corps professoral (clarinette) de l’Université d’Ottawa à l’automne 2021.
Sean a fait ses débuts de chef d’orchestre en 2012 à titre de directeur musical de l’Ensemble de musique contemporaine de l’Université d’Ottawa. À l’automne 2017, il a dirigé un ensemble formé d’instrumentistes de l’Orchestre du Centre national des Arts et lancé sa carrière de chef d’orchestre international au festival de la Société internationale de musique contemporaine de Vancouver. Il a en outre été à la tête de l’Orchestre symphonique d’Ottawa pour son concert inaugural de la saison 2021-2022, première prestation de l’ensemble depuis l’éclosion de la pandémie.
Par ailleurs, Sean est de plus en plus reconnu comme animateur d’événements et de balados de musique classique. Sous sa houlette, la série BaladOCNA du Centre national des Arts a non seulement connu beaucoup de succès, mais atteint une réputation internationale grâce à Classic FM, qui la cite au palmarès des dix meilleurs balados de musique classique dans le monde. Sean anime de plus les Sessions Wolfgang, une série de musique contemporaine qu’il a contribué à développer et organiser pour le CNA.
Diplômé de la Memorial University of Newfoundland (baccalauréat en musique), Sean a étudié auprès de Paul Bendzsa. Il a poursuivi sa formation à l’École Juilliard (maîtrise et doctorat) où il a eu pour maître Charles Neidich. Résidant actuellement à Ottawa, Sean se produit régulièrement à titre de récitaliste et de chambriste; il est deuxième clarinette/clarinette basse de l’Orchestre du Centre national des Arts.
Le trompettiste d’Ottawa Steven van Gulik s’est joint à l’Orchestre du Centre national des Arts en 2009. Il a commencé à apprendre le cornet à huit ans avec son oncle Kenneth Moore et a joué dans l’ensemble de l’église locale de l’Armée du Salut.
Après avoir remporté la Bourse de l’Orchestre du Centre national des Arts en 1993 et s’être démarqué à de nombreux festivals de musique régionaux, provinciaux et nationaux, il a décidé de poursuivre sa formation à la Interlochen Arts Academy, puis à l’Université McGill avec l’ancienne trompette solo de l’Orchestre du CNA Douglas Sturdevant et la trompette solo de l’Orchestre symphonique de Montréal Paul Merkelo. Chambriste actif, il se produit chaque année au Festival de musique de chambre d’Ottawa et se joint régulièrement à l’ensemble de cuivres d’Ottawa Capital BrassWorks. On peut aussi l’entendre à la radio de CBC comme récitaliste solo, chambriste et interprète au sein de divers orchestres de partout au Canada.
Steven a été trompette solo de l’Orchestre symphonique d’Ottawa. Il s’est produit en soliste avec cet orchestre, de même qu’avec l’Orchestre symphonique de Thunder Bay et l’Orchestre du Centre national des Arts.
Il a fait partie de l’Orchestre symphonique de Montréal de 2000 à 2007, période au cours de laquelle il a effectué des tournées internationales et a réalisé des enregistrements, avant de se joindre à l’Orchestre symphonique de Winnipeg, où il resté de 2007 à 2009. Le voilà de retour dans sa ville natale avec sa femme Lianne et leur fille Maria.
Cor solo de l’Orchestre du Centre national des Arts de 2002 à 2024, Lawrence Vine a déjà occupé ce même poste au sein de l’Orchestre philharmonique de Calgary, de l’Orchestre symphonique de Winnipeg et de l’Orchestre de chambre du Manitoba.
Chambriste très apprécié, il a partagé la scène avec Andrew Dawes, Lynn Harrell, Joseph Kalichstein, Anton Kuerti, Malcolm Lowe, Gabriela Montero, Menahem Pressler, Pascal Rogé, David Shifrin, Joseph Silverstein et Pinchas Zukerman. Il a joué régulièrement, à Ottawa et en tournée, avec le Quintette à vent du Centre national des Arts, un ensemble très applaudi qu’on retrouve sous étiquette Naxos.
Comme soliste, il s’est produit avec l’Orchestre du CNA, l’Orchestre symphonique de Winnipeg, l’Orchestre de chambre du Manitoba et l’ensemble Thirteen Strings d’Ottawa. Il a aussi joué dans de nombreux festivals, notamment au Festival de musique de chambre de Santa Fe, au Centre des arts de Banff, au Festival de musique Kent Blossom de Cleveland, au Chamberfest Ottawa et au Festival Musique et autres mondes d’Ottawa.
Très actif comme professeur et animateur d’ateliers, il a enseigné le cor à l’École de musique de l’Université d’Ottawa. Il a aussi enseigné à l’Université du Manitoba et a donné des classes de maître à la Manhattan School of Music, à l’Institut Peabody de Baltimore, à l’Université Roosevelt de Chicago, au Conservatoire royal de musique de Toronto, à l’Université Wilfrid Laurier, à l’École internationale canadienne de Hong Kong et aux universités du Colorado, de Toronto, de la Colombie-Britannique, de Calgary et de Victoria. Il a par ailleurs fait partie du corps professoral de l’Institut estival de musique du CNA et du Programme de mentorat de l’OCNA.
Le Globe and Mail a vanté son « jeu magnifique et brillant », le Winnipeg Free Press a souligné « son phrasé délicat, sa sonorité ronde et son sens de l’équilibre », l’Ottawa Citizen a applaudi « son jeu plein d’assurance, et sa sonorité claire et remarquablement subtile », et le Montreal Gazette a qualifié son jeu de « radieux ».